Chapitre XVIII (4/4)
A la châtaignerais, l’effervescence bat son plein. Mélanie, Aurore et Rémy sont arrivés bien avant nous.
- Ben alors ! Vous avez fait quoi ? On commençait à s’inquiéter. Vous êtes partis largement avant nous et vous arrivez après nous, s’exclame Aurore.
- On a fait une petite pause en route.
Christelle nous accueille, rayonnante, tout sourire.
- Bonjour Harmonie.
- Heu non, moi c’est Christelle. Vous êtes Caroline ?
- Oui, désolée. Je vous présente Léa, ma compagne.
- On se tutoie, ce sera plus simple.
Les filles sont allées rejoindre Aurore et Mélanie sous la tonnelle. Rémy n’a d’yeux que pour Christelle, fasciné par le balancé de sa poitrine, conscient qu’un peu d’ordre dans le chemisier noué juste au dessus du nombril ne serait pas superflue.
- Harmonie est partie nous chercher quelque chose à boire. Je crois qu’elle est un peu perdue avec tout ce monde qui a débarqué sans crier gare.
- Ça s’est bien passé à la plage ?
- Oh oui, vraiment super. On a papoté comme des gamines. Je l’adore et en plus, elle a plein d’humour. Elle m’a demandée de rester ce soir. Je crois qu’elle était angoissée à l’idée de se retrouver en tête à tête, face à ta fille.
- Ok, merci Christelle. je vais aller la chercher.
Au sous-sol, je retrouve Harmonie affairée dans les liquoreux. Pour être perdue, effectivement elle est perdue. Je la regarde penchée sur le casier à bouteilles, inspectant minutieusement chaque flacon. Je me glisse discrètement derrière elle et elle se retourne, les yeux en larmes.
- Ben qu’est-ce qui t’arrive mon cœur ?
- Je ne sais pas quoi prendre. Il y a tellement de choix que je suis perdue. Je suis contente que tu es de retour.
J’essuie ses larmes délicatement. Mes lèvres cherchent les siennes, mon corps se rapproche du sien, mes mains courent dans son dos, sur ses fesses, remontent sur ses seins. Elle m’enlace et nos langues se chamaillent toute en douceur, habituées depuis peu à la passion de nos échanges.
- Viens, on va remonter. j’avais mis du champagne au frais. Ça devrait suffire.
- Tu l’as dit à ta fille pour nous ?
- Oui. Ça a été un peu plus compliqué que je ne pensais mais c’est arrangé maintenant. Allez zou dans les escaliers. Tu es trop mimi avec ta petite jupe. Si on reste ici trois minutes de plus, je vais être obligé de les faire attendre.
- Y a pas d’urgence, on peut prendre notre temps alors ?
- Coquine. Tu ne perds rien pour attendre. Allez viens, je vais te présenter Caroline.
La rencontre avec ma fille a manqué d’enthousiasme, c’est une réalité mais globalement, on peut dire qu’elle s’est bien passée. Caroline s’est quelque peu attardé e mais sans aucun commentaire sur la couleur de ses cheveux, son visage baigné de soleil, son top et sa petite jupe, un brin sexy et ses éternelles bottines. Harmonie, avec une détermination prudente a sourit légèrement.
- Je suis enchantée de faire ta connaissance Caroline.
- Pareille de mon côté. Harmonie, c’est bien cela ?
Léa tout comme moi avons suivi les échanges et d’un œil complice elle m’a gratifié d’un sourire satisfait. J’avais compris que dans la réconciliation, elle avait l’air de rien joué un rôle prépondérant.
Après la petite collation champenoise, nous nous sommes tous retrouvé au bord de la piscine. Et Christelle fut la première à se jeter à l’eau, laissant libre court à sa poitrine voluptueuse, suivi de près par Rémy après avoir réussi à extirper son slip de bain de sa valise non sans mal. Léa et caroline sont parties se changer elles-aussi. Aurore et Mélanie qui n’avait pas prévue ce petit écart décident d’y aller quand même mais avec leur sous-vêtement, enfin limité au bas, toutes deux en string de qualité se profilant à merveille sur leur corps dénudé. Je repense furtivement à Mélanie, sur le ferry, ce corps magnifique que j’aurai pu posséder si le tangage du navire n’était pas venu interrompre brutalement nos projets.
