04-05-2021, 08:42 PM
* 8 *
Téléphone éteint, chambre verrouillée, lumière éteinte, couché dans mon lit, boules Quiès dans les oreilles, et affiche « Ne pas déranger » sortie : me voilà en mode « largage ». J'ai craqué.
Ce maudit François me met la tête à l'envers. Je réagis n'importe comment, ou plutôt, je réagis tout le temps comme il veut que je réagisse. Il est temps de lui montrer que je ne suis pas à sa botte. Il peut toujours appuyer sur la sonnette, le plomb a été retiré.
Je sais que ma mère fera barrage. Comme d'habitude... sauf que cette fois, c'est un mec que je ne veux plus voir.
Hum...
J'ai le sentiment que je ne vais pas m'endormir de sitôt. Pas grave, tant que je conserve ma tranquillité d'esprit...
Pourquoi a-t-il fallu qu'il emménage juste à côté de chez moi ?
Je vais le revoir, fatalement.
Plus tard pendant la nuit, je finis par retirer mes boules Quiès : trop inconfortables, elles m'empêchent de dormir.
Le sommeil finit par m'emporter, mais un bruit parasite vient me réveiller beaucoup trop tôt.
On gratte à ma porte.
- Ptain, Jean, t'fais ch... t'as intérêt à avoir une bonne raison...
J'ouvre la porte, encore dans les vapes, et me fais repousser dans la chambre. Je n'y vois rien, et commence à m'inquiéter franchement en comprenant que ce n'est pas mon frère qui est entré avec moi et referme la porte en mettant le verrou.
- Eh !
Il se jette sur moi, collant une main sur ma bouche, me renversant contre mon lit. Je tente de me débattre mais il parvient rapidement à me maîtriser. Je n'en mène pas large... jusqu'à ce qu'il se mette à parler.
- Du calme, c'est moi, François.
- Mmf ?
- J'aimerais comprendre, tu vois, pourquoi tu m'as fait un coup pareil. C'est pas très gentil de ta part, tu sais.
- Mmm !
- Je suis passé par le balcon. Et ouvrir la fenêtre était un jeu d'enfant. À ta place, je m'inquièterais... n'importe qui pourrait entrer. Mais revenons à nos moutons... qu'est-ce que tu me fais, là ?
- Mmfr !
- T'as peur de quoi ? Je suis ton ami, ton frère, on ne doit rien se cacher. Et ne pas faire de promesses en l'air.
Je me débats violemment, après une période de tranquillité, mais je ne parviens pas à le prendre par surprise.
- Eh là ! Calme-toi, tu ne voudrais pas que je m'énerve, hein ? Je vais te dire ce qu'il y a... ce n'est pas de moi que tu as peur. C'est de toi. Ça a toujours été de toi que tu avais peur, n'est-ce pas ? Mais tu ne dois pas avoir peur... absolument pas. Tu dois t'accepter tel que tu es. Bon... je vais t'enlever cette main, mais si tu cries, je te jure qu'il y aura de la casse... et pas que sur toi, tu comprends ?
- Mmm.
Ce type est un fou dangereux ! Et je suis en son pouvoir...
Il ôte sa main de ma bouche, et attend un moment.
- S'il te plaît, François, dis-je doucement.
- Tut tut. Tu sais ce que j'ai ressenti quand j'ai compris que non seulement tu ne viendrais pas, mais que tu refusais tout contact et que tu ne me donnerai aucune explication ? J'ai été profondément blessé. Et pourquoi ? Qu'est-ce que je t'ai fait, tu peux me le dire ?
- C'est... c'est moi...
- Oui, je vois bien... il n'y a qu'une seule manière de régler ça.
- Je t'en prie...
- Silence. Ne bouge pas... ça vaudrait mieux pour tout le monde.
Il libère mes poignets, puis commence à passer ses mains sur ma poitrine, caressantes.
Oh, non, pas ça !
Ses mains descendent jusqu'à mon ventre, puis atteignent mon caleçon, qu'elles font glisser le long de mes cuisses. Il remonte alors sur mon sexe, qu'il caresse, mais je suis trop terrifié, trop angoissé, pour qu'il aie jamais une réaction, quand bien même j'en aurais été capable. Mais il insiste, son autre main s'affairant sur moi, et je comprends vite que si je ne fais pas quelque chose, je vais y passer.
Une idée me vient alors à l'esprit, salvatrice... entrer dans son jeu.
Je lève une main tremblante vers lui. Je caresse son torse, y amène une autre main, caresse sa peau.
- Eh bien, je le savais...
Je me rends compte que ses efforts ne sont finalement pas si inutiles que ça car mon sexe commence à prendre de l'ampleur. Tant mieux. Plus il me pensera coopératif, plus j'aurai de chances de m'en sortir. Mes mains descendent à leur tour, atteignent son pantalon, le baissent, explorent, s'emparent de son sexe tendu, alors même que je me fais masturber par François, j'attire son membre vers moi, me penchant pour lui faire comprendre ce que je veux de lui... Il lâche mon sexe et je me penche un peu plus vers le sien, ma main droite s'empare de ses testicules...
Le hurlement qu'il pousse est à l'image de l'effort qui crispe ma main. Je crois bien que je n'ai jamais rien serré aussi fort de toute ma vie. Et alors que je remonte ma tête afin de percuter violemment la sienne, une pensée me traverse l'esprit.
