13-05-2021, 11:43 AM
Jean nous a quitté il y a maintenant six mois.
Depuis je reste seul à me morfondre dans la maison de nos rêves en me demandant quoi faire.
Rester ou partir telle est la question.
Le cancer a emporté mon amour après soixante ans de vie commune. On s'était rencontré au club Med de Marrakech où on était tout jeune GO. C'était notre première année à tous les deux : les p’tits nouveaux. On s'est vite capté et très vite on est devenu des partenaires de sexe privilégiés.
Bien sûr, on profitait des beaux mâles qui venaient en vacances et qui nous satisfaisaient souvent mais on était des affamés de sexe. Alors quand, ni les touristes, ni la faune masculine locale, ne suffisaient à nous satisfaire, on le faisait entre nous.
On était jeunes, beaux et très chauds… et on avait dû succès. On était en ‘vacances’ toute l’année. Mais il faut avouer que la paye c'était pas ça. Alors autant lui que moi, quand un vieux monsieur nous en faisait la demande, on allait le voir, moyennant finances, bien sûr. Et nous n'avions aucune honte de le faire, ça joignait l’utile à l’agréable et gonflait nos comptes en banque.
Mon avantage sur lui c'est que j'étais bi alors qu'il n'était que gay et plutôt passif même s'il avait une queue digne d'un bourriquot. Parfois je pensais que la nature était mal faite. La mienne était plus dans la moyenne mais d’un gros calibre et toujours à me démanger – bon, depuis ça m'a passé.
Au cours de nos quarante ans de carrière au Club, on a fait plusieurs villages, notamment celui sur l'ile de Sveti Marko, à la période où le club testait le naturisme.
À cette époque-là on avait la petite quarantaine bien conservée. On se tapait encore des vieux en chasse mais aussi des petits jeunes dans la vingtaine, moi en actif et Jean en passif. On était un couple très ouvert et pas jaloux des conquêtes de l’autre. Et quand il tombait sur un très bon actif, bien doté par la nature et endurant, je ne dédaignais pas l'essayer à mon tour, ma prostate aimant ça aussi.
J'étais chef de village et Jean mon adjoint.
***
On était tombé amoureux de Marrakech depuis nos débuts et c'est pour ça qu'à l’approche de la retraite on y a acheté un bout de terrain et on y a construit la maison de nos rêves avec le jardin qui allait avec.
Je n'avais plus personne dans ma vie, par plus personne je veux dire qu'étant fils unique de parents tous aussi uniques, je n'avais plus que de lointains cousins aux énièmes degrés que je n'avais pas vu depuis plusieurs années. Et sachant que j'étais gay, on m'évitait plus qu'on ne m’invitait.
Jean n'avait jamais connu ses parents. Il était né sous X et il n'avait jamais cherché à savoir. C'était décidé, j'allais partir finalement et rentrer en France, dans le midi, où j'avais toujours gardé la modeste maison de famille que j’avais mis en location.
j'avais commencé à faire du tri. J'avais déjà donné pas mal d'affaires qui appartenaient à Jean. Et maintenant je m'attaquais aux souvenirs. Des milliers de photos. On avait plusieurs albums pas loin d'une centaine. On en faisait plus ou moins deux par an. Et heureusement que dès le début on avait pensé à mettre les noms des personnes avec qui on était en photo parce que, sérieusement, je ne me souvenais pas de la plupart d'entre eux, y compris les autres GO avec qui on avait travaillé peu de temps et parfois même avec qui on avait baisé parce qu'il faut bien l'avouer tous les GO étaient des chauds de la queue.
Ça m'ennuyait de jeter plus de quarante ans de souvenirs mais c'était des souvenirs de boulot. Il n'y avait que trois albums privés, si je puis dire, et avec nostalgie j'ouvris le premier. Je le feuilletais et je tombais sur cette photo.
Quelqu'un la voyant pourrait penser à un jardin avec un banal hamac accroché à un olivier centenaire… enfin, à deux pour être plus exact, même si on en voit qu’un. Pourtant, il ne fut pas banal…
On avait sympathisé avec un couple de Français qui vivaient au Maroc. Ils avaient cette jolie maison pas loin du club et de temps en temps, on allait faire un tour chez eux. Mais la photo n'avait pas été prise à ces moment-là. Elle avait été faite en "souvenir", une fois où ils durent venir en France et y rester quelques temps. Pour que la maison ne reste pas fermée, ils nous l'avaient prêtée. Cet oasis clos permettait d’y vivre nu.
Ce hamac m'avait tout de suite attiré. J'avais eu envie de faire l'amour à Pierre dedans… seulement c'est lui qui, dès le premier soir, m'a fait asseoir dedans et m'a sucé comme un affamé puis, quand j'ai été bien raide, il s'est enfilé sur ma queue et a fait doucement balancer mon siège de tissu. Comme mon sexe sortait trop souvent du chaud fourreau de mon amant, j'ai fini par entourer mes jambes autour de sa taille. Il a plaqué son dos contre mon torse et j'en ai profité pour jouer avec ses seins…
Le lendemain c'est allongé dedans et en missionnaire que je l'ai pris. J'y allais tellement fort que je me demande encore comment les branches n'ont pas craqué.
Le surlendemain il m'a fait allonger dedans puis il est venu s'asseoir sur ma queue. Il avait étendu ses jambes et je lui ai mangé les doigts de pied. Là, c'était on ne peut plus instable comme position et je ne vous dis pas le nombre de fois où le hamac, avec nous dedans, a failli se renverser. Du coup ça a duré, duré, et je ne vous parle pas de l'orgasme qu'on a eu tous les deux cette fois-là.
On a eu une autre fois plus que chaude bouillante. On s'était trouvé des jumeaux tout aussi salopes que nous et je vous dit pas ce que le hamac a reçu comme jus. Et avec quatre trentenaires qui revisitent le Kâma-Sûtra en équilibre… ben, finalement les branches étaient très solides.
Mais hélas, nos amis sont rentrés de voyage et on n'a plus jamais refait l'amour dans un hamac.
Et quand on a eu notre chez nous, on a bien planté des arbres mais ils n'ont jamais été assez robuste pour qu'on y mette un hamac et pour être franc, quand les branches le furent, ça faisait déjà quelques années qu'on ne faisait plus l'amour entre nous, ni avec d'autres d’ailleurs, mais une profonde affection nous liait et chaque soir le tendre baiser qu'on s'échangeait valait bien un orgasme.
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