Le soleil joue à cache cache derrière le feuillage des arbres et Harmonie est venue s’asseoir près de moi. Elle est rayonnante et franchement, elle n’a rien à envier à Mélanie, ni même aux autres, mise à part Léa qui, sans aucune contestation, reste l’exception.
- Tu ne vas pas te baigner avec les autres ?
- Non, j’ai envie de rester ici avec toi. Je suis bien.
- Sur la plage, on s’est amusée comme des folles. Il y en a même qui ont essayé de nous draguer. Je te les ai rembarrés. Christelle était médusé, sur le cul la gamine mais je l’aime bien. Elle est super nature. Jamais elle se prend la tête. Je l’adore. Je crois d’ailleurs qu’elle est en train de s’acoquiner avec Rémy.
- Elle m’a dit la même chose à ton égard.
- Je suis vraiment heureuse d’avoir une amie en qui je peux avoir confiance.
Caroline et Léa, en maillot de bain deux pièces rigoureusement identiques, font une apparition remarquée avant de se jeter à l’eau. Une fois au bain, Léa remarque qu’elles sont seules à avoir gardé leur haut. Elle se rapproche de Caroline par derrière et d’un geste vif lui dénoue son soutien-gorge avant de l’embrasser fougueusement. Caro se laisse faire en riant et lorsque leurs lèvres se séparent elle en fait de même en laissant ses mains courir sur la somptueuse poitrine de Léa pour le plus grand plaisir de Rémy qui n’en perd pas une miette.
- Hep, c’est par ici qu’il faut regarder s’écrie Christelle courroucée.
Et elle prend la tête de Rémy pour la plonger entre ses seins. Le pauvre Rémy n’en peut plus. Pareil traitement n’est pas de nature à calmer ses ardeurs et les voilà tous en train de batifoler dans l’eau, s’aspergeant, nous éclaboussant nous aussi âprement avec un amusement démesuré.
Aurore et Mélanie se sont réfugiées dans un coin de la piscine, à l’écart du tumulte, supervisant ainsi les opérations avec prudence. De temps en temps, un baiser furtif, plein de tendresse, s’échappe sans réellement maîtriser la piste d’atterrissage.
- Elles sont lesbiennes elles aussi ? M’interroge Harmonie interloquée.
- Un peu.
- Comment ça un peu. On y est ou on n’y est pas du tout, non ?
- Chez elles, ce n’est pas aussi tranché. Elles aiment nager entre deux eaux.
- Ah ! Et comment tu sais ça toi ?
- Je les ai vu faire sur le ferry.
- Oui évidemment. Dommage, je n'y étais pas.
Le soleil a disparu derrière les arbres et tout ce petit monde sort de l’eau. Les serviettes de bain s’activent, les cheveux hirsutes s’emmêlent, les poitrines se gonflent, s’affirment, les fesses humides s’agitent délibérément. Christelle et Rémy discrètement ont déserté la promiscuité pour s’alanguir tous les deux tranquillement derrière la maison. Caroline a invité les filles à passer à la douche et personne ne se fait prié.
Dans la salle de bain, à travers la fenêtre entrouverte, c’est une ambiance de folie. Ça rit, ça jacasse, ça glousse dans la bonne humeur générale.
- Tu les entends ?
- Oui. Ça rigole bien.
- Mais... elles prennent leur douche ensemble. Tu trouves ça normal ?
- Ben ! C’est des filles.
- Oui mais quand même, elles sont lesbiennes. Deux par deux, je veux bien encore mais à quatre…
- Tu veux que j’aille les séparer ?
- Pfff ! Tu n’en rates pas une toi. Tu vas voir ce soir de quel bois je me chauffe. Je vais me venger surtout que j’ai fais mes analyses ce matin et en remontant de la plage avec Christelle j’ai récupéré les résultats. Devine ?
- Tu as des morpions ?
- Idiot ! Même pas. Nickel de chez nickel et j’en ai profité pour mettre en vente les préservatifs qu'on a achetés sur un site de petites annonces.
- Non ! T’as pas fait ça ?
- Si avec Christelle. On s’est bidonnées comme des folles. On a eu quinze réponses en vingt minutes.
- Je propose qu'on en garde une boîte, celle qui est entamée ? Ça pourrait toujours servir.
- Pourquoi faire ? Euh..., tu peux préciser le fond de ta pensée, là ?
