CHAPITRE 71 : « Centre hospitalier De Bierne » « Mathieu »
« Le lendemain matin. »
C’est le énième rappel du réveil qui décide enfin Mathieu à ouvrir les yeux, las de ce son strident concocté par son « oncle » Philippe pour ne plus qu’il arrive en retard que ce soit aussi bien au travail qu’à la fac.
Il se frotte longuement les yeux avant de s’asseoir sur son lit, les souvenirs de la veille qui pourtant ne l’ont pas empêché de dormir, lui revenant maintenant avec plus de clarté.
Son front se plisse quand le passage où il assène un coup de poing à son meilleur ami lui revient en mémoire, honteux d’un tel comportement alors qu’il n’avait pas lieu d’être.
L’apaisement ressenti ce matin-là dans tout le centre est évidemment lié à la décision prise par Florian en début de soirée, Mathieu n’en ayant comme la plupart aucunement conscience, juste que ce qui semblait important au point de créer la jalousie voire des actions plus brutales, redevient au second plan comme un fantasme à peine reconnu.
Mathieu pourtant ne peut échapper à son geste et est donc bien obligé d’en tenir compte, s’avouant au final ses véritables sentiments pour Xiao et quoique moins fort, ceux envers Nicolas et Tom.
La chaleur de la nuit lui ayant fait envoyer loin le drap de dessus, c’est avec un short de nuit ne cachant pas grand-chose qu’il se voit découvert par ses deux amies venant aux nouvelles avec en tête d’avoir des explications qui tiennent la route sur son comportement de la veille.
Un bref coup à sa porte de chambre et les voilà qui débarquent manu militari pour venir se planter à quelques centimètres de lui, leur regard pourtant n’étant pas et de loin fixé sur son visage mais vers la bandaison matinale qui donne une idée sur les mensurations plus que dans la norme du garçon qu’elles aiment toutes les deux.
L’aveu étant suffisamment frais dans leur tête pour qu’il en reste quelque chose après l’action de Florian, Mathieu pour sa part se contente de baisser les yeux dans la direction de leur regard pour comprendre ce qu’elles ont en tête.
Loin de se vexer et encore plus de s’en préoccuper, il s’enquiert juste du pourquoi de cette visite impromptue et aussi matinale.
- Oui ??
Aucune réaction à sa question somme toute sommaire, aussi réitère-t-il avec le même ton endormi redevenu semble-t-il sa marque de fabrique.
- Oui ??
Devant son « insistance » Mélanie relève la tête avec un visible regret.
- Quoi oui ?
- Si c’est juste pour regarder un beau gosse nu je peux enlever le caleçon.
- Pas cap !! De toute façon ce n’est pas ce qu’il cache ! Hi ! Hi !
En effet la bandaison occasionnant une ouverture élargie entre les cuisses du garçon qui leur permet d’admirer les bourses poilues tout aussi tentantes que ce qui reste néanmoins caché par le mince tissu.
Mélanie en lançant sa plaisanterie n’aurait jamais imaginé qu’il la prendrait au mot, aussi autant elle que Marie Josée écarquille encore plus grand leurs yeux quand elles le voient ôter son sous-vêtement et s’allonger en s’étirant avec une lenteur qui pour n’importe qui d’autre pourrait paraître calculée mais qui pour lui est des plus naturelles.
Quelques longues secondes passent ainsi jusqu’au moment où les filles commencent à se sentir gênées de la tournure que prend la scène et décident de sortir pour lui laisser le temps de s’habiller.
Mathieu remarque bien pourtant la déception et le regret dans les paroles de sa cousine.
- Tu t’habilles et tu nous rejoins au salon, ce n’est pas en nous mettant ton petit truc sous le nez que tu passeras à côté des explications que nous sommes venu chercher.
Il attend que la porte se referme sur elles pour baisser les yeux vers son sexe toujours en pleine gloire comme d’ailleurs chaque matin, il reste encore un assez long moment à le contempler pour enfin se faire la réflexion à haute voix.
- Mon petit truc ? De quoi parlait-elle donc ?
***/***
« Dans le salon. »
Mélanie étant comme chez elle chez son oncle Aurélien, revient de la cuisine avec deux tasses de café et en tend une à son amie.
- Tiens !! Le temps qu’il arrive autant prendre quelque chose de chaud, je me suis levée dès que j’ai reçu ton appel et du coup je suis sortie le ventre vide.
Marie Josée opine de la tête en accord avec les paroles de son amie.
- Je n’ai pas pu dormir de la nuit, il fallait que j’en aie le cœur net ce matin.
- J’ai réfléchi moi aussi et j’ai bien peur que nous ne puissions y faire grand-chose.
