06-06-2021, 05:21 PM
Troisième duo,
Il avait besoin d'argent, le jeune David, et son ami Florent avait fini par le décider à aller se faire rémunérer chez un sien ami, un type ni beau ni moche à la quarantaine encore plaisante...
Et friqué ! C'était un écrivain qui avait son petit succès... et Florent, dont cet homme avait été le professeur au lycée, avait bien vendu le physique de son impécunieux ami.
Précisons ici que ces jeunes gens étaient fort intimes, en termes d'amitié, mais qu'il n'y avait jamais rien eu d'autre entre eux : ils ne s'étaient même jamais vus à poil.
David était arrivé ce samedi matin vers dix heures, seul. C'est qu'il se souciait peu de se faire niquer devant son meilleur ami ! Florent d'ailleurs avait décidé dès le début qu'il n'y serait pas. Il avait été l'amant de Jean-Pierre, et parfois encore...
Ce qui lui avait avait donné l'idée de cette transaction était que le jeune David se vantait depuis toujours d'être super bien équipé. Et se disait actif-passif. Bref, ce qu'il fallait pour plaire en société...
Or donc, Jean-Pierre lui avait offert le champagne, après l'avoir dénudé. Et les choses n'avaient pas tardé : cet homme était charmant, et soucieux du bien-être de son hôte, fût-il tarifé. Il avait donc baisé David avec élégance, puis en avait exigé la réciproque... mais là « avec sauvagerie » ! Ce n'était pas trop dans le tempérament de David, ça, m'enfin...
Le tout s'était fait près de la piscine de cette somptueuse villa,
Et là, le nommé Jean-Pierre posait les mains sur le épaules de David, pour lui parler affaires : si ce garçon acceptait de rencontrer d'autres hommes, il n'aurait pas à se plaindre des revenus y afférents...
— J'ai quatre amis, tous un peu plus jeunes que moi... et mieux foutus... qui auraient plaisir à avoir commerce avec toi... dans les deux sens du terme !
David fit une drôle de tête, ce qui fit sourire Jean-Pierre. Qui précisa :
— Ils ont la classe absolue, tous les quatre, et ne seront pas chiens. Bien sûr, tu es libre. D'ailleurs, si tu ne veux pas d'eux, je suis disposé à resigner avec toi.
L'homme avait mis une chemise, à cause de sa peau craignant le soleil ; il prit la main de David pour se la poser sur la queue, bel objet en vérité. Il baratina encore un peu le jeune homme, qui finit par accepter ; David décida même qu'il prendrait tous les mecs dans la journée.
— T'as le moral, toi ! fit Jean-Pierre, hilare. Tu ne le regretteras pas, je te le promets. Bon ! Je les appelle, et on se champagnise ?
Ainsi fut fait. Le premier de ces Messieurs parut dans la demi-heure : un grand brun velu et racé, qui fit l'amour à David avec classe, comme annoncé.
Le second, châtain, parut une bonne heure plus tard, et le troisième, superbe rouquin, dans la foulée : il fut donc décidé que David serait pris en sandwich, avec changement de cavaliers...
Et David dut gicler sur les museaux réunis de ses trois nouveaux clients.
Le champagne aidant, il se trouvait en une aimable ébriété, et il eut des compliments sur son sourire...
Drôle de situation que se retrouver sur une terrasse ensoleillée et entouré de quatre beaux mecs, certes d'une vingtaine d'années plus âgés que lui, mais si... charmants !
— J'en reprendrais bien p'tit coup, moi, fit enfin le brun.
— Hep ! Rappelez-vous que David se doit encore à Frédéric ! fit le patron.
— David ! Tu me louerais pas ton adorable petit trou, avant que la star arrive ?
David regarda Jean-Pierre, qui le laissa libre de décider ; au fond, pourquoi pas ? Il était bien alésé, le David, alors, se faire un peu de tune supplémentaire...
Du coup, les deux autres demandèrent si... Et David accepta : fructueuse journée ! Se faire tirer par de beaux mecs super bien élevés... et qui ne lésinaient pas sur les écus ! Et il osa :
— Pourquoi « la star » ?
— Ah ! Eh ben, répondit le brun, nous on n'est pas trop mal... mais Frédéric, lui, il est dix fois plus beau que nous quatre réunis !
— Hein ?
— Tu verras, gentil garçon. Et t'auras p'têt' même envie de lui donner ton fric, tellement il est beau !
