08-04-2021, 05:59 PM
- "Oh, tu es réveillé" lui lança-t-elle, le tirant de sa rêverie.
- "Oui...oui."
- "Tu m'as appelée ? Je prenais une douche et je n'ai peut-être pas entendu. J'ai peut-être été bête de fermer la porte." Les pensées de baignade envahirent à nouveau l'esprit de Clément.
- "Euh, non, non. C'est bon." balbutia-t-il.
- "Tu es sûr ? Tu n'oserais pas me le dire, c'est ça, hein ?" dit-elle un peu inquiète. "La prochaine fois, je laisserai la porte entrouverte.
- "Ne t'inquiète pas, fais comme tu veux" parvînt-il à dire, même si la porte entrouverte monopolisait tout son esprit.
- "Bon, tu dois avoir faim ?" s'enquit-elle.
Pendant qu'il regardait la TV, elle lui prépara un plat rapide puis l'aida à manger. Il se sentait un peu humilié mais sentir le visage de Florine proche du sien, son regard sur lui, faisait voguer son esprit sur un océan de coton. Il pouvait sentir l'odeur de savon émaner de la peau de la jeune fille, voir ses longs cheveux glisser de son épaule quand elle se penchait vers lui. Et son coeur battait. Il battait tellement qu'il craignait qu'elle ne l'entende. Pourtant, elle ne semblait pas s'en rendre compte. Elle l'aidait avec patience et douceur, comme une infirmière. Il était gêné des pensées qui le traversaient et les refoulait vigoureusement.
Après le dîner, ils discutèrent. Elle le questionna sur ses compétitions et il lui parla de sa passion pour le trial et le sport. Elle l'écouta avec intérêt, s'amusa de ses anecdotes. Elle était charmante, jolie et apaisante. Pourtant, après leur discussion, il y eut un petit incident.
Florine proposa au jeune homme de lui faire sa toilette. Et soudain, Clément prit conscience qu'il était incapable de se laver seul et que ce serait à Florine de le faire pendant une semaine. Le rouge lui monta aux joues en une seconde. Lui nu devant elle qui le laverait ? Impossible. Comment pourrait-il réfréner ses pensées pour elle, son érection, telle qu'il en avait eu une devant la porte de la salle bain ? Non, impensable.
Il parvînt à expliquer qu'il était trop fatigué pour ce soir et qu'ils pourraient toujours voir demain. La jeune fille sentit la pudeur, ou ce qu'elle prit pour telle, du jeune homme et n'insista pas. Pour soulager sa gêne, Clément retourna dans sa chambre et laissa la jeune fille dans le salon devant un livre. Malgré sa longue sieste, le sommeil reprit le jeune homme rapidement, sans doute en raison de la fatigue et de la douleur liée à ses blessures.
Le lendemain matin, Clément se réveilla de bonne humeur. Ses bras ne l'avaient pas trop fait souffrir et il avait passé une nuit régénératrice. Malgré le rappel de la nécessité de passer aux toilettes et la difficulté que cela représentait pour lui, l’énergie de la bonne nuit de sommeil, et la perspective de revoir Florine, lui donnait des ailes. A l’hôpital, il avait eu l’occasion de s’exercer, avec plus ou moins de succès au début, à gérer seul ses besoins naturels à l’aide son bras droit moins endommagé et plus libre. La douleur était toujours là mais c’était mieux que de confier cela à quelqu’un d’autre, en particulier à Florine. Il s’était donc débrouillé seul, avec une certaine fierté mais avec pas mal de précautions douloureuses.
Ce fut avec un réel plaisir qu'il retrouva ensuite Florine à la table de la cuisine. Il était 9h et elle prenait son petit déjeuner. Elle portait toujours son pantalon léger et son débardeur blanc. Elle était à croquer dans le soleil matinal. Quand elle se tourna vers lui avec son sourire charmant et un mot de bienvenue, Clément lui aurait sans doute sauté au cou si ses bras et sa timidité ne l'avaient pas empêché.
