19-05-2021, 08:34 PM
* 23 *
Vraiment envie ? Ou est-ce que je me suis abusé totalement ? Je crois que je le saurai bien assez tôt...
Nos lèvres se rejoignent, ses bras se resserrent sur mon torse, nos langues jouent l'une avec l'autre, ça y est, je l'ai fait, et... c'est toujours une étrange sensation, que d'embrasser un homme. Lorsque ce premier baiser se termine, je suis toujours aussi perdu. Aussi, je décide d'approfondir la question en allant chercher moi-même un nouveau baiser, soudant mes lèvres aux siennes, ressentant sa chaleur partout où son corps est en contact avec le mien, je me laisse aller bien plus que pour le premier. Je me sens... bien, dans ses bras. Et j'ai enfin ma réponse : mon sexe se déploie dans mon boxer, devenant très vite bien ferme. Ce nouveau baiser se prolonge, et lorsque nous nous séparons, je ne regarde plus Bruno comme avant. Lorsqu'à son tour il se penche sur mes lèvres, je l'accueille sans même y penser. Ce baiser-là, je l'apprécie pleinement. Je sais, maintenant, ce qu'est l'étrange sentiment qui s'est emparé de moi.
C'est du désir. Ou quelque chose de plus fort, je ne saurais le dire. Mais en tout cas, je désire ce gars, cet homme, moi qui n'ai jusqu'à présent pensé... qui ne me suis autorisé à penser qu'aux filles, plutôt.
Mais là... je suis vraiment heureux. Les bras passés autour de moi me maintiennent dans un petit univers de bonheur. Quelqu'un me désire, veut de moi, et je me sens en harmonie avec ce désir, j'ai envie d'y répondre.
Quelle misère que nous vivions si loin l'un de l'autre...
- Je t'avais dit de te mettre à l'aise, dit-il en commençant à ouvrir ma chemise.
Il est vrai qu'il est en tee-shirt, lui. Je l'aide à m'ôter ma chemise, et il revient alors sur moi, tirant mon tee-shirt pour passer ses mains à même la peau de mon dos tout en m'embrassant. Je décide de lui rendre la pareille... le vêtement finit par rejoindre ma chemise, et il se met à explorer mon corps avec sa bouche, me faisant gémir. Je n'aurais jamais cru que ce serait aussi agréable... il me repousse vers son lit, ôte son tee-shirt, et s'allonge sur moi pour reprendre ses baiser. Je reste étendu, profitant de ses caresses, puis sursautant lorsqu'il pose une main sur mon entrejambe.
- Je te fais de l'effet, dis donc, sourit-il.
Il est vrai que je suis vraiment à l'étroit dans mon pantalon. Autre preuve de mon désir de lui... Mais bon, je ne suis pas disposé à aller aussi loin alors que je viens de le rencontrer. Mais il remonte sur mon torse, s'occupe de moi jusqu'à me rendre fou de désir, je gémis même fortement lorsqu'il mordille mes tétons, il redescend ensuite sur mon ventre, et ses mains défont ma ceinture et ouvrent ma braguette, me soulageant grandement de la tension infernale que subissait mon sexe très à l'étroit.
Je n'avais par contre pas prévu qu'il baisserait tout en même temps... je me retrouve en chaussettes, mon membre dressé fièrement à sa vue. Il ôte mes deniers sous-vêtements avant de se mettre nu à son tour et de remonter vers moi.
- Bruno... je ne voudrais pas qu'on aille trop vite...
- Ne t'inquiète pas, dit-il. Embrasse-moi.
Je le serre contre moi, l'embrassant goulument, tandis qu'il se presse contre moi. Je suis nu avec lui, tout aussi excité que lui, je le veux, et en même temps, j'ai peur. Je n'ai jamais fait l'amour, et je ne pensais vraiment pas le faire avec un homme. Et toujours cette question, est-ce vraiment ce que je veux ?
Mais si ce n'était pas la cas, alors, pourquoi est-ce que je le laisse faire à ce point ?
Je décide de lui rendre ces baisers qui m'ont fait tant de bien. Je m'applique à parcourir son cou, son torse, embrassant, léchant, mordillant, et le sentant haleter. Je me réjouis de lui faire autant de bien. D'ailleurs, il me renverse pour remettre ça, que c'est bon, que c'est bon...
Mais cette fois, il ne s'arrête pas à mon ventre, car sa bouche s'empare de mon sexe, me faisant le regarder d'un air surpris... je n'ai vraiment pas voulu aller aussi loin avec lui... j'ai si peu encore l'habitude de me voir faire toutes ces choses avec un homme.