Et David de se faire tirer, en toute douceur, par les trois mecs, en alternance. Et Jean-Pierre finalement en reprit une dose aussi ; il avait bien précisé qu'il ne fallait pas « détruire » cet adorable petit cul avant l'arrivée de Frédéric. Lequel s'annonça vers sept heures ; Jean-Pierre avait déjà mis en place l'apéro dînatoire.
Ce qu'on n'avait pas dit à David était que Frédéric était noir. Il se déloqua immédiatement, et David comprit tout de suite les propos qu'on lui avait tenus : si le mot « sublime » a un sens, il s'appliquait là ; sous ses yeux. Le martiniquais Frédéric était... à tomber par terre. Et lorsque son regard se planta en celui de David, accompagné d'un sourire à damner les anges... il entendit le brun lui souffler :
— Tu vois ce que je vois ?
Frédéric tendit la main à David, qui se leva, pour être aussitôt enlacé en les bras fins et musclés de « la star ».
David n'avait jamais fait l'amour avec un noir. Il eut un long frémissement... surtout lorsque le mec prit ses petites fesses en mains.
La suite fut des plus conventionnelles : Frédéric lui fit des choses charmantes mais rien d'extraordinaire : du parfait, seulement. Et les autres regardèrent en se tripotant gentiment... entre deux gorgées de champagne.
Mais ces Messieurs avaient affaire en ville, qui finirent par quitter cet endroit de délices... non sans avoir abondamment alimenté la cagnotte de David, et au-delà même de ses espérances les plus flatteuses.
On resta donc en compagnie du bel Antillais, dont la conversation était à la fois sérieuse et primesautière. Et le physique, donc !
Frédéric fit parler David. Et Jean-Pierre s'y mit aussi. Frédéric déclara enfin :
— J'espère que cette journée ne t'aura pas été trop... difficile. Un garçon comme toi ne devrait pas avoir à faire ça. Mais... si tu en as encore envie... je suis prêt à te le demander encore... à ton tarif, évidemment.
— Euh... Pas tout de suite, alors...
— Ah ! Ah ! Bien sûr ! À ton rythme ! Ah ! Ah !
Qu'il était beau, quand il riait, Frédéric !
On parla de tout, et du reste. Certes, ces Messieurs avaient une autre culture que David, m'enfin, il comprenait presque tout.
Et puis il refit l'amour avec Frédéric... comme avec Jean-Pierre. Les deux ensemble, avec sandwich à la clé...
Enfin, Frédéric lui proposa :
— Je te ramène chez toi ?
David accepta, qui était venu en tramway.
Dans la belle auto de Frédéric, ce mec posa la main sur la cuisse de David... qui posa la main sur cette main -là.
— T'es étonnant, gentil garçon, dit Frédéric. J'ai encore envie de toi. Est-ce que... tu me vendrais encore un peu de ton temps, et un peu de ta beauté ?
— Oui, Frédéric.
— On va chez moi, alors. Je suis seul : mon fils, qui a ton âge, est chez sa mère — nous sommes divorcés. Tu m'as fait du bien, garçon, et... ça me fait plaisir de t'aider.
— Merci, Frédéric.
Le moment fut de la plus parfaite tendresse. Non seulement Frédéric était d'une incomparable beauté, mais... c'était aussi la crème des hommes.
Où les choses furent de la plus parfaite perfection, oui-da ! David décréta même :
— Plus d'argent à partir de minuit...
— Ce qui ne m'empêche pas de te faire des cadeaux...
Un long rêve, que cette nuit-là ! Au matin, David alla à la salle de bains. Pour tomber sur un garçon noir et aussi nu que lui.
— T'es qui, toi ? fit le garçon, l'air un peu rogue.
— Un ami de Frédéric.
— Je vois.
— Toi ?
— Quentin. Son fils, donc.
— Ne m'en veuille pas, s'te plaît ! Je reviendrai plus !
— Mon père vit sa vie.Moi, c'est Quentin, fit le minet en tendant la main à David, qui la prit.
— David.
— J'allais me doucher... Je suppose que le vieux s'est rendormi ?... Tu viens ?
David suivit donc le fin minet en la douche italienne. Il venait de baiser Monsieur, aussi était-il moins en forme que le joli, très joli Quentin, qui bandait à toute force : oh, le bel engin qu'iceluy !
