15-09-2021, 06:49 PM
(15-09-2021, 09:58 AM)emmanolife link a écrit : C'est trop meugnon ! Ils sont tous gentils dans ton histoire, les fantômes comme les vivants.
Les fantômes se sont apparemment rendus compte que leur existence n'avait plus de sens en voyant les câlins de Maxence et Albain et ils ont choisi de disparaître. Dommage ! J'avais bien envie d'aller faire un tour à Whitby pour tester la chambre hantée...
Merci [member=67]emmanolife[/member] pour ton commentaire.
Je suis incapable d’écrire une histoire qui se termine mal, une alternative aurait été d’imaginer que le couple du 21ème siècle finisse aussi tragiquement que celui du 19ème, les fantômes auraient pu faire un remake de « La Nuit des morts-vivants ».
Je vais te donner une autre adresse pour tes vacances car j’avais déjà écrit un récit du même genre en 2014 (eh oui, je recycle souvent les mêmes idées), avec des similitudes et des différences. Je vais le republier pour ceux qui ne le connaîtraient pas. C’est en Écosse, tu pourras aussi aller trouver le monstre du Loch Ness.
Keir
J’avais terminé mes études et eu la chance de trouver du travail, mais pas encore l’amour. Je devais partir seul en vacances, me jurant que ce serait la dernière fois. J'avais décidé d’explorer l’Écosse, profitant d’un vol à bas prix jusqu’à Édimbourg, puis continuant en train. Je n’avais pas encore beaucoup d’argent, j’avais réservé des Bed & Breakfast et des hôtels bon marché sur internet. J’avais trouvé par hasard un hôtel près du village d’Achnashellach. Il se trouvait dans un ancien château et la description indiquait qu’il était hanté. J'avais évidemment pensé que c’était un gag publicitaire, mais l’idée était originale. L’hôtel avait cinq chambres, toutes avec un fantôme différent, à défaut d'avoir cinq étoiles. J'avais choisi celle de Keir, jeune homme qui serait mort à 19 ans en 1756.
Le voyage se déroula sans problème et j’arrivai le quatrième jour dans le petit village. Je descendis du train au milieu de l’après-midi. Je vis immédiatement le château sur une colline, je contrôlai quand même sur mon iPhone que c’était bien l’hôtel. Je dus marcher un quart d’heure, je n’avais heureusement qu’un sac à dos. L’hôtelier me reçut cordialement. Il me proposa aussi de dîner. J’acceptai, il n’y avait pas d’autre restaurant dans le village. Je lui demandai si ma chambre était bien hantée. Il me répondit :
— Bien sûr, ce n’est pas une plaisanterie.
— Mais les fantômes n’existent pas, c’est comme le monstre du Loch Ness, personne ne l’a jamais vu.
— Détrompez-vous, Keir viendra vous voir cette nuit, il aime bien les jeunes hommes.
Je trouvai cette allusion bizarre et ambigüe. L’hôtelier voulait-il insinuer que j’étais gay ? C’était exact, mais comment aurait-il pu le savoir ? Je montai dans ma chambre. Elle était assez grande, mais froide, malgré la chaleur estivale. Les meubles étaient anciens, par contre la salle de bain était moderne. J’ouvris la fenêtre et je contemplai le magnifique paysage. Je sortis ma tablette, il y avait même un accès à internet, assez étonnant. Pas trace de Keir, il devait être sorti.
À 19 heures, je descendis pour le dîner. Il y avait seulement un autre couple. Je me mis à leur table. L’hôtelier nous apporta une spécialité locale : le haggis, de la panse de brebis farcie. Je mange de tout et je fis honneur à ce plat. Je discutai avec les deux autres personnes, l’occasion de perfectionner mon anglais. Je leur demandai s’ils croyaient aux fantômes, ils rirent et me répondirent qu’ils venaient chaque année en Écosse depuis 15 ans et qu’ils n’en avaient jamais vu un seul. L’hôtelier nous offrit des cafés et vint s’assoir à notre table. La soirée fut très sympathique et conviviale.
Vers 22 heures, je remontai dans ma chambre, elle était toujours aussi froide. Je me déshabillai rapidement, mis un pyjama et me couchai. J’avais pris l’habitude de me masturber tous les soirs, ça m’aidait à m’endormir. Je baissai le pantalon et sortis mon sexe. Celui-ci se dressa tout de suite. Il devait y avoir eu un aphrodisiaque dans le repas. Je fermai les yeux et je cherchai un fantasme lorsque je sentis qu’on touchait mon pénis. Je sursautai, mon cœur se mit à battre très rapidement. Je n’étais plus seul dans le lit. Un jeune homme était couché à côté de moi sous la couette, il avait de longs cheveux roux.
— Hello, me dit-il, je suis Keir.
Je repris mes esprits, me dis que j’étais déjà en train de rêver. Autant en profiter. Je répondis :
— Hello, je suis Daniel. Tu es le fantôme ?
— Oui, c’est bien moi, tu ne le croyais pas ?
— Non, mais tu as l’air bien réel.
— Je préfère cette forme, c’est plus pratique pour baiser.
— Pour baiser ?
— Oui, c’est pour cela que je reviens hanter cette pièce. Je n’ai pas pu baiser dans ma vie terrestre.
— Pourquoi ?
— C’était très mal vu à l’époque. Mon père m’a surpris en train d’embrasser un garçon aux écuries. Il n’a pas pu le supporter, il m’a tué.
— Il t’a tué ?
— Oui, il a camouflé le crime en accident. C’est aussi simple que ça. J’ai donc décidé de revenir chaque fois qu’un jeune puceau débarque dans cet hôtel pour le déniaiser.
— Mais comment tu sais que je suis puceau, que je suis gay ?
— Ne te pose pas de questions, laisse-toi faire.
Keir se mit à caresser mon pénis qui retrouva rapidement sa vigueur. Je fermai à nouveau les yeux, me laissai faire et je jouis intensément. Ce rêve était extraordinaire.
Je rouvris les yeux. Mon compagnon était toujours là. Il semblait tout à fait réel et je n’avais plus l’impression de dormir. Mon cœur recommença à battre, j’eus soudain très peur. Keir le remarqua et me rassura :
— Reste calme. Je serai très doux.
Il enleva la couette. Je vis alors son magnifique corps. Son pénis était déjà érigé, relevé sur son ventre, posé sur sa toison pubienne rousse. Il me parut énorme.
— Tu vas m'... euh, me sodomiser ?
— Oui, ça ne te plaît pas ?
— Mais tu as un préservatif ? lui demandai-je bêtement.
— Un fantôme ne peut pas te contaminer, je suis immatériel. Mets-toi à quatre pattes.
Je fis ce que Keir me demandais, j’étais dans un état second. Je sentis son membre me pénétrer. Il fut assez brutal, contrairement à ce qu’il m’avait dit. Ou j’avais seulement l’impression car c’était la première fois pour moi, mais peut-être aussi pour lui. Revivait-il chaque fois cette expérience qu’il n’avait pas connu dans sa courte vie ?
Le mouvement de son gros membre sur ma prostate me procura plusieurs orgasmes. Je sentis que Keir s’était retiré. Je me retournai, il avait disparu, j’étais de nouveau seul dans la chambre.
Pour des récits plus anciens indisponibles sur Slygame, voir le lien ci-dessous :
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame