27-06-2021, 08:49 PM
* 61 *
13 février 2009
Je dors mal, cette nuit. Trop de soucis, de remords, de problèmes. Ça se ressent dans mes rêves. Quand ça va mal, Paul me réveille doucement, me couvre de baisers et m'enjoint de me rendormir.
Oui, il est resté cette nuit. Il tenait à me montrer que ce qu'il m'a dit, il le pensait vraiment. J'ai cru que j'allais passer une bonne nuit. Raté.
Mon dernier rêve met en scène Bruno. Je suis de nouveau chez lui.
Il est allongé sur son lit, nu, aguicheur. Beau et troublant, mais plus pour moi.
- On le refait une dernière fois ? Dit-il avec ce sourire qui avait su me faire craquer.
- Tu rêves Bruno. Ni maintenant ni jamais.
- Tu m'en veux ? Pourtant je n'ai fait que t'aider, te faire découvrir un monde merveilleux.
- Et me refiler une foutue maladie, oui !
- Ah, mais c'est là que tu te trompes.
- Comment ça, je me trompe ? C'est toi qui m'a envoyé le test.
- Oui, tout à fait. Sauf qu'en fait... c'est toi qui m'a contaminé !
- Hein ? Tu débloques ou quoi ? J'étais puceau quand je t'ai rencontré !
- En es-tu bien sûr ? En es-tu vraiment certain ?
- Mais bien sûr !
- Moi je suis sûr du contraire.
- Chuuut, décidément, tu ne fais que des mauvais rêves, cette nuit.
- Mmff... mais tu dors pas, toi ?
- J'ai le sommeil léger.
- Je vois ça. Je suis vraiment désolé.
- C'est pas grave. Je suis resté pour toi, et là, j'en suis vraiment heureux.
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.
Nous nous embrassons tendrement, un baiser fait non pas de désir mais d'Amour. Je n'arrive pas à réaliser la chance que j'ai d'avoir un mec pareil. Je remarque du coin de l'œil que le jour commence à se lever, distillant sa lumière à travers mes volets. Je ne me rendormirai pas.
Nos câlins finissent cependant par éveiller nos sens et deviennent plus chauds et bientôt c'est le désir qui prend le relais. Différence, toutefois, il me met un préservatif avant de me sucer. Je ne me vexe pas, bien au contraire. Si, quand même, quand il retire sa bouche et regarde mon sexe en fronçant les sourcils. Il lève son regard vers moi et me dit :
- Demain, tu achètes des capotes goût fraise.
Je dois me plaquer une main sur la bouche pour étouffer mon rire. Il me faut un bon moment pour me reprendre.
Je le soupçonne d'avoir manigancé ça dès le début, car il en fait des tonnes, mais je lui en suis reconnaissant.
- C'est promis, dis-je en souriant une fois libéré. Une boîte de cent, ça suffira ?
- Pour une nuit, ouais, je crois.
Pour cette fois, on s'en passera, ce n'est pas grave, je m'occupe de lui, de sa peau si douce, de ses tétons qui invitent au mordillement, je prends son sexe en bouche et le porte au septième ciel, m'arrêtant pour le couvrir de baisers et de caresses, rendues au centuple par mon homme. Je prends un autre préservatif et l'enfile sur son sexe.
Il vient en moi sans une hésitation, me fait l'amour avec bonheur, m'emmène vers le plaisir et moi vers le sien, jusqu'à ce que nous jouissions ensemble. Encore des baisers tandis qu'il se retire, se serre contre moi.
Nous restons longtemps ainsi avant de nous lever et d'aller prendre une douche. En revenant, nous entendons sonner les réveils dans les autres chambres. Nous nous habillons donc pour prendre notre petit déjeuner ensemble.
- Bonjour, me salue ma mère, surprise de nous voir debout.
- B'jour, me dit un Jean tout aussi surpris.
Je fais la bise à ma mère et ébouriffe les cheveux en pétard de mon frère, qui me foudroie du regard en retour. Bon, tout est comme il se doit. À part un détail.
Mon dernier rêve me tourmente. Y aurait-il une vérité là-dedans ?
Non, bordel, je n'ai été avec personne, c'est...
Le travelo ?! La boîte de nuit où j'ai été avec François... Se pourrait-il que... vu que j'ai aucun souvenir de ce que j'ai pu faire... attends, il m'a dit que c'était une blague... enfin... vu la réaction que j'avais eu, il a peut-être voulu me rassurer...
Attends, attends, du calme. Est-ce seulement possible ? Les délais ne sont-ils pas trop courts ? Il faut que je vérifie. J'ai une horrible angoisse...
C'est juste un rêve... ou ma culpabilité qui trouve que je n'ai pas assez souffert ? Oh non, ça va me tourmenter longtemps, ce truc...
Je voudrais pouvoir faire un dépistage aujourd'hui, et savoir... si effectivement j'ai été contaminé avant Bruno, toute cette histoire de traitement d'urgence aura été une perte de temps...