Sans doute ce jeune homme n'avait-il pas la beauté rayonnante de son père, mais... combien son sourire était touchant ! David osa enfin :
— T'es vachement beau, Quentin.
— Plus que mon vieux ?
— Chut !
Il y eut un moment d'indécision, alors, et Quentin susurra :
— J'peux te prendre dans mes bras ?
Ce fut David qui enlaça ce jeune homme. La suite vous est devinable : ces jeunes gens ne tardèrent pas à s'embrasser vivement. Avant que David suçât le beau vit de Quentin. Exactement la réplique de celui de son père, en un peu plus petit cependant.
Ce fut au moment où il prenait dans le gosier l'ardent plaisir du garçon qu'on entendit :
— Oh, pardon !
La voix de Papa, donc, qui se retira.
— J't'ai cassé la baraque, là... souffla Quentin.
— Quentin... Tu m'as rien cassé du tout... si tu acceptes qu'on fasse connaissance.
— Peut-être... que c'est déjà commencé ?
On se sourit un peu bêtement, en baissant les yeux. Ces jeunes gens s'entresavonnèrent alors avec toute la douceur du monde.
— Faut que j'aille parler à ton père, dit enfin David.
— Pas trop longtemps, hein ?
— Je viens prendre mes affaires... dit David à Frédéric.
— Si j'ai bien compris... t'as une petite romance en cours, non ?
— Je sais pas encore.
— Si je double ton tarif... tu m'accepterais en toi ?
— Oh ! Frédéric !
— Oui, j'ai honte, mais... avant que tu deviennes mon gendre...
David gambergea un petit temps... avant d'accepter. Lorsqu’il retrouva Quentin, il n'eut pas besoins de mentir :
— Je vous ai matés... comme hier soir, d'ailleurs. Qu'est-ce que tu me dis ?
— Je suis dans une merde financière pas croyable. Maintenant, avec les derniers événements... je peux voir venir, et j'ai plus ni envie ni besoin de recommencer.. surtout si je veux plaire à un gentil garçon. Nommé Quentin.
— Mais... mon père...
— C'est à vous que je voudrais plaire, Monsieur, pas à votre père. Cet homme est adorable, mais vous... vous êtes un ange.
— David ? fit Quentin, bien incertain.
— Je ne te mens pas, Quentin.
Je vous donne à imaginer le moment d'émotion qui s'abattit dans la carrée ! Le jeune et joli Quentin fondit en larmes. Vite récupéré par un David qui lécha tout ce qu'il y avait à lécher, larmes en premier !
— Tu crois qu'on peut, tous les deux ? souffla Quentin.
— Ce qu'on voudra, on le pourra, mon p 'tit ange !
— Tu me prives grandement, p'tit con ! fit Frédéric en un demi sourire, quelques jours plus tard.
— Combien je t’aurais aimé... si j'avais eu ton âge !
— Ne sois pas insultant.
— Je ne veux pas l'être : t'es sublime, et tu le sais bien ! Mais... je suis amoureux. Et c'est à ton enfant que j'ai donné mon âme (ciel : un alexandrin !).
— Et moi, je suis un vieux con.
— Eh oui ! Mais je pense que tu as encore de l'avenir... tellement t'es beau et gentil !
— Merci !
— Tu m'accepteras comme gendre... si Quentin veut bien de moi ?
Bien sûr, que David fut agréé comme gendre ! Mais... il y eut dans les jours qui suivirent une drôle d'embrouille, et totalement inattendue :
— Comme il a de la chance, ce Quentin-là ! fit Florent, mi-figue, mi-raisin.
— Tu dis quoi, là ?
— Tu as compris, je crois.
Oui, David avait compris. Florent ! Comment avait-il pu ne pas voir Florent, Florent !
Mais les choses, aujourd'hui, étaient scellées. Ô combien il en souffrit, David ! Il s'en ouvrit à Quentin, qui lui offrit de lui rendre sa liberté, ce que David refusa.
Et puis... il y eut une soirée, chez Quentin — en l'absence de son père — où une petite vingtaine de loupiots étaient conviés. On n'avait pensé à rien, sauf à changer les idées du pauvre Florent. Et ça marcha mieux qu'imaginé ! Car ce jeune homme repartit sous le bras d'un joli minet blond et de bonne famille, et aux dernières nouvelles, ça se passe mieux que bien, c't'affaire !
Papa Frédéric, lui, regarde toujours David avec une réelle admiration... d'où est venue l'autorisation donnée par Quentin à David de passer par-ci, par-là, un moment près de lui...
