12-08-2021, 02:27 PM
(Modification du message : 18-10-2022, 05:03 PM par fablelionsilencieux.)
Sixième Mac,
Le mac
Dans une masure un peu rustique, une vieille dame et trois enfants de 6 à 8 ans feuillettent un album photo.
— Dis, Mamy, c’est qui le monsieur sur la photo ?
— C’était ton grand-père quand il était jeune.
— Et qu’est-ce qu’il a sur les genoux ?
— Et c’est quoi les rayures sur son ventre ?
— Une question à la fois, sinon je ne vais pas y arriver. Ce qu’il avait sur les genoux, ça s’appelait un ordinateur. C’était une machine qui pouvait faire pas mal de choses, mais ça n’existe plus aujourd’hui. Et les rayures, comme tu dis, c’étaient des muscles du ventre, on appelait ça des abdos. Toi, tu en as aussi mais on ne les voit pas. Lui il faisait des tas d’exercices pour qu’on les voie parce qu’il trouvait ça joli.
— Moi je trouve ça moche !
— Ne t’inquiète pas, après l’effondrement, il a arrêté de faire ses exercices, et on ne voyait plus ses muscles du ventre !
— Et tu l’as rencontré quand, Papy ?
— C’était il y a longtemps, un peu avant l’effondrement. On avait 20 ans tous les deux, et on faisait nos études à Paris.
— 20 ans, comme Thomas notre voisin ?
— C’était quoi vos études ?
— C’était quoi, Paris ?
— Ça fait beaucoup de questions, tout ça ! Je vais répondre l’une après l’autre.
« Oui, comme Thomas. La différence, c’est que Thomas, c’est un adulte, il travaille aux champs comme tout le monde, il a construit sa maison, il a épousé Noémie et il va bientôt être papa. A notre époque, on faisait des études qui duraient très longtemps, on commençait à travailler plus tard, on ne se mariait pas et on avait des enfants quand on était plus vieux, après 30 ans.
« Les études, c’était quand on apprenait des choses, un peu comme quand je vous apprends à écrire ou à compter, mais c’était beaucoup plus compliqué.
« Paris, c’était une très grande ville, il y avait beaucoup de monde. C’était un peu comme une fourmilière, où tu vois toutes les fourmis qui vont dans tous les sens quand tu l’ouvres avec un bâton, c’était pareil sauf que c’était des gens. C’était très compliqué d’y vivre. Mais il y avait aussi des avantages : quand tu n’avais plus rien à manger, tu allais chez un marchand où tu pouvais trouver des tas de trucs.
« Paris n’existe plus aujourd’hui, et on ne mange que ce que l’on fait pousser dans les champs ou ce qu’on va ramasser dans les bois, comme les champignons ou les châtaignes.
— Pourquoi Paris n’existe plus ?
— Un jour tout s’est arrêté. Dans une ville, tout marchait avec des machines qui fonctionnaient avec du courant électrique, tu appuyais sur un bouton, la machine se mettait en marche, la lumière s’allumait. Et puis un jour tout s’est arrêté, il n’y avait plus d’électricité, plus rien ne marchait. On n’a jamais su pourquoi.
« On avait aussi un truc formidable, c’était Internet. Quand tu voulais savoir quelque chose, tu demandais, et tu avais tout de suite la réponse. Ou s’il y avait quelque chose que tu avais envie d’avoir, un objet ou un vêtement ou tout autre chose, tu passais la commande sur Internet, et le lendemain il y avait quelqu’un qui te l’apportait chez toi.
« Quand tout s’est arrêté, c’était ce qu’on a appelé l’effondrement. Au début on ne savait pas ce qui se passait, on pensait que tout allait être réparé, alors on a attendu. Et puis, au bout d’une semaine, on n’avait plus rien à manger, alors on s’est dit qu’il valait mieux partir à la campagne.
« A l’époque, je n’étais pas avec ton papy. On se connaissait parce que on avait été à l’école ensemble avant de venir à Paris, mais, comme rien ne marchait plus, on s’était dit qu’on serait mieux à la campagne. Papy avait un copain qui avait une voiture, on est parti tous ensemble. Et puis la voiture s’est arrêtée.
— Pourquoi t’étais pas avec Papy ?
— C’est quoi une voiture ?
