18-07-2021, 03:32 PM
CHAPITRE CXXIX
''Periculosa idea''
''Periculosa idea''
- Oh maître ! Oh c'est bon ! Oh oui, prenez moi... prenez moi comme une bête !
Burydan était en train de bouffer la chatte de son minet comme un affamé, comme si sa vie en dépendait.
A peine le dîner achevé, ils étaient remontés dans leur chambre. Sans crier gare Burydan avait quasiment arraché les vêtement de son esclave et l'avait jeté sur le lit. Il s'était déshabillé en un tournemain et s'était vautré sur Rhonin. Il l'avait léché un long moment.
Ce n'était pas la première fois que Burydan caressait son blondinet de sa langue, mais jamais aussi avidement. Et jamais avec une langue aussi baveuse. Le corps entier de Rhonin brillait de salive, de la plante de ses mignons petits pieds à la racine de ses beaux cheveux dorés.
Burydan retira la tête d'entre ses fesses.
- Allonge toi sur le dos bébé...
Rhonin s'allongea et écarta les cuisses. Burydan l'attrapa par les chevilles et maintint ses jambes en l'air. Il positionna son gland sur le petit trou entrouvert de son minet et poussa sa grosse bite bien lubrifiée de salive. Long feulement de son blondinet et petit hoquet quand Burydan lui mit les trois derniers pouces de sa bite d'un petit coup de reins.
Il commença à limer son esclave avec fougue en se tortillant jusqu'à ce qu'il trouve l'angle parfait.
- Oh oui, maître ! Juste là ! Oh ouiii c’est booon !!
Il accéléra et rossa la prostate de son minet encore et encore jusqu'à ce que Rhonin jouisse intensément. La jolie bite de son esclave expulsa un quantité impressionnante de sperme et Burydan lui fourra sa queue dans la gorge et lui noya la bouche à plusieurs reprises. Exsangue, il s'affala à côté de Rhonin en reprenant son souffle. Rhonin respirait avec peine, cela faisait longtemps que son maître ne l'avait pas baisé avec une telle fougue.
Burydan se releva et alla vers la salle d'eau. Il essuya la sueur qui collait à son corps et, avec un linge humide, débarbouilla son blondinet. Il se pencha sur lui et l'embrassa. Un long, profond et sensuel baiser. Il lui caressa tendrement la joue et se releva. Il s'habilla.
- Vous... vous sortez, maître ?
- Oui.
- A... à cette heure... mais Lutecia, à une heure aussi avancée de la nuit est un véritable coupe gorge...
- Je sais bébé...
- Très bien, je m’habille tout de suite maître...
- Inutile, je sors seul...
- Seul, maître ?
- Oui, seul...
Burydan prit une bourse et y glissa quelques pièces avant de l'attacher à sa ceinture. Il déposa sur la table son autre bourse, bien garnie, un pli cacheté et sa lettre de change. Il s'assit au bord du lit et caressa la joue de Rhonin
- Si je ne reviens pas, bébé...
- Oh maître, je...
- Ne me coupe pas la parole. Écoute moi. Si je ne reviens pas, pars... retourne à Londinium et prends le premier bateau en partance vers Utopia. Ma bourse est assez garnie pour te prendre un billet. Je te laisse ma lettre de change. Le mot de passe est ''Darren'' si tu as besoin de plus de pécunes. Arrivé en Utopia tu vas à Malienda et tu vas voir Olive Anders. Tu n'auras qu'à demander où se trouve son échoppe, tout le monde le connaît. Tu lui remettras ce pli et il s'occupera de tout...
- Mais, maître, je... vous...
- Uniquement si je ne reviens pas... tu as tout compris ?
Burydan fit répéter à son minet ce qu'il devait faire. Et il eut un petit pincement au cœur quand il vit les beaux yeux bleus de Rhonin tout embués de larmes.
- N'oublie jamais que je t'aime, bébé, et que tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée...
Rhonin allait protester mais Burydan s'était déjà levé et dirigé vers la porte. Il ceignit son épée et sortit. Il voulait savoir...
Il sortit par l'écurie, seule porte encore ouverte à cette heure tardive. La porte ne s'ouvrait que de l'intérieur. Il mit une petite pierre pour la laisser entrouverte.
Burydan chemina par les rues désertes et s'enfonça dans les quartiers Est. Et ça ne tarda pas. Il passait dans une ruelle étroite, à peine éclairée par des braseros, quand cinq silhouettes lui barrèrent le chemin. Cinq hommes avec un rictus mauvais lui faisaient face.
- Alors, l'ami, on se promène ? demanda un homme chauve avec une voix aigrelette.
- Il y a un droit de passage ici... ta bourse, pour commencer, poursuivit un autre.
