28-06-2021, 09:08 PM
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- Alors, récapitulons, dit Paul après la recherche que j'ai faite sur internet.
- C'est dingue, j'imaginais pas qu'il y avait autant de parfums : Banane, Champagne, Chocolat, Chocolat frappé, Diabolo menthe, Fraise, Framboise, Fruit de la passion, Grenadine, Lychee, Mangue, Menthe, Milk-shake banane, Myrtille, Noix de coco, Orange, Pomme, Pomme verte, Raisin, Rose, Tutti frutti, Réglisse, Vanille, Whisky...
- Plus qu'à faire notre choix.
- Hum... je crois que je vais tout prendre.
- Gourmand !
- Total ! Surtout de toi.
- Hum, ça va alors, dit-il en souriant.
Faire de ce qui aurait pu être gênant un bon moment de rigolade, c'est tout Paul. Le coup de la capote parfumée m'a bien fait rire, et en fin de compte, ce n'est pas une mauvaise idée. Et je ferai pareil avec lui, car je ne veux pas qu'il y ait une différence de traitement - en plus, je vais pouvoir le sucer jusqu'au bout plutôt que de le finir à la main. En fin de compte, je n'aime vraiment pas le goût du sperme.
Nous nous faisons donc une sélection, en partie commandée sur le net, et en attendant, on va s'en prendre une boîte dans un sex-shop.
- C'est décidé, on va mettre un peu de fun dans notre lit, dit Paul.
- Ouais, dis-je en souriant.
Je l'embrasse sur la joue et me lève, avant de me rassoir brusquement.
- Hum, il faut que je vérifie un truc avant, ma virée en Suisse m'a coûté pas mal de pognon et j'en ai pas tant que ça.
- C'est ta mère qui te donne ton argent ?
- Un peu, mais j'ai surtout fait des petits travaux à droite à gauche.
Je regarde mon compte bancaire et décide qu'un prélèvement raisonnable est encore possible, mais après ça, fini les folies.
- En fin de compte, c'est pas une mauvaise idée de me chercher un petit boulot...
Je soupire, mais je n'ai pas le choix, l'argent ne tombe pas du ciel. Et il faudra bien que je bosse après mes études.
La rue Saint-Denis, près des Halles, est un des quartiers chauds de Paris. Il dispose de quantité de sex-shops. N'étant pas religieux, j'ignore qui était ce saint, mais il doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'on a fait d'une rue à son nom. À moins qu'il n'ait été chaud lapin. L'histoire est si facilement réécrite... je me souviens de ce prêtre gay anglais qui a été déterré par l'église parce qu'il était enterré aux côtés de son petit ami, et vu qu'il devait être canonisé, ça la foutait mal. Et ils ont tenté de gommer de son histoire toute trace tendancieuse.
Ça m'avait amusé, à l'époque, mais aujourd'hui ça me révolte. De quel droit l'ont-ils ainsi séparé de celui qu'il avait aimé ? Mais je n'y peux rien, hélas, et mieux vaut me rabattre sur mes petits problèmes personnels.
Enfin, petits...
Nous passons le rideau de plastique opaque d'une des boutiques et examinons les étalages. Il y a vraiment de tout ici.
Du lubrifiant goût Piña Colada ?! Non, je ne veux même pas savoir.
Les godes... quelle collection ! Mais je n'en ai vraiment pas besoin, j'ai tout ce qu'il faut à la maison. Si Paul devait me quitter... aargh, non, je ne veux même pas y penser.
Je jette un œil sur les pornos, mais je ne suis aucunement intéressé. Là encore, j'ai ce qu'il faut à la maison, et je ne suis pas en manque d'excitations en tout genre. Apparemment, Paul, lui, a l'air d'apprécier et les examine un moment jusqu'à ce qu'il me voie, un sourcil levé, en train de le regarder. Il me fait un petit sourire coupable et repose le dvd qu'il avait en main.
- Tss, t'as pas besoin de ça, lui dis-je en souriant.
- L'idée, c'est qu'on peut les regarder à deux.