Mais mon sexe me chante une autre chanson, une chanson de plaisir, je continue à le regarder un moment s'activer sur mon sexe, sa bouche s'occupant de mon gland tandis que sa main me branle, puis je repose ma tête sur le matelas, fermant les yeux, ne pensant plus à remettre ça à plus tard. Dans deux ou trois jours, des centaines de kilomètres nous sépareront. Devrais-je vraiment faire traîner les choses ?
Mais d'un autre côté, comment accepter d'avoir couché avec un parfait inconnu rencontré le soir même ?
Ce qu'il me fait brouille toutefois ma réflexion. Jamais je n'avais été sucé, mais je suis déjà fan.
Le plaisir monte fortement, et je le préviens que je ne tiendrai pas longtemps. Il s'interrompt alors - et je me rends compte que je le regrette beaucoup.
- À ton tour, me fait-il.
Je panique. Suis-je vraiment capable de faire ça ? De prendre son sexe dans ma bouche et de le sucer ?
En fin de compte, puis-je vraiment aimer ça ? Suis-je gay ou est-ce juste un petit à-côté purement sexuel ?
Ou alors, je suis vraiment frustré après dix-neuf ans d'abstinence.
Autant essayer, je verrai bien...
Je me penche sur son sexe, le prend en bouche, non sans mal - son gland est vraiment gros. J'en ai plein la bouche, je ne crois pas avoir déjà eu quelque chose d'aussi énorme en bouche de toute ma vie. Tandis que je commence mes va-et-viens, j'ai de nouveau ce sentiment d'étrangeté. J'ai un sexe dans ma bouche, je suis en train de sucer un mec ! Je lève les yeux sur lui, il me regarde, me sourit, m'encourage d'un signe de tête, aussi je m'applique, faisant exactement comme lui.
Mon dieu, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Petit à petit, toutefois, je m'habitue et me prend au jeu, l'entendant gémir, me dire que c'est bon...
Je m'applique tant et si bien qu'il finit par me dire d'arrêter, puis m'embrasse à pleine bouche, avant de me remercier.
Je ne peux m'empêcher de rougir...
Il rit, puis de nouveau, s'occupe de moi, de mon sexe, je n'ai plus de réticences, je ne pense plus qu'à mon corps et à mes sensations, et à mon désir primaire de jouir.
Il abandonne mon sexe assez rapidement, toutefois, pour s'occuper de mes testicules - ouah - tout en relevant mes jambes avant de plonger sa langue sur mon intimité...
- Aahhh !
Jamais je n'aurais imaginé que c'était aussi sensible, par là... ni aussi plaisant. Mais là, je sais que je ne pourrai pas lui rendre la pareille. Je ne me vois vraiment pas faire ça. Ou alors, après qu'il se soit soigneusement lavé, et encore, je ne sais pas. J'ai dû trop rester dans une mentalité hétéro pour apprécier l'idée... quoique je soupçonne que tous les gay ne doivent pas apprécier la chose non plus. Chacun ses goûts...
Mais si l'idée de le faire me répugne, le recevoir m'enchante totalement.
Lorsqu'il enfonce un doigt dans mon anus, je suis sur un petit nuage qui ne se trouble pas pour si peu. C'est encore une fois très bon, d'autant qu'en même temps, il a recommencé à me sucer. Quel bonheur...
Il me fait un peu mal lorsqu'il passe à deux doigts, je le lui fais remarquer, et il me rassure en me disant que ça va passer - et il rajoute un peu de salive. Il a raison, bientôt, je ressens un plaisir irradier d'un endroit qui ne m'en avait jamais donné jusqu'à présent.
Encore une chose qui ne me tente pas trop, enfoncer comme ça mes doigts par cette ouverture...
Mais je peux quand même faire un effort, vu à quel point c'est bon... je me redresse un peu pour lui offrir un accès plus aisé, mais il retire ses doigts à ce moment avant de remonter sur moi en relevant un peu plus mes jambes. Je sens alors une pression sur mon anus...
- Bruno !
Trop tard, il a plongé en moi, il est en moi, il étouffe ma protestation d'un baiser fougueux, et je sens son sexe aller et venir en moi, m'envoyant des ondes de plaisir intense.
- Branle-toi, me dit-il.
- Bruno...
J'obéis, ma main venant intensifier le plaisir que je ressens, un plaisir dont je n'aurais jamais imaginé la force.
