CHAPITRE IV (1/3)
Au petit matin, alors que le soleil traverse les rideaux pour venir frapper sauvagement mes paupières, je tourne légèrement la tête avant d’ouvrir un œil inquisiteur sur mon environnement. Rien n’a changé depuis la veille et pourquoi d’ailleurs cela changerait-il ?
Je m’habitue progressivement à l’intensité de cette lumière agressive qui baigne le salon. Je reste quelques instants immobile avant d’écarter la couverture. Le corps nue des filles traversent ma mémoire. Les fesses de Léa - probablement un trente deux en taille - légèrement rebondies, magnifiques avec cet entrejambe si équivoque, si sensuel, merveilleusement dessiné dans l’entrebâillement de la porte et cette ombre chinoise projetée sur le mur du salon, un zoom monochrome sur son intimité, loin, bien loin de laisser indifférent. Cette fille est juste prodigieuse. Trop jolie, trop mignonne, trop tout, habillée ou dévêtue, quelque soient les postures qu’elle peut prendre, elle rafle tous les prix dévolus à la magnificence corporelle.
Et dire que Caroline la suivait dans la même tenue, libérée de tout vêtement. Elle est mignonne elle aussi mais elle n’arrive pas à la cheville de Léa. C’est certain. Qu’importe, je suis fier de mon bébé, de la plastique de son corps, de sa féminité même si elle ne voit pas l’intérêt de la mettre en valeur. « Je suis comme je suis n’en déplaisent à ceux qui n’aiment pas » se targue t’elle de répéter inlassablement lorsqu’elle se sent agressée sur le sujet.
Caroline n’a jamais été trop pudique et plusieurs fois Eléna est intervenue pour lui demander de porter à minima un petit quelque chose ; une culotte, un soutien-gorge, une chemise mais Caroline n’en a toujours fait qu’à sa tête, têtue comme sa maman. D’ailleurs, sa mère était quelque peu mal placée pour prodiguer ce genre de réflexion, étant elle aussi partisane du naturisme.
Je me souviens, il y a de cela quelques années de ça, elle nous a entraînés Caro et moi sur une plage semi-naturiste - enfin, on ne l’a su que lorsqu’on y était - et sans même la moindre gêne, elle s’est déshabillée entièrement avant de s’allonger sur sa serviette de bain. J’étais médusé, incapable d’en faire autant. Caroline a trouvé le jeu amusant et elle a accompagné sa mère sans même sourciller, toute fière de lui ressembler. Elle devait avoir un peu plus de six ans à l’époque ; la première faille dans mon autorité paternelle. J’étais d’ailleurs beaucoup plus préoccupé par ma fille offerte aux regards des autres, avec sa nudité juvénile que par ma femme qui contrastait par son âge sur cette plage semi-nudiste plutôt réservée pour l'essentiel au troisième âge. Inutile de dire que, mon maillot de bain aidant, je me suis fait chambrer mais j’ai tenu bon, allongé sur le ventre, des fois que …
Et d’ailleurs, avec les deux mamies avachies sur leur serviette juste en face de moi, je ne risquais rien, même pas un sursaut d’orgueil lorsqu’elles écartaient les jambes pour laisser le soleil inonder chaque recoin, chaque pli de la peau et dieu sait s'’il y avait du boulot. En revanche le loulou derrière Eléna n’arrêtait pas de lui mâter le cul. Agaçant, pour ne pas dire très énervant, qu’un inconnu viennent fantasmer sur les attributs de ma femme. Je me suis demandé si Eléna avait repéré son petit manège car parfois elle changeait elle aussi de position, cachant ou découvrant les parties de son corps les plus intimes, celles qui m’étaient réservées et qu’elle partageait maintenant par la vue au grès de tous ceux qui mataient. C’était pour moi juste insupportable. J’allais me lever pour demander au voyeur de regarder ailleurs lorsque, pris en flagrant délit, il a sauté précipitamment dans son slip de bain sous les vociférations de sa femme qui arrivait de je ne sais où. Comique, vraiment comique. J’ai jeté un coup d’œil amusé vers Eléna avant de reprendre ma sieste à l’endroit où je l’avais laissée. J’ai dû somnoler un peu car lorsque j’ai ouvert les yeux, le décors n'avait plus rien à voir. Deux jeunes anglaises avaient pris la place des deux mamies et dire que ça change tout ne relève absolument pas du pléonasme. Européennes, la peau chocolat au lait teintée par les rayons du soleil qui accentuent encore plus la courbe magistrale des fesses, le sexe épilé de près, le minou rosé pour l’une et brillant pour l’autre, rien de comparable avec le spectacle précédent. Et lorsque l’une d’elle s’est relevée, offrant son arrière train à ma vue décomplexée, je me suis pris un énorme coup de coude dans les côtes avec le regard noir que Eléna sait très bien distiller en pareille circonstance. Compliqué de se remettre séance tenante. Un laps de temps obligé s’avère indispensable pour apaiser la nature. Caroline tout comme moi profitait du spectacle avec une petite moue désinvolte.
- Même pas belles et je suis sûre que ça pue hein papa ?
- Caro quand même !
Cette expérience fut la première et la dernière. Bizarrement, Eléna s’est contentée par la suite du jardin arboré de la châtaigneraie, à côté de la piscine ou du balcon de notre appartement des hauts de France.
