09-04-2021, 05:31 PM
-"Je suis désolé ! " dit-il précipitamment. "J’arrive pas à me retenir."
-"C’est pas grave" répondit-elle, en rougissant cette fois-ci et en détournant les yeux de ceux de Clément. "C’est physique sans doute" ajouta-t-elle, peut-être pour se rassurer ? "Et puis, dans un sens, c’est plus facilement de le nettoyer comme ça" renchérit-elle en joignant la parole au geste.
Clément avait tremblé de la tête aux pieds quand elle avait saisir son pénis dans sa main gantée et il aurait juré qu’elle l’avait sentir palpiter au rouge de ses joues qui avait augmenté. Ceci étant, comme pour le reste de son corps, la jeune fille ne sembla pas expédier sa tâche pour cause de gêne. Clément eut droit à de longues secondes de ravissement pendant qu’elle savonnait sa verge tendue, son gland et ses testicules. Puis il s’était tourné dans la douche selon la consigne de son infirmière et elle avait savonné son dos, ses fesses, ses jambes et ses pieds. Il ne pouvait plus la voir mais il était maintenant certain que son d’indifférence n’avait été qu’un masque. D’ailleurs en y repensant, elle tranchait vraiment avec la convivialité qu’ils partageaient juste avant de rentrer dans la douche. Pas si indifférente, la demoiselle.
Florine s’était relevée et maniait maintenant la pomme de douche en promenant son gant propre pour rincer le corps du jeune homme. Clément ne cherchait plus à lutter contre son excitation quand le gant passa sur son ventre puis vers son sexe. Toutefois, son corps tressaillit quand Florine rinça son pénis car, mais il n’aurait pu le jurer, la main de la jeune fille resta plus que nécessaire autour de sa verge. Elle l’avait même serrée quelques instants et, même si c’était probablement son imagination, avait effectué deux mouvements de va-et-vient qui n’étaient pas utiles pour la toilette. La chaleur qui avait envahi son corps donnait à Clément l’impression de brûler. L’avait-elle réellement masturbé quelques instants ? Il avait senti sa main serrer son pénis, ça il ne pouvait le nier. D’ailleurs, elle rougissait encore et semblait avoir le souffle court. Un coup d’œil vers ses seins et il put discerner que ses tétons étaient toujours pointés.
Le reste de la toilette se passa comme sur un petit nuage. Clément ne comprenait pas trop les implications que ce geste pouvait avoir chez la jeune fille mais son excitation avait atteint son paroxysme durant quelques secondes. Cela recommença quand, une fois sorti de la douche, Florine s’activa à le sécher de la tête aux pieds. Le sexe encore dressé de Clément fut l’objet de caresses un peu trop appuyées. Le rouge aux joues de Florine était-il juste dû à la moiteur de la salle de bain ?
Pour finir, elle aida le garçon à se rhabiller.
-"Merci" fit Clément, d’une voix un peu rauque. "Je te laisse prendre ta douche, maintenant. "
-"Oui, j’en ai bien besoin. Si tu n’as besoin de rien pour le temps où je la prends, je vais fermer la porte cette fois. "
-"Pas de problème, je vais bouquiner un peu, donc pas de soucis. "
Il quitta la salle de bain et elle referma derrière lui. L’avait-elle vu quand son œil avait trainé dans l’embrasure de la porte hier ? Impossible, elle avait le dos tourné. Peut-être était-ce le bruit qu’il avait fait en descendant les escaliers qui l’avait alerté. Elle s’était même enquise d’un éventuel problème. Clément faisait des ronds nerveux dans sa chambre en pensant qu’il était passé pour un voyeur. Est-ce qu’elle était fâchée ? Après quelques minutes, il se décida à descendre au salon avec son livre, histoire de se changer les idées.
En passant dans le couloir, le bruit de la douche que prenait Florine lui tordit le ventre d’excitation. Mais il était résolu à ne pas risquer de se faire soupçonner de voyeurisme et partit d’un pas franc vers les escaliers. Pourtant, un bruit inattendu le stoppa net dans son élan en passant devant la porte close de la salle de bain. Une seconde passa. Puis deux. Trois ou plus car le temps semblait s’être arrêté de ce côté de la porte alors que les gouttes continuaient de tomber de l’autre côté. Et il entendit à nouveau ce son, reconnaissable parmi le vacarme de l’eau qui tombait car il l’avait déjà entendu la nuit dernière. Florine était en train de se caresser sous la douche. Clément comprenait maintenant pourquoi elle avait tenu à fermer la porte.