Quand on vous dit que tout n'est pas si triste que ça, en ce bas monde !...
Il avait besoin d'argent, le jeune David, et son ami Florent avait fini par le décider à aller se faire rémunérer chez un sien ami, un type ni beau ni moche à la quarantaine encore plaisante...
Et friqué ! C'était un écrivain qui avait son petit succès... et Florent, dont cet homme avait été le professeur au lycée, avait bien vendu le physique de son impécunieux ami.
Précisons ici que ces jeunes gens étaient fort intimes, en termes d'amitié, mais qu'il n'y avait jamais rien eu d'autre entre eux : ils ne s'étaient même jamais vus à poil.
David était arrivé ce samedi matin vers dix heures, seul. C'est qu'il se souciait peu de se faire niquer devant son meilleur ami ! Florent d'ailleurs avait décidé dès le début qu'il n'y serait pas. Il avait été l'amant de Jean-Pierre, et parfois encore...
Ce qui lui avait avait donné l'idée de cette transaction était que le jeune David se vantait depuis toujours d'être super bien équipé. Et se disait actif-passif. Bref, ce qu'il fallait pour plaire en société...
Or donc, Jean-Pierre lui avait offert le champagne, après l'avoir dénudé. Et les choses n'avaient pas tardé : cet homme était charmant, et soucieux du bien-être de son hôte, fût-il tarifé. Il avait donc baisé David avec élégance, puis en avait exigé la réciproque... mais là « avec sauvagerie » ! Ce n'était pas trop dans le tempérament de David, ça, m'enfin...
Le tout s'était fait près de la piscine de cette somptueuse villa,
Et là, le nommé Jean-Pierre posait les mains sur le épaules de David, pour lui parler affaires : si ce garçon acceptait de rencontrer d'autres hommes, il n'aurait pas à se plaindre des revenus y afférents...
— J'ai quatre amis, tous un peu plus jeunes que moi... et mieux foutus... qui auraient plaisir à avoir commerce avec toi... dans les deux sens du terme !
David fit une drôle de tête, ce qui fit sourire Jean-Pierre. Qui précisa :
— Ils ont la classe absolue, tous les quatre, et ne seront pas chiens. Bien sûr, tu es libre. D'ailleurs, si tu ne veux pas d'eux, je suis disposé à resigner avec toi.
L'homme avait mis une chemise, à cause de sa peau craignant le soleil ; il prit la main de David pour se la poser sur la queue, bel objet en vérité. Il baratina encore un peu le jeune homme, qui finit par accepter ; David décida même qu'il prendrait tous les mecs dans la journée.
— T'as le moral, toi ! fit Jean-Pierre, hilare. Tu ne le regretteras pas, je te le promets. Bon ! Je les appelle, et on se champagnise ?
Ainsi fut fait. Le premier de ces Messieurs parut dans la demi-heure : un grand brun velu et racé, qui fit l'amour à David avec classe, comme annoncé.
Le second, châtain, parut une bonne heure plus tard, et le troisième, superbe rouquin, dans la foulée : il fut donc décidé que David serait pris en sandwich, avec changement de cavaliers...
Et David dut gicler sur les museaux réunis de ses trois nouveaux clients.
Le champagne aidant, il se trouvait en une aimable ébriété, et il eut des compliments sur son sourire...
Drôle de situation que se retrouver sur une terrasse ensoleillée et entouré de quatre beaux mecs, certes d'une vingtaine d'années plus âgés que lui, mais si... charmants !
— J'en reprendrais bien p'tit coup, moi, fit enfin le brun.
— Hep ! Rappelez-vous que David se doit encore à Frédéric ! fit le patron.
— David ! Tu me louerais pas ton adorable petit trou, avant que la star arrive ?
David regarda Jean-Pierre, qui le laissa libre de décider ; au fond, pourquoi pas ? Il était bien alésé, le David, alors, se faire un peu de tune supplémentaire...
Du coup, les deux autres demandèrent si... Et David accepta : fructueuse journée ! Se faire tirer par de beaux mecs super bien élevés... et qui ne lésinaient pas sur les écus ! Et il osa :
— Pourquoi « la star » ?
— Ah ! Eh ben, répondit le brun, nous on n'est pas trop mal... mais Frédéric, lui, il est dix fois plus beau que nous quatre réunis !
— Hein ?
