17-05-2021, 08:16 PM
Quatrième hamac,
Il venait d'être embauché chez Guillaume, Stéphane. Le premier était un quadragénaire vivant seul dans une belle maison ancienne, entourée d'un vaste parc.
Et Stéphane, vingt-ans, était chargé d'entretenir l'endroit, en l'absence du jardinier : deux mois à passer la tondeuse, à élaguer, à tailler, à biner, à désherber...
Mais il avait besoin de sous, et ne manquait ni de courage, ni de volonté. Le patron lui fit donc faire le tour du parc, où il sourit en découvrant un hamac multicolore :
— Oh, c'est plutôt pour la frime, ça ! fit le patron en souriant, je ne m'en sers jamais, ça me donne des courbatures ! Mon neveu, oui.
La piscine, elle, était entretenue par son piscinier habituel, qui passait tous les cinq jours.
Monsieur semblait avoir une haute position professionnelle, et du reste, le salaire qu'il offrait à Stéphane n'était pas de petite venue... Et il avait été prévu que Stéphane, dûment déclaré, serait payé en liquide toutes les fins de semaine. Et cet homme était charmant en tous points.
Il y avait dans le parc un édicule contenant quelques casiers de vestiaire, et une douche des plus modernes, où Stéphane était prié de se doucher en quittant son service, Monsieur lui ayant octroyé une salopette du plus joli bleu.
— Avec cette couleur, je ne risque pas de vous confondre avec la pelouse ! Mais je ne vous surveillerai pas, rassurez-vous !
Or donc, dès l'après-midi de ce premier juillet, il attaquait la pelouse, Stéphane ! Monsieur travaillait deux ou trois jours chez lui par semaine. Il avait expliqué à Stéphane qu'il tenait à avoir un parc nickel pendant l'été, car il recevrait quelquefois sans doute.
Stéphane avait une bonne amie, en ville... mais il n'y avait rien d'établi, au point qu'on ne se verrait point pendant les vacances universitaires. Ne sachant pas trop à quoi s'en tenir, Stéphane pensait que le travail physique dans un jardin l'aiderait à se vider la tête...
Il n'eut pas tort, en un premier temps... Mais v'là-t-y pas que le quatrième jour, et en l'absence de Monsieur, il tomba sur un étonnant spectacle : peu avant midi, il s'approchait du hamac... quand il aperçut, y couchée, une forme délicate... finement velue de sombre... et bandant fortement. Un grand fin et pâle garçon, donc.
Qui ouvrit l'œil et eut alors un immenses sourire :
— Oh ! C'est toi, Stéphane ?
— Mais... fit Stéphane, archigêné.
— Je suis Kévin, le neveu de Guillaume : il t'a parlé de moi, je crois ?
— Euh... Oui, oui ! mentit un Stéphane qui avait pourtant effectivement entendu le mot « neveu », sans y prêter attention...
— Content de te rencontrer ! Il ne m'a dit que du bien de toi, le tonton !
— Je ne sais pourtant pas tout faire !
— Dès l'instant qu'un patron est content de toi, tu te demandes surtout pas pourquoi, ah ! Ah ! Je sais pas à quelle heure tu finis ton boulot, mais j'ai l'autorisation du chef de t'inviter à la piscine : tu veux ?
— Ben... oui, merci, fit Stéphane, coincé.
Il continua son ouvrage, et vers quatre heures, il revint voir le neveu, qui lisait sur le hamac.
— J'ai fini... Bonne soirée !
— Non ! Tu viens te baigner avec moi !
— Mais...
— Mais oui ! Hop !
Le garçon, qui ne bandait plus mais gardait de fort honorables proportions, sauta du hamac et le prit par la main, pour le faire courir vers la piscine... au bord de laquelle il baissa promptement et la salopette bleue, et le boxer de Stéphane, qui n'eut pas le temps de réagir...
On sauta de concert, avant de naviguer de conserve (fallait la placer, celle-là !) et Kévin fit le fou, en sorte que Stéphane ne tarda pas à rigoler de bon cœur.
Le minet parlait bien : il était élève en une école réputée, et l'on sentait qu'il était fort cultivé, encore qu'il n'en fît point étalage.
Bref on s'amusa bien, et quand on sortit de l'eau, Kévin déclara, ayant consulté son portable :
— Tonton revient pas ce soir, il me laisse la maison. Alors je t'invite. Ça arrive de temps à autre, et j'ai droit à une bouteille de bulles... au moins. Ça te dit ? Oui, donc, conclut le minet en s'essuyant. Y fait beau, on s'habille pas ! Tu viens ?