S’il pouvait invoquer une langueur nocturne et une masturbation dans un état second pour la jeune fille la nuit dernière, c’était nettement un acte prémédité cette fois-ci. Cette fois-ci, il ne pouvait plus nier le trait érotique, sexuel qui s’associait à ceux un peu éthérés de grâce, d’intelligence, d’humour de la jeune fille. Sa Florine, comme il se risqua un instant à penser, sa Florine était aussi vulnérable au désir charnel, sembla-t-il exulter. Etait-ce la douche qu’elle lui avait donnée ? Ca ne pouvait être que ça. Et pourtant, en jeune homme timide et mal assuré, Clément n’osait tirer cette conclusion. Mais elle s’insinua en lui, à son insu pour ainsi dire, car il était intelligent et observateur. Lui revenait en mémoire certains moments depuis son arrivée : l’embarras de Florine où il ne semblait pas y avoir que de la gêne quand il s’était excusé de son érection le 2e soir, son rougissement quand il s’était "réveillé" avec elle sur la terrasse hier après-midi, son aveu du regret que ses soins ne durent qu’une semaine et celui fait hier soir avant de monter les escaliers…et la porte de la salle de bain qui lui avait paru trop entrouverte hier…En homme éprouvé par les femmes durant le lycée, il repoussait toutes ces suppositions. Mais elles restaient là, dans un coin de son esprit. Et cette proposition de gage ce matin ? S’il gagnait il pourrait lui demander ce qu’il voulait. S’il perdait, il devrait lui dire un secret. Etait-ce le genre de chose de pouvait demander une simple infirmière ? Mais après tout, ne commençaient-ils pas à devenir amis ? Tout s’embrouillait dans sa tête. Cependant une chose émergea. Le gage de Florine. Il pouvait lui demander ce qu’il voulait et devait le faire avant que la journée ne soit finie. Y avait-il quelque chose à tenter pour être fixé sur ses suppositions ?
Encore plongé dans ses suppositions, il fut surpris de voir Florine redescendre au salon. Elle souriait avec gaieté et semblait parfaitement détendue, guillerette même à en croire son pas sautillant.
-"Et bien, cette douche a l'air de t'avoir fait du bien ! " lui lança Clément quand elle l'eut rejoint.
-"Ca-rré-ment ! " répliqua-t-elle avec un large sourire. "Ca m'a bien détendue ! "
-"Tant mieux. Tu as l'air radieuse. " ne put s'empêcher d'ajouter le jeune homme.
Florine rougit du compliment avant de se détourner vers la cuisine en proposant de préparer le dîner. Comme la veille, Clément l'assista dans les préparations, relisait la recette et guidait la recherche d'ustensiles. Quelquefois, le souvenir de la vue plongeante dans le décolleté de son infirmière le faisait frissonner. Mais le plus souvent, il se savourait ces moments passés avec elle, comme s'ils étaient un couple. Il se prenait rêver d'être auprès d'elle au-delà de cette semaine de soins.
La soirée se passa toute en douceur. Les deux jeunes commencèrent un film dont ils ne suivirent pas grand chose. Cette fois, ils discutaient des pays dans lesquels ils avaient voyagé et ceux qu'ils aimeraient visiter. Il y en avait pour toute la planète et plus d'une fois des points communs faisaient encore rêver Clément à un voyage en couple. Et chaque fois que lui venait ce genre de pensée lui revenait en tête les suppositions qu'il avait eu en fin d'après-midi. Il fallait qu'il sache et il fallait qu'il ose réclamer son gage pour cela.
Ce fut Florine qui lui en donna l'occasion. La soirée avançait. Elle lui avait préparé une coupe de glace qu'elle l’aidait à manger patiemment.
-"Au fait, tu t'es décidé sur ce que tu me demanderais puisque tu m'as battu aux cartes ? Attention, si tu ne trouves pas le gage est annulé. Ou plutôt, non, c'est moi qui aurait le droit de te demander un secret" ajouta-t-elle avec un petit sourire malicieux.
Clément rougit un peu mais sut se contrôler. Il ne pouvait plus reculer maintenant et il devait faire preuve d'audace pour une fois.
