29-09-2021, 08:47 PM
Second cône,
La temporisation commence à assombrir l’image, sur laquelle mon regard cale depuis quelques secondes, et je me sens un peu con… Pour me donner une certaine contenance, j’ai pris mon phone, en mode mec cool, détaché… en mode moi après le sexe, quoi. Une pose pratiquée depuis des années, en nouant la capote usagée, me retenant juste de siffloter. Sauf que là, je devais bien m’occuper les mains, vu que c’est Martin qui fait le nœud.
- Gniaaah !" a-t-il gémi, en regardant par-dessus mon épaule la photo postée par Sarah sur notre groupe messenger. "La gueule que je me paie, c’est moi qui aurais dû porter le cône sur ma tête."
Il est tellement injuste. OK, le cliché est flou, mais lui rend quand même honneur, sa silhouette mince, ses cheveux bruns ondulés, la ligne de sa mâchoire que je lui envie ridiculement, ses grands yeux clairs de lutin éternellement étonné… Il manque juste un élément qu’il avait perdu les derniers temps, celui qui fait dire à Hannah dans 13RW 'C’est là que les ennuis ont commencé, ce sourire, ce satané sourire', dont je me suis dit que j’aimerais le lui rendre. Bien sûr, ma situation n’a presque rien à voir avec celle d’Hannah, et ce 'presque' tient juste au fait que le regard des autres sur moi va forcément changer quand ils sauront. Le voudrais-je ? Peut-être un peu, parce que c’est Martin, et parce que je ne veux pas mentir, fut-ce par omission. Et surtout, parce que je ne peux pas me mentir, je l’ai voulu, organisé et provoqué.
Non, je ne suis pas un manipulateur ! On pourrait même dire que je l’ai fait avec les meilleures intentions du monde, autant pour faire remonter les coins des lèvres de Martin que pour assouvir une certaine curiosité, et peut-être, juste peut-être, une envie qui traînait dans un coin de ma tête.
Il n’est pas comme nous. Je ne parle pas de sa préférence pour la testostérone, non, plutôt de sa vision des relations.
Je me dis que dans notre groupe à la fac, chaque mec a couché avec chaque fille, à part Simon qui se met systématiquement la tête à l’envers pour oublier qu’il n’est pas terrible pour finir par se tailler la réputation de bander mou et ainsi flinguer les rares opportunités qui pourraient se présenter, ce qui est plutôt con, vu qu’au repos, ça semble prometteur. Non, mais, je n’ai jamais vu la bite de Simon, hein ! C’est juste que les filles parlent, et pas qu’entre elles, elles comparent ouvertement, sans complexes ni beaucoup de respect pour nos égos fragiles de jeunes mâles. Tout comme elles entretiennent la légende d’un tableau Excel alimenté par les notes des juges sur nos performances, où j’imagine que la colonne attribuée à Martin reste désespérément vide, faute de témoignages de première main..
Pas qu’il soit un moine, le week-end dernier encore, au bar gay-friendly où nous le suivons de temps en temps pour lui faire plaisir, je l’ai croisé aux toilettes, sortant d’une cabine, l’air extatique et les yeux brillants, suivi par un grand blond qui l’a abandonné sans un mot ni un regard, faisant instantanément fondre son sourire. Et c’est un peu l’histoire de sa vie, alors que nous inter-baisons sans attentes ni trop d’attaches, Martin casse le cliché du gay qui s’enfile des mètres de queue en sélectionnant soigneusement les candidats à son insémination, pour trouver son Mr Right, ses espoirs à chaque fois déçus par des connards qui ne pensent qu’à le sauter.
C’est sa jumelle, Marie, qui m’a ouvert les yeux le lendemain matin, alors que je nouais rituellement la pochette de latex que nous venions de partager.
- T’as pas remarqué une récurrence chez les mecs de mon frère ?
- Euuuh… Ils ont une bite ?
- Mais non, béta, un mètre quatre-vingt, minces, blonds, yeux clairs… Ça ne te rappelle pas quelqu’un ? Je me dis qu’ils sont tous de vagues copies de celui dont Martin est amoureux à sens unique.