- "Te voilà levé ! Tu veux prendre ton petit déjeuner avec moi ?" proposa-t-elle.
- "Avec plaisir !" accepta Clément avec un large sourire.
Florine l'aida à s'installer et elle lui donna à manger patiemment. C'était une magnifique matinée. Le jeune homme ne pouvait empêcher son regard de se promener sur sa garde-malade. Son cou qu'il devinait entre les mèches de sa chevelure chocolat, ses épaules nues qui paraissaient si douces, ses seins prisonniers du tissu, ses mains fines et délicates qui lui portait la nourriture à la bouche. Oui, c'était un merveilleux moment, plein de délicatesse.
Après le petit déjeuner, ils passèrent sur la terrasse pour prendre le soleil. Ayant un peu chaud, Florine remonta dans sa chambre pour se changer et revînt vêtue d'un petit short moulant. Quand il l'aperçut, le coeur de Clément manqua un battement. Elle vînt s'allonger sur la chaise longue à côté de celle du jeune homme. Elle proposa de lui lire une nouvelle de Sherlock Holmes qu'elle allait commencer. Clément accepta. Ses balbutiements avaient nettement diminué et il parvenait à ne plus avoir l’air d’un parfait idiot à chacune de ses questions.
Elle lisait admirablement bien. Sa voix coulait dans la tête du jeune homme, telle une berceuse. Ses yeux caressèrent les cuisses nues de la jeune fille. Une peau de pêche, un léger duvet. Elle changeait parfois de position et la danse de ses jambes était un régal. Lorsqu'il l'osait, son regard remontait le long des cuisses, entre elles, vers son short qui cachait... Puis la pudeur et la culpabilité de ses pensées le ramenaient à l'histoire de Conan Doyle.
Lorsque la nouvelle fut finie, Florine se tourna vers son patient.
- "Bon, maintenant, si on pensait à faire ta toilette ?" lança-t-elle brusquement. Clément était dans un tel état de bien-être et de rêveries qu'il ne pensa pas à protester.
Ils se retrouvèrent dans la salle de bain avant que Clément ait pu réaliser.
- "Je te propose de te mettre sous la douche. Je vais te laver avec le jet d'eau là où je peux et je prendrai le gant pour tes épaules et tes bras au-dessus du plâtre. Ca te va ?"
- "Ou..oui. Mais il faut que je me mette tout nu ?"
- "Ahaha, c'est mieux oui." rit-elle spontanément, avant de réaliser le malaise du jeune homme. "Tu vas pas avoir le choix si tu veux que je te lave complètement. Je comprends que ça te gêne mais on va essayer de faire ça le plus vite possible."
- "Ok" fut tout ce que put répondre Clément, pensant à tout ce qu'être nu devant une fille allait impliquer.
Pour la première fois depuis qu'il était rentré, Clément se déshabilla, ou plutôt se fit déshabiller. Avec précaution, Florine ôta son T-shirt puis se baissa pour dénouer son short et le lui enlever. Déjà, le jeune homme devait se concentrer pour ne pas être excité par la situation et les caresses involontaires de Florine. Le temps sembla se figer quand il fallut lui ôter son caleçon.
- "Euh, je peux ?" demanda timidement Florine en désignant le caleçon du doigt.
- "Oui...puisqu'il le faut."
Clément pouvait voir la scène au ralenti. Florine posa ses mains délicatement sur les bords de son caleçon et commença à le baisser. Il pouvait voir sa toison brune apparaître quand elle dévoila son pubis. Finalement, le geste de la jeune fille finit par dévoiler son intimité et il se retrouva nu devant son visage. Quel effort il lui fallut pour retenir une érection ! Il craignait de gâcher la relation qui s'était installée avec sa gardienne. Son sexe palpita une fois, deux fois puis il se calma. L'avait-elle vu ? Peut-être pas mais il lui semblait qu'elle avait rougi quand il apparu nu devant elle. Et puis, en y réfléchissant, depuis qu'il était nu, elle semblait éviter son regard et ne prononçait plus un mot.
