20-07-2021, 02:47 PM
TOME 7
« MAINS TENDUES ».
Chapitre 1 :
L’après camp.
Voilà, après ce camp nous voilà enfin de retour en Belgique, c’est Maman qui vient me rechercher à l’entrée du local où nous avons été déposés. Ben attend ses parents. Nous savons que nous allons nous revoir dans trois jours, car je pars une dizaine de jours avec sa famille en vacances en Bretagne semble-t-il. Voilà Yves qui arrive, Ben se rue dans ses bras, il est heureux de revoir son père. Maman et Yves discutent quelques minutes. C’est Jean-Pierre qui vient interrompre la discussion. Il explique en deux mots à maman et aussi à Yves ce qui s’est passé lors de la rando en montagne et qu’il se pourrait que les parents de Gaby passent à la maison. Je suis devenu rouge écarlate de même que Ben. Les parents de Gaby ne sont pas encore là. Nous quittons l’entrée du local en saluant J-P et Fabrice.
J’embrasse Ben avant de nous séparer. Maman est sur des charbons ardents, elle veut savoir ce qui s’est passé durant le camp, car elle se demande l’impact qu’a pu avoir cette randonnée sur mon moral et ma santé. Je tente de calmer ma chère maman en lui disant que je vais très bien et qu’il ne faut pas s’inquiéter. Nous arrivons à la maison.
Maman n’a même pas eu le temps de couper le moteur que Anne et Jean se précipitent pour me voir. Ils sont super heureux de me retrouver après deux semaines de camp. Ils me font un énorme câlin !
Papa m’attend sur le pas de la porte. Il m’embrasse et me regarde, puis il dit :
Papa : « Que voilà un homme, un homme des bois. Mais il a du poil au menton, mon fils !
Tout le monde se met à rire.
Moi : J’avais oublié mon rasoir !
Maman : Ça te va bien la barbe Phil, ça te donne un air sérieux !
Moi : Oui, je ne sais pas, je ne me suis pas encore vu !
Ann : J’aime bien Phil, tu es super comme ça.
Jea : Oui, c’est vrai ça te va bien, mais tu devrais l’égaliser.
Moi : Oh là, tout doux, je verrai bien ça demain.
Eclats de rires, j’ai une famille en or. Bon on s’installe dans le salon. Papa a déjà tout préparé, l’apéro est prêt. C’est du champagne. Je me demande pourquoi. Bon je sais que mes parents attendaient beaucoup de ce camp pour que je m’affirme un peu plus, je crois qu’ils vont être servis quand je vais raconter ce que j’ai vécu.
Je commence à tout raconter, le chantier, la baignade au lac, l’excursion sur le glacier, puis la randonnée en montagne avec Ben et Gaby, la chute de Gaby dans le torrent et tout ce qui a suivi en terminant par l’au revoir à la famille chez laquelle nous avions fait le chantier.
Papa n’en revenait pas, Anne s’est essuyée plusieurs fois les yeux, Jean quant à lui a pleuré lorsque j’ai parlé du sauvetage de Gaby et de la rentrée vers le camp. Il s’est levé, il m’a pris dans ses bras et il m’a dit :
Jea : « Mais tu aurais pu mourir !
Maman et Papa se sont regardés, Anne ne sait où poser son regard. Il y a un moment de pause, comme si le temps est en suspens, les secondes et les minutes que nous vivons semblent hors de contrôle ! Nous sommes hors du temps. Puis c’est Jean qui reprend :
Jea : Tu aurais pu mourir !
Il éclate en sanglots, il se rend compte de ce que j’avais posé comme geste, Maman comprend alors les mots de Jean-Pierre et elle réalise alors l’énormité du geste accompli. Elle regarde Papa qui lui vient lui aussi de se rendre compte du geste accompli. Anne se met elle aussi à pleurer, comprenant ce que j’avais vécu : j’avais sauvé mon camarade pionnier au péril de ma vie.
Il a fallu plusieurs minutes pour que nous soyons à nouveau tous assis, remis de nos émotions, assez vives pour certains. C’est maman qui a alors dit :
Maman : Phil, je ne sais que dire, la seule chose que je sais c’est que tu es un héros, tu as le cœur sur la main, cela ne m’étonne pas de toi.