Il va me tuer.
Téléphone éteint, chambre verrouillée, lumière éteinte, couché dans mon lit, boules Quiès dans les oreilles, et affiche « Ne pas déranger » sortie : me voilà en mode « largage ». J'ai craqué.
Ce maudit François me met la tête à l'envers. Je réagis n'importe comment, ou plutôt, je réagis tout le temps comme il veut que je réagisse. Il est temps de lui montrer que je ne suis pas à sa botte. Il peut toujours appuyer sur la sonnette, le plomb a été retiré.
Je sais que ma mère fera barrage. Comme d'habitude... sauf que cette fois, c'est un mec que je ne veux plus voir.
Hum...
J'ai le sentiment que je ne vais pas m'endormir de sitôt. Pas grave, tant que je conserve ma tranquillité d'esprit...
Pourquoi a-t-il fallu qu'il emménage juste à côté de chez moi ?
Je vais le revoir, fatalement.
Plus tard pendant la nuit, je finis par retirer mes boules Quiès : trop inconfortables, elles m'empêchent de dormir.
Le sommeil finit par m'emporter, mais un bruit parasite vient me réveiller beaucoup trop tôt.
On gratte à ma porte.
- Ptain, Jean, t'fais ch... t'as intérêt à avoir une bonne raison...
J'ouvre la porte, encore dans les vapes, et me fais repousser dans la chambre. Je n'y vois rien, et commence à m'inquiéter franchement en comprenant que ce n'est pas mon frère qui est entré avec moi et referme la porte en mettant le verrou.
- Eh !
Il se jette sur moi, collant une main sur ma bouche, me renversant contre mon lit. Je tente de me débattre mais il parvient rapidement à me maîtriser. Je n'en mène pas large... jusqu'à ce qu'il se mette à parler.
- Du calme, c'est moi, François.
- Mmf ?
- J'aimerais comprendre, tu vois, pourquoi tu m'as fait un coup pareil. C'est pas très gentil de ta part, tu sais.
- Mmm !
- Je suis passé par le balcon. Et ouvrir la fenêtre était un jeu d'enfant. À ta place, je m'inquièterais... n'importe qui pourrait entrer. Mais revenons à nos moutons... qu'est-ce que tu me fais, là ?
- Mmfr !
- T'as peur de quoi ? Je suis ton ami, ton frère, on ne doit rien se cacher. Et ne pas faire de promesses en l'air.
Je me débats violemment, après une période de tranquillité, mais je ne parviens pas à le prendre par surprise.
- Eh là ! Calme-toi, tu ne voudrais pas que je m'énerve, hein ? Je vais te dire ce qu'il y a... ce n'est pas de moi que tu as peur. C'est de toi. Ça a toujours été de toi que tu avais peur, n'est-ce pas ? Mais tu ne dois pas avoir peur... absolument pas. Tu dois t'accepter tel que tu es. Bon... je vais t'enlever cette main, mais si tu cries, je te jure qu'il y aura de la casse... et pas que sur toi, tu comprends ?
- Mmm.
Ce type est un fou dangereux ! Et je suis en son pouvoir...
Il ôte sa main de ma bouche, et attend un moment.
- S'il te plaît, François, dis-je doucement.
- Tut tut. Tu sais ce que j'ai ressenti quand j'ai compris que non seulement tu ne viendrais pas, mais que tu refusais tout contact et que tu ne me donnerai aucune explication ? J'ai été profondément blessé. Et pourquoi ? Qu'est-ce que je t'ai fait, tu peux me le dire ?
- C'est... c'est moi...
- Oui, je vois bien... il n'y a qu'une seule manière de régler ça.
- Je t'en prie...
- Silence. Ne bouge pas... ça vaudrait mieux pour tout le monde.
Il libère mes poignets, puis commence à passer ses mains sur ma poitrine, caressantes.
Oh, non, pas ça !
Ses mains descendent jusqu'à mon ventre, puis atteignent mon caleçon, qu'elles font glisser le long de mes cuisses. Il remonte alors sur mon sexe, qu'il caresse, mais je suis trop terrifié, trop angoissé, pour qu'il aie jamais une réaction, quand bien même j'en aurais été capable. Mais il insiste, son autre main s'affairant sur moi, et je comprends vite que si je ne fais pas quelque chose, je vais y passer.
Une idée me vient alors à l'esprit, salvatrice... entrer dans son jeu.
Je lève une main tremblante vers lui. Je caresse son torse, y amène une autre main, caresse sa peau.
- Eh bien, je le savais...
Je me rends compte que ses efforts ne sont finalement pas si inutiles que ça car mon sexe commence à prendre de l'ampleur. Tant mieux. Plus il me pensera coopératif, plus j'aurai de chances de m'en sortir. Mes mains descendent à leur tour, atteignent son pantalon, le baissent, explorent, s'emparent de son sexe tendu, alors même que je me fais masturber par François, j'attire son membre vers moi, me penchant pour lui faire comprendre ce que je veux de lui... Il lâche mon sexe et je me penche un peu plus vers le sien, ma main droite s'empare de ses testicules...
Le hurlement qu'il pousse est à l'image de l'effort qui crispe ma main. Je crois bien que je n'ai jamais rien serré aussi fort de toute ma vie. Et alors que je remonte ma tête afin de percuter violemment la sienne, une pensée me traverse l'esprit.
Il va me tuer.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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