13-05-2021, 08:45 PM
* 17 *
14 janvier 2009
Je ne peux que m'en prendre à moi-même. Je me suis laissé entraîner dans cette histoire...
Non, ce n'est pas honnête. J'ai moi aussi envie de savoir. Même si au fond de moi, quelque chose me dit que remuer ainsi le passé peut très bien ramener dans le présent des souffrances qui auraient mieux fait de rester enterrées.
Enfin, qui vivra verra.
En attendant...
Il est temps de se lever.
Ouah, ces derniers jours, je me réveille à des heures parfaitement inacceptables. Quelle personne raisonnable peut bien se lever à huit heures du matin ? Mais pas moyen de refermer l'œil, de toute façon...
Bon, premier souci, le réflexe matinal. Popaul tient la super forme ce matin, j'ai beau me concentrer, rien à faire.
- Allez, debout ! Fait François.
- Punaise, il fait nuit, laisse-moi dormir.
- Non non, dit-il en me chatouillant, sa main virevoltant sur mon flanc.
- Aaah ! Tu vas voir, toi !
Et nous voilà en train de nous battre en riant, pour finir entortillés par les draps, pressés l'un contre l'autre et haletants.
- Rien de tel pour se réveiller, sourit François.
- Bon, ok, t'as gagné, je suis pleinement réveillé maintenant.
- Ouais, pleinement, c'est le cas de le dire.
- Quoi ?
- Fais pas l'innocent. Je suis sûr qu'une partie de ton corps était déjà debout avant même que ma montre sonne.
- Tss.
- C'est pas moi, quand même, qui t'as mis dans cet état, rassure-moi ?
- Ça va pas non ? Et puis, tu peux parler, toi, vu ce que je sens contre moi, je ne suis pas le seul dans ce cas.
- Qui, moi ?
- Oui, andouille. La dernière fois que j'ai regardé, je n'avais qu'une queue, et je ne pense pas qu'une deuxième me soit poussée pendant la nuit, alors elle doit être à toi celle-là.
Il est mort de rire, mais il commence à être lourd. Il a réussi à se retrouver sur moi et à me coincer. Mais je le chatouille pour l'éjecter de cette position inconfortable.
- Ôte-toi de moi, c'est pas parce que tu es gay que tu peux profiter de moi.
- Jamais de la vie, répond-il, sérieux.
- Je plaisantais. Je le sais. Je ne saurais pas dire pourquoi... mais je n'ai aucun doute là-dessus.
Mon inconscient, c'est autre chose... pourquoi ai-je fait ce cauchemar ? Il doit bien avoir un sens, non ?
- Merci, dit-il en retrouvant le sourire. Ça me touche beaucoup, ce que tu dis.
Il se dégage de moi et nous bataillons pour nous extraire du drap. Je contemple avec un soupir mon sexe toujours aussi excité.
- Je crois que je pourrais enfoncer des clous avec, ce matin.
- Bah, je crois qu'il réclame ton attention. Moi, en tout cas, je ne vais pas le laisser aussi malheureux.
- Tu as raison...
Je me retrouve alors à faire ce que je n'avais jamais fait jusqu'alors, me branler avec quelqu'un à côté de moi qui fait la même chose de son côté. Je suis un peu gêné de cette proximité, mais ça ne m'empêche pas de continuer jusqu'à ce que nous soupirions et gémissions en même temps, libérant notre sperme au même moment.
- Copieur, dit François.
- C'est toi qui a commencé, ris-je.
La douche me remet d'aplomb, mais je commence à faire la gueule en comprenant que je vais devoir remettre mes vêtements de la veille.
- T'es lourd, François, t'aurais quand même pu me prévenir plus tôt.
- Désolé. Mais j'ai des vêtements propres dans ma valise, et t'as pas à t'en faire pour la taille.
- Ouais, t'as raison sur ce point. Merci.
Étrangement, je me sens plus proche de lui, ce matin. Ce n'est quand même pas ce qu'on a fait tout à l'heure ? Peut-être a-t-on gagné en complicité avec cet acte, mais je crois que je suis simplement en train de m'habituer au fait qu'il est mon frère.
Et si malgré tout ce n'était qu'une coïncidence ? J'en doute énormément, maintenant, mais quand même...
Je le saurai bientôt, de toute façon.
Nous prenons notre petit-déjeuner dans l'hôtel avant de sortir, direction l'hôpital.
- Tu as bien emporté les papiers ?
- Oui. Je les ai gardés dans mon tiroir depuis le jour où je les ai trouvés dans l'armoire de ma mère. Ils sont dans mon sac.
- Bien. Nous en aurons peut-être besoin pour les convaincre de nous donner les informations que nous voulons.
Nous montons dans sa voiture et quittons le parking, direction l'hôpital.
