09-04-2021, 05:28 PM
Il trouva donc un peu de quiétude en bouquinant sur la terrasse à l’ombre d’un arbre. Le soleil était un peu tombé et une douce chaleur s’était installée dans le jardin. 22-23°, la température parfaite pour lire en somnolant. C’est ce qui avait dû se passer car il n’eut pas vraiment conscience du retour de son infirmière auprès de lui. Dans une sorte de demi-sommeil, il contemplait Florine allongée dans la chaise longue un peu plus loin à côté de lui. Elle portait un pantalon d’été rouge, ce genre de pantalon en coton très fin qui laisse passer l’air et qui volette si harmonieusement autour des formes des femmes. En haut, elle avait passé un T-shirt du même genre avec un décolleté qui permettait d’avoir une épaule nue. Clément l’admirait, reconnaissant à son inconscient de générer de tels rêves pour lui. Elle ne devait pas porter de soutien-gorge (elle ne semblait pas en avoir l’habitude) car son épaule était nue, l’une des choses qui faisait craquer le jeune homme (merci à son inconscient), et cela semblait confirmé par la silhouette des seins qu’il pouvait discerner à chaque mouvement de respiration de la poitrine. Magnifique. Elle était magnifique.
Après de longues minutes, elle se tourna vers lui.
-"Tu es enfin réveillé ? "
D’abord avec un son cotonneux, les mots prirent plus de consistance à ses oreilles. N’était-il pas en train de rêver ?
-"Ah, on dirait pas encore totalement" ajouta-elle avec un petit gloussement. Puis elle rougit et se détourna vers la contemplation du jardin.
Il ne rêvait pas. Elle était bien là. Et il la regardait depuis tout à l’heure. Cette pensée le secoua un peu et il sortit de sa torpeur. Son mouvement approximatif fit glisser son livre de ses cuisses et il se redressa pour le rattraper. C’est à ce moment qu’il comprit ce qui avait fait rougir son infirmière. Son short ne parvenait pas à dissimuler l’érection que sa contemplation avait provoquée et c’était assez fièrement que son pénis tendait la toile. Il se redressa plus vivement en dissimula son entre-jambe avec son bras. Il rougissait lui aussi.
Il y eu un silence qui sembla durer des heures plutôt que quelques secondes puis Florine entama une conversation sur la beauté du jardin d’abord puis le sujet dériva sur toutes sortes de sujets. Les deux jeunes s’entendaient bien et partageait beaucoup de points d’intérêts. Elle aimait aussi se reposer tranquillement à l’ombre, elle aimait les romans de science-fiction, imaginer ce que serait la conquête de l’espace, elle s’enflamma à décrire sa vision du fonctionnement de colonies sur Mars. Ils riaient ensemble, énuméraient les points critiques, les limites technologiques et les nouvelles règles politiques galactiques.
La fin d’après-midi fut charmante et ils ne la virent pas passer. La douceur de l’air coulait sur eux avec délice. Clément aurait voulu que cet instant ne finisse pas. Elle arborait un sourire apaisé en reposant sa tête sur sa chaise longue.
-"Je suis contente qu’on s’entende bien " avoua-t-elle. "Quand ma tante m’a demandé de venir m’occuper du fils de sa voisine, j’avais peur de tomber sur un gros lourdaud fan de foot et qui passe son temps à regarder de la télé-réalité. " Clément éclata d’un rire franc. "Hey, tu rigoles mais dans mes stages à l’école, on voit des patients en tout genre ! Je suis presque déçue que cela ne dure qu’une semaine. " ajouta-t-elle avant de rougir et de se reprendre. "Enfin, je veux dire que c’est un travail plutôt agréable pour un été où je n’avais rien de prévu. "
Clément n’avait pas entendu la dernière phrase. Il avait été propulsé dans une sorte de barbe à papa géante donc la couleur lui rappelait le teint de pêche de Florine. Il eut du mal à réfréner le sourire qui lui montait aux lèvres, mais de toute façon, la jeune fille s’abimait à nouveau dans la contemplation du jardin. Histoire de redétendre l’atmosphère, il répliqua :
-"Oh, c’est pareil pour moi, je te rassure. J’avais imaginé une nièce-infirmière à l’image de ta tante et, entre nous, ce n’est pas vraiment mon type de femme. " ajouta-t-il avec un clin d’œil complice.
-"Ah ? C’est quoi ton type de femme ? "
Ah, ça, il ne l’avait pas volé, pensa-t-il. Que répondre maintenant ? Qu’elle était tout à fait son type de femme ?