Son regard appuyé m’a fait réaliser, avant de me mettre un peu mal à l’aise. Oh ! Pas à l’idée qu’il soit croc de moi, c’est même plutôt flatteur, mais à celle que je suis la cause de… ben oui, de son désespoir apparent.
- Il faudrait vraiment qu’il passe à autre chose, mais c’est pas pour demain, il a une idée trop romantique du truc…
Ne jugez pas mon raisonnement trop durement, je n’ai jamais dit que j’étais très malin, je fonctionne même plutôt simplement, analyse rapide, rasoir d’Ockham, la solution la plus simple… J’ai pensé au mythique tableau Excel que, sans savoir s’il existe réellement, nous nous efforçons tous plus ou moins d’alimenter avec les meilleures notes possibles. Puis bon, même si Martin n’entre pas tout à fait dans le cliché, les gays, c’est connu, c’est sexe-sexe-sexe, hein. Donc, je le baise, forcément mal vu que la seule fois où je suis entré par derrière avec cette meuf à Oléron, j’ai pas tenu deux minutes, elle était frustrée, j’étais vexé, ça a fait 100% de brimés, cette fois-là. Martin me trouverait forcément nul, et ouais, il passerait à autre chose, simple !
Je vous la fais courte, ça ne s’est pas exactement passé comme je pensais… Déjà, je n’ai pas trompé Sarah, qui a pris la photo et l’a postée, en prétendant être rebou pour que Martin ait l’idée de me ramener chez lui, pas plus que sa soeur qui fait le geste des mains derrière nous – que je n’ai vu que ce matin – en mode 'Warning : connexion probable'…
On a croisé leur maman dans l’entrée, elle me connait, ça ne lui a pas paru bizarre que Martin lui dise que j’allais crasher le lit de Marie…
Dans sa chambre à lui, toujours dans mon rôle à la con, je me suis déshabillé maladroitement, avant de m’écraser en boxer sur son lit et de grogner "On va faire un truc à deux, que j’aurais jamais cru, mais je te veux, Martin". Comme prévu, il m’a répondu qu’il en rêvait depuis longtemps, et a tiré sur mon dernier vêtement, dont la ceinture élastique a fait sautiller ma mi-molle, avant qu’il me relève les jambes, écarte mes demi-globes et m’applique l’anulingus que je n’avais jamais imaginé et encore moins connu, avant de dévorer ma bouche et de se positionner entre mes fesses…
Et ça n’allait plus du tout, c’était juste pas possible que le grand blond des toilettes du bar soit pass' ! Là, c’était moi qui devais baiser le gentil, tendre Martin !
Mais avant que je réalise entièrement, est-ce l’effet de la caresse de sa langue, il a poussé son sexe en moi, d’abord son gland qui est passé douloureusement, puis progressivement, la hampe entière, et je me suis dit pourqu… Aaah ! Ouiiiii, juste lààààà !
Et ce plaisir étrange, insoupçonné, dont j’avais fini par imaginer qu’il ne tenait que de la légende, je l’ai lentement ressenti, le plaisir différent, celui d’avant l’éjac’, mais qui dure, et n’en finit pas, et qui me paralysait… Jusqu’à ce que je l’entende murmurer "Fais-toi plaiz’, Jonah".
Dans un état second, j’ai posé la main sur mon sexe qui exsudait déjà une quantité indécente de présperme, me suis entièrement décalotté, et j’ai entamé le mouvement trop habituel de ma main, pour jouir bien plus que d’habitude, sur mon ventre.
- Je peux ?" a murmuré Martin, avant de se débarrasser du latex, et d’à son tour déverser sur moi bien plus que la traditionnellement admise cuillère à café de semence épaisse..
- C’est la mesure de ton plaisir ?" ai-je osé, presque admiratif, limite fier d'avoir provoqué chez lui cette réaction.
- C’est la mesure de mon désir" a-t-il répondu.