14 janvier 2009
Je ne peux que m'en prendre à moi-même. Je me suis laissé entraîner dans cette histoire...
Non, ce n'est pas honnête. J'ai moi aussi envie de savoir. Même si au fond de moi, quelque chose me dit que remuer ainsi le passé peut très bien ramener dans le présent des souffrances qui auraient mieux fait de rester enterrées.
Enfin, qui vivra verra.
En attendant...
Il est temps de se lever.
Ouah, ces derniers jours, je me réveille à des heures parfaitement inacceptables. Quelle personne raisonnable peut bien se lever à huit heures du matin ? Mais pas moyen de refermer l'œil, de toute façon...
Bon, premier souci, le réflexe matinal. Popaul tient la super forme ce matin, j'ai beau me concentrer, rien à faire.
- Allez, debout ! Fait François.
- Punaise, il fait nuit, laisse-moi dormir.
- Non non, dit-il en me chatouillant, sa main virevoltant sur mon flanc.
- Aaah ! Tu vas voir, toi !
Et nous voilà en train de nous battre en riant, pour finir entortillés par les draps, pressés l'un contre l'autre et haletants.
- Rien de tel pour se réveiller, sourit François.
- Bon, ok, t'as gagné, je suis pleinement réveillé maintenant.
- Ouais, pleinement, c'est le cas de le dire.
- Quoi ?
- Fais pas l'innocent. Je suis sûr qu'une partie de ton corps était déjà debout avant même que ma montre sonne.
- Tss.
- C'est pas moi, quand même, qui t'as mis dans cet état, rassure-moi ?
- Ça va pas non ? Et puis, tu peux parler, toi, vu ce que je sens contre moi, je ne suis pas le seul dans ce cas.
- Qui, moi ?
- Oui, andouille. La dernière fois que j'ai regardé, je n'avais qu'une queue, et je ne pense pas qu'une deuxième me soit poussée pendant la nuit, alors elle doit être à toi celle-là.
Il est mort de rire, mais il commence à être lourd. Il a réussi à se retrouver sur moi et à me coincer. Mais je le chatouille pour l'éjecter de cette position inconfortable.
- Ôte-toi de moi, c'est pas parce que tu es gay que tu peux profiter de moi.
- Jamais de la vie, répond-il, sérieux.
- Je plaisantais. Je le sais. Je ne saurais pas dire pourquoi... mais je n'ai aucun doute là-dessus.
Mon inconscient, c'est autre chose... pourquoi ai-je fait ce cauchemar ? Il doit bien avoir un sens, non ?
- Merci, dit-il en retrouvant le sourire. Ça me touche beaucoup, ce que tu dis.
Il se dégage de moi et nous bataillons pour nous extraire du drap. Je contemple avec un soupir mon sexe toujours aussi excité.
- Je crois que je pourrais enfoncer des clous avec, ce matin.
- Bah, je crois qu'il réclame ton attention. Moi, en tout cas, je ne vais pas le laisser aussi malheureux.
- Tu as raison...
Je me retrouve alors à faire ce que je n'avais jamais fait jusqu'alors, me branler avec quelqu'un à côté de moi qui fait la même chose de son côté. Je suis un peu gêné de cette proximité, mais ça ne m'empêche pas de continuer jusqu'à ce que nous soupirions et gémissions en même temps, libérant notre sperme au même moment.
- Copieur, dit François.
- C'est toi qui a commencé, ris-je.
La douche me remet d'aplomb, mais je commence à faire la gueule en comprenant que je vais devoir remettre mes vêtements de la veille.
- T'es lourd, François, t'aurais quand même pu me prévenir plus tôt.
- Désolé. Mais j'ai des vêtements propres dans ma valise, et t'as pas à t'en faire pour la taille.
- Ouais, t'as raison sur ce point. Merci.
Étrangement, je me sens plus proche de lui, ce matin. Ce n'est quand même pas ce qu'on a fait tout à l'heure ? Peut-être a-t-on gagné en complicité avec cet acte, mais je crois que je suis simplement en train de m'habituer au fait qu'il est mon frère.
Et si malgré tout ce n'était qu'une coïncidence ? J'en doute énormément, maintenant, mais quand même...
Je le saurai bientôt, de toute façon.
Nous prenons notre petit-déjeuner dans l'hôtel avant de sortir, direction l'hôpital.
- Tu as bien emporté les papiers ?
- Oui. Je les ai gardés dans mon tiroir depuis le jour où je les ai trouvés dans l'armoire de ma mère. Ils sont dans mon sac.
- Bien. Nous en aurons peut-être besoin pour les convaincre de nous donner les informations que nous voulons.
Nous montons dans sa voiture et quittons le parking, direction l'hôpital.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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