02-05-2021, 08:35 PM
Bonjour,
ce week-end en faisant un tri dans de vieux papiers, je suis tombé (sans me faire mal), sur deux feuilles A4 et sur l'une d'elle je reconnais un texte que j'avais rédigé quand j'avais 15 ans. Ce texte, sous forme de poésie, faisait partie d'un montage audio-visuel que j'avais monté avec un copain de classe pour un exposé dans le cadre du cours de français.
Je vous livre ce texte. Bonne lecture!
Philou
Le spéléologue.
Au plus profond de l’abîme je contemple
les merveilles qui, dans l’obscurité,
offrent un spectacle hallucinant au spéléo.
Dans l’ample grotte où se déverse le torrent purifié
par les roches des hauteurs,
dans le silence et la paix sereine des profondeurs,
le spéléologue a le sentiment d’être seul au monde.
La rivière tombe dans le lac émeraude dans un clapotis
amplifié par les voûtes de la grande salle
où s’élancent vers les hauteurs les colonnes formées il y a des millénaires.
Le pauvre spéléo écrasé par la majesté de la caverne,
se surprend à contempler les immenses draperies blanches
et les concrétions aux couleurs pâles.
Que le temps pour lui semble s’être arrêté !
Et, qu’il pourrait, durant des heures, rester la tête levée vers les voûtes,
pour admirer le travail patient de la nature !
Philou
ce week-end en faisant un tri dans de vieux papiers, je suis tombé (sans me faire mal), sur deux feuilles A4 et sur l'une d'elle je reconnais un texte que j'avais rédigé quand j'avais 15 ans. Ce texte, sous forme de poésie, faisait partie d'un montage audio-visuel que j'avais monté avec un copain de classe pour un exposé dans le cadre du cours de français.
Je vous livre ce texte. Bonne lecture!
Philou
Le spéléologue.
Au plus profond de l’abîme je contemple
les merveilles qui, dans l’obscurité,
offrent un spectacle hallucinant au spéléo.
Dans l’ample grotte où se déverse le torrent purifié
par les roches des hauteurs,
dans le silence et la paix sereine des profondeurs,
le spéléologue a le sentiment d’être seul au monde.
La rivière tombe dans le lac émeraude dans un clapotis
amplifié par les voûtes de la grande salle
où s’élancent vers les hauteurs les colonnes formées il y a des millénaires.
Le pauvre spéléo écrasé par la majesté de la caverne,
se surprend à contempler les immenses draperies blanches
et les concrétions aux couleurs pâles.
Que le temps pour lui semble s’être arrêté !
Et, qu’il pourrait, durant des heures, rester la tête levée vers les voûtes,
pour admirer le travail patient de la nature !
Philou