-"J'y ai un peu réfléchi oui. Comme je ne dors pas dans ma position habituelle, j'ai le corps un peu noué. Peut-être qu'une infirmière aussi douée que toi a quelques talents en massage ? " Son coeur battait en achevant la phrase. Avait-il été trop loin ?
-"Tu as mal au dos ? Mince. Et bien, soit, ton infirmière à domicile va se charger de toi une fois de plus ! " Clément fut soulagé intérieurement. "Mais quel genre de massage, tu veux ? Plutôt relaxant ou plus sportif ? " ajouta-t-elle.
Le coeur de Clément s'était remis à tambouriner. Ce n'était pas vraiment un massage sportif qu'il voulait. Il n'avait même pas mal à vrai dire. Mais il eut l'idée de la laisser choisir, ne serait-ce que pour voir ce qu'elle avait envie de faire.
-"Comme tu veux. Entre tes mains, je suis sûr que les deux me feront du bien. " déclara-t-il. Mais d'où lui venait une audace qui lui faisait prononcer des phrases d'une telle ambiguïté. Il n'avait jamais été assez séducteur pour les maîtriser et voilà qu'il se lâchait avec Florine. Peut-être était-ce les sentiments qu'il éprouvait pour elle et le désir impérieux de savoir s'ils étaient un tant soit peu partagés ?
-"Mmh, alors je vais opter pour un massage relaxant, cher patient. On va essayer de vous installer confortablement. " joua-t-elle.
Elle ramena dans le salon l'une des chaises longues qui restaient sur la terrasse puis la déplia complètement afin qu'elle soit totalement à l'horizontale. Elle monta l'étage, ramena deux serviettes qu'elle étala dessus et agita un flacon d'huile de massage post-entraînement qu'elle avait trouvé dans la pharmacie. Clément utilisait parfois cette huile pour se délier les muscles après une séance de sport un peu trop ardue.
-"Si monsieur veut bien se préparer à son tour pour la séance" annonça-t-elle sur un ton très professionnel.
-"Me préparer ? Tu peux juste m'aider à enlever mon T-shirt ? "
-"Mais monsieur, ceci est une séance de massage complète. Pour cela, il est préférable que vous vous mettiez à l'aise. Il est donc recommandé de vous dévêtir. J'ai à votre disposition une serviette qui pourra être enroulée autour de votre taille. "
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-"C’est pas grave" répondit-elle, en rougissant cette fois-ci et en détournant les yeux de ceux de Clément. "C’est physique sans doute" ajouta-t-elle, peut-être pour se rassurer ? "Et puis, dans un sens, c’est plus facilement de le nettoyer comme ça" renchérit-elle en joignant la parole au geste.
Clément avait tremblé de la tête aux pieds quand elle avait saisir son pénis dans sa main gantée et il aurait juré qu’elle l’avait sentir palpiter au rouge de ses joues qui avait augmenté. Ceci étant, comme pour le reste de son corps, la jeune fille ne sembla pas expédier sa tâche pour cause de gêne. Clément eut droit à de longues secondes de ravissement pendant qu’elle savonnait sa verge tendue, son gland et ses testicules. Puis il s’était tourné dans la douche selon la consigne de son infirmière et elle avait savonné son dos, ses fesses, ses jambes et ses pieds. Il ne pouvait plus la voir mais il était maintenant certain que son d’indifférence n’avait été qu’un masque. D’ailleurs en y repensant, elle tranchait vraiment avec la convivialité qu’ils partageaient juste avant de rentrer dans la douche. Pas si indifférente, la demoiselle.
Florine s’était relevée et maniait maintenant la pomme de douche en promenant son gant propre pour rincer le corps du jeune homme. Clément ne cherchait plus à lutter contre son excitation quand le gant passa sur son ventre puis vers son sexe. Toutefois, son corps tressaillit quand Florine rinça son pénis car, mais il n’aurait pu le jurer, la main de la jeune fille resta plus que nécessaire autour de sa verge. Elle l’avait même serrée quelques instants et, même si c’était probablement son imagination, avait effectué deux mouvements de va-et-vient qui n’étaient pas utiles pour la toilette. La chaleur qui avait envahi son corps donnait à Clément l’impression de brûler. L’avait-elle réellement masturbé quelques instants ? Il avait senti sa main serrer son pénis, ça il ne pouvait le nier. D’ailleurs, elle rougissait encore et semblait avoir le souffle court. Un coup d’œil vers ses seins et il put discerner que ses tétons étaient toujours pointés.