— Alors qu’est-ce que vous avez fait ?
— La voiture, c’était un peu comme une charrette, avec un moteur électrique qui la faisait avancer. Il y avait une réserve d’électricité au début, et puis au bout d’un moment elle s’était vidée, et comme il n’y avait plus d’électricité nulle part, elle ne servait plus à rien.
« On a continué à pied, ça nous a pris une semaine pour arriver jusqu’ici, c’était chez mes propres parents, mais vous ne les avez pas connus. On a eu du mal à trouver à manger en chemin, on avait très faim. Le copain de Papy nous a quitté, on s’est séparés. On est arrivé chez mes parents, et finalement, Papy est resté, et nous nous sommes mis ensemble.
« Au début, nous n’étions pas ensemble parce que Papy était gay.
— Il était toujours gai, Papy. Il chantait tout le temps, et il racontait des histoires…
— Gay, pas gai. Ça veut dire qu’il aimait les garçons eu lieu d’aimer les filles. Ça n’existe plus aujourd’hui, parce qu’il n’y en a jamais eu beaucoup ici, et ils ne pouvaient se retrouver que dans les grandes villes, et des grandes villes il n’y en a plus.
« Là, sur la photo, votre grand-père, ce qu’il avait sur les genoux, c’était ce qu’on appelle un ordinateur. C’était ça qui permettait d’aller sur Internet et aussi un tas d’autres choses. Mais il n’y en a plus aujourd’hui. Le voisin Jo en a encore un au grenier, je crois, vous pourrez lui demander de vous le montrer un jour, mais il ne fonctionne plus.
« Pour les gays, avant l’effondrement, c’était une époque formidable. Il suffisait d’ouvrir son ordinateur pour trouver un autre garçon gay, et il venait chez toi ou tu allais chez lui...
— Et qu’est-ce qu’ils faisaient ensemble les garçons gay, Mamy ?
— Là, c’est dommage, mais votre papy n’est plus là pour vous expliquer. Mais c’est une autre histoire, et je crois qu’il se fait tard. Je vous propose de sortir un peu pour aller chercher des mûres, j’ai trouvé un endroit où il y en a de magnifiques. Qu’est-ce que vous en dîtes ? On pourra faire une bonne tarte ce soir.
Le mac
Dans une masure un peu rustique, une vieille dame et trois enfants de 6 à 8 ans feuillettent un album photo.
— Dis, Mamy, c’est qui le monsieur sur la photo ?
— C’était ton grand-père quand il était jeune.
— Et qu’est-ce qu’il a sur les genoux ?
— Et c’est quoi les rayures sur son ventre ?
— Une question à la fois, sinon je ne vais pas y arriver. Ce qu’il avait sur les genoux, ça s’appelait un ordinateur. C’était une machine qui pouvait faire pas mal de choses, mais ça n’existe plus aujourd’hui. Et les rayures, comme tu dis, c’étaient des muscles du ventre, on appelait ça des abdos. Toi, tu en as aussi mais on ne les voit pas. Lui il faisait des tas d’exercices pour qu’on les voie parce qu’il trouvait ça joli.
— Moi je trouve ça moche !
— Ne t’inquiète pas, après l’effondrement, il a arrêté de faire ses exercices, et on ne voyait plus ses muscles du ventre !
— Et tu l’as rencontré quand, Papy ?
— C’était il y a longtemps, un peu avant l’effondrement. On avait 20 ans tous les deux, et on faisait nos études à Paris.
— 20 ans, comme Thomas notre voisin ?
— C’était quoi vos études ?
— C’était quoi, Paris ?
— Ça fait beaucoup de questions, tout ça ! Je vais répondre l’une après l’autre.
« Oui, comme Thomas. La différence, c’est que Thomas, c’est un adulte, il travaille aux champs comme tout le monde, il a construit sa maison, il a épousé Noémie et il va bientôt être papa. A notre époque, on faisait des études qui duraient très longtemps, on commençait à travailler plus tard, on ne se mariait pas et on avait des enfants quand on était plus vieux, après 30 ans.
« Les études, c’était quand on apprenait des choses, un peu comme quand je vous apprends à écrire ou à compter, mais c’était beaucoup plus compliqué.
