Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES)

[fablelionsilencieux]

Premier lama,



Après une bonne douche prise à deux :

— Je suis heureux de savoir que Triphounet s’est remis du choc, finalement, dit Archibald qui sortait de la douche. Les médecins disent que la plaie va se soigner facilement. Il finira par se tuer à force de faire le zouave. Monter sur un lama, à son âge, quelle idée !
Zorinno et Tchan, ont été inspirés en venant faire l’élevage de ces bestioles près d’ici. Personnellement, je me passe fort bien de ces arrosoir sur pattes !

De retour à leur demeure, les amoureux, enfin seul, partageaient un moment intime alors que le chien avait préféré passer la nuit à l’extérieur, à chasser des chats et le major d’homme avait accepté tout sourire de prendre sa soirée, ce qui laissa la chance aux amoureux de passer ce moment en tête à tête. Petit repas aux chandelles et douche ultra-coquine s’était suivis.

Nu, Archi s’observait dans le miroir mural, s'examinant sous tous les angles comme toutes les fois qu’il passait devant. Son chéri qui le suivait roula des yeux avant de passer ses mains autour de la taille de son mari qui en sourit. Il déposa ensuite son menton sur l’épaule de celui-ci.

— Quel bel homme, déclara l’éternel grand ado avant de l’embrasser.

— Tu dis ça, toutes les fois que je passe devant cette foutue glace.

— Mais c’est parce que je le pense, voyons !

— N’importe quoi, va. Je parie que tu dirais ça à n’importe quel mec au poil noir et barbu !

— Mmm… C’est vrai… J’adore les nounours. Murmura-t-il, en fouraillant la broussaille pubienne encore humide de son loup de mer.

— Tu es incorrigible avec ça, alors que toi, à part ta houppette sur le crâne, t’as pas un poil nulle part, soupira exagérément l’ex marin avant de ricaner.

— Dis celui qui n’hésite jamais à s’admirer la toison dans la glace quand on a le dos tourné…

— Mais… quoi ? J’ai le droit de me trouver encore sexy, non ? rougit-il timidement.

Le jeunot pouffa de rire et embrassa ce dernier une seconde fois avant de l’attirer vers leur lit, où ils s’allongèrent tous les deux, côte à côte. L’ainé se sentait très fatigué, à cet instant, alors il préféra se coucher afin de dormir. Il l’embrassa à son tour, puis se roula en cuillère de son côté du lit, alors que son petit reporter se mit dans une position confortable, face au dos de son mari. Il passa une main par-dessus son ventre tout chaud et tout accueillant. Puis se colla à ses fesses !

— Les gens ne savent pas ce qu’ils manquent en rejetant les nounours grognons comme toi, dit le blondinet, excité à nouveau. Tu es tellement mignon…

— Quelqu’un a besoin d’attention ce soir, commenta le bourru qui se tourna face à lui.

— Ou plutôt, quelqu’un est reconnaissant que son ami soit toujours avec lui, répondit le blondin. Surtout après tous les combats qu’il a dû mené contre les pires choses qui lui sont arrivées…et sans demander son avis.

Archi soupira avant de sourire à son âme-sœur.

— Ah… Ma belle gueule d’amour ! déclara le capitaine, avant d’embrasser son chéri. Impossible de simplement dormir avec toi dans le lit, hein ?

Le blond hocha la tête et ricana, avant d’enfouir son visage dans la poitrine du barbu qu’il se mit à bécoter et caresser. Ensuite, il se mit à le peloter un peu partout. Redonnant toute sa vigueur au sceptre de son amant et même, lui lubrifia son étoile mystérieuse.

Il retourna Archi sur le dos, lui prit les jambes sur ses épaules et… pan dans la lune !
Le grand poussa un petit cri strident et se tortilla dans le lit, comme à chaque fois que son amour le prenait ainsi, à la hussarde. Embroché d’une seule traite et aussitôt besogné par ce cosaque qui n’avait pourtant rien d’un soviet.

Le barattage version marteau piqueur de son puit d’amour électrifia sa prostate et affola ses sens.
Et malgré que nul ne porta la main à son mat – espérant pouvoir réciproquer la chose à son tourmenteur – il ne se sentit pas partir et se répandit en moins de dix petites minutes de ce traitement de choc.
Le râle puissant qui accompagna son éjaculation fut à la hauteur de celui produit par son chevaucheur, presque simultanément terrassé, l’un s'aspergea copieusement le torse et l’autre lui empli la cavité arrière.
Ayant repris haleine :

— Tonnerre de Brest, je voulais aussi profiter de ton p’tit cul, maintenant, par ta faute, faut que j’attende de recharger mes batteries de proue !

Il toisa son mari et bouda comiquement, alors que l’autre de son côté, riait aux éclats. Puis il gloussa et serra son amoureux contre lui. Il huma son odeur – restée juvénile, malgré les décennies passées – et se sentit bien.

— Hé oui, mon Tintin… les Dupont-Dupond filent le parfait amour cuir, la Castafiore épuise ‘’la et les’’ bourses de Rastapopoulos qu’elle mène à la baguette, Nestor est dingue de Tournesol et met, escarpins, bas et porte-jarretelles pour le plus grand plaisir du professeur, puis nous on peut enfin vivre notre relation au grand jour ! Béni soit le jour où ce bachibouzouk d’Hergé a cassé sa pipe. Plus de nouveau scénario à suivre, plus d’aventure asexuée mais toujours casse-gueule pour moi… la vie de BD, pour nous c’est fini !

Et Morphée eut le dernier phylactère !

FIN