2-Troubles sensuels
Les parents de Marie n’habitent pas directement au bourg principal de la paroisse, mais dans un de ses hameaux, Flainville, distant d’un tiers de lieue. Les deux jeunes cheminent silencieusement sur le chemin, éclairé par la lune, qui ce soir est pleine. On entend au lointain la musique et les bruits de sabot de la dance autour du grand feu.
Soudain, alors que les silhouettes des maisons de Flainville se détachent de l’obscurité, un grognement trouble le calme. Ils peuvent voir un renard, qui semble dévorer un oiseau qui s’était niché dans le fossé, en sortir et s’enfuir à travers champs. Surprise, Marie se serre contre Vincent.
D'un bras, Vincent enlace Marie pour la rassurer, gardant une main libre pour caresser et pétrir un de ses seins à travers le tissu. Pendant quelques instants, Marie s’abandonne à l’étreinte, troublée par les sensations que lui procurent ces gestes, mais son éducation, conditionnée par l’Eglise, reprend ses droits :
- « Mais que fais-tu ? » demande Marie,
- « Je te réconforte de tes frayeurs », répond Vincent,
- « Mais pas comme ça, laisse ma poitrine tranquille »,
- « Mais pourquoi ? Ce n’est pas agréable ? »,
- « Là n’est pas la question, le curé a dit que c’est mal »,
- « C’est la Saint-Jean, on peut se le permettre », argumente Vincent,
- « Non, je ne veux pas », tranche Marie, ayant peine à cacher son trouble.
Ils reprennent leur chemin, arrivent à Flainville et se séparent. Le logis de la famille Sence se réduit à une masure à deux pièces, l’une servant de bergerie pour les trois brebis et pour entreposer les outils, l’autre étant une pièce commune d’habitation. Une bougie allumée montre que les parents de Marie sont déjà rentrés.
Pensant qu’ils sont peut-être déjà endormis, Marie rentre silencieusement dans la pièce unique du logis. Mais ce n’est pas le cas, car Marie entend un peu d’agitation, des gémissements et des soupirs provenant de derrière le paravent qui entoure le lit parental.
Par curiosité, Marie jette un œil. Sa mère est allongée sur le lit, recouverte par son père qui s’agite d’avant en arrière. Le visage de sa mère reflète l’extase. Jeanne pousse des gémissements de satisfaction, entrecoupés des râles de Mathieu.
Ayant le sentiment qu’elle ne devrait pas dû voir cette scène, Marie prend la couverture de sa paillasse et quitte silencieusement la pièce pour se réfugier dans la bergerie. Elle s’y ménage un coin dans la remise et s’endort, recrue de sommeil.
Les parents de Marie n’habitent pas directement au bourg principal de la paroisse, mais dans un de ses hameaux, Flainville, distant d’un tiers de lieue. Les deux jeunes cheminent silencieusement sur le chemin, éclairé par la lune, qui ce soir est pleine. On entend au lointain la musique et les bruits de sabot de la dance autour du grand feu.
Soudain, alors que les silhouettes des maisons de Flainville se détachent de l’obscurité, un grognement trouble le calme. Ils peuvent voir un renard, qui semble dévorer un oiseau qui s’était niché dans le fossé, en sortir et s’enfuir à travers champs. Surprise, Marie se serre contre Vincent.
D'un bras, Vincent enlace Marie pour la rassurer, gardant une main libre pour caresser et pétrir un de ses seins à travers le tissu. Pendant quelques instants, Marie s’abandonne à l’étreinte, troublée par les sensations que lui procurent ces gestes, mais son éducation, conditionnée par l’Eglise, reprend ses droits :
- « Mais que fais-tu ? » demande Marie,
- « Je te réconforte de tes frayeurs », répond Vincent,
- « Mais pas comme ça, laisse ma poitrine tranquille »,
- « Mais pourquoi ? Ce n’est pas agréable ? »,
- « Là n’est pas la question, le curé a dit que c’est mal »,
- « C’est la Saint-Jean, on peut se le permettre », argumente Vincent,
- « Non, je ne veux pas », tranche Marie, ayant peine à cacher son trouble.
Ils reprennent leur chemin, arrivent à Flainville et se séparent. Le logis de la famille Sence se réduit à une masure à deux pièces, l’une servant de bergerie pour les trois brebis et pour entreposer les outils, l’autre étant une pièce commune d’habitation. Une bougie allumée montre que les parents de Marie sont déjà rentrés.
Pensant qu’ils sont peut-être déjà endormis, Marie rentre silencieusement dans la pièce unique du logis. Mais ce n’est pas le cas, car Marie entend un peu d’agitation, des gémissements et des soupirs provenant de derrière le paravent qui entoure le lit parental.
Par curiosité, Marie jette un œil. Sa mère est allongée sur le lit, recouverte par son père qui s’agite d’avant en arrière. Le visage de sa mère reflète l’extase. Jeanne pousse des gémissements de satisfaction, entrecoupés des râles de Mathieu.
Ayant le sentiment qu’elle ne devrait pas dû voir cette scène, Marie prend la couverture de sa paillasse et quitte silencieusement la pièce pour se réfugier dans la bergerie. Elle s’y ménage un coin dans la remise et s’endort, recrue de sommeil.