15-07-2021, 09:50 PM
* 73 *
7 mars 2009
Après une nouvelle journée de travail sans grand intérêt, je passe voir Paul, qui me manque terriblement. Il habite dans un hlm en proche banlieue. Pas la zone, heureusement, mais pas vraiment folichon. Ses parents ont visiblement moins de moyens que les miens.
Je sonne à sa porte, et il m'ouvre avec un grand sourire. On a discuté sur msn hier soir, je sais que ses parents sont là et je me comporte donc en parfait pote de lycée. Ça me dégoûte de devoir en passer par là pour voir l'homme de ma vie. Pourquoi faut-il que des gens nous dénient le droit de nous aimer ?
- Salut ! Entre.
- Salut, ça va ?
- Très bien et toi ?
- Pas mal du tout.
- Bonjour, fait sa mère qui s'avance vers moi dans le couloir. Tu as des chaussons dans le placard ici, les gris. Laisse ton manteau sur le porte-manteau.
- C'est bon maman, soupire Paul, je m'en occupe.
- Je vous prépare du café, dit-elle en s'éloignant.
- Pas le choix, souffle Paul.
Nous entrons donc dans la cuisine, où se trouve le père de Paul.
- Bonjour, monsieur.
- Bonjour jeune homme. Jeremy, c'est ça ?
- Oui.
- Assis-toi donc. Tu es étudiant, non ?
- Non, je travaille en ce moment. Je veux pouvoir être autonome avant de me lancer dans les études.
- Je vois.
Nous prenons notre café en discutant de choses sans grand intérêt, puis Paul prend la parole.
- Excusez-moi, mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu mon ami, je pense qu'on va se faire un ciné ensemble pour l'occasion.
- Passez un bon moment, répond sa mère.
- Merci.
Nous allons vers la chambre de Paul.
- On va regarder les séances sur internet.
Une fois la porte refermée, toutefois, il s'empare de moi et m'embrasse fougueusement.
C'est avec bonheur que je retrouve ses lèvres, le contact de son corps, son odeur enivrante, qui m'avaient tant manqués. Visiblement, la réciproque est vraie. Le sentir dans mes bras, tout à moi, le contact de sa peau qui m'électrise... quel dommage que nous ne soyons chez moi... mais non, même chez moi, c'est encore trop tôt par rapport à mon père.
Au bout d'un long moment, il se sépare de moi et me fait un clin d'œil. Il rouvre la porte et sort, m'invitant à le suivre.
- Bonne soirée ! Dit-il à ses parents.
- Au revoir ! Leur dis-je par politesse.
Une fois sortis, je me tourne vers Paul.
- Où allons-nous ?
- Surprise.
- Comment ça, surprise ?
- Surprise...
Nous prenons le métro, sans qu'il veuille me dire où nous allons. Jusqu'à ce que je reconnaisse les lieux, à la sortie du métro.
- Non... c'est quand même pas...
- Si si.
C'est en secouant la tête que je le suis jusqu'au sauna.
Une fois dévêtus, nous nous relaxons un peu dans les divers saunas et bassins avant de monter prendre une cabine avec une collection de capotes. Nous laissons tomber nos serviettes et nous embrassons longuement, nous caressent doucement avant de nous allonger et de faire l'amour, jusqu'à notre jouissance mutuelle, qui est suivie d'un long câlin.
- Bonne idée Paul, finis-je par dire. Ici on est tranquilles. Personne pour nous reprocher quoi que ce soit, et on ne gêne personne non plus.
- Oui, c'est l'idée.
- Je t'aime, Paul.
- Moi aussi je t'aime.
Nouveau baiser, nouveaux câlins, réveil de nos corps.
- Paul... je peux te prendre ?
- Euh...
- Je sais que ça te dit rien, mais j'aimerais beaucoup.
- Ben... c'est pas vraiment mon truc, et... pour être honnête, j'ai peur. J'ai la hantise que ta capote se déchire, tu sais.
- Ah... oui... je comprends, t'en fais pas. Vivement que j'aie fait ce test, putain !
Il me serre dans ses bras pour me réconforter, mais il doit sentir que je souffre moralement, car il reprend, parlant doucement dans mon oreille :
- Mais bon, si tu te retires avant, ça peut le faire, non ?
- Tu sais que je t'adore, toi ?
- Moui, j'ai cru comprendre ça.
- Et toi... je peux le voir à chaque seconde que nous passons ensemble, tu m'aimes au-delà de tout.
