CHAPITRE I
- J’en ai plus qu’assez. Avec toi c’est toujours la même chose. Tu décides tout, tout seul. J’ai le sentiment d’être constamment tenue à l’écart de tout.
- Tu plaisantes j’espère. Chaque fois que je veux te parler de quelque chose sur n’importe quel sujet, ce n’est jamais le bon moment. Tu me réponds OK pour que je te laisse tranquille et tu n’écoutes même pas. Ce voyage, je l’ai évoqué ici même la semaine dernière. Je t’ai demandée, rappelle-toi, si tu voulais bien m’accompagner. Tu as haussé les épaules.
- Tu sais très bien que la-bas, je m’ennuie à mourir. Mis à part se prélasser au bord de la piscine, se promener dans la châtaigneraie pour regarder les cochons sauvages, ou se faire dorer sur la plage, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est les courses, la cuisine et le ménage pour que monsieur puisse passer un agréable séjour. Non merci, trop peu pour moi.
- Ce n’est pas une sinécure quand même ! Et lorsque j’ai pris une aide ménagère pour t’épargner ces soit disant corvées, ça n’allait pas encore.
- Tu m’étonnes ! La fille passait le plus clair de son temps à te mâter et avec sa mini-jupe, son petit cul rebondi, ses seins qui débordaient, sa frimousse innocente et ses yeux de merlan frit j’avoue que tu ne pouvais pas mieux choisir. Je l’ai virée au bout de trois jours quand je me suis aperçu qu’en plus, elle ne portait pas de culotte, la garce.
- Et c’est maintenant que tu me dis ça. C’est vrai qu’elle était canon quand même. Un cul magnifique. J’en aurai bien fais mon quatre heures.
- Tu n’es qu’un porc Patrick.
- Je ne vois pas ce qu’il y a de mal. Et puis je ne l’ai même pas sautée.
- C’est le « même pas » qui est de trop. Le regret de ne pas l’avoir baisée alors que moi, tu ne me fais plus l’amour.
- Il faut dire que vu l’entrain que tu y mets, ça calme de suite les ardeurs les plus téméraires. Madame s’allonge sur le lit, écarte les jambes et attend tranquillement la fin des hostilités. Tu as changé Elena. Je ne te reconnais plus. Lorsqu’on s’est rencontré, s’était autre chose. On faisait l’amour et s’était un feu d’artifice et puis petit à petit, je ne sais pas ce qui s’est passé, tu es devenue différente, totalement indifférente, absente même.
- C’est parce que tu finis par m’ennuyer. Je ne suis pas du soir et tu le sais.
- Oui et tu n’es pas non plus du matin, ni même de l’après-midi. Alors ?
- Tu m’énerve Patrick. Tu as toujours une répartie désobligeante. On n’arrive plus à communiquer, il n’y a plus de sentiment, plus d’amour, plus de passion. Entre nous ça fait longtemps que le feu est éteint. Il ne reste de notre couple que des cendres, un lit de cendre. C’est affligeant. On est comme deux chaloupes à la dérive, chacun de son côté. Je me demande ce qu’on fait encore ensemble. J’en ai marre Patrick. Je vais te quitter.
- Nous y voilà ! J’en étais sûr et j’attendais ce moment. Moi aussi j’en ai assez. Tu veux partir Elena ? alors part. Je ne te retiens pas. C’est mieux pour tout le monde et tant qu’à faire dans le consensus, c’est plus sympa que de se taper sur la gueule.
- Je te voyais beaucoup plus affecté ou alors tu sais très bien jouer la comédie. Ça fait un moment que je m’étais faite une raison sur notre couple mais j’avais peur de ta réaction, que tu me supplies de rester, que tu pleures et là tu me laisses partir comme une vieille chaussette. C’est déroutant. Si j’avais su…
- Je ne comprends pas. Tu t’attendais à quoi ? On ne fait plus l’amour depuis des lustres, plus de bisous, plus de câlin, un ou deux cadeaux pour la forme les jours importants, à ton anniversaire, à Noël. Pas franchement de quoi venir pleurnicher. Non ?
- Tu me trompes ?
- Non.
- Tu m’as déjà trompée alors ?
- Non plus et ce n’est pas l’envie qui m’a manqué mais l’occasion ne s’est pas présentée dans les moments où j’aurai été capable de le faire.
- Moi si, avec Paul, un de tes copains. Mais ça n’a pas duré très longtemps, il baisait mal, trop rapide, même pas le temps de me chauffer.
- C’est sûr, si comme avec moi, tu n’y a pas mis beaucoup du tien, il a du être surpris le Paulo.
- C’est tout l'effet que ça te fais ?
- Je suis sûr que tu dis ça pour me rendre jaloux. Mais franchement maintenant, même si s’était vrai, qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?
- Pour ta gouverne, il a un sexe très petit. Je m’attendais à mieux et puis c’est l’un de tes potes quand même ?
- C’était. Et puis s’il a réussi à prendre son pied, tant mieux pour lui et dommage pour toi. Tu n’as pas choisi le bon poulain ou tu n’as pas réussi à l’émoustiller.
- Tu veux dire que ...
- Que je m’en fous Eléna. On aurait pu continuer à vivre ensemble comme ça, avec un peu de respect et un zeste d’amitié mais je pense qu’au point où on en est, le mieux c’est encore qu’on se sépare.
- Tu as pensé à Caroline ?
