27-07-2021, 09:07 PM
* 85 *
- Vous ?!
- Comme on se retrouve, dit l'inspecteur Peltier.
- Qu'est-ce que je fais ici ? J'y suis pour rien moi !
- Je sais, je suis venu vous libérer, dit-il en passant derrière moi pour déverrouiller les menottes.
- Vous n'auriez pas pu m'épargner toute cette peine ? C'est quoi toute cette histoire ?
Je me frotte les poignets, décidément, je ne m'y ferai pas à ces maudits bracelets.
- Il y a que vous avez été kidnappé par des hommes qui ne reculeront devant rien pour mettre la main sur l'appareil de votre ex-petit ami. Qui est impliqué dans une très sale histoire qui a déjà fait un mort. Et vous avez failli être le suivant sur la liste. Une chance que je vous ai gardé à l'œil, n'est-ce pas ?
J'avale péniblement ma salive.
- C'est... c'est quoi cette histoire ? Qu'est-ce qu'il a fait Bruno ? Son appareil n'avait rien de révolutionnaire, c'était une bonne idée, certes, mais pas au point de tuer !
- Il ne vous a pas tout dit, loin de là, d'ailleurs, ce n'est pas lui qui l'a créé. Il a volé les schémas techniques et il l'a montée. Mais je ne peux pas vous en dire plus, tout ce que je peux dire, c'est qu'il vous a entraîné dans cette histoire, et ça, c'est très ennuyeux.
- Et comment ! J'en ai assez de toute cette histoire !
- Malheureusement, elle va vous coller à la peau jusqu'à ce qu'elle se termine. Vous allez devoir disparaître, vous et votre famille.
- Hein ? Vous ne les avez pas arrêté, ces types ?
- Rien que des exécutants, pas les chefs, loin de là. Ça va demander du temps.
- C'est pas vrai...
Je secoue la tête un moment, puis je dis d'une petite voix :
- Je peux tuer Bruno ?
- Je suis désolé que ça tourne ainsi pour vous, mais nous faisons le maximum pour résoudre la situation.
- Je l'espère... mais dites, vous ne vous seriez pas servi de moi comme appât ?
- Plus ou moins... si la police a cru que vous étiez impliqués, d'autres aussi pouvaient le faire. Je vous ai placé sous surveillance pour éviter qu'il vous arrive quelque chose de mal, et ça nous a permis de faire main basse sur ces hommes de main. Peut-être pourrons-nous découvrir qui les a employé.
Nous sortons de la pièce où j'étais enfermé. Je ne vois pas mes ravisseurs, ils ont dû être emmenés, et je me dis en me retrouvant enfin à l'extérieur que je l'ai échappé belle.
Je suis ramené chez moi par une voiture de police qui me dépose devant chez moi, je prends l'escalier et monte en vitesse, suivi par l'inspecteur, jusqu'à arriver chez moi.
Ma mère se jette dans mes bras.
- Mon chéri, la police nous a expliqué ce qui se passait, comme je suis heureuse de voir que tu n'as rien eu !
- C'est bon maman, dis-je embarrassé, je vais bien, mais si tu continues, je vais finir asphyxié.
Elle me relâche, et c'est Paul qui me serre dans ses bras à son tour.
Là, je ne proteste pas, je suis bien content de l'avoir dans mes bras. Je maudis Bruno une nouvelle fois pour m'avoir impliqué par accident dans cette histoire, et je me rends compte que par ricochet, j'ai impliqué Paul et ma famille.
Peltier commence à nous expliquer que pour notre sécurité, nous allons devoir être mis sous protection, le temps que l'affaire soit résolue ou qu'elle se tasse.
- Mais c'est quoi cette affaire, demande mon père. La police nous a expliqué de quoi il retournait, mais cet appareil, c'est quoi ?
- Vous pensez qu'on va révéler des secrets militaires à un pauvre inspecteur de police ? Je n'en sais strictement rien, à part que les services secrets sont sur le coup et qu'ils sont sacrément excités. La machine que votre fils a vu chez Bruno a disparu, et ce n'est ni Bruno ni ceux qui s'en sont pris à votre fils qui l'ont, et je parierai qu'elle est en sécurité dans notre camp, qui fait mine de continuer à la chercher pour tromper l'ennemi et le pousser à la faute... ce qui vient de se passer, d'ailleurs.
- Pourquoi est-ce la police qui est sur cette affaire et non la DST ?
Il hausse les épaules.
- Je ne suis pas dans leurs petits papiers. Bon, commencez à rassembler des affaires, vous partez ce soir.
