29-06-2021, 09:12 PM
* 63 *
- Hum...
- Ouais, c'est bien mon avis. Personnellement, j'aurais un gars comme ça en face de moi, je pourrais enfoncer des clous avec mon engin. Là, il est même pas excité.
- Remarque, ça doit pas être évident, avec toute l'équipe de tournage à deux pas de lui. Sans parler du réalisateur qui crie « Coupez ! » à chaque prise, moi à la place du gars, je rangerais tout ce qui dépasse !
- Ah ah ! Mouais, tu dois avoir raison. Bon, laisse tomber, ça fait trois vidéos qu'on se regarde, et ça nous a plus fait rire qu'autre chose. Deux gars même pas excités, puis sans transition, une grosse baise sans intérêt.
- Une dernière, dis-je, amusé.
La vidéo est très différente des précédentes, le démarrage est plus long, et les deux jeunes se font une myriade de câlins avant de passer aux choses sérieuses.
- Tout de même, dit Paul.
- Sont mignons.
- Oui. Ils me rappellent quelqu'un, dit mon homme en m'embrassant dans le cou.
Il ne m'en fallait pas plus. La vidéo terminée, nous passons un bon moment dans le lit, étrennant les capotes à la fraise.
Après l'amour, je caresse doucement mon Paul, particulièrement détendu ce soir. Il finit cependant par soupirer.
- Il faut que je rentre, j'ai plein de trucs chez moi dont il faut que je m'occupe. On se revoit demain soir ?
- Et comment ! Je t'aime.
- Je t'aime.
Long câlin, baiser d'adieu, lavage rapide, baiser d'adieu, le voilà parti - et il me manque déjà.
Je suis vraiment mordu. J'ai eu une chance pas possible en le rencontrant. Sans lui, je me serais enfoncé sous toutes les mauvaises nouvelles qui m'ont assailli ces derniers temps. J'aurais probablement fait une connerie. Une de plus parmi tant d'autres, mais du genre définitif...
Non ! Je ne dois pas penser à une chose pareille. Même sans Paul, je le dois à mes parents, et à mon petit frère que je me suis juré de protéger, même s'il se débrouille bien maintenant. Il sait que je répondrai présent s'il a un souci, et je ne trahirai pas cette promesse.
Je dois faire face...
Je m'habille et sors dans le couloir pour sonner chez Marie.
- Bonsoir !
- Bonsoir Jeremy.
- Tu vas bien ?
- On fait aller... je me fais tellement de souci pour François. Mais entre, je t'en prie.
Installés dans le salon, je regarde autour de moi. Il a bien changé depuis ma dernière visite, il est maintenant complètement aménagé, et nombre de bibelots et de photos ornent les meubles.
J'en repère une qui me fait sursauter : François et une fille y sont représentés, visiblement très proches.
- Qui est-ce ?
- C'est... Catherine. Sa sœur.
- Comment ça, sa sœur ?
- Adoptive. Même si elle ne l'a jamais su. Je n'ai pas eu le temps de le lui dire avant qu'elle...
Je comprends alors que je ne connaitrai jamais cette sœur. J'ai une triste pensée pour mon frère qui a vécu un tel drame.
- Ça devait être une opération des plus banales, une appendicite, mais elle ne s'est jamais réveillée. Depuis, François n'en parle plus, tant c'est douloureux pour lui. Il l'aimait beaucoup. Pourtant, elle était rebelle, violente, indépendante, toujours un couteau en poche, mais elle adorait son frère, qui le lui rendait bien.
Je peux le comprendre, au vu de la relation qui existe entre Jean et moi.
- J'étais venu vous demander s'il y a un moyen de contacter François à l'hôpital.
- Oui, j'ai demandé, on peut lui téléphoner, je vais te donner le numéro et les horaires. C'est déjà trop tard, ce soir.
- Merci, dis-je après avoir pris note. Ne vous en faites pas, il est solide mon frère, il va s'en sortir.
- Je l'espère.
En repartant, je me demande pourquoi mon frère déteste autant sa mère. À moins qu'elle m'ait présenté un profil avenant et qu'elle soit différente avec François ? Peut-être sa sœur le protégeait-t-elle de sa mère. Enfin, je n'aurai pas les réponses à ces questions, la seule chose qui importe pour le moment est de savoir si mon rêve a raison ou pas.
Alors que je rentre la clé dans ma serrure pour rentrer, la porte de l'ascenseur s'ouvre et des policiers en sortent. Intrigué, je m'arrête, et les vois inspecter les portes avant de s'arrêter près de moi.
- Monsieur... Jeremy Darreau ?
- Oui, c'est moi...
- Vous êtes convoqués par l'inspecteur Peltier. Immédiatement.
- À cette heure ?
Je suis surpris qu'il ait envoyé des flics me récupérer, au lieu de m'appeler, et c'est très mauvais signe.
- Je dois...
- Maintenant, monsieur.
- ...prévenir ma mère.
- On s'en occupera.
- C'est juste là...
- Ne nous obligez pas à employer la force.
- Je le sens pas, ce mec, dit un autre.
- OK, dit le premier.
L'instant d'après, je suis plaqué au mur, fouillé et menotté, avant d'être entraîné vers l'escalier, en dépit de mes protestations.