Jea : C’est un acte héroïque, mais quelles implications il aurait engendré, s’il y avait eu un problème !
Moi : Je sais, mais je n’ai pas réfléchi, Gaby est mon ami, c’est un compagnon de route et un compagnon de route on ne le laisse pas tomber !
Anne se lève, elle vient près de moi, sans un mot. Elle me prend dans ses bras et me donne un bisou sur la joue. Ses yeux sont remplis de larmes qui ne demandent qu’à sortir. Je lui donne, moi aussi, un bisou sur le front. Cela a suffi pour déclencher un torrent de larmes. Pour ma part je reste calme et posé, je m’étais préparé à cette explication. Le calme revient enfin !
Papa : Buvons un verre en l’honneur de Phil, ce héros, oui, c’est un héros, il m’impressionne de plus en plus. Santé à toi Phil, santé à toute la famille ! »
Nous avons donc trinqué ensemble, les questions ont fusé de part et d’autre, me laissant à peine le temps de tremper mes lèvres dans ma flûte de champagne.
J’ai passé une très bonne nuit dans mon lit. Enfin un sommier convenable ; et non un matelas pneumatique ou de la paille. La paille c’était encore agréable, mais le matelas pneumatique, je n’ai jamais aimé.
Je descends après une bonne douche. Je retrouve Maman, Anne et Jean à la cuisine pour le petit déjeuner. Nous papotons ensemble. Je remarque que Jean semble préoccupé. Je me doute que c’est à la suite de ce que je lui ai raconté hier soir. Je ne dis rien, je le laisse à ses préoccupations. Je sais que je dois revoir Ben en vue de préparer la suite des vacances ; en effet, dans trois jours je dois partir avec Ben et sa famille en Bretagne, si j’ai bien compris. Je sais aussi que Jean-Pierre m’a demandé de venir voir son frère Christophe. Il souhaite aussi que Ben soit présent si c’est possible.
Je pense à tout ça lorsque j’entends qu’on sonne à la porte. Il est dix heures dix et je me demande qui ça peut être, peut-être le facteur ! Je vais donc à la porte et en ouvrant celle-ci, je trouve un Gaby regardant le sol accompagné de sa maman, Danielle. Je les fais entrer en leur disant bonjour bien entendu. Maman vient elle aussi voir qui a sonné. Je présente Gaby, que maman a déjà vu et sa maman. Je me doute bien que c’est à la suite de la randonnée en montagne et au sauvetage de Gaby ! Maman les invite à entrer au salon. Je sens que je vais une nouvelle fois être au centre de la conversation.
Dan : « Je suis venue en personne pour féliciter Philippe pour son acte de bravoure envers mon fils Gabriel. Vous ne vous imaginez pas à quel point je lui en suis reconnaissante.
Maman : Je suis au courant, Phil nous a tout expliqué. Je sais qu’il a agi dans la seconde et qu’il est très heureux du dénouement.
Dan : Je veux bien le croire, il a sauvé Gabriel de la noyade. Il s’en est occupé par la suite pour qu’ils puissent rentrer à trois au camp. Benoît lui aussi a aidé Gabriel en le soutenant tant bien que mal.
Moi : J’ai fait ce que mon cœur et mon esprit me commandaient de faire. Je ne pouvais pas laisser Gaby comme ça dans le torrent.
Dan : C’est ce que Gaby, si c’est comme cela que vous vous appelez entre vous, m’a dit.
Moi : Je me devais de le faire, c’était plus fort que moi. Puis je ne sais pas si Gaby vous l’a dit, mais nous sommes devenus des amis pour la vie.
Je vois Gaby devenir rouge pivoine. Il croit que je vais parler de ce qu’il nous avait dit à Ben et à moi, comme quoi il était gay, ça c’est mal me connaître.
Moi : Oui ami pour la vie car cet événement nous a soudés à jamais Gaby, Ben et moi !
Gab : Oui maman, je te l’ai dit.
Dan : Mais il n’empêche que tu dois ta vie à ton ami Phil. C’est pourquoi je voudrai en profiter pour l’inviter avec Ben à venir manger à la maison quand ça vous arrange bien entendu.