Le reste de la toilette se passa comme sur un petit nuage. Clément ne comprenait pas trop les implications que ce geste pouvait avoir chez la jeune fille mais son excitation avait atteint son paroxysme durant quelques secondes. Cela recommença quand, une fois sorti de la douche, Florine s’activa à le sécher de la tête aux pieds. Le sexe encore dressé de Clément fut l’objet de caresses un peu trop appuyées. Le rouge aux joues de Florine était-il juste dû à la moiteur de la salle de bain ?
Pour finir, elle aida le garçon à se rhabiller.
-"Merci" fit Clément, d’une voix un peu rauque. "Je te laisse prendre ta douche, maintenant. "
-"Oui, j’en ai bien besoin. Si tu n’as besoin de rien pour le temps où je la prends, je vais fermer la porte cette fois. "
-"Pas de problème, je vais bouquiner un peu, donc pas de soucis. "
Il quitta la salle de bain et elle referma derrière lui. L’avait-elle vu quand son œil avait trainé dans l’embrasure de la porte hier ? Impossible, elle avait le dos tourné. Peut-être était-ce le bruit qu’il avait fait en descendant les escaliers qui l’avait alerté. Elle s’était même enquise d’un éventuel problème. Clément faisait des ronds nerveux dans sa chambre en pensant qu’il était passé pour un voyeur. Est-ce qu’elle était fâchée ? Après quelques minutes, il se décida à descendre au salon avec son livre, histoire de se changer les idées.
En passant dans le couloir, le bruit de la douche que prenait Florine lui tordit le ventre d’excitation. Mais il était résolu à ne pas risquer de se faire soupçonner de voyeurisme et partit d’un pas franc vers les escaliers. Pourtant, un bruit inattendu le stoppa net dans son élan en passant devant la porte close de la salle de bain. Une seconde passa. Puis deux. Trois ou plus car le temps semblait s’être arrêté de ce côté de la porte alors que les gouttes continuaient de tomber de l’autre côté. Et il entendit à nouveau ce son, reconnaissable parmi le vacarme de l’eau qui tombait car il l’avait déjà entendu la nuit dernière. Florine était en train de se caresser sous la douche. Clément comprenait maintenant pourquoi elle avait tenu à fermer la porte.
S’il pouvait invoquer une langueur nocturne et une masturbation dans un état second pour la jeune fille la nuit dernière, c’était nettement un acte prémédité cette fois-ci. Cette fois-ci, il ne pouvait plus nier le trait érotique, sexuel qui s’associait à ceux un peu éthérés de grâce, d’intelligence, d’humour de la jeune fille. Sa Florine, comme il se risqua un instant à penser, sa Florine était aussi vulnérable au désir charnel, sembla-t-il exulter. Etait-ce la douche qu’elle lui avait donnée ? Ca ne pouvait être que ça. Et pourtant, en jeune homme timide et mal assuré, Clément n’osait tirer cette conclusion. Mais elle s’insinua en lui, à son insu pour ainsi dire, car il était intelligent et observateur. Lui revenait en mémoire certains moments depuis son arrivée : l’embarras de Florine où il ne semblait pas y avoir que de la gêne quand il s’était excusé de son érection le 2e soir, son rougissement quand il s’était "réveillé" avec elle sur la terrasse hier après-midi, son aveu du regret que ses soins ne durent qu’une semaine et celui fait hier soir avant de monter les escaliers…et la porte de la salle de bain qui lui avait paru trop entrouverte hier…En homme éprouvé par les femmes durant le lycée, il repoussait toutes ces suppositions. Mais elles restaient là, dans un coin de son esprit. Et cette proposition de gage ce matin ? S’il gagnait il pourrait lui demander ce qu’il voulait. S’il perdait, il devrait lui dire un secret. Etait-ce le genre de chose de pouvait demander une simple infirmière ? Mais après tout, ne commençaient-ils pas à devenir amis ? Tout s’embrouillait dans sa tête. Cependant une chose émergea. Le gage de Florine. Il pouvait lui demander ce qu’il voulait et devait le faire avant que la journée ne soit finie. Y avait-il quelque chose à tenter pour être fixé sur ses suppositions ?
Encore plongé dans ses suppositions, il fut surpris de voir Florine redescendre au salon. Elle souriait avec gaieté et semblait parfaitement détendue, guillerette même à en croire son pas sautillant.