Il faut que je parle à François.
13 février 2009
Je dors mal, cette nuit. Trop de soucis, de remords, de problèmes. Ça se ressent dans mes rêves. Quand ça va mal, Paul me réveille doucement, me couvre de baisers et m'enjoint de me rendormir.
Oui, il est resté cette nuit. Il tenait à me montrer que ce qu'il m'a dit, il le pensait vraiment. J'ai cru que j'allais passer une bonne nuit. Raté.
Mon dernier rêve met en scène Bruno. Je suis de nouveau chez lui.
Il est allongé sur son lit, nu, aguicheur. Beau et troublant, mais plus pour moi.
- On le refait une dernière fois ? Dit-il avec ce sourire qui avait su me faire craquer.
- Tu rêves Bruno. Ni maintenant ni jamais.
- Tu m'en veux ? Pourtant je n'ai fait que t'aider, te faire découvrir un monde merveilleux.
- Et me refiler une foutue maladie, oui !
- Ah, mais c'est là que tu te trompes.
- Comment ça, je me trompe ? C'est toi qui m'a envoyé le test.
- Oui, tout à fait. Sauf qu'en fait... c'est toi qui m'a contaminé !
- Hein ? Tu débloques ou quoi ? J'étais puceau quand je t'ai rencontré !
- En es-tu bien sûr ? En es-tu vraiment certain ?
- Mais bien sûr !
- Moi je suis sûr du contraire.
- Chuuut, décidément, tu ne fais que des mauvais rêves, cette nuit.
- Mmff... mais tu dors pas, toi ?
- J'ai le sommeil léger.
- Je vois ça. Je suis vraiment désolé.
- C'est pas grave. Je suis resté pour toi, et là, j'en suis vraiment heureux.
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.
Nous nous embrassons tendrement, un baiser fait non pas de désir mais d'Amour. Je n'arrive pas à réaliser la chance que j'ai d'avoir un mec pareil. Je remarque du coin de l'œil que le jour commence à se lever, distillant sa lumière à travers mes volets. Je ne me rendormirai pas.
Nos câlins finissent cependant par éveiller nos sens et deviennent plus chauds et bientôt c'est le désir qui prend le relais. Différence, toutefois, il me met un préservatif avant de me sucer. Je ne me vexe pas, bien au contraire. Si, quand même, quand il retire sa bouche et regarde mon sexe en fronçant les sourcils. Il lève son regard vers moi et me dit :
- Demain, tu achètes des capotes goût fraise.
Je dois me plaquer une main sur la bouche pour étouffer mon rire. Il me faut un bon moment pour me reprendre.
Je le soupçonne d'avoir manigancé ça dès le début, car il en fait des tonnes, mais je lui en suis reconnaissant.
- C'est promis, dis-je en souriant une fois libéré. Une boîte de cent, ça suffira ?
- Pour une nuit, ouais, je crois.
Pour cette fois, on s'en passera, ce n'est pas grave, je m'occupe de lui, de sa peau si douce, de ses tétons qui invitent au mordillement, je prends son sexe en bouche et le porte au septième ciel, m'arrêtant pour le couvrir de baisers et de caresses, rendues au centuple par mon homme. Je prends un autre préservatif et l'enfile sur son sexe.
Il vient en moi sans une hésitation, me fait l'amour avec bonheur, m'emmène vers le plaisir et moi vers le sien, jusqu'à ce que nous jouissions ensemble. Encore des baisers tandis qu'il se retire, se serre contre moi.
Nous restons longtemps ainsi avant de nous lever et d'aller prendre une douche. En revenant, nous entendons sonner les réveils dans les autres chambres. Nous nous habillons donc pour prendre notre petit déjeuner ensemble.
- Bonjour, me salue ma mère, surprise de nous voir debout.
- B'jour, me dit un Jean tout aussi surpris.
Je fais la bise à ma mère et ébouriffe les cheveux en pétard de mon frère, qui me foudroie du regard en retour. Bon, tout est comme il se doit. À part un détail.
Mon dernier rêve me tourmente. Y aurait-il une vérité là-dedans ?
Non, bordel, je n'ai été avec personne, c'est...
Le travelo ?! La boîte de nuit où j'ai été avec François... Se pourrait-il que... vu que j'ai aucun souvenir de ce que j'ai pu faire... attends, il m'a dit que c'était une blague... enfin... vu la réaction que j'avais eu, il a peut-être voulu me rassurer...
Attends, attends, du calme. Est-ce seulement possible ? Les délais ne sont-ils pas trop courts ? Il faut que je vérifie. J'ai une horrible angoisse...
C'est juste un rêve... ou ma culpabilité qui trouve que je n'ai pas assez souffert ? Oh non, ça va me tourmenter longtemps, ce truc...
Je voudrais pouvoir faire un dépistage aujourd'hui, et savoir... si effectivement j'ai été contaminé avant Bruno, toute cette histoire de traitement d'urgence aura été une perte de temps...
Il faut que je parle à François.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)