Il accélère ses mouvement, me faisant crier, me faisant jouir, avant de s'arrêter, de soupirer, de m'embrasser.
Ma semence s'est déversée sur mon ventre, ma poitrine, ma main. Et en le sentant doucement débander en moi, je comprends enfin qu'il a joui lui aussi. Il couvre mon visage de petits baisers, comme pour s'excuser de m'avoir forcé la main, et je me détends, je les trouve plaisants ces baisers, et je finis par le serrer contre moi.
Je ne sais pas quoi penser. Je voulais juste passer un petit moment avec lui, pas aller si loin. D'un côté, ça a été un moment merveilleux... mais j'aurais aimé être pleinement d'accord.
Mais je n'arrive pas à vraiment lui en vouloir, là.
Au contraire, je referme bras et jambes autour de lui, pour qu'il reste là où il est.
Lorsqu'il finit par rebander, directement en moi, je n'ai rien besoin de lui dire.
Je voulais juste recommencer.
Sans réticences.
Je ne sais vraiment pas ce que je veux, on dirait.
Cette deuxième fois a été une nouvelle fois très agréable. Nous nous sommes relevés ensuite, Bruno me disant qu'une douche était vraiment nécessaire.
Nous y sommes allés tous les deux, nous lavant mutuellement, chose que j'ai apprécié grandement. Nous avons regagné le lit, changé les draps, et nous nous sommes couchés pour un tendre câlin.
- C'était super, lui dis-je.
Je ne lui dis pas que je n'ai pas totalement apprécié le fait de m'être fait forcer la main. D'un autre côté...
- C'était ma première fois, Bruno. Et c'était...
- Super, rit-il.
- Oui !
- Je suis content d'avoir été celui qui t'offrirait cette première fois. Et heureux que tu aies apprécié.
Je l'embrasse. Je ne lui en veux pas, enfin, pas énormément. Je glisse juste mon ressentiment sous le tapis. Ça n'en vaut pas la peine.
Je ne me pose plus de questions sur moi-même, mais c'est probablement partie remise, quand je me demanderai ce qui m'a pris de m'offrir ainsi à un mec. La seule réponse que j'ai à offrir, c'est que j'ai pris un pied pas possible.
Vraiment envie ? Ou est-ce que je me suis abusé totalement ? Je crois que je le saurai bien assez tôt...
Nos lèvres se rejoignent, ses bras se resserrent sur mon torse, nos langues jouent l'une avec l'autre, ça y est, je l'ai fait, et... c'est toujours une étrange sensation, que d'embrasser un homme. Lorsque ce premier baiser se termine, je suis toujours aussi perdu. Aussi, je décide d'approfondir la question en allant chercher moi-même un nouveau baiser, soudant mes lèvres aux siennes, ressentant sa chaleur partout où son corps est en contact avec le mien, je me laisse aller bien plus que pour le premier. Je me sens... bien, dans ses bras. Et j'ai enfin ma réponse : mon sexe se déploie dans mon boxer, devenant très vite bien ferme. Ce nouveau baiser se prolonge, et lorsque nous nous séparons, je ne regarde plus Bruno comme avant. Lorsqu'à son tour il se penche sur mes lèvres, je l'accueille sans même y penser. Ce baiser-là, je l'apprécie pleinement. Je sais, maintenant, ce qu'est l'étrange sentiment qui s'est emparé de moi.
C'est du désir. Ou quelque chose de plus fort, je ne saurais le dire. Mais en tout cas, je désire ce gars, cet homme, moi qui n'ai jusqu'à présent pensé... qui ne me suis autorisé à penser qu'aux filles, plutôt.
Mais là... je suis vraiment heureux. Les bras passés autour de moi me maintiennent dans un petit univers de bonheur. Quelqu'un me désire, veut de moi, et je me sens en harmonie avec ce désir, j'ai envie d'y répondre.
Quelle misère que nous vivions si loin l'un de l'autre...
- Je t'avais dit de te mettre à l'aise, dit-il en commençant à ouvrir ma chemise.
Il est vrai qu'il est en tee-shirt, lui. Je l'aide à m'ôter ma chemise, et il revient alors sur moi, tirant mon tee-shirt pour passer ses mains à même la peau de mon dos tout en m'embrassant. Je décide de lui rendre la pareille... le vêtement finit par rejoindre ma chemise, et il se met à explorer mon corps avec sa bouche, me faisant gémir. Je n'aurais jamais cru que ce serait aussi agréable... il me repousse vers son lit, ôte son tee-shirt, et s'allonge sur moi pour reprendre ses baiser. Je reste étendu, profitant de ses caresses, puis sursautant lorsqu'il pose une main sur mon entrejambe.
