14-06-2021, 08:19 PM
* 48 *
Quelqu'un s'approche de moi tandis que je regarde le casier vide, en état de choc.
- Jeremy ? C'est toi ?
Je me tourne vers lui.
- Oh, Paul ? Dis-je en reconnaissant un pote du lycée.
J'ignorais qu'il était gay, et à voir sa surprise, c'est réciproque.
- Ça alors, pour une surprise...
- Excuse, Paul, j'ai un gros problème, là.
- Quoi ?
- On m'a tiré mes fringues. J'ai plus rien.
- Merde ! Et ton coffre ?
Je prends la clé et fonce vers l'accueil.
J'en reviens un moment plus tard, rassuré. Mes clés, mon portefeuille et mon mobile y sont toujours. Je suis toujours furax et les excuses désolées du gars ne m'ont pas calmé. Je suis coincé ici et je n'ose appeler à l'aide ma famille. L'humiliation de leur demander de m'apporter des vêtements dans un tel lieu dépasse les sommets.
Je retrouve Paul et lui explique mon problème.
- Y a pas de souci, je vais t'aider. On a la même taille, je te file mes vêtements et tu fais l'aller-retour chez toi.
- Merci, vraiment, tu me sauves la vie ! Je ne sais pas comment j'aurais fait sans toi. Je te revaudrai ça, je te le jure !
- Mais de rien, vraiment. Les amis, c'est fait pour ça, non ?
Nous échangeons un sourire.
- Quant à ta proposition de me remercier, j'ai bien une idée, fait-il avec un clin d'œil.
Je vois très bien où il veut en venir.
- Quand tu veux, Paul.
- Pourquoi pas maintenant ?
- Maintenant ?
- T'es pressé ?
- Juste sur les nerfs avec cette histoire.
- T'inquiète, je vais te détendre. Relaxe-toi, tu vas t'en tirer.
- Je suis trop dégouté, sérieux.
- Je te comprends. Si tu veux, on remet ça à plus tard, je te taquine un peu en fait.
- C'est plutôt gentil comme taquinerie. Non, t'en fais pas, ça va aller.
- Non je veux pas te forcer, Jerem. Rentre chez toi.
- Tu ne me force pas. J'ai décidé d'une chose, il y a quelques temps, c'est que je n'esquiverai plus rien. J'affronterai tout de face. Viens, Paul.
- Wow ! Tu as changé tu sais.
- Je sais. Et toi... j'ignorais que tu étais gay.
- Pareil pour toi. Tu sais, j'avais pas envie de l'afficher. J'ai gardé ça pour moi tant que j'étais au lycée. T'as fait pareil, non ?
- Non, je n'en avais pas conscience, en fait. C'est récent, dis-je en prenant une poignée de préservatifs dans le couloir.
- Ah,dit-il en regardant ma main pleine de capotes. Dis donc, on en a pour la nuit avec tout ça.
- J'en ai peut-être pris un peu trop, ouais, dis-je en reposant la majeure partie d'entre eux. Ou pas, dis-je avec un clin d'œil.
Il éclate de rire.
Nous nous enfermons dans la cabine et j'ôte sa serviette. Il fait de même avec la mienne et nous nous regardons.
- Jeremy... le mec le plus canon du lycée. Le gars qu'on voit tout le temps avec une fille. Un rêve inaccessible. Voilà comment je te voyais. Et tu es là devant moi.
- Ton rêve se réalise, dis-je. T'es actif ou passif ?
- Actif, et toi ?
- Les deux. Y a pas de souci, ça me convient bien d'être passif. En plus, j'ai assez donné tout à l'heure.
- Cool.
Nous nous enlaçons, échangeons un long baiser, nos corps nus pressés l'un contre l'autre.
J'éprouve un sentiment étrange à m'offrir ainsi à un mec que je connais et que j'ai connu en tant qu'ami. Mais ça passe rapidement. Je souris, même.
- Je vais te montrer que je ne suis pas un ingrat, lui dis-je à l'oreille. Allonge-toi.