7 mars 2009
Après une nouvelle journée de travail sans grand intérêt, je passe voir Paul, qui me manque terriblement. Il habite dans un hlm en proche banlieue. Pas la zone, heureusement, mais pas vraiment folichon. Ses parents ont visiblement moins de moyens que les miens.
Je sonne à sa porte, et il m'ouvre avec un grand sourire. On a discuté sur msn hier soir, je sais que ses parents sont là et je me comporte donc en parfait pote de lycée. Ça me dégoûte de devoir en passer par là pour voir l'homme de ma vie. Pourquoi faut-il que des gens nous dénient le droit de nous aimer ?
- Salut ! Entre.
- Salut, ça va ?
- Très bien et toi ?
- Pas mal du tout.
- Bonjour, fait sa mère qui s'avance vers moi dans le couloir. Tu as des chaussons dans le placard ici, les gris. Laisse ton manteau sur le porte-manteau.
- C'est bon maman, soupire Paul, je m'en occupe.
- Je vous prépare du café, dit-elle en s'éloignant.
- Pas le choix, souffle Paul.
Nous entrons donc dans la cuisine, où se trouve le père de Paul.
- Bonjour, monsieur.
- Bonjour jeune homme. Jeremy, c'est ça ?
- Oui.
- Assis-toi donc. Tu es étudiant, non ?
- Non, je travaille en ce moment. Je veux pouvoir être autonome avant de me lancer dans les études.
- Je vois.
Nous prenons notre café en discutant de choses sans grand intérêt, puis Paul prend la parole.
- Excusez-moi, mais ça fait longtemps que je n'ai pas vu mon ami, je pense qu'on va se faire un ciné ensemble pour l'occasion.
- Passez un bon moment, répond sa mère.
- Merci.
Nous allons vers la chambre de Paul.
- On va regarder les séances sur internet.
Une fois la porte refermée, toutefois, il s'empare de moi et m'embrasse fougueusement.
C'est avec bonheur que je retrouve ses lèvres, le contact de son corps, son odeur enivrante, qui m'avaient tant manqués. Visiblement, la réciproque est vraie. Le sentir dans mes bras, tout à moi, le contact de sa peau qui m'électrise... quel dommage que nous ne soyons chez moi... mais non, même chez moi, c'est encore trop tôt par rapport à mon père.
Au bout d'un long moment, il se sépare de moi et me fait un clin d'œil. Il rouvre la porte et sort, m'invitant à le suivre.
- Bonne soirée ! Dit-il à ses parents.
- Au revoir ! Leur dis-je par politesse.
Une fois sortis, je me tourne vers Paul.
- Où allons-nous ?
- Surprise.
- Comment ça, surprise ?
- Surprise...
Nous prenons le métro, sans qu'il veuille me dire où nous allons. Jusqu'à ce que je reconnaisse les lieux, à la sortie du métro.
- Non... c'est quand même pas...
- Si si.
C'est en secouant la tête que je le suis jusqu'au sauna.
Une fois dévêtus, nous nous relaxons un peu dans les divers saunas et bassins avant de monter prendre une cabine avec une collection de capotes. Nous laissons tomber nos serviettes et nous embrassons longuement, nous caressent doucement avant de nous allonger et de faire l'amour, jusqu'à notre jouissance mutuelle, qui est suivie d'un long câlin.
- Bonne idée Paul, finis-je par dire. Ici on est tranquilles. Personne pour nous reprocher quoi que ce soit, et on ne gêne personne non plus.
- Oui, c'est l'idée.
- Je t'aime, Paul.
- Moi aussi je t'aime.
Nouveau baiser, nouveaux câlins, réveil de nos corps.
- Paul... je peux te prendre ?
- Euh...
- Je sais que ça te dit rien, mais j'aimerais beaucoup.
- Ben... c'est pas vraiment mon truc, et... pour être honnête, j'ai peur. J'ai la hantise que ta capote se déchire, tu sais.
- Ah... oui... je comprends, t'en fais pas. Vivement que j'aie fait ce test, putain !
Il me serre dans ses bras pour me réconforter, mais il doit sentir que je souffre moralement, car il reprend, parlant doucement dans mon oreille :
- Mais bon, si tu te retires avant, ça peut le faire, non ?
- Tu sais que je t'adore, toi ?
- Moui, j'ai cru comprendre ça.
- Et toi... je peux le voir à chaque seconde que nous passons ensemble, tu m'aimes au-delà de tout.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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