- Je te fais de l'effet, dis donc, sourit-il.
Il est vrai que je suis vraiment à l'étroit dans mon pantalon. Autre preuve de mon désir de lui... Mais bon, je ne suis pas disposé à aller aussi loin alors que je viens de le rencontrer. Mais il remonte sur mon torse, s'occupe de moi jusqu'à me rendre fou de désir, je gémis même fortement lorsqu'il mordille mes tétons, il redescend ensuite sur mon ventre, et ses mains défont ma ceinture et ouvrent ma braguette, me soulageant grandement de la tension infernale que subissait mon sexe très à l'étroit.
Je n'avais par contre pas prévu qu'il baisserait tout en même temps... je me retrouve en chaussettes, mon membre dressé fièrement à sa vue. Il ôte mes deniers sous-vêtements avant de se mettre nu à son tour et de remonter vers moi.
- Bruno... je ne voudrais pas qu'on aille trop vite...
- Ne t'inquiète pas, dit-il. Embrasse-moi.
Je le serre contre moi, l'embrassant goulument, tandis qu'il se presse contre moi. Je suis nu avec lui, tout aussi excité que lui, je le veux, et en même temps, j'ai peur. Je n'ai jamais fait l'amour, et je ne pensais vraiment pas le faire avec un homme. Et toujours cette question, est-ce vraiment ce que je veux ?
Mais si ce n'était pas la cas, alors, pourquoi est-ce que je le laisse faire à ce point ?
Je décide de lui rendre ces baisers qui m'ont fait tant de bien. Je m'applique à parcourir son cou, son torse, embrassant, léchant, mordillant, et le sentant haleter. Je me réjouis de lui faire autant de bien. D'ailleurs, il me renverse pour remettre ça, que c'est bon, que c'est bon...
Mais cette fois, il ne s'arrête pas à mon ventre, car sa bouche s'empare de mon sexe, me faisant le regarder d'un air surpris... je n'ai vraiment pas voulu aller aussi loin avec lui... j'ai si peu encore l'habitude de me voir faire toutes ces choses avec un homme.
Mais mon sexe me chante une autre chanson, une chanson de plaisir, je continue à le regarder un moment s'activer sur mon sexe, sa bouche s'occupant de mon gland tandis que sa main me branle, puis je repose ma tête sur le matelas, fermant les yeux, ne pensant plus à remettre ça à plus tard. Dans deux ou trois jours, des centaines de kilomètres nous sépareront. Devrais-je vraiment faire traîner les choses ?
Mais d'un autre côté, comment accepter d'avoir couché avec un parfait inconnu rencontré le soir même ?
Ce qu'il me fait brouille toutefois ma réflexion. Jamais je n'avais été sucé, mais je suis déjà fan.
Le plaisir monte fortement, et je le préviens que je ne tiendrai pas longtemps. Il s'interrompt alors - et je me rends compte que je le regrette beaucoup.
- À ton tour, me fait-il.
Je panique. Suis-je vraiment capable de faire ça ? De prendre son sexe dans ma bouche et de le sucer ?
En fin de compte, puis-je vraiment aimer ça ? Suis-je gay ou est-ce juste un petit à-côté purement sexuel ?
Ou alors, je suis vraiment frustré après dix-neuf ans d'abstinence.
Autant essayer, je verrai bien...
Je me penche sur son sexe, le prend en bouche, non sans mal - son gland est vraiment gros. J'en ai plein la bouche, je ne crois pas avoir déjà eu quelque chose d'aussi énorme en bouche de toute ma vie. Tandis que je commence mes va-et-viens, j'ai de nouveau ce sentiment d'étrangeté. J'ai un sexe dans ma bouche, je suis en train de sucer un mec ! Je lève les yeux sur lui, il me regarde, me sourit, m'encourage d'un signe de tête, aussi je m'applique, faisant exactement comme lui.
Mon dieu, mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Petit à petit, toutefois, je m'habitue et me prend au jeu, l'entendant gémir, me dire que c'est bon...
Je m'applique tant et si bien qu'il finit par me dire d'arrêter, puis m'embrasse à pleine bouche, avant de me remercier.
Je ne peux m'empêcher de rougir...