A la châtaignerais, l’effervescence bat son plein. Mélanie, Aurore et Rémy sont arrivés bien avant nous.
- Ben alors ! Vous avez fait quoi ? On commençait à s’inquiéter. Vous êtes partis largement avant nous et vous arrivez après nous, s’exclame Aurore.
- On a fait une petite pause en route.
Christelle nous accueille, rayonnante, tout sourire.
- Bonjour Harmonie.
- Heu non, moi c’est Christelle. Vous êtes Caroline ?
- Oui, désolée. Je vous présente Léa, ma compagne.
- On se tutoie, ce sera plus simple.
Les filles sont allées rejoindre Aurore et Mélanie sous la tonnelle. Rémy n’a d’yeux que pour Christelle, fasciné par le balancé de sa poitrine, conscient qu’un peu d’ordre dans le chemisier noué juste au dessus du nombril ne serait pas superflue.
- Harmonie est partie nous chercher quelque chose à boire. Je crois qu’elle est un peu perdue avec tout ce monde qui a débarqué sans crier gare.
- Ça s’est bien passé à la plage ?
- Oh oui, vraiment super. On a papoté comme des gamines. Je l’adore et en plus, elle a plein d’humour. Elle m’a demandée de rester ce soir. Je crois qu’elle était angoissée à l’idée de se retrouver en tête à tête, face à ta fille.
- Ok, merci Christelle. je vais aller la chercher.
Au sous-sol, je retrouve Harmonie affairée dans les liquoreux. Pour être perdue, effectivement elle est perdue. Je la regarde penchée sur le casier à bouteilles, inspectant minutieusement chaque flacon. Je me glisse discrètement derrière elle et elle se retourne, les yeux en larmes.
- Ben qu’est-ce qui t’arrive mon cœur ?
- Je ne sais pas quoi prendre. Il y a tellement de choix que je suis perdue. Je suis contente que tu es de retour.
J’essuie ses larmes délicatement. Mes lèvres cherchent les siennes, mon corps se rapproche du sien, mes mains courent dans son dos, sur ses fesses, remontent sur ses seins. Elle m’enlace et nos langues se chamaillent toute en douceur, habituées depuis peu à la passion de nos échanges.
- Viens, on va remonter. j’avais mis du champagne au frais. Ça devrait suffire.
- Tu l’as dit à ta fille pour nous ?
- Oui. Ça a été un peu plus compliqué que je ne pensais mais c’est arrangé maintenant. Allez zou dans les escaliers. Tu es trop mimi avec ta petite jupe. Si on reste ici trois minutes de plus, je vais être obligé de les faire attendre.
- Y a pas d’urgence, on peut prendre notre temps alors ?
- Coquine. Tu ne perds rien pour attendre. Allez viens, je vais te présenter Caroline.
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La rencontre avec ma fille a manqué d’enthousiasme, c’est une réalité mais globalement, on peut dire qu’elle s’est bien passée. Caroline s’est quelque peu attardé e mais sans aucun commentaire sur la couleur de ses cheveux, son visage baigné de soleil, son top et sa petite jupe, un brin sexy et ses éternelles bottines. Harmonie, avec une détermination prudente a sourit légèrement.
- Je suis enchantée de faire ta connaissance Caroline.
- Pareille de mon côté. Harmonie, c’est bien cela ?
Léa tout comme moi avons suivi les échanges et d’un œil complice elle m’a gratifié d’un sourire satisfait. J’avais compris que dans la réconciliation, elle avait l’air de rien joué un rôle prépondérant.
Après la petite collation champenoise, nous nous sommes tous retrouvé au bord de la piscine. Et Christelle fut la première à se jeter à l’eau, laissant libre court à sa poitrine voluptueuse, suivi de près par Rémy après avoir réussi à extirper son slip de bain de sa valise non sans mal. Léa et caroline sont parties se changer elles-aussi. Aurore et Mélanie qui n’avait pas prévue ce petit écart décident d’y aller quand même mais avec leur sous-vêtement, enfin limité au bas, toutes deux en string de qualité se profilant à merveille sur leur corps dénudé. Je repense furtivement à Mélanie, sur le ferry, ce corps magnifique que j’aurai pu posséder si le tangage du navire n’était pas venu interrompre brutalement nos projets.