On alla vers la maison, et Kévin chargea Stéphane du seau à glace, tandis qu'il prenait verres de cristal et petits gâteaux. Et l'on revint s'installer près de la piscine.
— Tonton m'a dit que t'étais hétéro, mais que tu mériterais grandement d'être promu gay, déclara soudain gravement Kévin.
Surpris par cette formulation, Stéphane éclata de rire, tandis que Kévin insistait :
— Et je trouve qu'il a raison, Tonton !
— Oui, oui, c'est sympa ! admit Stéphane, encore hilare, mais... ça se commande pas, ça ! Ah ! Ah !
— Non, mais ça s'apprend très bien... et facilement.
— T'es trop, toi ! fit Stéphane, mis en joie par les bulles, sûrement.
— D'ailleurs... j't'apprends, s'tu veux ! T'es trop beau, tu sais ?
— Oh ! C'est gentil, mais...
— Tu connais la pipe au champagne ?
— Non.
— V'là : je prends une grande lampée de bulles et zou !
Joignant le geste à la parole, Kévin vint donc saisir la quéquette à Stéphane la bouche pleine de crémant...
Stéphane sursauta : c'était froid, et piquant ! Mais il ne tarda pourtant pas à raidir comme un grand, au mignon ronronnement de son suceur. Qui reprit encore une dose de bulles, avant de pomper comme un pro.
Et ça, Stéphane apprécia hautement ! Car sa Madame du jour n'était pas à ce niveau de compétence, non ! Bref, il se laissa aller, et ne le regretta pas.
— Tu veux me jouir dans la gueule, ou t'aimerais me fourrer gentiment ? demanda subitement Kévin.
— Oh ! Mais... Oh, ce que tu veux, toi ! lâcha le sucé... sans réfléchir du tout.
Autant vous dire que ça ne traîna pas. Et la quéquette à Stéphane de se retrouver, tout étonnée, dans le mignon troufignon du neveu de Monsieur...
Il aimait fourrer, Stéphane, et l'endroit lui plut, serré mais pas trop, ouvert aussi, mais pas trop non plus : bref, un pertuis de tout agrément.
Où il prit son plaisir, vivement. Très vivement, même !
— Branle-moi, bébé ! souffla alors Kévin.
Stéphane ne crut pas devoir se soustraire à cette galante invite, et il branla de toutes ses forces un Kévin qu'il fit littéralement hurler !
— Viens sur moi, bébé, murmura enfin Kévin, l’œil clos. T'a été parfait. J'vais dire à Tonton que c'est bon, pour toi, le diplôme.
— Hein ? Tu rigoles ?
— Oui... mais non. T'es vraiment un mec, toi. Il avait raison : tu mérites d'être gay.
— Mais !
— Oui, oui, je sais : ça se commande pas, ces choses-là ! M'enfin... tu m'avoueras que... t'as des dispositions.
— Ooooh !
— Chut ! On trinque, et on parle d'autre chose. Et tu restes avec moi ce soir,
— Kévin...
Stéphane demeura céans, en l'étrange et soutenue affection d'un Kévin dont le sourire ne s'éteignait jamais.
On parla effectivement d'autre chose, et Kévin confirma ce que Stéphane en avait d'abord pensé : un mecton intelligent, cultivé... et infiniment gentil, surtout.
On alla se baigner derechef, puis on se fit un petit barbecue, puis on picola gentiment, puis... Puis on refit l'amour. Certes, Kévin menait les débats, mais sans jamais forcer Stéphane à quoi que ce fût : en réalité, ce garçon ne se rendit pas compte que son initiateur le menait où il voulait, tout doucement...
De quoi Stéphane n'eût pas songé à se plaindre, nenni ! Car le moment lui fut d'une rare douceur. Même la langue, puis les doigts du garçon en son petit trou lui semblèrent aller de soi...
— Tu me dis quand ça va plus, hein ?
— Ça va... soupira Stéphane.
— Tu voudrais que je te baise ?
— Oh, ça...
— Quand tu voudras, mon bébé.
— Oui.
Pour l'instant, Stéphane appréciait les doigts de Kévin... qui finit par souffler :
— Tu veux me baiser, mon gentil bébé ? Oh oui, baise-moi !
Joli moment, derechef... où Kévin finit par déclarer, pendant l'action :
— Ouais, tu me baiseras aussi, Kévin...
L'enculé ne répondit point... mais vous pensez s'il allait oublier cette engageante assertion !
Les choses, vous l'aurez compris, furent des plus délicates. Et ce fut plus tard, la nuit s'apprêtant à tomber, que la langue, puis les doigts de Kévin préparèrent le petit trou de Stéphane à son grand moment...
