CHAPITRE IX (1/2)
Sur l’autoroute, j’ai accéléré légèrement pour tenir un petit cent cinquante afin de ne pas arriver trop tard à Nice. Et c’est maintenant la côte méditerranéenne qui s’affiche derrière les vitres de la voiture. Harmonie est en admiration, le regard perdu entre mer et montagne, sous le soleil couchant et le mistral qui s’est levé.
On a bien roulé. Ma passagère s’est assoupit plusieurs fois avec deux arrêts pipi identiques en tout point au tout premier, si des fois j’oubliais la photo de son minou. A vrai dire, je commence à y prendre goût et si lors du premier épisode, j’étais un peu gêné, il n’en est plus rien. C’est même devenu pour moi une routine rigolote, amusante tout autant qu'excitante.
A l’hôtel, passé le barrage de la réception où les regards n’étaient visiblement pas très véhéments, Harmonie découvre le confort qu’elle n’a plus connue depuis de nombres années, à commencer par la douche que je lui ai donnée après l’avoir déshabillée intégralement. Son bras plâtré hors du jet d’eau, elle tourne maintenant toute nue sous la pomme de douche, m’offrant ainsi la dernière facette cachée de son anatomie ; des fesses magnifiquement dessinées, toutes blanches, minuscules. L’eau qui se déverse sur ses cheveux entraîne avec elle un peu de sa couleur pourpre, laissant une chevelure rose de plus en plus délavée. Harmonie joue avec la mousse laissée par le lait hydratant et pour la première fois, je la vois sous un autre angle ; une femme comme une autre qui profite d’un instant magique.
J’ai pris plaisir à la regarder déambuler ainsi dans son bonheur. Je me suis surpris l’espace d’un instant à la désirer. Et ce désir est monté d’un cran lorsque je me suis employé à la sécher. J’ai bien tenté de refouler tous mes désirs mais femme plus que femelle, elle a lu dans mes yeux autre chose qu’un simple regard.
- J’ai un mini short dans mon sac de voyage mais je vais avoir un mal de chien à le mettre.
- Et la culotte ?
- Je le porte sans culotte. Ca me permettra de laver celle-ci et d’attendre qu’elle sèche. L’autre que j’ai, elle est trouée de partout.
- Ah ! ok.
- Tu veux une chemisette propre ?
- Non celle là me convient très bien. J’adore son odeur et sa texture. Elle est si douce. C’est trop bon et avec mon short, ça va faire un truc de ouf. Et puis je n’ai pas pour habitude de changer de tenue tous les quatre matins.
- Tu m’aides ?
Harmonie ainsi vêtue, on sort sur le vieux port à la recherche d’un restaurant.
- Je crois rêver Patrick. Tout est si beau. La mer, les bateaux, le clapotis des vagues sur la coque des voiliers, j’adore ce bruit, les mâts qui tintent à la lueur des lampadaires. Les gens qui se promènent comme nous, même pas stressés, les restaurants plein de monde, les boutiques, la chemise qui gonfle sous le mistral, le vent qui passe entre mes seins, j’en suis toute retournée, excitée comme une puce, pas toi ?
- Oula, oula ! on se calme jeune fille ! Tu aimes les fruits de mer ?
- Ça fait longtemps, trop longtemps pour que je me souvienne. Les crevettes et les bulots ça oui, les huîtres et les autres trucs, je ne sais plus.
- On essaye ?
- Allez ! Mais euh, j’ai pas un rond. Je préfère que tu le saches d’avance.
- Pas grave. Tu feras la plonge.
- Rigole, je l’ai déjà faite et le patron me mettait la main au cul à chaque fois qu’il passait derrière moi jusqu’au moment où j’en ai eu marre et il s’est pris une assiette sur la tronche. Bon disons qu’après, même s’il l’avait cherché, ça n’a pas fait parti de mes meilleurs souvenirs.
- Assois-toi ! Ici, pas de main au cul et pas de plonge. Tu prends ce que tu as envie.
- Je ne sais pas. Il y a trop de choses. Choisi pour moi.