- Hum...
- Ouais, c'est bien mon avis. Personnellement, j'aurais un gars comme ça en face de moi, je pourrais enfoncer des clous avec mon engin. Là, il est même pas excité.
- Remarque, ça doit pas être évident, avec toute l'équipe de tournage à deux pas de lui. Sans parler du réalisateur qui crie « Coupez ! » à chaque prise, moi à la place du gars, je rangerais tout ce qui dépasse !
- Ah ah ! Mouais, tu dois avoir raison. Bon, laisse tomber, ça fait trois vidéos qu'on se regarde, et ça nous a plus fait rire qu'autre chose. Deux gars même pas excités, puis sans transition, une grosse baise sans intérêt.
- Une dernière, dis-je, amusé.
La vidéo est très différente des précédentes, le démarrage est plus long, et les deux jeunes se font une myriade de câlins avant de passer aux choses sérieuses.
- Tout de même, dit Paul.
- Sont mignons.
- Oui. Ils me rappellent quelqu'un, dit mon homme en m'embrassant dans le cou.
Il ne m'en fallait pas plus. La vidéo terminée, nous passons un bon moment dans le lit, étrennant les capotes à la fraise.
Après l'amour, je caresse doucement mon Paul, particulièrement détendu ce soir. Il finit cependant par soupirer.
- Il faut que je rentre, j'ai plein de trucs chez moi dont il faut que je m'occupe. On se revoit demain soir ?
- Et comment ! Je t'aime.
- Je t'aime.
Long câlin, baiser d'adieu, lavage rapide, baiser d'adieu, le voilà parti - et il me manque déjà.
Je suis vraiment mordu. J'ai eu une chance pas possible en le rencontrant. Sans lui, je me serais enfoncé sous toutes les mauvaises nouvelles qui m'ont assailli ces derniers temps. J'aurais probablement fait une connerie. Une de plus parmi tant d'autres, mais du genre définitif...
Non ! Je ne dois pas penser à une chose pareille. Même sans Paul, je le dois à mes parents, et à mon petit frère que je me suis juré de protéger, même s'il se débrouille bien maintenant. Il sait que je répondrai présent s'il a un souci, et je ne trahirai pas cette promesse.
Je dois faire face...
Je m'habille et sors dans le couloir pour sonner chez Marie.
- Bonsoir !
- Bonsoir Jeremy.
- Tu vas bien ?
- On fait aller... je me fais tellement de souci pour François. Mais entre, je t'en prie.
Installés dans le salon, je regarde autour de moi. Il a bien changé depuis ma dernière visite, il est maintenant complètement aménagé, et nombre de bibelots et de photos ornent les meubles.
J'en repère une qui me fait sursauter : François et une fille y sont représentés, visiblement très proches.
- Qui est-ce ?
- C'est... Catherine. Sa sœur.
- Comment ça, sa sœur ?
- Adoptive. Même si elle ne l'a jamais su. Je n'ai pas eu le temps de le lui dire avant qu'elle...
Je comprends alors que je ne connaitrai jamais cette sœur. J'ai une triste pensée pour mon frère qui a vécu un tel drame.
- Ça devait être une opération des plus banales, une appendicite, mais elle ne s'est jamais réveillée. Depuis, François n'en parle plus, tant c'est douloureux pour lui. Il l'aimait beaucoup. Pourtant, elle était rebelle, violente, indépendante, toujours un couteau en poche, mais elle adorait son frère, qui le lui rendait bien.
Je peux le comprendre, au vu de la relation qui existe entre Jean et moi.
- J'étais venu vous demander s'il y a un moyen de contacter François à l'hôpital.
- Oui, j'ai demandé, on peut lui téléphoner, je vais te donner le numéro et les horaires. C'est déjà trop tard, ce soir.
- Merci, dis-je après avoir pris note. Ne vous en faites pas, il est solide mon frère, il va s'en sortir.
- Je l'espère.
En repartant, je me demande pourquoi mon frère déteste autant sa mère. À moins qu'elle m'ait présenté un profil avenant et qu'elle soit différente avec François ? Peut-être sa sœur le protégeait-t-elle de sa mère. Enfin, je n'aurai pas les réponses à ces questions, la seule chose qui importe pour le moment est de savoir si mon rêve a raison ou pas.
Alors que je rentre la clé dans ma serrure pour rentrer, la porte de l'ascenseur s'ouvre et des policiers en sortent. Intrigué, je m'arrête, et les vois inspecter les portes avant de s'arrêter près de moi.
- Monsieur... Jeremy Darreau ?
- Oui, c'est moi...
- Vous êtes convoqués par l'inspecteur Peltier. Immédiatement.
- À cette heure ?
Je suis surpris qu'il ait envoyé des flics me récupérer, au lieu de m'appeler, et c'est très mauvais signe.
- Je dois...
- Maintenant, monsieur.
- ...prévenir ma mère.
- On s'en occupera.
- C'est juste là...
- Ne nous obligez pas à employer la force.
- Je le sens pas, ce mec, dit un autre.
- OK, dit le premier.
L'instant d'après, je suis plaqué au mur, fouillé et menotté, avant d'être entraîné vers l'escalier, en dépit de mes protestations.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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