CHAPITRE CXXI
''De nates atque nates et inter nates''
''De nates atque nates et inter nates''
Rhonin se réveilla. Il s'était désengagé des bras de son maître sans même s'en apercevoir. Il avait repoussé le drap à cause de la touffeur de la pièce. Il était bien. Il ouvrit ses grand yeux bleus et se tourna vers le côté opposé de la couche. Burydan, relevé sur un coude et la tête dans la main, le regardait en souriant.
- Bonjour maître...
- Salut bébé...
- Cela fait longtemps que vous êtes réveillé ?
- Un bon moment, bébé, un bon moment... j'aime bien te regarder dormir... tu es tellement.. trognon... même si je me fais violence depuis mon réveil...
- Violence, maître ?
- Oui. J'essaie de refréner mon envie de caresser ton magnifique petit cul pour ne pas te réveiller...
- Mais à présent, dit Rhonin avec un petit sourire, je suis réveillé... alors...
Burydan sourit. Il s'approcha du petit blond et l'embrassa tout en caressant son sublime petit cul, le plus beau et le plus doux que Burydan ait jamais vu... Et il lui fit l'amour intensément.
Burydan se réveilla. Il n'avait dormi que quelques heures mais il manquait de chaleur. Il avait pris l'habitude du corps tiède de Rhonin dans ses bras et son minet n'était plus là. Il ouvrit ses yeux gris, se tendit comme un chat, et se tourna vers l'autre côté de la couche. Rhonin, relevé sur un coude et la tête posée dans sa main, le regardait en souriant.
- Salut bébé...
- Bonjour maître...
- Cela fait longtemps que tu es réveillé ?
- Un bon moment, maître, un bon moment... j'aime bien vous regarder dormir... vous êtes tellement trognon...
Burydan éclata de rire et se jeta sur son blondinet, sa calant confortablement entre ses cuisses.
- Tu te moques de moi ?
- Oh, je n'oserais jamais, maître...
- Si tu te moques... tu es un vilain garçon...
- Allez-vous me donner la fessée pour me punir ?
- Je préférerais te punir à grands coups de reins...
- Oh, mais l'un n'empêche pas l'autre...
Burydan sourit et se remit à genoux en caressant sa bite qui durcissait déjà.
- Allez, à plat ventre. Viens recevoir ta correction, esclave...
Rhonin s'allongea docilement sachant que les quelques claques qu'allait lui donner Burydan les mèneraient tous deux vers d'autres délices.
Caressant doucement la peau velouté de son minet couché sur lui, Burydan était... perplexe.
Jamais, ni avec Raven, ni avec Aragorn, ni avec Martouf, ni avec Nathanaël, ni même avec Darren, il n'avait autant eu envie d'un garçon. Et surtout jamais aussi souvent.
Tout lui plaisait chez Rhonin. Tout l'excitait.
Ses cheveux dorés, dans lesquels il aimait fourrager ses doigts quand son minet l'embrassait, le léchait ou le suçait.
Ses grands yeux bleus. Il aimait les voir brillants de désir, hallucinés de plaisir et chavirés dans l'orgasme.
Ses lèvres roses bien ourlées qui étaient un véritable appel aux baisers. Elles étaient douces et Burydan adorait les sentir contre les siennes et caresser son corps, le couvrant de baisers brûlants ou de petits poutounes tous tendres.
Sa langue. Sa jolie petite langue rose et frétillante. Burydan aimait y emmêler la sienne et la sentir parcourir ses courbes, déclenchant d'indicibles vagues de plaisir quand elle s'attardait sur les parties les plus sensibles de son anatomie.
Ses mignonnes petites oreilles, que Burydan aimait mordiller, grignoter, arrachant des soupirs de plaisir à son minet.
Son cou mollet. Y déposer des petits bisous qui faisaient frissonner son blondinet, et y enfouir sa tête quand, fauché par l'orgasme, Burydan jouissait.
Sa poitrine. Ses petits tétons surtout. Roses et se découpant parfaitement sur sa peau. Les lécher lentement jusqu'à ce qu'ils gonflent et durcissent. Les suçoter, les mordiller, les pincer entre deux doigts tout doucement, et arracher à son minet ses premiers gémissements.