Burydan les jaugea. Ils avaient tous un long poignard à la main. Il pouvait gérer et les envoyer ad patres, mais il avait une autre idée. Alors qu'il réfléchissait, l'homme du milieu s'avança. Il devait être dans le milieu de la vingtaine et tira un longue épée.
- Tu as entendu ? Ta bourse...
Burydan ne bougea pas.
- Je suis Melchior, reprit l'homme, chef de ce quartier, et si tu ne nous donnes pas ta bourse, je te tue. Tu n'as pas de chance tu es tombé sur le meilleur épéiste de Lutecia...
- Je voudrais voir le roi, dit Burydan.
- Rien que ça ? ricana Melchior. Et qu'est-ce que tu lui veux au roi ?
- Peux-tu lui faire passer un message ?
- Ai-je une tête de messager ? Allez, donne nous ton astrium et on te laissera passer sans t'amocher... enfin, pas trop...
- Peux-tu faire passer un message au roi, oui ou non ? s'entêta Burydan.
- Et c'est quoi ce message ?
Burydan tira son épée. Melchior se mit en garde et se campa sur ses jambes.
- Dit au roi que Ouroboros est de retour à Lutecia...
Melchior pâlit. Son regard passa des yeux gris de Burydan à la garde de son épée. Une garde ouvragée qui représentait un serpent se mordant la queue, des écailles vertes et bleus en céramique cloisonné et un beau rubis rouge sang en guise d’œil.
- Où... où as-tu... où as-tu eu cette épée ?
- Mon maître me l'a donné sur son lit de mort...
- Et... et qui... qui était ton maître ?
- Gershaw. Gershaw de...
- Bélothie, finit Melchior.
Il rengaina son épée pâle comme un linge.
- Qu'est-ce qui se passe, chef ? demanda l'homme à la voix aigrelette.
- Ouroboros dit simplement Melchior.
Les quatre hommes pâlirent et se regardèrent.
- Comment t'appelles-tu ?
- Burydan de Malkchour...
- Et où gîtes-tu ?
- A ''La Sole Pleureuse''.
Melchior acquiesça.
- -Zinedine, Zidane, raccompagnez Burydan de Malkchour jusqu'à son auberge et faites en sorte qu'il ne lui arrive rien... il faut que je vois le roi...
Les deux hommes raccompagnèrent Burydan jusqu'au logis en silence et en lui lançant des coups d’œil curieux. Ils disparurent aussitôt qu'ils arrivèrent sur la petite place. Burydan entra par la porte de l'écurie, monta les escaliers et pénétra dans sa chambre.
Rhonin était prostré sur le lit, en larmes. Quand il vit son maître il poussa un petit couinement et se jeta dans ses bras.
- Oh maître, j'étais terrorisé... je pensais ne plus jamais vous revoir...
- Tout va bien, bébé, je suis là...
- Ne me faites plus jamais, jamais cela... dit-il en tambourinant de ses poings sur le torse de son maître. Plus jamais...
- Je te le promets, mon amour, dit Burydan en enlaçant son blondinet.
- Jurez le...
- Je te le jure, bébé...
- Sur le Styx ?
- Sur le Styx...
Rhonin se laissa aller dans les bras de son maître. Burydan essuya ses larmes et l'embrassa tendrement.
- Où étiez-vous, maître, et pourquoi aviez-vous peur de ne pas revenir ?
- Allonge toi, bébé...
Rhonin s'allongea sur le lit. Burydan se déshabilla, prit le journal de Gershaw et s'allongea aux côtés de son petit blond. Rhonin vint se pelotonner contre le corps chaud de son beau mâle, mit sa tête dans le creux de son épaule pendant que Burydan cherchait la page.
- Ah, voilà, écoute mon cœur... Mon maître, Gershaw de Bélothie, avait été capitaine dans l'armée de mercenaires du comte Bohort, en Siméria. C'était une époque trouble où les grands seigneurs se livraient des batailles acharnées pour un rien. Mais un roi, un peu moins sot que les autres, mit fin à ces guerres incessantes. Gershaw fut donc désoccupé et, comme moi, se mesura aux plus grands épéistes de Simeria. Après les avoir tous vaincu, et grâce à la grande picorée qu'il avait amassé, n'étant ni joueur, ni buveur, il décida de voyager dans tout Utopia pour tirer le fer contre les meilleurs bretteurs. Il arriva en Mesmera, comme nous débarqua à Londonium... Il ne s'y attarda pas, n'ayant pas, lui, un mignon petit blond à lutiner tout son saoul pendant 5 jours et 5 nuits... et arriva à Lutecia. Après l’avoir visité en long en large et en travers... c'est là que commence ce que je vais te lire à présent...
Rhonin se cala encore plus confortablement contre son maître et écouta sa belle voix grave, en jouant avec la petite ligne de poils qui partait de son nombril et disparaissait sous l'étoffe de son sous vêtement.