30-08-2021, 09:06 PM
Je viens de m’apercevoir que les maisons closes sont interdites en Angleterre depuis 1956. Je ne désire cependant pas modifier la trame du récit. Que faire ? Une possibilité serait de dire que ce récit se déroule avant 1956, il ne me semble pas que Tripadvisor existait déjà… Une autre possibilité est de dire que ce récit fait partie des littératures de l’imaginaire qui incluent la science-fiction et le fantastique. Ce sera donc une uchronie qui se passe dans une Angleterre n’ayant jamais interdit les maisons closes. Désolé si ce changement vous importune, je suis prêt à vous rembourser ce que vous n’avez pas payé pour me lire.
Les deux hommes soupèrent au « Ditto », ils furent déçus en bien : Albain prit de l’agneau accompagné de fromage de chèvre et de brocolis, Maxence du magret de canard accompagné de couscous. C’était le meilleur repas qu’ils faisaient depuis leur arrivée à Whitby. Ils ne purent se résoudre à goûter la bière locale, préférant une bouteille de vin rouge italien. (NDA « déçu en bien » est un helvétisme qui signifie « agréablement surpris »)
Le restaurant était plein ce samedi soir, ils remarquèrent deux Écossais qui engloutissaient des pintes de bière brune. Albain demanda :
— C’est vrai que les Écossais ne mettent pas de caleçon sous leur kilt ?
— On le dit, tu n’as qu’à leur demander, toi qui parles bien l’anglais.
— Je n’ose pas.
— Suis-les la prochaine fois qu’ils iront pisser, ce qui ne va pas tarder, mais reste discret.
En effet, les Écossais se levèrent quelques minutes plus tard, Albain attendit un instant et se dirigea vers les toilettes qui avaient quatre urinoirs sans séparation, il prit garde à laisser une une place vide entre lui et les deux hommes qui ne remarquèrent pas sa présence. Ils riaient bruyamment tout en pissant. Albain les laissa se laver les mains et sortir avant de retourner vers Maxence.
— Alors ? demanda celui-ci.
— C’est exact, ils n’avaient rien mis sous leur kilts et n’hésitaient pas à exhiber leurs grosses queues en pissant.
— Tu t’intéresses aux sexes masculins ?
Albain rougit.
— Simple curiosité. Les acteurs de films porno ont toujours des bites gigantesques et cela me file parfois des complexes.
— Tu n’as qu’à comparer avec les autres apprentis lorsque vous vous douchez après le sport.
— Elles sont plus petites, mais je ne sais pas s’ils ont fini leur croissance.
Maxence avait de moins en moins de doutes, son apprenti devait être gay, mais il ne voulait pas le lui demander. La visite au bordel allait être très intéressante.
Les deux hommes quittèrent le restaurant vers neuf heures. Guidés par leurs GPS, ils traversèrent le fleuve. Le bordel se trouvait dans une ancienne maison au bord de celui-ci, aucune indication ne le désignait, si ce n’est les lettres « RH » pour « Red Haven » sur l’interphone. Albain sonna et expliqua qu’ils venaient de la part de Ryan. La porte s’ouvrit immédiatement et un homme les fit entrer.
— Bonsoir, dit-il, je suis Gerald, le frère. Vous pouvez me donner vos vestes, je les déposerai au vestiaire.
La salle tenait tout le rez-de-chaussée, les chambres étaient à l’étage. La couleur rouge dominait, seules des appliques éclairaient faiblement la pièce. Ils s’assirent sur un canapé capitonné au dossier très haut, en face d’un bar bien garni. On entendait une douce musique d’ambiance.
Gerald leur proposa une bouteille de champagne. Maxence regarda la carte posée sur la table basse devant eux puis dit qu’une demi-bouteille suffisait. Deux prostituées les rejoignirent. Elles étaient vêtues d’une minuscule robe noire au décolleté imposant et à la jupe très courte, de bas résille et de chaussures à talon aiguille. Albain se demandait comment un homme pouvait être émoustillé dans de telles circonstances, il regrettait d’être venu. Les deux femmes leur demandèrent où ils habitaient — la Suisse, le chocolat, les montres, les banques, ils devaient être riches — puis Gerald versa le champagne qui n’en était pas, c’était du prosecco italien.
Ils étaient les seuls dans l’établissement et les femmes devenaient de plus en plus pressantes, celle qui était à côté d’Albain lui caressait le paquet sur son jeans, sans provoquer aucune réaction.
— Tu n’as pas l’air en forme ce soir, dit-elle.
— Je suis fatigué, j’ai beaucoup travaillé cette semaine.
— Tu dois avoir une belle bite, tu pourrais me la montrer, je n’ai pas souvent des hommes jeunes comme toi. On monte ?