Son ventre. Tout doux, tout chaud. Le lécher lentement, en prenant son temps. Insister sur le nombril et sur les côtés, juste au dessus de hanches, et voir Rhonin se cambrer et gémir.
Son pubis, où Burydan avait demandé au barbier de laisser une toison coupées courte. Il adorait jouer avec ces poils blonds. Y fourrager ses doigts et les sentir chatouiller ses narines. Et la petite odeur musquée qui s'en dégageait grisait ses sens.
Ses belles couilles, toutes rondes, toutes douces... les lécher, le suçoter et les gober encore et encore jusqu'à ce qu'elles dégoulinent de salive. Et voir son blondinet se tortiller de plaisir.
Ses cuisses, douces, imberbes, que Burydan aimait sentir s'enrouler autour des ses reins.
Ses mollets, que Burydan aimait poser sur ses épaules pour prendre son esclave aussi profondément que possible.
Ses mignons petits pieds. Les embrasser, les lécher et suçoter lentement les petits orteils, avec application, et entendre les gémissements de Rhonin se transformer en petits cris de plaisir.
Sa belle queue, qui était l'apothéose du côté face de son petit corps. Elle était plutôt longue, bien épaisse, rose tendre et s'ornait d'un joli gland, dodu et joufflu, comme Burydan les aimait. Et sentir cette belle bite aller et venir dans sa bouche était un pur ravissement.
Son petit dos frêle, fragile, que Burydan aimait couvrir de baisers brûlants. Remonter le long de sa colonne vertébrale en un grand coup de langue et l'écraser dans sa nuque.
Caresser sa belle chute de reins, en attendant de la voir se cambrer quand Rhonin prenait la pose la plus lascive possible pour exciter son maître, et la plus acrobatique même, s'il le fallait, pour l'accueillir aussi profondément que possible en lui.
Et enfin, son merveilleux, sublime et incomparable petit cul... Rhonin avait le plus beau postérieur que Burydan ne vit jamais. Tout rond, tout doux, tout tendre, tout à lui... caresser ses fesses était divin, les embrasser était indicible, les lécher était incommensurable, les mordiller était démentiel... et les petit trésor qui se cachait entre...
Un petit trou marron clair tout friper. Burydan adorait le voir palpiter, comme un petit animal apeuré. Il le caressait de sa langue pour le rassurer... c'était... vivant... Quand Burydan ouvrait lentement son minet de la pointe de sa langue et le préparait avec un, puis deux, puis trois doigts, les couinements de Rhonin l'excitait à un point ! Et quand Burydan sombrait dans la chaleur de son antre brûlant, quand il sentait l’étroitesse de ce petit cul offert, la douceur de ce canal qui épousait intimement les contours de sa queue épaisse, Burydan se disait que si le Tiantang sur terre existait, il était entre les fesses de Rhonin.
Donc, c'était clair, Burydan était tout croc de son petit esclave...
Petit esclave... il était ça et tellement plus...
Esclave parce que Burydan aimait son obéissance et sa docilité... cette assurance qu'il avait que son blondinet ferait tout ce qu'il lui ordonnerait... et c'était plutôt excitant... et puis, officiellement, Rhonin était à lui... il lui appartenait... et il avait tous les droits, y compris de le frapper ou même de le tuer si ça lui chantait... Le frapper ? Le tuer ? Burydan préférait crever comme un chien plutôt que de faire du mal à son blondinet... Quoi que... si, une fois revenu à Malienda et affranchit par son maître, il voulait le quitter, Burydan le tuerait... il le voulait à lui, et à personne d'autre...
Mais il était tellement plus. Lui, persuadé qu'il portait malheur aux garçons à qui il avouait son amour, et qui s'était promis, après le départ de Raven, de ne plus jamais tombé amoureux... il sourit... ''comme si c'était possible''...
Non, c'était impossible. C'était impossible, du moins pour lui, de ne pas tomber amoureux de ce blondinet adorable... Rhonin l’aimait, et il aimait Rhonin... et tout était... parfait... tout simplement parfait...
Burydan raffermit sa prise sur son petit blond, le serra un peu plus fort contre son corps chaud et ses mains reprirent leurs caresses sensuelles sur la peau douce et velouté. Et Rhonin soupira d’aise.