- Pourtant j’ai l’impression que je suis redevenue normale, pas toi ?
- Comment ça normale ?
- Disons moins impulsive et surtout moins excitée en pensant à Mathieu, je me disais que peut-être que ça lui aura remis également les idées en place.
- J’ai eu cette impression moi aussi mais ce n’est pas pour autant que je ne pense plus à lui, au point de vue sexuel je m’entends.
- J’en ai pris conscience moi aussi, je pense donc qu’il en sera de même pour « Mat ».
Mélanie fait une moue de déception qui amène la même en retour venant de sa copine.
- J’étais pourtant prête à le partager avec toi, en fait je ferais n’importe quoi pour être avec lui et ce n’est pas ce que j’ai vu tantôt qui me fera changer d’idée.
Un petit sourire gourmand vient alors au visage de Marie Josée.
- C’est à l’image du personnage, il a décidément tout pour plaire.
Mélanie va pour surenchérir que la porte s’ouvre et que son cousin les rejoint.
- Je ne vais pas rester pour discuter avec vous les filles, nous aurons le temps pour ça n’importe quand un peu plus tard dans la journée.
- Tu comptes aller quelque part ?
- Je dois m’excuser auprès de « Xi » avant qu’il ne m’en veuille réellement, je ne sais pas ce qui m’a pris de le frapper.
- La jalousie !!
Mathieu reporte un instant son regard visiblement contrit vers Marie Josée.
- C’est ce que j’ai fini par m’avouer mais je vous jure que je n’avais jamais eu de pensées de ce genre avant, j’en suis le premier à tomber sur le cul.
- Fais attention qu’il ne soit pas en dessous !! Pourtant ça semble être une véritable thérapie ! Hi ! Hi !
- Comment ça une thérapie, explique-toi ?
- Pour que tu arrives à tenir le rythme de cette discussion, tu appelles ça comment alors ?
- Pffttt ! N’importe quoi.
Mathieu leur tourne le dos pour sortir, quand c’est chose faite il ne reste plus aux deux amies qu’à se regarder franchement étonnées.
- J’étais pourtant sérieuse en lui disant ça.
- J’espère pour lui que les choses s’arrangeront au mieux, s’il n’est pas fait pour être à nous autant qu’il soit heureux avec eux.
- Qu’entends-tu par avec eux ?
« Le lendemain matin. »
C’est le énième rappel du réveil qui décide enfin Mathieu à ouvrir les yeux, las de ce son strident concocté par son « oncle » Philippe pour ne plus qu’il arrive en retard que ce soit aussi bien au travail qu’à la fac.
Il se frotte longuement les yeux avant de s’asseoir sur son lit, les souvenirs de la veille qui pourtant ne l’ont pas empêché de dormir, lui revenant maintenant avec plus de clarté.
Son front se plisse quand le passage où il assène un coup de poing à son meilleur ami lui revient en mémoire, honteux d’un tel comportement alors qu’il n’avait pas lieu d’être.
L’apaisement ressenti ce matin-là dans tout le centre est évidemment lié à la décision prise par Florian en début de soirée, Mathieu n’en ayant comme la plupart aucunement conscience, juste que ce qui semblait important au point de créer la jalousie voire des actions plus brutales, redevient au second plan comme un fantasme à peine reconnu.
Mathieu pourtant ne peut échapper à son geste et est donc bien obligé d’en tenir compte, s’avouant au final ses véritables sentiments pour Xiao et quoique moins fort, ceux envers Nicolas et Tom.
La chaleur de la nuit lui ayant fait envoyer loin le drap de dessus, c’est avec un short de nuit ne cachant pas grand-chose qu’il se voit découvert par ses deux amies venant aux nouvelles avec en tête d’avoir des explications qui tiennent la route sur son comportement de la veille.
Un bref coup à sa porte de chambre et les voilà qui débarquent manu militari pour venir se planter à quelques centimètres de lui, leur regard pourtant n’étant pas et de loin fixé sur son visage mais vers la bandaison matinale qui donne une idée sur les mensurations plus que dans la norme du garçon qu’elles aiment toutes les deux.
L’aveu étant suffisamment frais dans leur tête pour qu’il en reste quelque chose après l’action de Florian, Mathieu pour sa part se contente de baisser les yeux dans la direction de leur regard pour comprendre ce qu’elles ont en tête.
Loin de se vexer et encore plus de s’en préoccuper, il s’enquiert juste du pourquoi de cette visite impromptue et aussi matinale.
- Oui ??
Aucune réaction à sa question somme toute sommaire, aussi réitère-t-il avec le même ton endormi redevenu semble-t-il sa marque de fabrique.