Maman : Mais oui, pourquoi pas. Nous allons voir s’ils peuvent…
Ding, dong…ding, dong. C’est la sonnette de la porte d’entrée. Jean, qui est dans les parages et qui écoute ce qui se dit, va ouvrir. C’est Ben qui est là. Il entre et Jean le conduit au salon.
Ben : Bonjour !
Maman : Bonjour Ben.
Moi, je me lève et bien entendu je fais seulement la bise à Ben devant la maman de Gaby et Gaby lui-même.
Maman : Bien voilà, puisqu’on parle du loup, voici Benoît, ou Ben pour les intimes. C’est la maman de Gaby qui est là.
Ben : Bonjour madame.
Dan : Merci heu…Ben, merci pour l’aide apportée à Gaby lors de la randonnée en montagne où il est tombé, enfin tu vois ce que je veux dire.
Ben : Oui, mais j’ai suivi le mouvement et avec Phil nous avons fait de notre mieux.
Dan : Je sais. Je viens de dire à la maman de Phil que je vous invite à la maison pour manger avec nous.
Ben : Pour moi, ce n’est pas un problème, je suis certain que mes parents seront très heureux que je vienne chez vous !
Dan : C’est parfait, je vous tiens au courant. Merci encore à vous deux. Vous êtes, selon Gabriel, enfin Gaby, devenus les meilleurs amis.
Ben : Oui, nous sommes les meilleurs amis et je souhaite que cela dure le plus longtemps possible !
Dan : Merci pour lui et je le souhaite aussi, je souhaite que vous puissiez le rester au-delà de ce qui pourrait se passer.
Moi : C’est mon intention aussi, nous sommes amis pour la VIE !
Dan : Merci les garçons.
Maman : C’est parfait, voici ma carte de visite avec le numéro de téléphone, j’ai ajouté celui des parents de Benoît.
Je n’en revenais pas, la maman de Gaby est venue à la maison pour me remercier et par la même occasion Ben et en plus nous inviter à venir chez elle pour manger. Gaby est reparti le cœur léger car je n’ai rien dit sur son orientation sexuelle. Nous devons nous revoir bientôt.
« MAINS TENDUES ».
Chapitre 1 :
L’après camp.
Voilà, après ce camp nous voilà enfin de retour en Belgique, c’est Maman qui vient me rechercher à l’entrée du local où nous avons été déposés. Ben attend ses parents. Nous savons que nous allons nous revoir dans trois jours, car je pars une dizaine de jours avec sa famille en vacances en Bretagne semble-t-il. Voilà Yves qui arrive, Ben se rue dans ses bras, il est heureux de revoir son père. Maman et Yves discutent quelques minutes. C’est Jean-Pierre qui vient interrompre la discussion. Il explique en deux mots à maman et aussi à Yves ce qui s’est passé lors de la rando en montagne et qu’il se pourrait que les parents de Gaby passent à la maison. Je suis devenu rouge écarlate de même que Ben. Les parents de Gaby ne sont pas encore là. Nous quittons l’entrée du local en saluant J-P et Fabrice.
J’embrasse Ben avant de nous séparer. Maman est sur des charbons ardents, elle veut savoir ce qui s’est passé durant le camp, car elle se demande l’impact qu’a pu avoir cette randonnée sur mon moral et ma santé. Je tente de calmer ma chère maman en lui disant que je vais très bien et qu’il ne faut pas s’inquiéter. Nous arrivons à la maison.
Maman n’a même pas eu le temps de couper le moteur que Anne et Jean se précipitent pour me voir. Ils sont super heureux de me retrouver après deux semaines de camp. Ils me font un énorme câlin !
Papa m’attend sur le pas de la porte. Il m’embrasse et me regarde, puis il dit :
Papa : « Que voilà un homme, un homme des bois. Mais il a du poil au menton, mon fils !
Tout le monde se met à rire.
Moi : J’avais oublié mon rasoir !
Maman : Ça te va bien la barbe Phil, ça te donne un air sérieux !
Moi : Oui, je ne sais pas, je ne me suis pas encore vu !
Ann : J’aime bien Phil, tu es super comme ça.
Jea : Oui, c’est vrai ça te va bien, mais tu devrais l’égaliser.