J’ai pris un petit vin blanc local en guise d’apéritif et un plateau de fruits de mer pour deux. A la fin du repas, le vin blanc aidant et la chaleur sont rapidement venus à bout des dernières forces d’Harmonie.
- Je suis un peu pompette. J’ai pas l’habitude mais c’était vachement bon. On rentre ou on va se baigner ?
- On approche du couvre feu. On va plutôt rentrer à l’hôtel. Ca va aller pour marcher ?
- Euh oui si de temps en temps je peux m’appuyer sur toi.
- Viens !
Et Harmonie ne se fait pas prier. Elle s’empresse de venir se blottir tout contre moi et j'adore ce simple contact. Je passe un bras derrière sa taille pour la soutenir. Je sens la chaleur de son corps à travers ma chemisette. Elle me sourit, un sourire généreux, pas encore trop alcoolisé mais suffisamment pour deviner qu’elle n’est plus dans son état normal.
- Le réceptionniste va encore me regarder de travers.
- Nous regarder de travers tu veux dire. Je crois qu’il nous a mis dans le même sac.
- Et ça te dérange ?
- Non, je m’en fous. Je ne m’attache pas à ces choses là. Le regard des autres, c’est leurs problèmes, pas le mien.
- T’es trop cool comme mec.
- Tu me l’as déjà dit.
- Oui je sais. Mais je te le redis des fois que…
- Des fois que quoi ?
- T’es chiant. Portes-moi s’il te plaît. J’en peux plus.
C’est surprenant. Il y a moins d’une journée, j’ignorais tout de son existence. Et il a suffit d’un pouce levé sur le bord d’une route pour tout chambouler. Et maintenant, elle est affalée dans mes bras, la tête sur mon épaule. Pour un poids plume, c’est un poids plume et je la porte sans fatigue. Même pas cinquante kilos.
- Tu piques. Tu aurais pu te raser quand même ?
- En fin de journée, c’est toujours comme ça ma belle.
- Tu veux que je chante ?
- Euh, vue l’heure, je préfère que tu t’abstiennes. On verra demain d’accord ?
- J’avais envie là maintenant. Tu sais, j’ai une très jolie voix.
- Je n’en doute pas une seule seconde. Attention, je te dépose. On est devant l’hôtel.
On passe tous les deux devant le réceptionniste qui nous jette un regard moribond en me tendant les clés du bout des doigts.
- Un problème ?
- Non, non monsieur. Tout va bien.
- Demain matin, on prendra le petit déjeuner dans la chambre à huit heures. Café au lait pour la demoiselle et café pour moi.
- C’est noté Monsieur. Bonne nuit et à demain.
- J’ai bien cru que tu allais le bouffer.
- J’ai horreur de me laisser marcher sur les pieds. On va prendre l’ascenseur. Ce sera plus prudent.
- Comme tu veux.
Dans la chambre, Harmonie s’affale sur le lit en grognant de plaisir. Des draps tout propres. C’est génial. Je lui hotte ses vêtements et elle se retrouve nue.
- Tu as du change ? Une culotte ? Un soutien-gorge ?
- La culotte elle doit encore être mouillée et c’est la seule qui me reste. L’autre elle est tellement trouée que je ne l’a mets que lorsque j’ai mes règles et le soutif, je n’en porte plus depuis belle lurette.
- Ah ! Effectivement. Tu dormiras à poil alors.
- J’ai pas l’habitude mais je crois que je vais m’y faire et tu te rappelles, on ne baise que si j’ai envie.
- J’ai dis ça moi ?
- Tu vois comment tu es !
- Je te fais marcher et j’adore. Tu démarres à tous les coups au quart de tour.
- Mouaih, je crois plutôt que tu testes si des fois il y avait une ouverture.
- Pas du tout. Allez bonne nuit jolie demoiselle.
Je passe un drap sur ses épaules et elle se recroqueville dans la position du fœtus, un pouce dans la bouche, comme un bébé. Je m’allonge à ses côtés et j’allume le téléviseur. Je ne tarde pas à trouver le sommeil moi aussi.
