01-05-2021, 04:31 PM
Deuxième muguet,
Paris, 1er mai 1936
Le Front Populaire, une révolution douce, comme dit Père "Ces manants vont exulter puis se calmer" a-t-il dit. Mère s’est signée en murmurant "Dieu le veuille, mon ami"’. Père a ajouté "Marguerite et Samuel sont désormais parmi la populace qui hante le boulevard, nous sommes livrés à nous-mêmes, mon aimée ! Charles, votre mère est frigorifiée, nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur, descendez donc et ramenez-nous du charbon pour entretenir le foyer".
- Oui, Père, ai-je murmuré.
Plutôt que de descendre à la cave, je suis sorti de l’immeuble, et j’ai cherché Samuel dans la foule. Habitué à sa voix, je l’ai retrouvé sur une estrade, d’où il terminait apparemment sa harangue à la foule "Camarades, le peuple souffre, le peuple crève, le salut est dans notre mouvement" Sous les applaudissements, il a descendu les marches, pour me trouver, les bras croisés.
- Beau discours, un peu creux si je peux me permettre, le chancelier allemand est en train de réarmer son pays, le salut est dans l’unité nationale, pas dans la confrontation.
- Auriez-vous une conscience sociale, petit bourgeois ? a-t-il craché.
- Contrairement à ce que tu crois, non, mais une conscience… de groupe, ai-je murmuré.
- Que voulez-vous… Non, à ce stade, nous avons dépassé cela, donc, que veux-tu dire, camarade Charles ?
- Que je vous ai vu, le fils benêt de la concierge et toi… Tu l’utilises.
- Ah ! On joue l’honnêteté ! Soit… Eh oui, Firmin a la seconde plus belle queue de l’immeuble, et je l’utilise, comme tu dis, pour me faire du bien !
- Et pourquoi lui, alors qu’un autre… La seconde ? Mais alors… ?
- La première, et la plus prometteuse, je l’ai vue sortir non-couverte de ta salle de bains, par provocation pour tes parents, j’imagine. Mais tu y étais tellement inaccessible.
- Je le serai dans la cave aux charbons, je suis descendu pour cela, en fait…
Samuel s’est appuyé au mur du sous-sol, j’ai esquissé le geste de lui retirer sa ceinture, mais ses mains se sont mêlées aux miennes pour pousser son pantalon et son sous-vêtement au sol et il a grogné ‘prends-moi’.
- Samuel, ai-je murmuré "’Je suis étudiant en médecine, je peux faire mieux que te… prendre, comme tu dis, je peux te procurer un plaisir que Firmin ne pourra jamais t’accorder" Mon doigt a aisément dépassé son sphincter, et je suis parti à la recherche de sa prostate, que j’ai massée délicatement. Après un moment, je me suis penché pour regarder son sexe - étonnamment circoncis, Samuel serait-il juif ? – laisser filer un filet de fluide reconnaissable.
- Samuel, regarde ton plaisir, lui ai-je murmuré.
- Oh… Oh… Jamais, je… Oui, là, juste là, c’est… Oooh ! Prends-moi, aime-moi, dévaste-moi !
Paris, 1er mai 1940
- Je ne me lasserai jamais de l’amour que nous faisons, a-t-il murmuré.
- Mais j’aime aussi que tu m’aimes, ai-je répondu.
- Tu as moins de plaisir que moi quand tu me possèdes.
- Ton plaisir est le mien, lorsque je le vois dans tes yeux… J’ai tiré un brin de muguet de dessous le lit "Joyeux premier mai, mon amour"
Paris, 17 juillet 1942
Après 6 ans de bonheur, Samuel m’a été enlevé. Je me suis rendu au Vel’ d’Hiv…
- Qu’est-il pour vous ?
- Mon… majordome, très efficace…
- Samuel Finkelstein, surtout très... Juif, m’a dit le policier.
Mauthausen, 1er mai 1943
Je ne saurai jamais qui m’a dénoncé, peut-être Père, qui sait ? Une pauvre femme m’a tendu une tenue de détenu ornée d’un triangle rose, j’ai une idée assez claire de mon avenir….
J’ai cueilli un pissenlit, faute de mieux, et j’ai crié "Joyeux premier mai, camarade !"