— C’est que… je suis vierge.
— Je comprends, fit-elle en riant, tu as un peu peur, j’ai l’habitude, je prendrai mon temps.
— Ce n’est pas ça, je préférerais perdre mon pucelage avec quelqu’un que j’aime plutôt qu’avec une professionnelle.
La prostituée eut l’air contrariée. Maxence, qui avait écouté la conversation, souriait. Sa voisine, qui s’évertuait aussi à lui masser l’entrejambe, lui dit :
— Et toi, tu montes avec moi ? Tu ne dois plus être puceau, un beau gosse comme toi.
— Je voudrais bien, mais j’ai un problème, difficile de le dire en anglais, mon ami va vous traduire.
Il chuchota à l’oreille d’Ablain qui expliqua ensuite à la fille :
— Il a eu une petite opération au pénis et il a encore des points de suture, il ne peut pas avoir d’érection pendant quelques jours.
Elle fit la moue puis dit :
— Je peux te faire un massage body body sans la toucher.
— Cela m’exciterait trop, et nous en avons déjà eus cet après-midi.
— Ouais, vous prenez encore une bouteille de champagne ?
— Non, il se fait tard, nous allons rentrer à l’hôtel.
Les deux Écossais arrivèrent à ce moment-là, les filles laissèrent tomber les deux Suisses pour se précipiter vers eux. Elles vérifièrent immédiatement qu’ils n’avaient rien mis sous leurs kilts tout en poussant des cris admiratifs. Enfin des clients sérieux pas comme ces deux Suisses pédés.
Maxence paya la bouteille à Gerald, ils remirent leurs vestes et sortirent. Il s’était mis à pleuvoir, ils relevèrent leurs capuches pour s’abriter. Ils se hâtèrent de regagner l’hôtel sans se parler.
Le bar avait une cheminée où un beau feu brûlait. Ils s’assirent devant, dans des fauteuils de cuir brun, pour se réchauffer. La patronne leur proposa des brandys, ils acquiescèrent.
— Je suis désolé de t’avoir mené au bordel, dit Maxence, je pensais te faire plaisir.
— T’inquiète, cela m’intéressait de voir comme c’était. Et je pensais aussi te faire plaisir en t’accompagnant.
— C’est tout à fait louable de ta part de ne pas vouloir perdre ton pucelage avec une pute.
— Ton excuse était plus originale, des points de suture… Je ne les ai pas vus cet après-midi quand tu bandais chez les masseurs.
— Je n’avais vraiment pas envie de monter avec elle.
— Elle ne te plaisait pas ?
La patronne arriva avec les brandys et interrompit leur conversation.
Les deux hommes soupèrent au « Ditto », ils furent déçus en bien : Albain prit de l’agneau accompagné de fromage de chèvre et de brocolis, Maxence du magret de canard accompagné de couscous. C’était le meilleur repas qu’ils faisaient depuis leur arrivée à Whitby. Ils ne purent se résoudre à goûter la bière locale, préférant une bouteille de vin rouge italien. (NDA « déçu en bien » est un helvétisme qui signifie « agréablement surpris »)
Le restaurant était plein ce samedi soir, ils remarquèrent deux Écossais qui engloutissaient des pintes de bière brune. Albain demanda :
— C’est vrai que les Écossais ne mettent pas de caleçon sous leur kilt ?
— On le dit, tu n’as qu’à leur demander, toi qui parles bien l’anglais.
— Je n’ose pas.
— Suis-les la prochaine fois qu’ils iront pisser, ce qui ne va pas tarder, mais reste discret.
En effet, les Écossais se levèrent quelques minutes plus tard, Albain attendit un instant et se dirigea vers les toilettes qui avaient quatre urinoirs sans séparation, il prit garde à laisser une une place vide entre lui et les deux hommes qui ne remarquèrent pas sa présence. Ils riaient bruyamment tout en pissant. Albain les laissa se laver les mains et sortir avant de retourner vers Maxence.
— Alors ? demanda celui-ci.
— C’est exact, ils n’avaient rien mis sous leur kilts et n’hésitaient pas à exhiber leurs grosses queues en pissant.
— Tu t’intéresses aux sexes masculins ?
Albain rougit.
— Simple curiosité. Les acteurs de films porno ont toujours des bites gigantesques et cela me file parfois des complexes.
— Tu n’as qu’à comparer avec les autres apprentis lorsque vous vous douchez après le sport.
— Elles sont plus petites, mais je ne sais pas s’ils ont fini leur croissance.
Maxence avait de moins en moins de doutes, son apprenti devait être gay, mais il ne voulait pas le lui demander. La visite au bordel allait être très intéressante.