Le soleil joue à cache cache derrière le feuillage des arbres et Harmonie est venue s’asseoir près de moi. Elle est rayonnante et franchement, elle n’a rien à envier à Mélanie, ni même aux autres, mise à part Léa qui, sans aucune contestation, reste l’exception.
- Tu ne vas pas te baigner avec les autres ?
- Non, j’ai envie de rester ici avec toi. Je suis bien.
- Sur la plage, on s’est amusée comme des folles. Il y en a même qui ont essayé de nous draguer. Je te les ai rembarrés. Christelle était médusé, sur le cul la gamine mais je l’aime bien. Elle est super nature. Jamais elle se prend la tête. Je l’adore. Je crois d’ailleurs qu’elle est en train de s’acoquiner avec Rémy.
- Elle m’a dit la même chose à ton égard.
- Je suis vraiment heureuse d’avoir une amie en qui je peux avoir confiance.
Caroline et Léa, en maillot de bain deux pièces rigoureusement identiques, font une apparition remarquée avant de se jeter à l’eau. Une fois au bain, Léa remarque qu’elles sont seules à avoir gardé leur haut. Elle se rapproche de Caroline par derrière et d’un geste vif lui dénoue son soutien-gorge avant de l’embrasser fougueusement. Caro se laisse faire en riant et lorsque leurs lèvres se séparent elle en fait de même en laissant ses mains courir sur la somptueuse poitrine de Léa pour le plus grand plaisir de Rémy qui n’en perd pas une miette.
- Hep, c’est par ici qu’il faut regarder s’écrie Christelle courroucée.
Et elle prend la tête de Rémy pour la plonger entre ses seins. Le pauvre Rémy n’en peut plus. Pareil traitement n’est pas de nature à calmer ses ardeurs et les voilà tous en train de batifoler dans l’eau, s’aspergeant, nous éclaboussant nous aussi âprement avec un amusement démesuré.
Aurore et Mélanie se sont réfugiées dans un coin de la piscine, à l’écart du tumulte, supervisant ainsi les opérations avec prudence. De temps en temps, un baiser furtif, plein de tendresse, s’échappe sans réellement maîtriser la piste d’atterrissage.
- Elles sont lesbiennes elles aussi ? M’interroge Harmonie interloquée.
- Un peu.
- Comment ça un peu. On y est ou on n’y est pas du tout, non ?
- Chez elles, ce n’est pas aussi tranché. Elles aiment nager entre deux eaux.
- Ah ! Et comment tu sais ça toi ?
- Je les ai vu faire sur le ferry.
- Oui évidemment. Dommage, je n'y étais pas.
Le soleil a disparu derrière les arbres et tout ce petit monde sort de l’eau. Les serviettes de bain s’activent, les cheveux hirsutes s’emmêlent, les poitrines se gonflent, s’affirment, les fesses humides s’agitent délibérément. Christelle et Rémy discrètement ont déserté la promiscuité pour s’alanguir tous les deux tranquillement derrière la maison. Caroline a invité les filles à passer à la douche et personne ne se fait prié.
Dans la salle de bain, à travers la fenêtre entrouverte, c’est une ambiance de folie. Ça rit, ça jacasse, ça glousse dans la bonne humeur générale.
- Tu les entends ?
- Oui. Ça rigole bien.
- Mais... elles prennent leur douche ensemble. Tu trouves ça normal ?
- Ben ! C’est des filles.
- Oui mais quand même, elles sont lesbiennes. Deux par deux, je veux bien encore mais à quatre…
- Tu veux que j’aille les séparer ?
- Pfff ! Tu n’en rates pas une toi. Tu vas voir ce soir de quel bois je me chauffe. Je vais me venger surtout que j’ai fais mes analyses ce matin et en remontant de la plage avec Christelle j’ai récupéré les résultats. Devine ?
- Tu as des morpions ?
- Idiot ! Même pas. Nickel de chez nickel et j’en ai profité pour mettre en vente les préservatifs qu'on a achetés sur un site de petites annonces.
- Non ! T’as pas fait ça ?
- Si avec Christelle. On s’est bidonnées comme des folles. On a eu quinze réponses en vingt minutes.
- Je propose qu'on en garde une boîte, celle qui est entamée ? Ça pourrait toujours servir.
- Pourquoi faire ? Euh..., tu peux préciser le fond de ta pensée, là ?
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