-"Euh…bah, tu sais…"commença-t-il à bredouiller en rougissant. "En fait, je n’ai pas vraiment de type de femme. C’est plus une histoire de connexion. "
-"Je comprends" fit-elle simplement. "Je suis un peu comme ça, moi aussi. "
Les deux jeunes se secouèrent ensuite pour rentrer et commencer à préparer le dîner. Grâce aux copieuses courses faites par la voisine quand Clément était à l’hôpital, ils avaient décidé de cuisiner une salade de pâtes bien riche en garnitures. Ils s’étaient répartis les tâches : Clément guidait Florine pour trouver les instruments dans les placards et la jeune fille préparait les ingrédients. Ils s’étaient servi un verre de vin puisque la tante de Florine leur avait laissé une bouteille. La jeune fille virevoltait du plan de travail aux différents placards et tiroirs et s’était un plaisir dissimulé pour Clément de la contempler. Il admirait la grâce avec laquelle, elle attrapait son verre de vin pour le porter à ses lèvres ou son mouvement de la main pour remonter son T-shirt qui tombait un peu trop sur son épaule. Ils plaisantaient à propos des dernières vidéos postées par leurs humoristes préférés sur Youtube. L’ambiance était chaleureuse.
Le seul imprévu survînt lorsque Florine, guidée par Clément, se pencha vers un placard situé sous le plan de travail et sous le jeune homme. Sans prendre garde à son T-shirt assez décolleté, Florine se pencha en avant, offrant une vue plongeante sur ses jolis seins nus. Tout le corps de Clément fut secoué d’une pulsation de désir puissante qui sembla converger vers son entre-jambe. Ils étaient superbes, comme ne pouvaient l’être que les seins de Florine. Petits mais suffisants pour emplir sa main s’il osait un jour l’y porter. Il ne suffit que de ces quelques secondes pour que le souffle du jeune homme s’accélère malgré lui. Quand il réalisa son état et ce qu’il contemplait, il détourna la tête pour ne pas donner l’impression de profiter d’une inattention. Quand Florine aperçut ce mouvement du coin de l’œil et le rouge aux joues de Clément, elle réalisa sa position et plaqua sa main sur son T-shirt. Le temps se suspendit une seconde. Clément n’osait pas la regarder. Puis, la jeune fille se saisit du saladier qu’elle était venue prendre et se redressa.
-"Ce que je peux être tête en l’air" fit-elle simplement, avant de reprendre la discussion comme si de rien n’était.
Clément ne releva pas plus et avala une bonne gorgée de vin. La cuisine fut un moment charmant, tout comme le dîner. Florine exposa ses projets pour l’été tandis que Clément raconta à regret ceux qu’il avait avant de se blesser. Pour lui remonter le moral, elle lui proposa une partie de cartes, manière de montrer qu’il pouvait toujours utiliser ses mains pour quelque chose. Il passait donc la soirée à jouer en rivalisant pour remporter la victoire. Clément aimait l’entendre rire. Il aimait l’étincelle qu’elle avait dans les yeux quand elle s’emportait. Est-ce que cela se voyait sur son visage ? Il espérait que non.
Quand vînt le moment d’aller se coucher, Florine parut hésiter.
-"Quelque chose ne va pas ? " demanda Clément.
-"Non, c’est bête mais…je voulais juste te dire que j’avais beaucoup aimé cet après-midi. " Elle rougissait un peu. Clément aussi.
-"Surtout la soirée, avec la déroute que tu m’as mis aux cartes ! " fit-il pour rependre de l’assurance.
-"Ahaha, oui surtout ça ! Quel piètre adversaire, tu fais. "
-"Ooh, je saurai me rattraper la prochaine fois ! "
Après avoir éteint le salon, ils se dirigeaient vers les escaliers. Alors que Florine montait déjà les marches, Clément ne put s’empêcher d’ajouter dans un murmure :
-"Moi aussi j’ai beaucoup aimé cet après-midi. "
L’avait-il dit pour lui-même sans penser qu’il le faisait à voix basse ? Voulait-il l’avouer à Florine mais n’avait eu assez de courage pour le faire à haute voix ? En tout cas, la jeune fille l’avait entendu. Elle s’était retournée dans la pénombre des escaliers et Clément avait cru discerner un sourire sur ses lèvres. Leurs chemins se séparèrent au niveau de leurs chambres. Clément entra dans la sienne et Florine dans celle de ses parents, juste en face.