Émoustillé, il obéit, et je me donne à fond pour lui faire plaisir. Je commence par un nouveau baiser sur la bouche, puis je continue vers son oreille que je mordille, descendant ensuite dans son cou. Il embrasse aussi le mien, et nous restons un moment à nous offrir ce plaisir mutuel, changeant juste de côté au passage, puis je passe à son torse, léchant, titillant, mordillant ses tétons, passant à l'autre, écoutant ses râles avec satisfaction. Je descends enfin vers son sexe tendu au maximum.
Je lèche ce membre offert, descendant jusqu'à ses testicules dont je m'occupe avant de remonter, m'occupe du gland un moment avant de le gober, et utilise le savoir récemment acquis pour lui faire une pipe royale.
- Aaahh.... Jerem !
C'est très satisfaisant, ça.
- Stop !
Je me retire rapidement. Je crois que j'en ai trop fait, il est à la limite de l'explosion.
Je me remémore le sperme de Bruno qui inonde ma bouche. Moi qui l'avale aussi vite que je peux. Purée, c'était dégueulasse et pourtant j'en ai encore envie. Mais c'est fini ça, il faudra que le gars me montre un test clair et net pour que je lui offre ce plaisir.
Je remonte vers sa bouche et lui roule une pelle. Il finit par s'écarter et me regarde, les yeux brillants.
- Ouah ! Jerem, c'était trop bon ! Putain, je voudrais avoir su plus tôt...
- Moi aussi, mais bon, l'important, c'est maintenant. Tu as repris le contrôle ? Dis-je en désignant son sexe.
- Ouais, mais attends, je dois te retourner ce plaisir.
- Mon corps est tout à toi, Paul.
- C'est Noël !
À mon tour, je soupire sous ses caresses, puis gémis lorsqu'il me prend en bouche. Je lui indique ce qu'il doit faire, mais il a bien retenu la leçon, et je laisse aller ma tête en arrière, la bouche entrouverte, savourant mon plaisir, avant qu'il n'enfile une capote et me lubrifie avant de me prendre, je regarde son visage au-dessus du mien tandis qu'il me pilonne. Je lève la tête pour l'embrasser de nouveau, me laisser aller, criant, haletant, au plaisir qu'il me donne.
Alors que, n'en pouvant plus, je jouis, je regarde son visage pour y guetter l'orgasme qui le saisit, puis son visage se détendre alors qu'il se retire.
Je regarde son préservatif se remplir de sperme. Je remonte vers son visage et l'embrasse tendrement.
- Merci, Paul. C'était vraiment bien.
- C'est moi qui te remercie, Jerem. Jamais ça n'avait été aussi bon.
- C'est cool, dis-je, flatté.
Nous échangeons caresses et câlins avant de nous relever. J'ôte moi-même sa capote, à sa grande surprise, et lui fais un petit sourire tout en la nouant avant de la balancer à la poubelle. Il sourit à son tour et s'occupe de la mienne.
Nous nous douchons et revenons au vestiaire.
- Tu m'as donné envie d'un truc, dit-il.
- Quoi donc ?
- Je vais t'habiller.
Je ris, mais le laisse faire. Ça fait vraiment bizarre d'être ainsi habillé à mon âge, et par un mec en plus, mais je trouve ça tellement amusant que je me fends la pêche. Le fait que ce soit ses vêtements qu'il m'enfile ajoute à l'étrangeté.
- Ça fait drôle de te mettre mes fringues, dit-il.
- Je me disais la même chose. Une chance qu'on ait la même pointure. Je vais faire vite, l'aller-retour direct, merci encore Paul.
- De rien. Je t'attendrai au sauna humide.
- Ça marche !
Paul me regarde m'éloigner et disparaître, puis regarde dans son sac de sport, au fond de son casier, en soupirant.
« C'était juste une blague que je voulais te faire, Jerem, ce n'était pas sensé aller aussi loin. Je voulais te le dire au bout d'un petit moment, et puis... les choses se sont enchaînées. »
Il regarde vers l'accueil, puis de nouveau vers son sac, dans lequel se trouvent les vêtements de Jeremy.
« Et maintenant je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi... et je ne peux plus te dire que c'était juste une blague, parce que si tu l'apprends maintenant, tu me traiteras de salaud, tu croiras que j'ai juste voulu coucher avec toi... alors que c'est pas du tout le cas ! »
« Et merde ! Pardonne-moi, Jerem. »
Quelqu'un s'approche de moi tandis que je regarde le casier vide, en état de choc.