Moi : Oh là, tout doux, je verrai bien ça demain.
Eclats de rires, j’ai une famille en or. Bon on s’installe dans le salon. Papa a déjà tout préparé, l’apéro est prêt. C’est du champagne. Je me demande pourquoi. Bon je sais que mes parents attendaient beaucoup de ce camp pour que je m’affirme un peu plus, je crois qu’ils vont être servis quand je vais raconter ce que j’ai vécu.
Je commence à tout raconter, le chantier, la baignade au lac, l’excursion sur le glacier, puis la randonnée en montagne avec Ben et Gaby, la chute de Gaby dans le torrent et tout ce qui a suivi en terminant par l’au revoir à la famille chez laquelle nous avions fait le chantier.
Papa n’en revenait pas, Anne s’est essuyée plusieurs fois les yeux, Jean quant à lui a pleuré lorsque j’ai parlé du sauvetage de Gaby et de la rentrée vers le camp. Il s’est levé, il m’a pris dans ses bras et il m’a dit :
Jea : « Mais tu aurais pu mourir !
Maman et Papa se sont regardés, Anne ne sait où poser son regard. Il y a un moment de pause, comme si le temps est en suspens, les secondes et les minutes que nous vivons semblent hors de contrôle ! Nous sommes hors du temps. Puis c’est Jean qui reprend :
Jea : Tu aurais pu mourir !
Il éclate en sanglots, il se rend compte de ce que j’avais posé comme geste, Maman comprend alors les mots de Jean-Pierre et elle réalise alors l’énormité du geste accompli. Elle regarde Papa qui lui vient lui aussi de se rendre compte du geste accompli. Anne se met elle aussi à pleurer, comprenant ce que j’avais vécu : j’avais sauvé mon camarade pionnier au péril de ma vie.
Il a fallu plusieurs minutes pour que nous soyons à nouveau tous assis, remis de nos émotions, assez vives pour certains. C’est maman qui a alors dit :
Maman : Phil, je ne sais que dire, la seule chose que je sais c’est que tu es un héros, tu as le cœur sur la main, cela ne m’étonne pas de toi.
Jea : C’est un acte héroïque, mais quelles implications il aurait engendré, s’il y avait eu un problème !
Moi : Je sais, mais je n’ai pas réfléchi, Gaby est mon ami, c’est un compagnon de route et un compagnon de route on ne le laisse pas tomber !
Anne se lève, elle vient près de moi, sans un mot. Elle me prend dans ses bras et me donne un bisou sur la joue. Ses yeux sont remplis de larmes qui ne demandent qu’à sortir. Je lui donne, moi aussi, un bisou sur le front. Cela a suffi pour déclencher un torrent de larmes. Pour ma part je reste calme et posé, je m’étais préparé à cette explication. Le calme revient enfin !
Papa : Buvons un verre en l’honneur de Phil, ce héros, oui, c’est un héros, il m’impressionne de plus en plus. Santé à toi Phil, santé à toute la famille ! »
Nous avons donc trinqué ensemble, les questions ont fusé de part et d’autre, me laissant à peine le temps de tremper mes lèvres dans ma flûte de champagne.
J’ai passé une très bonne nuit dans mon lit. Enfin un sommier convenable ; et non un matelas pneumatique ou de la paille. La paille c’était encore agréable, mais le matelas pneumatique, je n’ai jamais aimé.
Je descends après une bonne douche. Je retrouve Maman, Anne et Jean à la cuisine pour le petit déjeuner. Nous papotons ensemble. Je remarque que Jean semble préoccupé. Je me doute que c’est à la suite de ce que je lui ai raconté hier soir. Je ne dis rien, je le laisse à ses préoccupations. Je sais que je dois revoir Ben en vue de préparer la suite des vacances ; en effet, dans trois jours je dois partir avec Ben et sa famille en Bretagne, si j’ai bien compris. Je sais aussi que Jean-Pierre m’a demandé de venir voir son frère Christophe. Il souhaite aussi que Ben soit présent si c’est possible.