En s’allongeant, les idées de Clément tourbillonnaient dans sa tête. La douche avec Florine, la super fin d’après-midi, les seins de Florine en plongée, la soirée, l’aveu rougissant de la jeune fille avant de monter…tout cela tournait encore quand le sommeil prit le garçon. Ce ne fut que 2 heures plus tard qu’il se réveilla avec une envie pressante. La maison était silencieuse. Il se leva et se glissa hors de la chambre avec précaution pour en pas réveiller Florine.
Sitôt dans le couloir son attention fut attirée par la porte entre-ouverte de la chambre de ses parents. Bien sûr, à l’instar de la porte de la salle de bain, Florine avait dû la laisser ouverte au cas où il l’appellerait. Il allait se diriger vers les toilettes quand il entendit un bruit étouffé provenant de la chambre. Dans le silence pesant de la nuit renforcé par la pénombre, le moindre bruit attire l’attention. Poussé par une simple curiosité, Clément s’approcha de l’entrebâillement la porte, l’oreille aux aguets. Un soupir. C’était ce qu’il avait entendu depuis le couloir. Puis un autre.
Se pourrait-il que…pensa le jeune homme. Non, impossible…et pourtant…
Il voulait savoir, il brûlait de savoir. Alors, lentement, il poussa un peu plus la porte, sans bruit, juste assez pour passer la tête et mieux entendre. Malgré le bourdonnement dans ses oreilles, le son était sans équivoque. Florine gémissait de plaisir. Mieux placé maintenant, il percevait le froissement des draps quand la jeune fille bougeait. Le cœur de Clément battait tellement fort qu’il avait peur qu’elle l’entende. Devait-il la laisser ? Maintenant qu’il était là, il était comme hypnotisé par les sons. Ce n’était pas un rêve un peu agité. Il en était persuadé : Florine se caressait, là, dans cette chambre. Il l’entendait gémir, soupirer. Quelle mélodie à ses oreilles que les soupirs de la jeune fille et quelle torture de ne pas pouvoir la voir.
Ses yeux, habitués à la pénombre, tentaient de percer les ténèbres. Le mince rai de lumière de la lune qui filtrait à travers le volet roulant semblait le narguer par sa faiblesse. Pourtant, après quelques minutes, il commença à discerner la silhouette de Florine dans le lit de ses parents. Elle avait repoussé les draps. Il pouvait entrevoir qu’elle était presque nue. Son débardeur était remonté au-dessus de ses seins, l’une de ses mains en massait un langoureusement tandis que l’autre était glissée entre ses cuisses. L’obscurité ne permettait pas à Clément de voir si elle portait toujours sa culotte. Le genou redressé de Florine lui bloquait le peu de visibilité qu’il avait. Mais ces quelques images, associées aux sons étouffés faisaient frissonner de désir le jeune homme.
Après de longues minutes, elle se tourna vers lui.
-"Tu es enfin réveillé ? "
D’abord avec un son cotonneux, les mots prirent plus de consistance à ses oreilles. N’était-il pas en train de rêver ?
-"Ah, on dirait pas encore totalement" ajouta-elle avec un petit gloussement. Puis elle rougit et se détourna vers la contemplation du jardin.
Il ne rêvait pas. Elle était bien là. Et il la regardait depuis tout à l’heure. Cette pensée le secoua un peu et il sortit de sa torpeur. Son mouvement approximatif fit glisser son livre de ses cuisses et il se redressa pour le rattraper. C’est à ce moment qu’il comprit ce qui avait fait rougir son infirmière. Son short ne parvenait pas à dissimuler l’érection que sa contemplation avait provoquée et c’était assez fièrement que son pénis tendait la toile. Il se redressa plus vivement en dissimula son entre-jambe avec son bras. Il rougissait lui aussi.
Il y eu un silence qui sembla durer des heures plutôt que quelques secondes puis Florine entama une conversation sur la beauté du jardin d’abord puis le sujet dériva sur toutes sortes de sujets. Les deux jeunes s’entendaient bien et partageait beaucoup de points d’intérêts. Elle aimait aussi se reposer tranquillement à l’ombre, elle aimait les romans de science-fiction, imaginer ce que serait la conquête de l’espace, elle s’enflamma à décrire sa vision du fonctionnement de colonies sur Mars. Ils riaient ensemble, énuméraient les points critiques, les limites technologiques et les nouvelles règles politiques galactiques.