« Paris, c’était une très grande ville, il y avait beaucoup de monde. C’était un peu comme une fourmilière, où tu vois toutes les fourmis qui vont dans tous les sens quand tu l’ouvres avec un bâton, c’était pareil sauf que c’était des gens. C’était très compliqué d’y vivre. Mais il y avait aussi des avantages : quand tu n’avais plus rien à manger, tu allais chez un marchand où tu pouvais trouver des tas de trucs.
« Paris n’existe plus aujourd’hui, et on ne mange que ce que l’on fait pousser dans les champs ou ce qu’on va ramasser dans les bois, comme les champignons ou les châtaignes.
— Pourquoi Paris n’existe plus ?
— Un jour tout s’est arrêté. Dans une ville, tout marchait avec des machines qui fonctionnaient avec du courant électrique, tu appuyais sur un bouton, la machine se mettait en marche, la lumière s’allumait. Et puis un jour tout s’est arrêté, il n’y avait plus d’électricité, plus rien ne marchait. On n’a jamais su pourquoi.
« On avait aussi un truc formidable, c’était Internet. Quand tu voulais savoir quelque chose, tu demandais, et tu avais tout de suite la réponse. Ou s’il y avait quelque chose que tu avais envie d’avoir, un objet ou un vêtement ou tout autre chose, tu passais la commande sur Internet, et le lendemain il y avait quelqu’un qui te l’apportait chez toi.
« Quand tout s’est arrêté, c’était ce qu’on a appelé l’effondrement. Au début on ne savait pas ce qui se passait, on pensait que tout allait être réparé, alors on a attendu. Et puis, au bout d’une semaine, on n’avait plus rien à manger, alors on s’est dit qu’il valait mieux partir à la campagne.
« A l’époque, je n’étais pas avec ton papy. On se connaissait parce que on avait été à l’école ensemble avant de venir à Paris, mais, comme rien ne marchait plus, on s’était dit qu’on serait mieux à la campagne. Papy avait un copain qui avait une voiture, on est parti tous ensemble. Et puis la voiture s’est arrêtée.
— Pourquoi t’étais pas avec Papy ?
— C’est quoi une voiture ?
— Alors qu’est-ce que vous avez fait ?
— La voiture, c’était un peu comme une charrette, avec un moteur électrique qui la faisait avancer. Il y avait une réserve d’électricité au début, et puis au bout d’un moment elle s’était vidée, et comme il n’y avait plus d’électricité nulle part, elle ne servait plus à rien.
« On a continué à pied, ça nous a pris une semaine pour arriver jusqu’ici, c’était chez mes propres parents, mais vous ne les avez pas connus. On a eu du mal à trouver à manger en chemin, on avait très faim. Le copain de Papy nous a quitté, on s’est séparés. On est arrivé chez mes parents, et finalement, Papy est resté, et nous nous sommes mis ensemble.
« Au début, nous n’étions pas ensemble parce que Papy était gay.
— Il était toujours gai, Papy. Il chantait tout le temps, et il racontait des histoires…
— Gay, pas gai. Ça veut dire qu’il aimait les garçons eu lieu d’aimer les filles. Ça n’existe plus aujourd’hui, parce qu’il n’y en a jamais eu beaucoup ici, et ils ne pouvaient se retrouver que dans les grandes villes, et des grandes villes il n’y en a plus.
« Là, sur la photo, votre grand-père, ce qu’il avait sur les genoux, c’était ce qu’on appelle un ordinateur. C’était ça qui permettait d’aller sur Internet et aussi un tas d’autres choses. Mais il n’y en a plus aujourd’hui. Le voisin Jo en a encore un au grenier, je crois, vous pourrez lui demander de vous le montrer un jour, mais il ne fonctionne plus.
« Pour les gays, avant l’effondrement, c’était une époque formidable. Il suffisait d’ouvrir son ordinateur pour trouver un autre garçon gay, et il venait chez toi ou tu allais chez lui...
— Et qu’est-ce qu’ils faisaient ensemble les garçons gay, Mamy ?
— Là, c’est dommage, mais votre papy n’est plus là pour vous expliquer. Mais c’est une autre histoire, et je crois qu’il se fait tard. Je vous propose de sortir un peu pour aller chercher des mûres, j’ai trouvé un endroit où il y en a de magnifiques. Qu’est-ce que vous en dîtes ? On pourra faire une bonne tarte ce soir.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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