- Hum... je ne suis pas convaincu.
- Tu le trouves pas mignon ? Demande Paul en désignant l'un des acteurs sur une jaquette.
- Si, mais pas autant que toi.
- Mmmm... dit comme ça...
- On se regardera une vidéo du net, ce sera déjà moins cher et on verra ce que ça donne.
- D'accord.
Nous réglons nos achats et sortons, redevenant aussitôt deux simples potes aux yeux du reste du monde. Enfin, jusqu'à ce que Paul m'entraîne dans un bar.
- Tu connais ?
- Euh, non, qu'est-ce qu'il a de particulier ?
- C'est un bar gay.
- Je suis toujours aussi ignorant à ce que je vois. J'ai découvert les boîtes gay avec mon frère, les saunas tout seul, et maintenant les bars...
- Y a de tout. Même des restos. On a juste besoin d'endroits où être entre nous. Les bars sont en général ciblés sur une clientèle gay particulière, ou, comme celui-ci, ouverts à tous. Beaucoup de monde entre ici sans savoir où il met les pieds, mais d'autres affichent clairement « Bar gay ».
- Qu'entends-tu par clientèle gay particulière ?
- Jeunes, quadras, bears, cuirs, etc, il y a de tout et chacun a son point de chute où il peut se retrouver entre personnes de même, euh, style. Le tout est de ne pas se tromper de bar.
- Je vois...
- Tu trouves pas mal de sites internet qui t'informent des lieux de rencontre. En général, il suffit de taper le nom d'une ville et le mot gay dans un moteur de recherche pour qu'il t'indique où chercher. Il y a aussi des revues qui listent les lieux gay.
- C'est pas simple à ce que je vois.
- On est une minorité encore oppressée et montrée du doigt par pas mal de gens. Ça nous oblige à une vie un peu particulière. Un poil clandestine, même.
Nous rentrons chez nous à temps pour le repas, et après nous être régalés, je tente de m'organiser un peu.
François ! Il faut vraiment que je l'appelle.
- Alors, récapitulons, dit Paul après la recherche que j'ai faite sur internet.
- C'est dingue, j'imaginais pas qu'il y avait autant de parfums : Banane, Champagne, Chocolat, Chocolat frappé, Diabolo menthe, Fraise, Framboise, Fruit de la passion, Grenadine, Lychee, Mangue, Menthe, Milk-shake banane, Myrtille, Noix de coco, Orange, Pomme, Pomme verte, Raisin, Rose, Tutti frutti, Réglisse, Vanille, Whisky...
- Plus qu'à faire notre choix.
- Hum... je crois que je vais tout prendre.
- Gourmand !
- Total ! Surtout de toi.
- Hum, ça va alors, dit-il en souriant.
Faire de ce qui aurait pu être gênant un bon moment de rigolade, c'est tout Paul. Le coup de la capote parfumée m'a bien fait rire, et en fin de compte, ce n'est pas une mauvaise idée. Et je ferai pareil avec lui, car je ne veux pas qu'il y ait une différence de traitement - en plus, je vais pouvoir le sucer jusqu'au bout plutôt que de le finir à la main. En fin de compte, je n'aime vraiment pas le goût du sperme.
Nous nous faisons donc une sélection, en partie commandée sur le net, et en attendant, on va s'en prendre une boîte dans un sex-shop.
- C'est décidé, on va mettre un peu de fun dans notre lit, dit Paul.
- Ouais, dis-je en souriant.
Je l'embrasse sur la joue et me lève, avant de me rassoir brusquement.
- Hum, il faut que je vérifie un truc avant, ma virée en Suisse m'a coûté pas mal de pognon et j'en ai pas tant que ça.
- C'est ta mère qui te donne ton argent ?
- Un peu, mais j'ai surtout fait des petits travaux à droite à gauche.
Je regarde mon compte bancaire et décide qu'un prélèvement raisonnable est encore possible, mais après ça, fini les folies.
- En fin de compte, c'est pas une mauvaise idée de me chercher un petit boulot...