Les deux hommes quittèrent le restaurant vers neuf heures. Guidés par leurs GPS, ils traversèrent le fleuve. Le bordel se trouvait dans une ancienne maison au bord de celui-ci, aucune indication ne le désignait, si ce n’est les lettres « RH » pour « Red Haven » sur l’interphone. Albain sonna et expliqua qu’ils venaient de la part de Ryan. La porte s’ouvrit immédiatement et un homme les fit entrer.
— Bonsoir, dit-il, je suis Gerald, le frère. Vous pouvez me donner vos vestes, je les déposerai au vestiaire.
La salle tenait tout le rez-de-chaussée, les chambres étaient à l’étage. La couleur rouge dominait, seules des appliques éclairaient faiblement la pièce. Ils s’assirent sur un canapé capitonné au dossier très haut, en face d’un bar bien garni. On entendait une douce musique d’ambiance.
Gerald leur proposa une bouteille de champagne. Maxence regarda la carte posée sur la table basse devant eux puis dit qu’une demi-bouteille suffisait. Deux prostituées les rejoignirent. Elles étaient vêtues d’une minuscule robe noire au décolleté imposant et à la jupe très courte, de bas résille et de chaussures à talon aiguille. Albain se demandait comment un homme pouvait être émoustillé dans de telles circonstances, il regrettait d’être venu. Les deux femmes leur demandèrent où ils habitaient — la Suisse, le chocolat, les montres, les banques, ils devaient être riches — puis Gerald versa le champagne qui n’en était pas, c’était du prosecco italien.
Ils étaient les seuls dans l’établissement et les femmes devenaient de plus en plus pressantes, celle qui était à côté d’Albain lui caressait le paquet sur son jeans, sans provoquer aucune réaction.
— Tu n’as pas l’air en forme ce soir, dit-elle.
— Je suis fatigué, j’ai beaucoup travaillé cette semaine.
— Tu dois avoir une belle bite, tu pourrais me la montrer, je n’ai pas souvent des hommes jeunes comme toi. On monte ?
— C’est que… je suis vierge.
— Je comprends, fit-elle en riant, tu as un peu peur, j’ai l’habitude, je prendrai mon temps.
— Ce n’est pas ça, je préférerais perdre mon pucelage avec quelqu’un que j’aime plutôt qu’avec une professionnelle.
La prostituée eut l’air contrariée. Maxence, qui avait écouté la conversation, souriait. Sa voisine, qui s’évertuait aussi à lui masser l’entrejambe, lui dit :
— Et toi, tu montes avec moi ? Tu ne dois plus être puceau, un beau gosse comme toi.
— Je voudrais bien, mais j’ai un problème, difficile de le dire en anglais, mon ami va vous traduire.
Il chuchota à l’oreille d’Ablain qui expliqua ensuite à la fille :
— Il a eu une petite opération au pénis et il a encore des points de suture, il ne peut pas avoir d’érection pendant quelques jours.
Elle fit la moue puis dit :
— Je peux te faire un massage body body sans la toucher.
— Cela m’exciterait trop, et nous en avons déjà eus cet après-midi.
— Ouais, vous prenez encore une bouteille de champagne ?
— Non, il se fait tard, nous allons rentrer à l’hôtel.
Les deux Écossais arrivèrent à ce moment-là, les filles laissèrent tomber les deux Suisses pour se précipiter vers eux. Elles vérifièrent immédiatement qu’ils n’avaient rien mis sous leurs kilts tout en poussant des cris admiratifs. Enfin des clients sérieux pas comme ces deux Suisses pédés.
Maxence paya la bouteille à Gerald, ils remirent leurs vestes et sortirent. Il s’était mis à pleuvoir, ils relevèrent leurs capuches pour s’abriter. Ils se hâtèrent de regagner l’hôtel sans se parler.
Le bar avait une cheminée où un beau feu brûlait. Ils s’assirent devant, dans des fauteuils de cuir brun, pour se réchauffer. La patronne leur proposa des brandys, ils acquiescèrent.
— Je suis désolé de t’avoir mené au bordel, dit Maxence, je pensais te faire plaisir.
— T’inquiète, cela m’intéressait de voir comme c’était. Et je pensais aussi te faire plaisir en t’accompagnant.
— C’est tout à fait louable de ta part de ne pas vouloir perdre ton pucelage avec une pute.
— Ton excuse était plus originale, des points de suture… Je ne les ai pas vus cet après-midi quand tu bandais chez les masseurs.
— Je n’avais vraiment pas envie de monter avec elle.
— Elle ne te plaisait pas ?
La patronne arriva avec les brandys et interrompit leur conversation.
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