Paris, 1er mai 1936
Le Front Populaire, une révolution douce, comme dit Père "Ces manants vont exulter puis se calmer" a-t-il dit. Mère s’est signée en murmurant "Dieu le veuille, mon ami"’. Père a ajouté "Marguerite et Samuel sont désormais parmi la populace qui hante le boulevard, nous sommes livrés à nous-mêmes, mon aimée ! Charles, votre mère est frigorifiée, nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur, descendez donc et ramenez-nous du charbon pour entretenir le foyer".
- Oui, Père, ai-je murmuré.
Plutôt que de descendre à la cave, je suis sorti de l’immeuble, et j’ai cherché Samuel dans la foule. Habitué à sa voix, je l’ai retrouvé sur une estrade, d’où il terminait apparemment sa harangue à la foule "Camarades, le peuple souffre, le peuple crève, le salut est dans notre mouvement" Sous les applaudissements, il a descendu les marches, pour me trouver, les bras croisés.
- Beau discours, un peu creux si je peux me permettre, le chancelier allemand est en train de réarmer son pays, le salut est dans l’unité nationale, pas dans la confrontation.
- Auriez-vous une conscience sociale, petit bourgeois ? a-t-il craché.
- Contrairement à ce que tu crois, non, mais une conscience… de groupe, ai-je murmuré.
- Que voulez-vous… Non, à ce stade, nous avons dépassé cela, donc, que veux-tu dire, camarade Charles ?
- Que je vous ai vu, le fils benêt de la concierge et toi… Tu l’utilises.
- Ah ! On joue l’honnêteté ! Soit… Eh oui, Firmin a la seconde plus belle queue de l’immeuble, et je l’utilise, comme tu dis, pour me faire du bien !
- Et pourquoi lui, alors qu’un autre… La seconde ? Mais alors… ?
- La première, et la plus prometteuse, je l’ai vue sortir non-couverte de ta salle de bains, par provocation pour tes parents, j’imagine. Mais tu y étais tellement inaccessible.
- Je le serai dans la cave aux charbons, je suis descendu pour cela, en fait…
Samuel s’est appuyé au mur du sous-sol, j’ai esquissé le geste de lui retirer sa ceinture, mais ses mains se sont mêlées aux miennes pour pousser son pantalon et son sous-vêtement au sol et il a grogné ‘prends-moi’.
- Samuel, ai-je murmuré "’Je suis étudiant en médecine, je peux faire mieux que te… prendre, comme tu dis, je peux te procurer un plaisir que Firmin ne pourra jamais t’accorder" Mon doigt a aisément dépassé son sphincter, et je suis parti à la recherche de sa prostate, que j’ai massée délicatement. Après un moment, je me suis penché pour regarder son sexe - étonnamment circoncis, Samuel serait-il juif ? – laisser filer un filet de fluide reconnaissable.
- Samuel, regarde ton plaisir, lui ai-je murmuré.
- Oh… Oh… Jamais, je… Oui, là, juste là, c’est… Oooh ! Prends-moi, aime-moi, dévaste-moi !
Paris, 1er mai 1940
- Je ne me lasserai jamais de l’amour que nous faisons, a-t-il murmuré.
- Mais j’aime aussi que tu m’aimes, ai-je répondu.
- Tu as moins de plaisir que moi quand tu me possèdes.
- Ton plaisir est le mien, lorsque je le vois dans tes yeux… J’ai tiré un brin de muguet de dessous le lit "Joyeux premier mai, mon amour"
Paris, 17 juillet 1942
Après 6 ans de bonheur, Samuel m’a été enlevé. Je me suis rendu au Vel’ d’Hiv…
- Qu’est-il pour vous ?
- Mon… majordome, très efficace…
- Samuel Finkelstein, surtout très... Juif, m’a dit le policier.
Mauthausen, 1er mai 1943
Je ne saurai jamais qui m’a dénoncé, peut-être Père, qui sait ? Une pauvre femme m’a tendu une tenue de détenu ornée d’un triangle rose, j’ai une idée assez claire de mon avenir….
J’ai cueilli un pissenlit, faute de mieux, et j’ai crié "Joyeux premier mai, camarade !"
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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