Sur l’autoroute, j’ai accéléré légèrement pour tenir un petit cent cinquante afin de ne pas arriver trop tard à Nice. Et c’est maintenant la côte méditerranéenne qui s’affiche derrière les vitres de la voiture. Harmonie est en admiration, le regard perdu entre mer et montagne, sous le soleil couchant et le mistral qui s’est levé.
On a bien roulé. Ma passagère s’est assoupit plusieurs fois avec deux arrêts pipi identiques en tout point au tout premier, si des fois j’oubliais la photo de son minou. A vrai dire, je commence à y prendre goût et si lors du premier épisode, j’étais un peu gêné, il n’en est plus rien. C’est même devenu pour moi une routine rigolote, amusante tout autant qu'excitante.
A l’hôtel, passé le barrage de la réception où les regards n’étaient visiblement pas très véhéments, Harmonie découvre le confort qu’elle n’a plus connue depuis de nombres années, à commencer par la douche que je lui ai donnée après l’avoir déshabillée intégralement. Son bras plâtré hors du jet d’eau, elle tourne maintenant toute nue sous la pomme de douche, m’offrant ainsi la dernière facette cachée de son anatomie ; des fesses magnifiquement dessinées, toutes blanches, minuscules. L’eau qui se déverse sur ses cheveux entraîne avec elle un peu de sa couleur pourpre, laissant une chevelure rose de plus en plus délavée. Harmonie joue avec la mousse laissée par le lait hydratant et pour la première fois, je la vois sous un autre angle ; une femme comme une autre qui profite d’un instant magique.
J’ai pris plaisir à la regarder déambuler ainsi dans son bonheur. Je me suis surpris l’espace d’un instant à la désirer. Et ce désir est monté d’un cran lorsque je me suis employé à la sécher. J’ai bien tenté de refouler tous mes désirs mais femme plus que femelle, elle a lu dans mes yeux autre chose qu’un simple regard.
- J’ai un mini short dans mon sac de voyage mais je vais avoir un mal de chien à le mettre.
- Et la culotte ?
- Je le porte sans culotte. Ca me permettra de laver celle-ci et d’attendre qu’elle sèche. L’autre que j’ai, elle est trouée de partout.
- Ah ! ok.
- Tu veux une chemisette propre ?
- Non celle là me convient très bien. J’adore son odeur et sa texture. Elle est si douce. C’est trop bon et avec mon short, ça va faire un truc de ouf. Et puis je n’ai pas pour habitude de changer de tenue tous les quatre matins.
- Tu m’aides ?
Harmonie ainsi vêtue, on sort sur le vieux port à la recherche d’un restaurant.
- Je crois rêver Patrick. Tout est si beau. La mer, les bateaux, le clapotis des vagues sur la coque des voiliers, j’adore ce bruit, les mâts qui tintent à la lueur des lampadaires. Les gens qui se promènent comme nous, même pas stressés, les restaurants plein de monde, les boutiques, la chemise qui gonfle sous le mistral, le vent qui passe entre mes seins, j’en suis toute retournée, excitée comme une puce, pas toi ?
- Oula, oula ! on se calme jeune fille ! Tu aimes les fruits de mer ?
- Ça fait longtemps, trop longtemps pour que je me souvienne. Les crevettes et les bulots ça oui, les huîtres et les autres trucs, je ne sais plus.
- On essaye ?
- Allez ! Mais euh, j’ai pas un rond. Je préfère que tu le saches d’avance.
- Pas grave. Tu feras la plonge.
- Rigole, je l’ai déjà faite et le patron me mettait la main au cul à chaque fois qu’il passait derrière moi jusqu’au moment où j’en ai eu marre et il s’est pris une assiette sur la tronche. Bon disons qu’après, même s’il l’avait cherché, ça n’a pas fait parti de mes meilleurs souvenirs.
- Assois-toi ! Ici, pas de main au cul et pas de plonge. Tu prends ce que tu as envie.
- Je ne sais pas. Il y a trop de choses. Choisi pour moi.