À la douce lumière des éclairages de jardin, Stéphane se sentit pénétrer par le fin et bel objet d'un Kévin de toute délicatesse. Les choses avaient été préparées avec soin, et tout se passa comme si c'était... normal.
Enfin, Kévin demanda, tout bas :
— Est-ce que... je t'ai choqué, Stéphane ?
— Non. Étonné, oui, mais... je suis pas un bébé.
— Tu m'en veux ?
— Arrête d'être fou, Kévin ! Bien sûr que non !
— Tu m'autorises à t'offrir... encore un truc ?
— Si tu me forces pas à l'accepter... alors tu m'offres ce que tu veux, évidemment.
— T'es un ange, Stéphane.
— Chut ! C'est quoi, ce que tu veux m'offrir, encore ?
— Du raide.
— Oh, je vois !
— Du solide.
— Ça se précise !
— Mon cœur.
— Ah !
Et là, Stéphane resta sans voix. Et il dut baisser les yeux, tandis que Kévin reprenait :
— C'est mon cœur qui te parle, mais... s'il te gêne, oublie-le tout de suite. Il aura juste pensé un instant que son rêve ressemblait au tien, Stéphane.
— Arrête ! souffla Stéphane, arrête ! Je... Oh, je... Je suis pas... prévu pour ça, et... Oh !
— T'embête pas, joli garçon ! Je te demande rien... mais je t'offre tout.
— Oh ! Kévin !
On arrêta de parler, et les choses suivirent dès lors un cours délicat et sensible, fait de moult caresses, et tendresses, et papouilles... Sauf que... Stéphane gardait en tête ses folies sexuelles avec un garçon... ce garçon... ce garçon qui... qui lui offrait son cœur.
Les douzaines de nanas qu'il avait baisées ne lui en n'avaient pas proposé autant, et... et voilà qu'un gentil mec, pas con et bien élevé lui offrait... son cœur. Oh, quel drôle d'instant ! Et quel difficile moment ! Dire non ? Il souffla :
— Laisse-moi réfléchir... un petit temps... tu veux ?
— Un long temps, même... pourvu que tu dises oui !
— J'te promets rien.
— Promets-moi d'être honnête, Stéphane.
— Je le suis... déjà.
La suite fut tendre, et après de longs quarts d'heure de tendresse, on parvint encore au plaisir. Mais on ne dit mot. Stéphane sentait bien que Kévin n'osait parler, et il ne l'osait faire lui-même. Pourtant ! Oh, comme pourtant l'instant lui était doux ! Ce mec, ce petit mec... oh, comme il était... Kévin souffla alors :
— Je suis sûr qu'on a des choses à se dire, Stéphane, alors... si tu veux pas de moi... peut-être qu'on pourrait être amis quand même ?
— Oui ! s'écria Stéphane.
Mais pour l'instant, on était assez bien mélangés...
— J'veux te forcer à rien, Stéphane, juste te dire que t'es... le mec à aimer, quoi !
— Tu me forces pas : je verrai... c'que j'peux faire de toi, garçon...
— Regarde-moi comme je te vois.
— Hein ?
— Le mec idéal. Droit, honnête, sensible... et si beau !
— T'es fou !
— Ton premier compliment ! fit Kévin, tout sourire.
— Tu serais pas un démon, toi ? demanda Stéphane.
— Les démons n'ont-ils pas le droit d'aimer les anges ? (un alexandrin, tiens !).
Drôle de discours ! Stéphane resta coi. Lui, un ange ? Mais... démon ou pas... Kévin avait tous les pouvoirs, sans doute aucun. Soudain, sa volonté s'évanouit, et 'en remit aux directives du mignon, si mignon Kévin...
— On dira rien au chef, décida Kévin, on fera devant lui comme si de rien n'était, et puis... on verra.
C'était tout vu, en vérité. Car le chef ne fut dupe de rien, comme bien vous pensez. Mais il garda une exquise discrétion... Et il regarda les jeunes gens s'ébattre dans la piscine comme s'il eût regardé ses poules d'eau en les mares voisines...
Désormais, Stéphane passait de longs moments avec Kévin à s'amuser dans l'eau, à la fin de son service. Puis Kévin demanda à son oncle la permission de garder Stéphane à dormir...
On n'en dit pas plus. Monsieur portait sur ces jeunes gens un regard doux et indulgent.
— J'ai une question idiote à vous poser, dit-il un jour : êtes vous heureux ?
— Ouiiiiiii ! hurlèrent les garçons,
Monsieur enfin dit à Stéphane avec un doux sourire :
— En réalité, je vous avais vu tout de suite comme le mari de mon neveu, Stéphane... M'en pardonnerez-vous ?
— Oh Monsieur ! On vous aimera autant qu'on s'aime !
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