— Tu verras, gentil garçon. Et t'auras p'têt' même envie de lui donner ton fric, tellement il est beau !
Et David de se faire tirer, en toute douceur, par les trois mecs, en alternance. Et Jean-Pierre finalement en reprit une dose aussi ; il avait bien précisé qu'il ne fallait pas « détruire » cet adorable petit cul avant l'arrivée de Frédéric. Lequel s'annonça vers sept heures ; Jean-Pierre avait déjà mis en place l'apéro dînatoire.
Ce qu'on n'avait pas dit à David était que Frédéric était noir. Il se déloqua immédiatement, et David comprit tout de suite les propos qu'on lui avait tenus : si le mot « sublime » a un sens, il s'appliquait là ; sous ses yeux. Le martiniquais Frédéric était... à tomber par terre. Et lorsque son regard se planta en celui de David, accompagné d'un sourire à damner les anges... il entendit le brun lui souffler :
— Tu vois ce que je vois ?
Frédéric tendit la main à David, qui se leva, pour être aussitôt enlacé en les bras fins et musclés de « la star ».
David n'avait jamais fait l'amour avec un noir. Il eut un long frémissement... surtout lorsque le mec prit ses petites fesses en mains.
La suite fut des plus conventionnelles : Frédéric lui fit des choses charmantes mais rien d'extraordinaire : du parfait, seulement. Et les autres regardèrent en se tripotant gentiment... entre deux gorgées de champagne.
Mais ces Messieurs avaient affaire en ville, qui finirent par quitter cet endroit de délices... non sans avoir abondamment alimenté la cagnotte de David, et au-delà même de ses espérances les plus flatteuses.
On resta donc en compagnie du bel Antillais, dont la conversation était à la fois sérieuse et primesautière. Et le physique, donc !
Frédéric fit parler David. Et Jean-Pierre s'y mit aussi. Frédéric déclara enfin :
— J'espère que cette journée ne t'aura pas été trop... difficile. Un garçon comme toi ne devrait pas avoir à faire ça. Mais... si tu en as encore envie... je suis prêt à te le demander encore... à ton tarif, évidemment.
— Euh... Pas tout de suite, alors...
— Ah ! Ah ! Bien sûr ! À ton rythme ! Ah ! Ah !
Qu'il était beau, quand il riait, Frédéric !
On parla de tout, et du reste. Certes, ces Messieurs avaient une autre culture que David, m'enfin, il comprenait presque tout.
Et puis il refit l'amour avec Frédéric... comme avec Jean-Pierre. Les deux ensemble, avec sandwich à la clé...
Enfin, Frédéric lui proposa :
— Je te ramène chez toi ?
David accepta, qui était venu en tramway.
Dans la belle auto de Frédéric, ce mec posa la main sur la cuisse de David... qui posa la main sur cette main -là.
— T'es étonnant, gentil garçon, dit Frédéric. J'ai encore envie de toi. Est-ce que... tu me vendrais encore un peu de ton temps, et un peu de ta beauté ?
— Oui, Frédéric.
— On va chez moi, alors. Je suis seul : mon fils, qui a ton âge, est chez sa mère — nous sommes divorcés. Tu m'as fait du bien, garçon, et... ça me fait plaisir de t'aider.
— Merci, Frédéric.
Le moment fut de la plus parfaite tendresse. Non seulement Frédéric était d'une incomparable beauté, mais... c'était aussi la crème des hommes.
Où les choses furent de la plus parfaite perfection, oui-da ! David décréta même :
— Plus d'argent à partir de minuit...
— Ce qui ne m'empêche pas de te faire des cadeaux...
Un long rêve, que cette nuit-là ! Au matin, David alla à la salle de bains. Pour tomber sur un garçon noir et aussi nu que lui.
— T'es qui, toi ? fit le garçon, l'air un peu rogue.
— Un ami de Frédéric.
— Je vois.
— Toi ?
— Quentin. Son fils, donc.
— Ne m'en veuille pas, s'te plaît ! Je reviendrai plus !
— Mon père vit sa vie.Moi, c'est Quentin, fit le minet en tendant la main à David, qui la prit.
— David.
— J'allais me doucher... Je suppose que le vieux s'est rendormi ?... Tu viens ?
David suivit donc le fin minet en la douche italienne. Il venait de baiser Monsieur, aussi était-il moins en forme que le joli, très joli Quentin, qui bandait à toute force : oh, le bel engin qu'iceluy !