Je soupire, mais je n'ai pas le choix, l'argent ne tombe pas du ciel. Et il faudra bien que je bosse après mes études.
La rue Saint-Denis, près des Halles, est un des quartiers chauds de Paris. Il dispose de quantité de sex-shops. N'étant pas religieux, j'ignore qui était ce saint, mais il doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'on a fait d'une rue à son nom. À moins qu'il n'ait été chaud lapin. L'histoire est si facilement réécrite... je me souviens de ce prêtre gay anglais qui a été déterré par l'église parce qu'il était enterré aux côtés de son petit ami, et vu qu'il devait être canonisé, ça la foutait mal. Et ils ont tenté de gommer de son histoire toute trace tendancieuse.
Ça m'avait amusé, à l'époque, mais aujourd'hui ça me révolte. De quel droit l'ont-ils ainsi séparé de celui qu'il avait aimé ? Mais je n'y peux rien, hélas, et mieux vaut me rabattre sur mes petits problèmes personnels.
Enfin, petits...
Nous passons le rideau de plastique opaque d'une des boutiques et examinons les étalages. Il y a vraiment de tout ici.
Du lubrifiant goût Piña Colada ?! Non, je ne veux même pas savoir.
Les godes... quelle collection ! Mais je n'en ai vraiment pas besoin, j'ai tout ce qu'il faut à la maison. Si Paul devait me quitter... aargh, non, je ne veux même pas y penser.
Je jette un œil sur les pornos, mais je ne suis aucunement intéressé. Là encore, j'ai ce qu'il faut à la maison, et je ne suis pas en manque d'excitations en tout genre. Apparemment, Paul, lui, a l'air d'apprécier et les examine un moment jusqu'à ce qu'il me voie, un sourcil levé, en train de le regarder. Il me fait un petit sourire coupable et repose le dvd qu'il avait en main.
- Tss, t'as pas besoin de ça, lui dis-je en souriant.
- L'idée, c'est qu'on peut les regarder à deux.
- Hum... je ne suis pas convaincu.
- Tu le trouves pas mignon ? Demande Paul en désignant l'un des acteurs sur une jaquette.
- Si, mais pas autant que toi.
- Mmmm... dit comme ça...
- On se regardera une vidéo du net, ce sera déjà moins cher et on verra ce que ça donne.
- D'accord.
Nous réglons nos achats et sortons, redevenant aussitôt deux simples potes aux yeux du reste du monde. Enfin, jusqu'à ce que Paul m'entraîne dans un bar.
- Tu connais ?
- Euh, non, qu'est-ce qu'il a de particulier ?
- C'est un bar gay.
- Je suis toujours aussi ignorant à ce que je vois. J'ai découvert les boîtes gay avec mon frère, les saunas tout seul, et maintenant les bars...
- Y a de tout. Même des restos. On a juste besoin d'endroits où être entre nous. Les bars sont en général ciblés sur une clientèle gay particulière, ou, comme celui-ci, ouverts à tous. Beaucoup de monde entre ici sans savoir où il met les pieds, mais d'autres affichent clairement « Bar gay ».
- Qu'entends-tu par clientèle gay particulière ?
- Jeunes, quadras, bears, cuirs, etc, il y a de tout et chacun a son point de chute où il peut se retrouver entre personnes de même, euh, style. Le tout est de ne pas se tromper de bar.
- Je vois...
- Tu trouves pas mal de sites internet qui t'informent des lieux de rencontre. En général, il suffit de taper le nom d'une ville et le mot gay dans un moteur de recherche pour qu'il t'indique où chercher. Il y a aussi des revues qui listent les lieux gay.
- C'est pas simple à ce que je vois.
- On est une minorité encore oppressée et montrée du doigt par pas mal de gens. Ça nous oblige à une vie un peu particulière. Un poil clandestine, même.
Nous rentrons chez nous à temps pour le repas, et après nous être régalés, je tente de m'organiser un peu.
François ! Il faut vraiment que je l'appelle.
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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