- Vous ?!
- Comme on se retrouve, dit l'inspecteur Peltier.
- Qu'est-ce que je fais ici ? J'y suis pour rien moi !
- Je sais, je suis venu vous libérer, dit-il en passant derrière moi pour déverrouiller les menottes.
- Vous n'auriez pas pu m'épargner toute cette peine ? C'est quoi toute cette histoire ?
Je me frotte les poignets, décidément, je ne m'y ferai pas à ces maudits bracelets.
- Il y a que vous avez été kidnappé par des hommes qui ne reculeront devant rien pour mettre la main sur l'appareil de votre ex-petit ami. Qui est impliqué dans une très sale histoire qui a déjà fait un mort. Et vous avez failli être le suivant sur la liste. Une chance que je vous ai gardé à l'œil, n'est-ce pas ?
J'avale péniblement ma salive.
- C'est... c'est quoi cette histoire ? Qu'est-ce qu'il a fait Bruno ? Son appareil n'avait rien de révolutionnaire, c'était une bonne idée, certes, mais pas au point de tuer !
- Il ne vous a pas tout dit, loin de là, d'ailleurs, ce n'est pas lui qui l'a créé. Il a volé les schémas techniques et il l'a montée. Mais je ne peux pas vous en dire plus, tout ce que je peux dire, c'est qu'il vous a entraîné dans cette histoire, et ça, c'est très ennuyeux.
- Et comment ! J'en ai assez de toute cette histoire !
- Malheureusement, elle va vous coller à la peau jusqu'à ce qu'elle se termine. Vous allez devoir disparaître, vous et votre famille.
- Hein ? Vous ne les avez pas arrêté, ces types ?
- Rien que des exécutants, pas les chefs, loin de là. Ça va demander du temps.
- C'est pas vrai...
Je secoue la tête un moment, puis je dis d'une petite voix :
- Je peux tuer Bruno ?
- Je suis désolé que ça tourne ainsi pour vous, mais nous faisons le maximum pour résoudre la situation.
- Je l'espère... mais dites, vous ne vous seriez pas servi de moi comme appât ?
- Plus ou moins... si la police a cru que vous étiez impliqués, d'autres aussi pouvaient le faire. Je vous ai placé sous surveillance pour éviter qu'il vous arrive quelque chose de mal, et ça nous a permis de faire main basse sur ces hommes de main. Peut-être pourrons-nous découvrir qui les a employé.
Nous sortons de la pièce où j'étais enfermé. Je ne vois pas mes ravisseurs, ils ont dû être emmenés, et je me dis en me retrouvant enfin à l'extérieur que je l'ai échappé belle.
Je suis ramené chez moi par une voiture de police qui me dépose devant chez moi, je prends l'escalier et monte en vitesse, suivi par l'inspecteur, jusqu'à arriver chez moi.
Ma mère se jette dans mes bras.
- Mon chéri, la police nous a expliqué ce qui se passait, comme je suis heureuse de voir que tu n'as rien eu !
- C'est bon maman, dis-je embarrassé, je vais bien, mais si tu continues, je vais finir asphyxié.
Elle me relâche, et c'est Paul qui me serre dans ses bras à son tour.
Là, je ne proteste pas, je suis bien content de l'avoir dans mes bras. Je maudis Bruno une nouvelle fois pour m'avoir impliqué par accident dans cette histoire, et je me rends compte que par ricochet, j'ai impliqué Paul et ma famille.
Peltier commence à nous expliquer que pour notre sécurité, nous allons devoir être mis sous protection, le temps que l'affaire soit résolue ou qu'elle se tasse.
- Mais c'est quoi cette affaire, demande mon père. La police nous a expliqué de quoi il retournait, mais cet appareil, c'est quoi ?
- Vous pensez qu'on va révéler des secrets militaires à un pauvre inspecteur de police ? Je n'en sais strictement rien, à part que les services secrets sont sur le coup et qu'ils sont sacrément excités. La machine que votre fils a vu chez Bruno a disparu, et ce n'est ni Bruno ni ceux qui s'en sont pris à votre fils qui l'ont, et je parierai qu'elle est en sécurité dans notre camp, qui fait mine de continuer à la chercher pour tromper l'ennemi et le pousser à la faute... ce qui vient de se passer, d'ailleurs.
- Pourquoi est-ce la police qui est sur cette affaire et non la DST ?
Il hausse les épaules.
- Je ne suis pas dans leurs petits papiers. Bon, commencez à rassembler des affaires, vous partez ce soir.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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