27-09-2021, 06:48 PM
CHAPITRE CXXXVI
''Inventionis''
''Inventionis''
C'était doux, chaud, brûlant même, et étroit, tellement étroit...
Rhonin regarda Burydan. Il s'était empalé sur sa bite jusqu'à la garde et ne bougeait plus. Les yeux gris se plantèrent dans les yeux bleus. Burydan se releva lentement et s'abaissa, tout aussi lentement. C'était bon. Tellement bon.
Burydan commença à s'empaler de plus en plus vite et de plus en plus fort sur son blondinet. Rhonin le regardait faire, n'osant pas bouger et savourant le plaisir de sa queue dans le corps de son homme. Il se rappela qu'il avait des mains. Il caressa les cuisses épaisses de Burydan, ses hanches, ses flancs, ses bras. Il regardait les abdos ciselés onduler et prit les pecs de son mâle à pleine main, les pelotant comme un dingue en pinçant doucement les tétons.
Burydan prit appui sur sa poitrine et s'empala encore plus férocement. Il se relevait, ne laissant que le gland de Rhonin en lui, et s'abaissait, faisant claquer ses fesses musclées sur le bas ventre de son minet. Rhonin était au Tiantang.
Burydan se pencha et emballa son blondinet à pleine bouche. Il lécha son cou jusqu'à son oreille et y murmura, d'une voix rauque :
- Baise moi, bébé, baise moi...
Rhonin écarta les cuisses et commença à lui mettre des petits coups de reins
- Comme ça ?
- Plus fort ! Oui comme ça... plus vite ! Oui, comme ça... putain que c'est bon !
Rhonin garda la cadence et Burydan gémit de plus belle. L'odeur de sueur qui planait dans la pièce et le bruit de leurs corps s'entrechoquant les excitaient tous les deux.
Burydan enlaça Rhonin et donna une impulsion. Le blondinet se retrouva au-dessus de son maître. Burydan enroula ses cuisses autour des reins de son minet, en prenant soin de ne pas serrer trop fort, et planta ses talons dans ses fesses, appuyant pour lui donner la cadence qu'il souhaitait. Il attira la tête de Rhonin pour un baiser torride et se laissa aller.
- Oh oui, bébé, baise moi... baise moi bien...
Et Rhonin se lâcha. Il se mit à faire des va-et-vient de plus en plus durs, de plus en plus amples, de plus en plus profonds. Burydan gueulait de plaisir Rhonin se remit à genoux et attrapa Burydan par les hanches, l’empalant sur sa bite en feu. Burydan saisit sa queue et se mit à se branler comme un dingue.
Tout le corps du beau brun se tendit et, dans un grand cri rauque, sa bite explosa dans son poing. De longs traits de sperme chaud stria son torse et son ventre. Rhonin regardait son maître jouir, fasciné, et il sentit le cul de Burydan convulser fortement sur sa bite. Et il jouit à son tour. Un orgasme phénoménal fit exploser son cerveau et il se vautra sur Burydan, en nichant sa tête dans son cou.
Il restèrent ainsi un long moment, savourant les répliques de leur plaisir les submerger par vagues successives.
La bite de Rhonin sortit d'elle-même des confins du corps de Burydan. Le blondinet releva la tête, encore un peu essoufflé, et regarda son maître : yeux gris brillants et sourire aux lèvres. Ils se pencha et ils s'embrassèrent langoureusement.
Burydan desserra l'étreinte de ses cuisses et Rhonin s'affala à ses côtés. Ils restèrent ainsi, sans rien dire, attendant que leurs cœurs reviennent à un battement normal. Puis Burydan bondit sur ses pieds et se dirigea vers la salle d'eau. Après s'être débarbouillé, il revint vers le lit avec un linge humide. Il regarda le corps de son minet, maculé de foutre, et voulu le nettoyer, mais Rhonin l'arrêta :
- Lèche d'abord.
Burydan éclata de rire. Il se pencha et lécha son propre sperme sur le corps de son minet, puis l'embrassa à pleine bouche. Il le débarbouilla enfin et se coucha à son côté, relevé sur un coude. Du bout des doigts il caressa son petit corps fluet.
- Tu as aimé mon amour ?
- Oh, c'était... c'était... oh par les dieux... c'est tellement doux... tellement chaud... tellement serré... et t'entendre gémir et crier... t'entendre me demander de te baiser... aller et venir dans la chaleur de ton cul... j'ai jouit comme un dingue...
Burydan sourit.
- Et toi ? Tu as aimé ?
- Je n'ai pas crier assez fort ?
- Si... et c'était très excitant de t'entendre gueuler de plaisir... et j'ai adoré te faire l'amour...
- Mais ? dit Burydan, parce qu'il y un ''mais'' n'est-ce pas ?
- Mais, dit Rhonin, même si j'ai adoré ça... je préfère quand même quand c'est toi qui me prends. Je te l'ai dit, ça m'a fait bizarre de besogner un homme qui fait deux fois mon poids et qui a des muscles à des endroits où je ne savais même pas qu'il y en avait... j'aime tellement être ton petit soumis bien docile, et j’aime ton côté mâle dominant... ton côté brute épaisse qui se montre extrêmement doux et tendre... et, même si j'ai pris beaucoup de plaisir à te marteler à grands coups de reins, mon amour, je préfère quand c'est toi qui me démonte mon petit cul... Tu m'en veux ?
- Je ne pourrai jamais t'en vouloir mon cœur. Et j'aime quand tu deviens un peu salace, petit minet lubrique. Donc on reste au maître qui baise son petit esclave sexuel ?
- Oui. On peut inverser les rôles de temps en temps, si tu en as envie, mais seulement de temps en temps... enfin, vous êtes mon maître et c'est vous qui décidez...
- Très bien, esclave. Scellons ce pacte. Allez, petite chienne, viens sucer la grosse bite de ton maître... et applique toi si tu ne veux pas tâter de mon fouet...
- Oui maître...
Rhonin suça Burydan et, peu après, Burydan attira son minet pour le sucer en retour. Après avoir jouit intensément dans la bouche l'un de l'autre, ils s’enlacèrent, se caressèrent, s'embrassèrent et, comme il en avait pris l'habitude, Rhonin se coucha de tout son long sur son maître et s'endormit paisiblement en se disant que, finalement, la vie était une bonne fille.