La fin d’après-midi fut charmante et ils ne la virent pas passer. La douceur de l’air coulait sur eux avec délice. Clément aurait voulu que cet instant ne finisse pas. Elle arborait un sourire apaisé en reposant sa tête sur sa chaise longue.
-"Je suis contente qu’on s’entende bien " avoua-t-elle. "Quand ma tante m’a demandé de venir m’occuper du fils de sa voisine, j’avais peur de tomber sur un gros lourdaud fan de foot et qui passe son temps à regarder de la télé-réalité. " Clément éclata d’un rire franc. "Hey, tu rigoles mais dans mes stages à l’école, on voit des patients en tout genre ! Je suis presque déçue que cela ne dure qu’une semaine. " ajouta-t-elle avant de rougir et de se reprendre. "Enfin, je veux dire que c’est un travail plutôt agréable pour un été où je n’avais rien de prévu. "
Clément n’avait pas entendu la dernière phrase. Il avait été propulsé dans une sorte de barbe à papa géante donc la couleur lui rappelait le teint de pêche de Florine. Il eut du mal à réfréner le sourire qui lui montait aux lèvres, mais de toute façon, la jeune fille s’abimait à nouveau dans la contemplation du jardin. Histoire de redétendre l’atmosphère, il répliqua :
-"Oh, c’est pareil pour moi, je te rassure. J’avais imaginé une nièce-infirmière à l’image de ta tante et, entre nous, ce n’est pas vraiment mon type de femme. " ajouta-t-il avec un clin d’œil complice.
-"Ah ? C’est quoi ton type de femme ? "
Ah, ça, il ne l’avait pas volé, pensa-t-il. Que répondre maintenant ? Qu’elle était tout à fait son type de femme ?
-"Euh…bah, tu sais…"commença-t-il à bredouiller en rougissant. "En fait, je n’ai pas vraiment de type de femme. C’est plus une histoire de connexion. "
-"Je comprends" fit-elle simplement. "Je suis un peu comme ça, moi aussi. "
Les deux jeunes se secouèrent ensuite pour rentrer et commencer à préparer le dîner. Grâce aux copieuses courses faites par la voisine quand Clément était à l’hôpital, ils avaient décidé de cuisiner une salade de pâtes bien riche en garnitures. Ils s’étaient répartis les tâches : Clément guidait Florine pour trouver les instruments dans les placards et la jeune fille préparait les ingrédients. Ils s’étaient servi un verre de vin puisque la tante de Florine leur avait laissé une bouteille. La jeune fille virevoltait du plan de travail aux différents placards et tiroirs et s’était un plaisir dissimulé pour Clément de la contempler. Il admirait la grâce avec laquelle, elle attrapait son verre de vin pour le porter à ses lèvres ou son mouvement de la main pour remonter son T-shirt qui tombait un peu trop sur son épaule. Ils plaisantaient à propos des dernières vidéos postées par leurs humoristes préférés sur Youtube. L’ambiance était chaleureuse.
Le seul imprévu survînt lorsque Florine, guidée par Clément, se pencha vers un placard situé sous le plan de travail et sous le jeune homme. Sans prendre garde à son T-shirt assez décolleté, Florine se pencha en avant, offrant une vue plongeante sur ses jolis seins nus. Tout le corps de Clément fut secoué d’une pulsation de désir puissante qui sembla converger vers son entre-jambe. Ils étaient superbes, comme ne pouvaient l’être que les seins de Florine. Petits mais suffisants pour emplir sa main s’il osait un jour l’y porter. Il ne suffit que de ces quelques secondes pour que le souffle du jeune homme s’accélère malgré lui. Quand il réalisa son état et ce qu’il contemplait, il détourna la tête pour ne pas donner l’impression de profiter d’une inattention. Quand Florine aperçut ce mouvement du coin de l’œil et le rouge aux joues de Clément, elle réalisa sa position et plaqua sa main sur son T-shirt. Le temps se suspendit une seconde. Clément n’osait pas la regarder. Puis, la jeune fille se saisit du saladier qu’elle était venue prendre et se redressa.
-"Ce que je peux être tête en l’air" fit-elle simplement, avant de reprendre la discussion comme si de rien n’était.