- Jeremy ? C'est toi ?
Je me tourne vers lui.
- Oh, Paul ? Dis-je en reconnaissant un pote du lycée.
J'ignorais qu'il était gay, et à voir sa surprise, c'est réciproque.
- Ça alors, pour une surprise...
- Excuse, Paul, j'ai un gros problème, là.
- Quoi ?
- On m'a tiré mes fringues. J'ai plus rien.
- Merde ! Et ton coffre ?
Je prends la clé et fonce vers l'accueil.
J'en reviens un moment plus tard, rassuré. Mes clés, mon portefeuille et mon mobile y sont toujours. Je suis toujours furax et les excuses désolées du gars ne m'ont pas calmé. Je suis coincé ici et je n'ose appeler à l'aide ma famille. L'humiliation de leur demander de m'apporter des vêtements dans un tel lieu dépasse les sommets.
Je retrouve Paul et lui explique mon problème.
- Y a pas de souci, je vais t'aider. On a la même taille, je te file mes vêtements et tu fais l'aller-retour chez toi.
- Merci, vraiment, tu me sauves la vie ! Je ne sais pas comment j'aurais fait sans toi. Je te revaudrai ça, je te le jure !
- Mais de rien, vraiment. Les amis, c'est fait pour ça, non ?
Nous échangeons un sourire.
- Quant à ta proposition de me remercier, j'ai bien une idée, fait-il avec un clin d'œil.
Je vois très bien où il veut en venir.
- Quand tu veux, Paul.
- Pourquoi pas maintenant ?
- Maintenant ?
- T'es pressé ?
- Juste sur les nerfs avec cette histoire.
- T'inquiète, je vais te détendre. Relaxe-toi, tu vas t'en tirer.
- Je suis trop dégouté, sérieux.
- Je te comprends. Si tu veux, on remet ça à plus tard, je te taquine un peu en fait.
- C'est plutôt gentil comme taquinerie. Non, t'en fais pas, ça va aller.
- Non je veux pas te forcer, Jerem. Rentre chez toi.
- Tu ne me force pas. J'ai décidé d'une chose, il y a quelques temps, c'est que je n'esquiverai plus rien. J'affronterai tout de face. Viens, Paul.
- Wow ! Tu as changé tu sais.
- Je sais. Et toi... j'ignorais que tu étais gay.
- Pareil pour toi. Tu sais, j'avais pas envie de l'afficher. J'ai gardé ça pour moi tant que j'étais au lycée. T'as fait pareil, non ?
- Non, je n'en avais pas conscience, en fait. C'est récent, dis-je en prenant une poignée de préservatifs dans le couloir.
- Ah,dit-il en regardant ma main pleine de capotes. Dis donc, on en a pour la nuit avec tout ça.
- J'en ai peut-être pris un peu trop, ouais, dis-je en reposant la majeure partie d'entre eux. Ou pas, dis-je avec un clin d'œil.
Il éclate de rire.
Nous nous enfermons dans la cabine et j'ôte sa serviette. Il fait de même avec la mienne et nous nous regardons.
- Jeremy... le mec le plus canon du lycée. Le gars qu'on voit tout le temps avec une fille. Un rêve inaccessible. Voilà comment je te voyais. Et tu es là devant moi.
- Ton rêve se réalise, dis-je. T'es actif ou passif ?
- Actif, et toi ?
- Les deux. Y a pas de souci, ça me convient bien d'être passif. En plus, j'ai assez donné tout à l'heure.
- Cool.
Nous nous enlaçons, échangeons un long baiser, nos corps nus pressés l'un contre l'autre.
J'éprouve un sentiment étrange à m'offrir ainsi à un mec que je connais et que j'ai connu en tant qu'ami. Mais ça passe rapidement. Je souris, même.
- Je vais te montrer que je ne suis pas un ingrat, lui dis-je à l'oreille. Allonge-toi.