- J’en ai plus qu’assez. Avec toi c’est toujours la même chose. Tu décides tout, tout seul. J’ai le sentiment d’être constamment tenue à l’écart de tout.
- Tu plaisantes j’espère. Chaque fois que je veux te parler de quelque chose sur n’importe quel sujet, ce n’est jamais le bon moment. Tu me réponds OK pour que je te laisse tranquille et tu n’écoutes même pas. Ce voyage, je l’ai évoqué ici même la semaine dernière. Je t’ai demandée, rappelle-toi, si tu voulais bien m’accompagner. Tu as haussé les épaules.
- Tu sais très bien que la-bas, je m’ennuie à mourir. Mis à part se prélasser au bord de la piscine, se promener dans la châtaigneraie pour regarder les cochons sauvages, ou se faire dorer sur la plage, il n’y a rien d’autre à faire si ce n’est les courses, la cuisine et le ménage pour que monsieur puisse passer un agréable séjour. Non merci, trop peu pour moi.
- Ce n’est pas une sinécure quand même ! Et lorsque j’ai pris une aide ménagère pour t’épargner ces soit disant corvées, ça n’allait pas encore.
- Tu m’étonnes ! La fille passait le plus clair de son temps à te mâter et avec sa mini-jupe, son petit cul rebondi, ses seins qui débordaient, sa frimousse innocente et ses yeux de merlan frit j’avoue que tu ne pouvais pas mieux choisir. Je l’ai virée au bout de trois jours quand je me suis aperçu qu’en plus, elle ne portait pas de culotte, la garce.
- Et c’est maintenant que tu me dis ça. C’est vrai qu’elle était canon quand même. Un cul magnifique. J’en aurai bien fais mon quatre heures.
- Tu n’es qu’un porc Patrick.
- Je ne vois pas ce qu’il y a de mal. Et puis je ne l’ai même pas sautée.
- C’est le « même pas » qui est de trop. Le regret de ne pas l’avoir baisée alors que moi, tu ne me fais plus l’amour.
- Il faut dire que vu l’entrain que tu y mets, ça calme de suite les ardeurs les plus téméraires. Madame s’allonge sur le lit, écarte les jambes et attend tranquillement la fin des hostilités. Tu as changé Elena. Je ne te reconnais plus. Lorsqu’on s’est rencontré, s’était autre chose. On faisait l’amour et s’était un feu d’artifice et puis petit à petit, je ne sais pas ce qui s’est passé, tu es devenue différente, totalement indifférente, absente même.
- C’est parce que tu finis par m’ennuyer. Je ne suis pas du soir et tu le sais.
- Oui et tu n’es pas non plus du matin, ni même de l’après-midi. Alors ?
- Tu m’énerve Patrick. Tu as toujours une répartie désobligeante. On n’arrive plus à communiquer, il n’y a plus de sentiment, plus d’amour, plus de passion. Entre nous ça fait longtemps que le feu est éteint. Il ne reste de notre couple que des cendres, un lit de cendre. C’est affligeant. On est comme deux chaloupes à la dérive, chacun de son côté. Je me demande ce qu’on fait encore ensemble. J’en ai marre Patrick. Je vais te quitter.
- Nous y voilà ! J’en étais sûr et j’attendais ce moment. Moi aussi j’en ai assez. Tu veux partir Elena ? alors part. Je ne te retiens pas. C’est mieux pour tout le monde et tant qu’à faire dans le consensus, c’est plus sympa que de se taper sur la gueule.
- Je te voyais beaucoup plus affecté ou alors tu sais très bien jouer la comédie. Ça fait un moment que je m’étais faite une raison sur notre couple mais j’avais peur de ta réaction, que tu me supplies de rester, que tu pleures et là tu me laisses partir comme une vieille chaussette. C’est déroutant. Si j’avais su…
- Je ne comprends pas. Tu t’attendais à quoi ? On ne fait plus l’amour depuis des lustres, plus de bisous, plus de câlin, un ou deux cadeaux pour la forme les jours importants, à ton anniversaire, à Noël. Pas franchement de quoi venir pleurnicher. Non ?
- Tu me trompes ?
- Non.
- Tu m’as déjà trompée alors ?
- Non plus et ce n’est pas l’envie qui m’a manqué mais l’occasion ne s’est pas présentée dans les moments où j’aurai été capable de le faire.
- Moi si, avec Paul, un de tes copains. Mais ça n’a pas duré très longtemps, il baisait mal, trop rapide, même pas le temps de me chauffer.
- C’est sûr, si comme avec moi, tu n’y a pas mis beaucoup du tien, il a du être surpris le Paulo.
- C’est tout l'effet que ça te fais ?
- Je suis sûr que tu dis ça pour me rendre jaloux. Mais franchement maintenant, même si s’était vrai, qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?
- Pour ta gouverne, il a un sexe très petit. Je m’attendais à mieux et puis c’est l’un de tes potes quand même ?
- C’était. Et puis s’il a réussi à prendre son pied, tant mieux pour lui et dommage pour toi. Tu n’as pas choisi le bon poulain ou tu n’as pas réussi à l’émoustiller.
- Tu veux dire que ...
- Que je m’en fous Eléna. On aurait pu continuer à vivre ensemble comme ça, avec un peu de respect et un zeste d’amitié mais je pense qu’au point où on en est, le mieux c’est encore qu’on se sépare.
- Tu as pensé à Caroline ?
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