Clément ne releva pas plus et avala une bonne gorgée de vin. La cuisine fut un moment charmant, tout comme le dîner. Florine exposa ses projets pour l’été tandis que Clément raconta à regret ceux qu’il avait avant de se blesser. Pour lui remonter le moral, elle lui proposa une partie de cartes, manière de montrer qu’il pouvait toujours utiliser ses mains pour quelque chose. Il passait donc la soirée à jouer en rivalisant pour remporter la victoire. Clément aimait l’entendre rire. Il aimait l’étincelle qu’elle avait dans les yeux quand elle s’emportait. Est-ce que cela se voyait sur son visage ? Il espérait que non.
Quand vînt le moment d’aller se coucher, Florine parut hésiter.
-"Quelque chose ne va pas ? " demanda Clément.
-"Non, c’est bête mais…je voulais juste te dire que j’avais beaucoup aimé cet après-midi. " Elle rougissait un peu. Clément aussi.
-"Surtout la soirée, avec la déroute que tu m’as mis aux cartes ! " fit-il pour rependre de l’assurance.
-"Ahaha, oui surtout ça ! Quel piètre adversaire, tu fais. "
-"Ooh, je saurai me rattraper la prochaine fois ! "
Après avoir éteint le salon, ils se dirigeaient vers les escaliers. Alors que Florine montait déjà les marches, Clément ne put s’empêcher d’ajouter dans un murmure :
-"Moi aussi j’ai beaucoup aimé cet après-midi. "
L’avait-il dit pour lui-même sans penser qu’il le faisait à voix basse ? Voulait-il l’avouer à Florine mais n’avait eu assez de courage pour le faire à haute voix ? En tout cas, la jeune fille l’avait entendu. Elle s’était retournée dans la pénombre des escaliers et Clément avait cru discerner un sourire sur ses lèvres. Leurs chemins se séparèrent au niveau de leurs chambres. Clément entra dans la sienne et Florine dans celle de ses parents, juste en face.
En s’allongeant, les idées de Clément tourbillonnaient dans sa tête. La douche avec Florine, la super fin d’après-midi, les seins de Florine en plongée, la soirée, l’aveu rougissant de la jeune fille avant de monter…tout cela tournait encore quand le sommeil prit le garçon. Ce ne fut que 2 heures plus tard qu’il se réveilla avec une envie pressante. La maison était silencieuse. Il se leva et se glissa hors de la chambre avec précaution pour en pas réveiller Florine.
Sitôt dans le couloir son attention fut attirée par la porte entre-ouverte de la chambre de ses parents. Bien sûr, à l’instar de la porte de la salle de bain, Florine avait dû la laisser ouverte au cas où il l’appellerait. Il allait se diriger vers les toilettes quand il entendit un bruit étouffé provenant de la chambre. Dans le silence pesant de la nuit renforcé par la pénombre, le moindre bruit attire l’attention. Poussé par une simple curiosité, Clément s’approcha de l’entrebâillement la porte, l’oreille aux aguets. Un soupir. C’était ce qu’il avait entendu depuis le couloir. Puis un autre.
Se pourrait-il que…pensa le jeune homme. Non, impossible…et pourtant…
Il voulait savoir, il brûlait de savoir. Alors, lentement, il poussa un peu plus la porte, sans bruit, juste assez pour passer la tête et mieux entendre. Malgré le bourdonnement dans ses oreilles, le son était sans équivoque. Florine gémissait de plaisir. Mieux placé maintenant, il percevait le froissement des draps quand la jeune fille bougeait. Le cœur de Clément battait tellement fort qu’il avait peur qu’elle l’entende. Devait-il la laisser ? Maintenant qu’il était là, il était comme hypnotisé par les sons. Ce n’était pas un rêve un peu agité. Il en était persuadé : Florine se caressait, là, dans cette chambre. Il l’entendait gémir, soupirer. Quelle mélodie à ses oreilles que les soupirs de la jeune fille et quelle torture de ne pas pouvoir la voir.
Ses yeux, habitués à la pénombre, tentaient de percer les ténèbres. Le mince rai de lumière de la lune qui filtrait à travers le volet roulant semblait le narguer par sa faiblesse. Pourtant, après quelques minutes, il commença à discerner la silhouette de Florine dans le lit de ses parents. Elle avait repoussé les draps. Il pouvait entrevoir qu’elle était presque nue. Son débardeur était remonté au-dessus de ses seins, l’une de ses mains en massait un langoureusement tandis que l’autre était glissée entre ses cuisses. L’obscurité ne permettait pas à Clément de voir si elle portait toujours sa culotte. Le genou redressé de Florine lui bloquait le peu de visibilité qu’il avait. Mais ces quelques images, associées aux sons étouffés faisaient frissonner de désir le jeune homme.