Au petit matin, alors que le soleil traverse les rideaux pour venir frapper sauvagement mes paupières, je tourne légèrement la tête avant d’ouvrir un œil inquisiteur sur mon environnement. Rien n’a changé depuis la veille et pourquoi d’ailleurs cela changerait-il ?
Je m’habitue progressivement à l’intensité de cette lumière agressive qui baigne le salon. Je reste quelques instants immobile avant d’écarter la couverture. Le corps nue des filles traversent ma mémoire. Les fesses de Léa - probablement un trente deux en taille - légèrement rebondies, magnifiques avec cet entrejambe si équivoque, si sensuel, merveilleusement dessiné dans l’entrebâillement de la porte et cette ombre chinoise projetée sur le mur du salon, un zoom monochrome sur son intimité, loin, bien loin de laisser indifférent. Cette fille est juste prodigieuse. Trop jolie, trop mignonne, trop tout, habillée ou dévêtue, quelque soient les postures qu’elle peut prendre, elle rafle tous les prix dévolus à la magnificence corporelle.
Et dire que Caroline la suivait dans la même tenue, libérée de tout vêtement. Elle est mignonne elle aussi mais elle n’arrive pas à la cheville de Léa. C’est certain. Qu’importe, je suis fier de mon bébé, de la plastique de son corps, de sa féminité même si elle ne voit pas l’intérêt de la mettre en valeur. « Je suis comme je suis n’en déplaisent à ceux qui n’aiment pas » se targue t’elle de répéter inlassablement lorsqu’elle se sent agressée sur le sujet.
Caroline n’a jamais été trop pudique et plusieurs fois Eléna est intervenue pour lui demander de porter à minima un petit quelque chose ; une culotte, un soutien-gorge, une chemise mais Caroline n’en a toujours fait qu’à sa tête, têtue comme sa maman. D’ailleurs, sa mère était quelque peu mal placée pour prodiguer ce genre de réflexion, étant elle aussi partisane du naturisme.
Je me souviens, il y a de cela quelques années de ça, elle nous a entraînés Caro et moi sur une plage semi-naturiste - enfin, on ne l’a su que lorsqu’on y était - et sans même la moindre gêne, elle s’est déshabillée entièrement avant de s’allonger sur sa serviette de bain. J’étais médusé, incapable d’en faire autant. Caroline a trouvé le jeu amusant et elle a accompagné sa mère sans même sourciller, toute fière de lui ressembler. Elle devait avoir un peu plus de six ans à l’époque ; la première faille dans mon autorité paternelle. J’étais d’ailleurs beaucoup plus préoccupé par ma fille offerte aux regards des autres, avec sa nudité juvénile que par ma femme qui contrastait par son âge sur cette plage semi-nudiste plutôt réservée pour l'essentiel au troisième âge. Inutile de dire que, mon maillot de bain aidant, je me suis fait chambrer mais j’ai tenu bon, allongé sur le ventre, des fois que …
Et d’ailleurs, avec les deux mamies avachies sur leur serviette juste en face de moi, je ne risquais rien, même pas un sursaut d’orgueil lorsqu’elles écartaient les jambes pour laisser le soleil inonder chaque recoin, chaque pli de la peau et dieu sait s'’il y avait du boulot. En revanche le loulou derrière Eléna n’arrêtait pas de lui mâter le cul. Agaçant, pour ne pas dire très énervant, qu’un inconnu viennent fantasmer sur les attributs de ma femme. Je me suis demandé si Eléna avait repéré son petit manège car parfois elle changeait elle aussi de position, cachant ou découvrant les parties de son corps les plus intimes, celles qui m’étaient réservées et qu’elle partageait maintenant par la vue au grès de tous ceux qui mataient. C’était pour moi juste insupportable. J’allais me lever pour demander au voyeur de regarder ailleurs lorsque, pris en flagrant délit, il a sauté précipitamment dans son slip de bain sous les vociférations de sa femme qui arrivait de je ne sais où. Comique, vraiment comique. J’ai jeté un coup d’œil amusé vers Eléna avant de reprendre ma sieste à l’endroit où je l’avais laissée. J’ai dû somnoler un peu car lorsque j’ai ouvert les yeux, le décors n'avait plus rien à voir. Deux jeunes anglaises avaient pris la place des deux mamies et dire que ça change tout ne relève absolument pas du pléonasme. Européennes, la peau chocolat au lait teintée par les rayons du soleil qui accentuent encore plus la courbe magistrale des fesses, le sexe épilé de près, le minou rosé pour l’une et brillant pour l’autre, rien de comparable avec le spectacle précédent. Et lorsque l’une d’elle s’est relevée, offrant son arrière train à ma vue décomplexée, je me suis pris un énorme coup de coude dans les côtes avec le regard noir que Eléna sait très bien distiller en pareille circonstance. Compliqué de se remettre séance tenante. Un laps de temps obligé s’avère indispensable pour apaiser la nature. Caroline tout comme moi profitait du spectacle avec une petite moue désinvolte.
- Même pas belles et je suis sûre que ça pue hein papa ?
- Caro quand même !
Cette expérience fut la première et la dernière. Bizarrement, Eléna s’est contentée par la suite du jardin arboré de la châtaigneraie, à côté de la piscine ou du balcon de notre appartement des hauts de France.
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