Je pense à tout ça lorsque j’entends qu’on sonne à la porte. Il est dix heures dix et je me demande qui ça peut être, peut-être le facteur ! Je vais donc à la porte et en ouvrant celle-ci, je trouve un Gaby regardant le sol accompagné de sa maman, Danielle. Je les fais entrer en leur disant bonjour bien entendu. Maman vient elle aussi voir qui a sonné. Je présente Gaby, que maman a déjà vu et sa maman. Je me doute bien que c’est à la suite de la randonnée en montagne et au sauvetage de Gaby ! Maman les invite à entrer au salon. Je sens que je vais une nouvelle fois être au centre de la conversation.
Dan : « Je suis venue en personne pour féliciter Philippe pour son acte de bravoure envers mon fils Gabriel. Vous ne vous imaginez pas à quel point je lui en suis reconnaissante.
Maman : Je suis au courant, Phil nous a tout expliqué. Je sais qu’il a agi dans la seconde et qu’il est très heureux du dénouement.
Dan : Je veux bien le croire, il a sauvé Gabriel de la noyade. Il s’en est occupé par la suite pour qu’ils puissent rentrer à trois au camp. Benoît lui aussi a aidé Gabriel en le soutenant tant bien que mal.
Moi : J’ai fait ce que mon cœur et mon esprit me commandaient de faire. Je ne pouvais pas laisser Gaby comme ça dans le torrent.
Dan : C’est ce que Gaby, si c’est comme cela que vous vous appelez entre vous, m’a dit.
Moi : Je me devais de le faire, c’était plus fort que moi. Puis je ne sais pas si Gaby vous l’a dit, mais nous sommes devenus des amis pour la vie.
Je vois Gaby devenir rouge pivoine. Il croit que je vais parler de ce qu’il nous avait dit à Ben et à moi, comme quoi il était gay, ça c’est mal me connaître.
Moi : Oui ami pour la vie car cet événement nous a soudés à jamais Gaby, Ben et moi !
Gab : Oui maman, je te l’ai dit.
Dan : Mais il n’empêche que tu dois ta vie à ton ami Phil. C’est pourquoi je voudrai en profiter pour l’inviter avec Ben à venir manger à la maison quand ça vous arrange bien entendu.
Maman : Mais oui, pourquoi pas. Nous allons voir s’ils peuvent…
Ding, dong…ding, dong. C’est la sonnette de la porte d’entrée. Jean, qui est dans les parages et qui écoute ce qui se dit, va ouvrir. C’est Ben qui est là. Il entre et Jean le conduit au salon.
Ben : Bonjour !
Maman : Bonjour Ben.
Moi, je me lève et bien entendu je fais seulement la bise à Ben devant la maman de Gaby et Gaby lui-même.
Maman : Bien voilà, puisqu’on parle du loup, voici Benoît, ou Ben pour les intimes. C’est la maman de Gaby qui est là.
Ben : Bonjour madame.
Dan : Merci heu…Ben, merci pour l’aide apportée à Gaby lors de la randonnée en montagne où il est tombé, enfin tu vois ce que je veux dire.
Ben : Oui, mais j’ai suivi le mouvement et avec Phil nous avons fait de notre mieux.
Dan : Je sais. Je viens de dire à la maman de Phil que je vous invite à la maison pour manger avec nous.
Ben : Pour moi, ce n’est pas un problème, je suis certain que mes parents seront très heureux que je vienne chez vous !
Dan : C’est parfait, je vous tiens au courant. Merci encore à vous deux. Vous êtes, selon Gabriel, enfin Gaby, devenus les meilleurs amis.
Ben : Oui, nous sommes les meilleurs amis et je souhaite que cela dure le plus longtemps possible !
Dan : Merci pour lui et je le souhaite aussi, je souhaite que vous puissiez le rester au-delà de ce qui pourrait se passer.
Moi : C’est mon intention aussi, nous sommes amis pour la VIE !
Dan : Merci les garçons.
Maman : C’est parfait, voici ma carte de visite avec le numéro de téléphone, j’ai ajouté celui des parents de Benoît.
Je n’en revenais pas, la maman de Gaby est venue à la maison pour me remercier et par la même occasion Ben et en plus nous inviter à venir chez elle pour manger. Gaby est reparti le cœur léger car je n’ai rien dit sur son orientation sexuelle. Nous devons nous revoir bientôt.