J’ai pris un petit vin blanc local en guise d’apéritif et un plateau de fruits de mer pour deux. A la fin du repas, le vin blanc aidant et la chaleur sont rapidement venus à bout des dernières forces d’Harmonie.
- Je suis un peu pompette. J’ai pas l’habitude mais c’était vachement bon. On rentre ou on va se baigner ?
- On approche du couvre feu. On va plutôt rentrer à l’hôtel. Ca va aller pour marcher ?
- Euh oui si de temps en temps je peux m’appuyer sur toi.
- Viens !
Et Harmonie ne se fait pas prier. Elle s’empresse de venir se blottir tout contre moi et j'adore ce simple contact. Je passe un bras derrière sa taille pour la soutenir. Je sens la chaleur de son corps à travers ma chemisette. Elle me sourit, un sourire généreux, pas encore trop alcoolisé mais suffisamment pour deviner qu’elle n’est plus dans son état normal.
- Le réceptionniste va encore me regarder de travers.
- Nous regarder de travers tu veux dire. Je crois qu’il nous a mis dans le même sac.
- Et ça te dérange ?
- Non, je m’en fous. Je ne m’attache pas à ces choses là. Le regard des autres, c’est leurs problèmes, pas le mien.
- T’es trop cool comme mec.
- Tu me l’as déjà dit.
- Oui je sais. Mais je te le redis des fois que…
- Des fois que quoi ?
- T’es chiant. Portes-moi s’il te plaît. J’en peux plus.
C’est surprenant. Il y a moins d’une journée, j’ignorais tout de son existence. Et il a suffit d’un pouce levé sur le bord d’une route pour tout chambouler. Et maintenant, elle est affalée dans mes bras, la tête sur mon épaule. Pour un poids plume, c’est un poids plume et je la porte sans fatigue. Même pas cinquante kilos.
- Tu piques. Tu aurais pu te raser quand même ?
- En fin de journée, c’est toujours comme ça ma belle.
- Tu veux que je chante ?
- Euh, vue l’heure, je préfère que tu t’abstiennes. On verra demain d’accord ?
- J’avais envie là maintenant. Tu sais, j’ai une très jolie voix.
- Je n’en doute pas une seule seconde. Attention, je te dépose. On est devant l’hôtel.
On passe tous les deux devant le réceptionniste qui nous jette un regard moribond en me tendant les clés du bout des doigts.
- Un problème ?
- Non, non monsieur. Tout va bien.
- Demain matin, on prendra le petit déjeuner dans la chambre à huit heures. Café au lait pour la demoiselle et café pour moi.
- C’est noté Monsieur. Bonne nuit et à demain.
- J’ai bien cru que tu allais le bouffer.
- J’ai horreur de me laisser marcher sur les pieds. On va prendre l’ascenseur. Ce sera plus prudent.
- Comme tu veux.
Dans la chambre, Harmonie s’affale sur le lit en grognant de plaisir. Des draps tout propres. C’est génial. Je lui hotte ses vêtements et elle se retrouve nue.
- Tu as du change ? Une culotte ? Un soutien-gorge ?
- La culotte elle doit encore être mouillée et c’est la seule qui me reste. L’autre elle est tellement trouée que je ne l’a mets que lorsque j’ai mes règles et le soutif, je n’en porte plus depuis belle lurette.
- Ah ! Effectivement. Tu dormiras à poil alors.
- J’ai pas l’habitude mais je crois que je vais m’y faire et tu te rappelles, on ne baise que si j’ai envie.
- J’ai dis ça moi ?
- Tu vois comment tu es !
- Je te fais marcher et j’adore. Tu démarres à tous les coups au quart de tour.
- Mouaih, je crois plutôt que tu testes si des fois il y avait une ouverture.
- Pas du tout. Allez bonne nuit jolie demoiselle.
Je passe un drap sur ses épaules et elle se recroqueville dans la position du fœtus, un pouce dans la bouche, comme un bébé. Je m’allonge à ses côtés et j’allume le téléviseur. Je ne tarde pas à trouver le sommeil moi aussi.
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