Il rit, puis de nouveau, s'occupe de moi, de mon sexe, je n'ai plus de réticences, je ne pense plus qu'à mon corps et à mes sensations, et à mon désir primaire de jouir.
Il abandonne mon sexe assez rapidement, toutefois, pour s'occuper de mes testicules - ouah - tout en relevant mes jambes avant de plonger sa langue sur mon intimité...
- Aahhh !
Jamais je n'aurais imaginé que c'était aussi sensible, par là... ni aussi plaisant. Mais là, je sais que je ne pourrai pas lui rendre la pareille. Je ne me vois vraiment pas faire ça. Ou alors, après qu'il se soit soigneusement lavé, et encore, je ne sais pas. J'ai dû trop rester dans une mentalité hétéro pour apprécier l'idée... quoique je soupçonne que tous les gay ne doivent pas apprécier la chose non plus. Chacun ses goûts...
Mais si l'idée de le faire me répugne, le recevoir m'enchante totalement.
Lorsqu'il enfonce un doigt dans mon anus, je suis sur un petit nuage qui ne se trouble pas pour si peu. C'est encore une fois très bon, d'autant qu'en même temps, il a recommencé à me sucer. Quel bonheur...
Il me fait un peu mal lorsqu'il passe à deux doigts, je le lui fais remarquer, et il me rassure en me disant que ça va passer - et il rajoute un peu de salive. Il a raison, bientôt, je ressens un plaisir irradier d'un endroit qui ne m'en avait jamais donné jusqu'à présent.
Encore une chose qui ne me tente pas trop, enfoncer comme ça mes doigts par cette ouverture...
Mais je peux quand même faire un effort, vu à quel point c'est bon... je me redresse un peu pour lui offrir un accès plus aisé, mais il retire ses doigts à ce moment avant de remonter sur moi en relevant un peu plus mes jambes. Je sens alors une pression sur mon anus...
- Bruno !
Trop tard, il a plongé en moi, il est en moi, il étouffe ma protestation d'un baiser fougueux, et je sens son sexe aller et venir en moi, m'envoyant des ondes de plaisir intense.
- Branle-toi, me dit-il.
- Bruno...
J'obéis, ma main venant intensifier le plaisir que je ressens, un plaisir dont je n'aurais jamais imaginé la force.
Il accélère ses mouvement, me faisant crier, me faisant jouir, avant de s'arrêter, de soupirer, de m'embrasser.
Ma semence s'est déversée sur mon ventre, ma poitrine, ma main. Et en le sentant doucement débander en moi, je comprends enfin qu'il a joui lui aussi. Il couvre mon visage de petits baisers, comme pour s'excuser de m'avoir forcé la main, et je me détends, je les trouve plaisants ces baisers, et je finis par le serrer contre moi.
Je ne sais pas quoi penser. Je voulais juste passer un petit moment avec lui, pas aller si loin. D'un côté, ça a été un moment merveilleux... mais j'aurais aimé être pleinement d'accord.
Mais je n'arrive pas à vraiment lui en vouloir, là.
Au contraire, je referme bras et jambes autour de lui, pour qu'il reste là où il est.
Lorsqu'il finit par rebander, directement en moi, je n'ai rien besoin de lui dire.
Je voulais juste recommencer.
Sans réticences.
Je ne sais vraiment pas ce que je veux, on dirait.
Cette deuxième fois a été une nouvelle fois très agréable. Nous nous sommes relevés ensuite, Bruno me disant qu'une douche était vraiment nécessaire.
Nous y sommes allés tous les deux, nous lavant mutuellement, chose que j'ai apprécié grandement. Nous avons regagné le lit, changé les draps, et nous nous sommes couchés pour un tendre câlin.
- C'était super, lui dis-je.
Je ne lui dis pas que je n'ai pas totalement apprécié le fait de m'être fait forcer la main. D'un autre côté...
- C'était ma première fois, Bruno. Et c'était...
- Super, rit-il.
- Oui !
- Je suis content d'avoir été celui qui t'offrirait cette première fois. Et heureux que tu aies apprécié.
Je l'embrasse. Je ne lui en veux pas, enfin, pas énormément. Je glisse juste mon ressentiment sous le tapis. Ça n'en vaut pas la peine.
Je ne me pose plus de questions sur moi-même, mais c'est probablement partie remise, quand je me demanderai ce qui m'a pris de m'offrir ainsi à un mec. La seule réponse que j'ai à offrir, c'est que j'ai pris un pied pas possible.
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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