Émoustillé, il obéit, et je me donne à fond pour lui faire plaisir. Je commence par un nouveau baiser sur la bouche, puis je continue vers son oreille que je mordille, descendant ensuite dans son cou. Il embrasse aussi le mien, et nous restons un moment à nous offrir ce plaisir mutuel, changeant juste de côté au passage, puis je passe à son torse, léchant, titillant, mordillant ses tétons, passant à l'autre, écoutant ses râles avec satisfaction. Je descends enfin vers son sexe tendu au maximum.
Je lèche ce membre offert, descendant jusqu'à ses testicules dont je m'occupe avant de remonter, m'occupe du gland un moment avant de le gober, et utilise le savoir récemment acquis pour lui faire une pipe royale.
- Aaahh.... Jerem !
C'est très satisfaisant, ça.
- Stop !
Je me retire rapidement. Je crois que j'en ai trop fait, il est à la limite de l'explosion.
Je me remémore le sperme de Bruno qui inonde ma bouche. Moi qui l'avale aussi vite que je peux. Purée, c'était dégueulasse et pourtant j'en ai encore envie. Mais c'est fini ça, il faudra que le gars me montre un test clair et net pour que je lui offre ce plaisir.
Je remonte vers sa bouche et lui roule une pelle. Il finit par s'écarter et me regarde, les yeux brillants.
- Ouah ! Jerem, c'était trop bon ! Putain, je voudrais avoir su plus tôt...
- Moi aussi, mais bon, l'important, c'est maintenant. Tu as repris le contrôle ? Dis-je en désignant son sexe.
- Ouais, mais attends, je dois te retourner ce plaisir.
- Mon corps est tout à toi, Paul.
- C'est Noël !
À mon tour, je soupire sous ses caresses, puis gémis lorsqu'il me prend en bouche. Je lui indique ce qu'il doit faire, mais il a bien retenu la leçon, et je laisse aller ma tête en arrière, la bouche entrouverte, savourant mon plaisir, avant qu'il n'enfile une capote et me lubrifie avant de me prendre, je regarde son visage au-dessus du mien tandis qu'il me pilonne. Je lève la tête pour l'embrasser de nouveau, me laisser aller, criant, haletant, au plaisir qu'il me donne.
Alors que, n'en pouvant plus, je jouis, je regarde son visage pour y guetter l'orgasme qui le saisit, puis son visage se détendre alors qu'il se retire.
Je regarde son préservatif se remplir de sperme. Je remonte vers son visage et l'embrasse tendrement.
- Merci, Paul. C'était vraiment bien.
- C'est moi qui te remercie, Jerem. Jamais ça n'avait été aussi bon.
- C'est cool, dis-je, flatté.
Nous échangeons caresses et câlins avant de nous relever. J'ôte moi-même sa capote, à sa grande surprise, et lui fais un petit sourire tout en la nouant avant de la balancer à la poubelle. Il sourit à son tour et s'occupe de la mienne.
Nous nous douchons et revenons au vestiaire.
- Tu m'as donné envie d'un truc, dit-il.
- Quoi donc ?
- Je vais t'habiller.
Je ris, mais le laisse faire. Ça fait vraiment bizarre d'être ainsi habillé à mon âge, et par un mec en plus, mais je trouve ça tellement amusant que je me fends la pêche. Le fait que ce soit ses vêtements qu'il m'enfile ajoute à l'étrangeté.
- Ça fait drôle de te mettre mes fringues, dit-il.
- Je me disais la même chose. Une chance qu'on ait la même pointure. Je vais faire vite, l'aller-retour direct, merci encore Paul.
- De rien. Je t'attendrai au sauna humide.
- Ça marche !
Paul me regarde m'éloigner et disparaître, puis regarde dans son sac de sport, au fond de son casier, en soupirant.
« C'était juste une blague que je voulais te faire, Jerem, ce n'était pas sensé aller aussi loin. Je voulais te le dire au bout d'un petit moment, et puis... les choses se sont enchaînées. »
Il regarde vers l'accueil, puis de nouveau vers son sac, dans lequel se trouvent les vêtements de Jeremy.
« Et maintenant je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi... et je ne peux plus te dire que c'était juste une blague, parce que si tu l'apprends maintenant, tu me traiteras de salaud, tu croiras que j'ai juste voulu coucher avec toi... alors que c'est pas du tout le cas ! »
« Et merde ! Pardonne-moi, Jerem. »
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