Je me dis que Sarah, Marie et les filles me pardonneront d’espacer nos corps à corps, puis les garçons, bah, ils comprendront que le sourire retrouvé de Martin valait bien mon petit sacrifice. Puis comptez sur moi pour lâcher des sous-entendus faussement innocents qui leur donneront peut-être l’envie de tester…
La temporisation commence à assombrir l’image, sur laquelle mon regard cale depuis quelques secondes, et je me sens un peu con… Pour me donner une certaine contenance, j’ai pris mon phone, en mode mec cool, détaché… en mode moi après le sexe, quoi. Une pose pratiquée depuis des années, en nouant la capote usagée, me retenant juste de siffloter. Sauf que là, je devais bien m’occuper les mains, vu que c’est Martin qui fait le nœud.
- Gniaaah !" a-t-il gémi, en regardant par-dessus mon épaule la photo postée par Sarah sur notre groupe messenger. "La gueule que je me paie, c’est moi qui aurais dû porter le cône sur ma tête."
Il est tellement injuste. OK, le cliché est flou, mais lui rend quand même honneur, sa silhouette mince, ses cheveux bruns ondulés, la ligne de sa mâchoire que je lui envie ridiculement, ses grands yeux clairs de lutin éternellement étonné… Il manque juste un élément qu’il avait perdu les derniers temps, celui qui fait dire à Hannah dans 13RW 'C’est là que les ennuis ont commencé, ce sourire, ce satané sourire', dont je me suis dit que j’aimerais le lui rendre. Bien sûr, ma situation n’a presque rien à voir avec celle d’Hannah, et ce 'presque' tient juste au fait que le regard des autres sur moi va forcément changer quand ils sauront. Le voudrais-je ? Peut-être un peu, parce que c’est Martin, et parce que je ne veux pas mentir, fut-ce par omission. Et surtout, parce que je ne peux pas me mentir, je l’ai voulu, organisé et provoqué.
Non, je ne suis pas un manipulateur ! On pourrait même dire que je l’ai fait avec les meilleures intentions du monde, autant pour faire remonter les coins des lèvres de Martin que pour assouvir une certaine curiosité, et peut-être, juste peut-être, une envie qui traînait dans un coin de ma tête.
Il n’est pas comme nous. Je ne parle pas de sa préférence pour la testostérone, non, plutôt de sa vision des relations.
Je me dis que dans notre groupe à la fac, chaque mec a couché avec chaque fille, à part Simon qui se met systématiquement la tête à l’envers pour oublier qu’il n’est pas terrible pour finir par se tailler la réputation de bander mou et ainsi flinguer les rares opportunités qui pourraient se présenter, ce qui est plutôt con, vu qu’au repos, ça semble prometteur. Non, mais, je n’ai jamais vu la bite de Simon, hein ! C’est juste que les filles parlent, et pas qu’entre elles, elles comparent ouvertement, sans complexes ni beaucoup de respect pour nos égos fragiles de jeunes mâles. Tout comme elles entretiennent la légende d’un tableau Excel alimenté par les notes des juges sur nos performances, où j’imagine que la colonne attribuée à Martin reste désespérément vide, faute de témoignages de première main..
Pas qu’il soit un moine, le week-end dernier encore, au bar gay-friendly où nous le suivons de temps en temps pour lui faire plaisir, je l’ai croisé aux toilettes, sortant d’une cabine, l’air extatique et les yeux brillants, suivi par un grand blond qui l’a abandonné sans un mot ni un regard, faisant instantanément fondre son sourire. Et c’est un peu l’histoire de sa vie, alors que nous inter-baisons sans attentes ni trop d’attaches, Martin casse le cliché du gay qui s’enfile des mètres de queue en sélectionnant soigneusement les candidats à son insémination, pour trouver son Mr Right, ses espoirs à chaque fois déçus par des connards qui ne pensent qu’à le sauter.
C’est sa jumelle, Marie, qui m’a ouvert les yeux le lendemain matin, alors que je nouais rituellement la pochette de latex que nous venions de partager.
- T’as pas remarqué une récurrence chez les mecs de mon frère ?
- Euuuh… Ils ont une bite ?
- Mais non, béta, un mètre quatre-vingt, minces, blonds, yeux clairs… Ça ne te rappelle pas quelqu’un ? Je me dis qu’ils sont tous de vagues copies de celui dont Martin est amoureux à sens unique.