- Oui ??
Devant son « insistance » Mélanie relève la tête avec un visible regret.
- Quoi oui ?
- Si c’est juste pour regarder un beau gosse nu je peux enlever le caleçon.
- Pas cap !! De toute façon ce n’est pas ce qu’il cache ! Hi ! Hi !
En effet la bandaison occasionnant une ouverture élargie entre les cuisses du garçon qui leur permet d’admirer les bourses poilues tout aussi tentantes que ce qui reste néanmoins caché par le mince tissu.
Mélanie en lançant sa plaisanterie n’aurait jamais imaginé qu’il la prendrait au mot, aussi autant elle que Marie Josée écarquille encore plus grand leurs yeux quand elles le voient ôter son sous-vêtement et s’allonger en s’étirant avec une lenteur qui pour n’importe qui d’autre pourrait paraître calculée mais qui pour lui est des plus naturelles.
Quelques longues secondes passent ainsi jusqu’au moment où les filles commencent à se sentir gênées de la tournure que prend la scène et décident de sortir pour lui laisser le temps de s’habiller.
Mathieu remarque bien pourtant la déception et le regret dans les paroles de sa cousine.
- Tu t’habilles et tu nous rejoins au salon, ce n’est pas en nous mettant ton petit truc sous le nez que tu passeras à côté des explications que nous sommes venu chercher.
Il attend que la porte se referme sur elles pour baisser les yeux vers son sexe toujours en pleine gloire comme d’ailleurs chaque matin, il reste encore un assez long moment à le contempler pour enfin se faire la réflexion à haute voix.
- Mon petit truc ? De quoi parlait-elle donc ?
***/***
« Dans le salon. »
Mélanie étant comme chez elle chez son oncle Aurélien, revient de la cuisine avec deux tasses de café et en tend une à son amie.
- Tiens !! Le temps qu’il arrive autant prendre quelque chose de chaud, je me suis levée dès que j’ai reçu ton appel et du coup je suis sortie le ventre vide.
Marie Josée opine de la tête en accord avec les paroles de son amie.
- Je n’ai pas pu dormir de la nuit, il fallait que j’en aie le cœur net ce matin.
- J’ai réfléchi moi aussi et j’ai bien peur que nous ne puissions y faire grand-chose.
- Pourtant j’ai l’impression que je suis redevenue normale, pas toi ?
- Comment ça normale ?
- Disons moins impulsive et surtout moins excitée en pensant à Mathieu, je me disais que peut-être que ça lui aura remis également les idées en place.
- J’ai eu cette impression moi aussi mais ce n’est pas pour autant que je ne pense plus à lui, au point de vue sexuel je m’entends.
- J’en ai pris conscience moi aussi, je pense donc qu’il en sera de même pour « Mat ».
Mélanie fait une moue de déception qui amène la même en retour venant de sa copine.
- J’étais pourtant prête à le partager avec toi, en fait je ferais n’importe quoi pour être avec lui et ce n’est pas ce que j’ai vu tantôt qui me fera changer d’idée.
Un petit sourire gourmand vient alors au visage de Marie Josée.
- C’est à l’image du personnage, il a décidément tout pour plaire.
Mélanie va pour surenchérir que la porte s’ouvre et que son cousin les rejoint.
- Je ne vais pas rester pour discuter avec vous les filles, nous aurons le temps pour ça n’importe quand un peu plus tard dans la journée.
- Tu comptes aller quelque part ?
- Je dois m’excuser auprès de « Xi » avant qu’il ne m’en veuille réellement, je ne sais pas ce qui m’a pris de le frapper.
- La jalousie !!
Mathieu reporte un instant son regard visiblement contrit vers Marie Josée.
- C’est ce que j’ai fini par m’avouer mais je vous jure que je n’avais jamais eu de pensées de ce genre avant, j’en suis le premier à tomber sur le cul.
- Fais attention qu’il ne soit pas en dessous !! Pourtant ça semble être une véritable thérapie ! Hi ! Hi !
- Comment ça une thérapie, explique-toi ?
- Pour que tu arrives à tenir le rythme de cette discussion, tu appelles ça comment alors ?
- Pffttt ! N’importe quoi.
Mathieu leur tourne le dos pour sortir, quand c’est chose faite il ne reste plus aux deux amies qu’à se regarder franchement étonnées.
- J’étais pourtant sérieuse en lui disant ça.
- J’espère pour lui que les choses s’arrangeront au mieux, s’il n’est pas fait pour être à nous autant qu’il soit heureux avec eux.
- Qu’entends-tu par avec eux ?