Sans doute ce jeune homme n'avait-il pas la beauté rayonnante de son père, mais... combien son sourire était touchant ! David osa enfin :
— T'es vachement beau, Quentin.
— Plus que mon vieux ?
— Chut !
Il y eut un moment d'indécision, alors, et Quentin susurra :
— J'peux te prendre dans mes bras ?
Ce fut David qui enlaça ce jeune homme. La suite vous est devinable : ces jeunes gens ne tardèrent pas à s'embrasser vivement. Avant que David suçât le beau vit de Quentin. Exactement la réplique de celui de son père, en un peu plus petit cependant.
Ce fut au moment où il prenait dans le gosier l'ardent plaisir du garçon qu'on entendit :
— Oh, pardon !
La voix de Papa, donc, qui se retira.
— J't'ai cassé la baraque, là... souffla Quentin.
— Quentin... Tu m'as rien cassé du tout... si tu acceptes qu'on fasse connaissance.
— Peut-être... que c'est déjà commencé ?
On se sourit un peu bêtement, en baissant les yeux. Ces jeunes gens s'entresavonnèrent alors avec toute la douceur du monde.
— Faut que j'aille parler à ton père, dit enfin David.
— Pas trop longtemps, hein ?
— Je viens prendre mes affaires... dit David à Frédéric.
— Si j'ai bien compris... t'as une petite romance en cours, non ?
— Je sais pas encore.
— Si je double ton tarif... tu m'accepterais en toi ?
— Oh ! Frédéric !
— Oui, j'ai honte, mais... avant que tu deviennes mon gendre...
David gambergea un petit temps... avant d'accepter. Lorsqu’il retrouva Quentin, il n'eut pas besoins de mentir :
— Je vous ai matés... comme hier soir, d'ailleurs. Qu'est-ce que tu me dis ?
— Je suis dans une merde financière pas croyable. Maintenant, avec les derniers événements... je peux voir venir, et j'ai plus ni envie ni besoin de recommencer.. surtout si je veux plaire à un gentil garçon. Nommé Quentin.
— Mais... mon père...
— C'est à vous que je voudrais plaire, Monsieur, pas à votre père. Cet homme est adorable, mais vous... vous êtes un ange.
— David ? fit Quentin, bien incertain.
— Je ne te mens pas, Quentin.
Je vous donne à imaginer le moment d'émotion qui s'abattit dans la carrée ! Le jeune et joli Quentin fondit en larmes. Vite récupéré par un David qui lécha tout ce qu'il y avait à lécher, larmes en premier !
— Tu crois qu'on peut, tous les deux ? souffla Quentin.
— Ce qu'on voudra, on le pourra, mon p 'tit ange !
— Tu me prives grandement, p'tit con ! fit Frédéric en un demi sourire, quelques jours plus tard.
— Combien je t’aurais aimé... si j'avais eu ton âge !
— Ne sois pas insultant.
— Je ne veux pas l'être : t'es sublime, et tu le sais bien ! Mais... je suis amoureux. Et c'est à ton enfant que j'ai donné mon âme (ciel : un alexandrin !).
— Et moi, je suis un vieux con.
— Eh oui ! Mais je pense que tu as encore de l'avenir... tellement t'es beau et gentil !
— Merci !
— Tu m'accepteras comme gendre... si Quentin veut bien de moi ?
Bien sûr, que David fut agréé comme gendre ! Mais... il y eut dans les jours qui suivirent une drôle d'embrouille, et totalement inattendue :
— Comme il a de la chance, ce Quentin-là ! fit Florent, mi-figue, mi-raisin.
— Tu dis quoi, là ?
— Tu as compris, je crois.
Oui, David avait compris. Florent ! Comment avait-il pu ne pas voir Florent, Florent !
Mais les choses, aujourd'hui, étaient scellées. Ô combien il en souffrit, David ! Il s'en ouvrit à Quentin, qui lui offrit de lui rendre sa liberté, ce que David refusa.
Et puis... il y eut une soirée, chez Quentin — en l'absence de son père — où une petite vingtaine de loupiots étaient conviés. On n'avait pensé à rien, sauf à changer les idées du pauvre Florent. Et ça marcha mieux qu'imaginé ! Car ce jeune homme repartit sous le bras d'un joli minet blond et de bonne famille, et aux dernières nouvelles, ça se passe mieux que bien, c't'affaire !
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