Son regard appuyé m’a fait réaliser, avant de me mettre un peu mal à l’aise. Oh ! Pas à l’idée qu’il soit croc de moi, c’est même plutôt flatteur, mais à celle que je suis la cause de… ben oui, de son désespoir apparent.
- Il faudrait vraiment qu’il passe à autre chose, mais c’est pas pour demain, il a une idée trop romantique du truc…
Ne jugez pas mon raisonnement trop durement, je n’ai jamais dit que j’étais très malin, je fonctionne même plutôt simplement, analyse rapide, rasoir d’Ockham, la solution la plus simple… J’ai pensé au mythique tableau Excel que, sans savoir s’il existe réellement, nous nous efforçons tous plus ou moins d’alimenter avec les meilleures notes possibles. Puis bon, même si Martin n’entre pas tout à fait dans le cliché, les gays, c’est connu, c’est sexe-sexe-sexe, hein. Donc, je le baise, forcément mal vu que la seule fois où je suis entré par derrière avec cette meuf à Oléron, j’ai pas tenu deux minutes, elle était frustrée, j’étais vexé, ça a fait 100% de brimés, cette fois-là. Martin me trouverait forcément nul, et ouais, il passerait à autre chose, simple !
Je vous la fais courte, ça ne s’est pas exactement passé comme je pensais… Déjà, je n’ai pas trompé Sarah, qui a pris la photo et l’a postée, en prétendant être rebou pour que Martin ait l’idée de me ramener chez lui, pas plus que sa soeur qui fait le geste des mains derrière nous – que je n’ai vu que ce matin – en mode 'Warning : connexion probable'…
On a croisé leur maman dans l’entrée, elle me connait, ça ne lui a pas paru bizarre que Martin lui dise que j’allais crasher le lit de Marie…
Dans sa chambre à lui, toujours dans mon rôle à la con, je me suis déshabillé maladroitement, avant de m’écraser en boxer sur son lit et de grogner "On va faire un truc à deux, que j’aurais jamais cru, mais je te veux, Martin". Comme prévu, il m’a répondu qu’il en rêvait depuis longtemps, et a tiré sur mon dernier vêtement, dont la ceinture élastique a fait sautiller ma mi-molle, avant qu’il me relève les jambes, écarte mes demi-globes et m’applique l’anulingus que je n’avais jamais imaginé et encore moins connu, avant de dévorer ma bouche et de se positionner entre mes fesses…
Et ça n’allait plus du tout, c’était juste pas possible que le grand blond des toilettes du bar soit pass' ! Là, c’était moi qui devais baiser le gentil, tendre Martin !
Mais avant que je réalise entièrement, est-ce l’effet de la caresse de sa langue, il a poussé son sexe en moi, d’abord son gland qui est passé douloureusement, puis progressivement, la hampe entière, et je me suis dit pourqu… Aaah ! Ouiiiii, juste lààààà !
Et ce plaisir étrange, insoupçonné, dont j’avais fini par imaginer qu’il ne tenait que de la légende, je l’ai lentement ressenti, le plaisir différent, celui d’avant l’éjac’, mais qui dure, et n’en finit pas, et qui me paralysait… Jusqu’à ce que je l’entende murmurer "Fais-toi plaiz’, Jonah".
Dans un état second, j’ai posé la main sur mon sexe qui exsudait déjà une quantité indécente de présperme, me suis entièrement décalotté, et j’ai entamé le mouvement trop habituel de ma main, pour jouir bien plus que d’habitude, sur mon ventre.
- Je peux ?" a murmuré Martin, avant de se débarrasser du latex, et d’à son tour déverser sur moi bien plus que la traditionnellement admise cuillère à café de semence épaisse..
- C’est la mesure de ton plaisir ?" ai-je osé, presque admiratif, limite fier d'avoir provoqué chez lui cette réaction.
- C’est la mesure de mon désir" a-t-il répondu.
Je me dis que Sarah, Marie et les filles me pardonneront d’espacer nos corps à corps, puis les garçons, bah, ils comprendront que le sourire retrouvé de Martin valait bien mon petit sacrifice. Puis comptez sur moi pour lâcher des sous-entendus faussement innocents qui leur donneront peut-être l’envie de tester…
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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