-"Et bien, cette douche a l'air de t'avoir fait du bien ! " lui lança Clément quand elle l'eut rejoint.
-"Ca-rré-ment ! " répliqua-t-elle avec un large sourire. "Ca m'a bien détendue ! "
-"Tant mieux. Tu as l'air radieuse. " ne put s'empêcher d'ajouter le jeune homme.
Florine rougit du compliment avant de se détourner vers la cuisine en proposant de préparer le dîner. Comme la veille, Clément l'assista dans les préparations, relisait la recette et guidait la recherche d'ustensiles. Quelquefois, le souvenir de la vue plongeante dans le décolleté de son infirmière le faisait frissonner. Mais le plus souvent, il se savourait ces moments passés avec elle, comme s'ils étaient un couple. Il se prenait rêver d'être auprès d'elle au-delà de cette semaine de soins.
La soirée se passa toute en douceur. Les deux jeunes commencèrent un film dont ils ne suivirent pas grand chose. Cette fois, ils discutaient des pays dans lesquels ils avaient voyagé et ceux qu'ils aimeraient visiter. Il y en avait pour toute la planète et plus d'une fois des points communs faisaient encore rêver Clément à un voyage en couple. Et chaque fois que lui venait ce genre de pensée lui revenait en tête les suppositions qu'il avait eu en fin d'après-midi. Il fallait qu'il sache et il fallait qu'il ose réclamer son gage pour cela.
Ce fut Florine qui lui en donna l'occasion. La soirée avançait. Elle lui avait préparé une coupe de glace qu'elle l’aidait à manger patiemment.
-"Au fait, tu t'es décidé sur ce que tu me demanderais puisque tu m'as battu aux cartes ? Attention, si tu ne trouves pas le gage est annulé. Ou plutôt, non, c'est moi qui aurait le droit de te demander un secret" ajouta-t-elle avec un petit sourire malicieux.
Clément rougit un peu mais sut se contrôler. Il ne pouvait plus reculer maintenant et il devait faire preuve d'audace pour une fois.
-"J'y ai un peu réfléchi oui. Comme je ne dors pas dans ma position habituelle, j'ai le corps un peu noué. Peut-être qu'une infirmière aussi douée que toi a quelques talents en massage ? " Son coeur battait en achevant la phrase. Avait-il été trop loin ?
-"Tu as mal au dos ? Mince. Et bien, soit, ton infirmière à domicile va se charger de toi une fois de plus ! " Clément fut soulagé intérieurement. "Mais quel genre de massage, tu veux ? Plutôt relaxant ou plus sportif ? " ajouta-t-elle.
Le coeur de Clément s'était remis à tambouriner. Ce n'était pas vraiment un massage sportif qu'il voulait. Il n'avait même pas mal à vrai dire. Mais il eut l'idée de la laisser choisir, ne serait-ce que pour voir ce qu'elle avait envie de faire.
-"Comme tu veux. Entre tes mains, je suis sûr que les deux me feront du bien. " déclara-t-il. Mais d'où lui venait une audace qui lui faisait prononcer des phrases d'une telle ambiguïté. Il n'avait jamais été assez séducteur pour les maîtriser et voilà qu'il se lâchait avec Florine. Peut-être était-ce les sentiments qu'il éprouvait pour elle et le désir impérieux de savoir s'ils étaient un tant soit peu partagés ?
-"Mmh, alors je vais opter pour un massage relaxant, cher patient. On va essayer de vous installer confortablement. " joua-t-elle.
Elle ramena dans le salon l'une des chaises longues qui restaient sur la terrasse puis la déplia complètement afin qu'elle soit totalement à l'horizontale. Elle monta l'étage, ramena deux serviettes qu'elle étala dessus et agita un flacon d'huile de massage post-entraînement qu'elle avait trouvé dans la pharmacie. Clément utilisait parfois cette huile pour se délier les muscles après une séance de sport un peu trop ardue.
-"Si monsieur veut bien se préparer à son tour pour la séance" annonça-t-elle sur un ton très professionnel.
-"Me préparer ? Tu peux juste m'aider à enlever mon T-shirt ? "
-"Mais monsieur, ceci est une séance de massage complète. Pour cela, il est préférable que vous vous mettiez à l'aise. Il est donc recommandé de vous dévêtir. J'ai à votre disposition une serviette qui pourra être enroulée autour de votre taille. "
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