- "Allez, on s'y met ?" fit-elle avec un peu trop de vigueur en se relevant.
- "Plus vite ce sera fait, mieux ce sera !" répondit Clément, retrouvant un peu de présence en constatant la gêne de Florine.
- "Alors, tu vas lever tes bras et je vais te laver le torse et le bas du corps. Ensuite, on passera aux épaules et aux cheveux. Tu me dis si c'est froid ?" finit-elle en attrapant la pomme de douche.
- "Oh, je ne suis pas contre une douche froide !" annonça-t-il en pensant que cela calmerait ses ardeurs.
- "Oui...oui."
- "Tu m'as appelée ? Je prenais une douche et je n'ai peut-être pas entendu. J'ai peut-être été bête de fermer la porte." Les pensées de baignade envahirent à nouveau l'esprit de Clément.
- "Euh, non, non. C'est bon." balbutia-t-il.
- "Tu es sûr ? Tu n'oserais pas me le dire, c'est ça, hein ?" dit-elle un peu inquiète. "La prochaine fois, je laisserai la porte entrouverte.
- "Ne t'inquiète pas, fais comme tu veux" parvînt-il à dire, même si la porte entrouverte monopolisait tout son esprit.
- "Bon, tu dois avoir faim ?" s'enquit-elle.
Pendant qu'il regardait la TV, elle lui prépara un plat rapide puis l'aida à manger. Il se sentait un peu humilié mais sentir le visage de Florine proche du sien, son regard sur lui, faisait voguer son esprit sur un océan de coton. Il pouvait sentir l'odeur de savon émaner de la peau de la jeune fille, voir ses longs cheveux glisser de son épaule quand elle se penchait vers lui. Et son coeur battait. Il battait tellement qu'il craignait qu'elle ne l'entende. Pourtant, elle ne semblait pas s'en rendre compte. Elle l'aidait avec patience et douceur, comme une infirmière. Il était gêné des pensées qui le traversaient et les refoulait vigoureusement.
Après le dîner, ils discutèrent. Elle le questionna sur ses compétitions et il lui parla de sa passion pour le trial et le sport. Elle l'écouta avec intérêt, s'amusa de ses anecdotes. Elle était charmante, jolie et apaisante. Pourtant, après leur discussion, il y eut un petit incident.
Florine proposa au jeune homme de lui faire sa toilette. Et soudain, Clément prit conscience qu'il était incapable de se laver seul et que ce serait à Florine de le faire pendant une semaine. Le rouge lui monta aux joues en une seconde. Lui nu devant elle qui le laverait ? Impossible. Comment pourrait-il réfréner ses pensées pour elle, son érection, telle qu'il en avait eu une devant la porte de la salle bain ? Non, impensable.
Il parvînt à expliquer qu'il était trop fatigué pour ce soir et qu'ils pourraient toujours voir demain. La jeune fille sentit la pudeur, ou ce qu'elle prit pour telle, du jeune homme et n'insista pas. Pour soulager sa gêne, Clément retourna dans sa chambre et laissa la jeune fille dans le salon devant un livre. Malgré sa longue sieste, le sommeil reprit le jeune homme rapidement, sans doute en raison de la fatigue et de la douleur liée à ses blessures.
Le lendemain matin, Clément se réveilla de bonne humeur. Ses bras ne l'avaient pas trop fait souffrir et il avait passé une nuit régénératrice. Malgré le rappel de la nécessité de passer aux toilettes et la difficulté que cela représentait pour lui, l’énergie de la bonne nuit de sommeil, et la perspective de revoir Florine, lui donnait des ailes. A l’hôpital, il avait eu l’occasion de s’exercer, avec plus ou moins de succès au début, à gérer seul ses besoins naturels à l’aide son bras droit moins endommagé et plus libre. La douleur était toujours là mais c’était mieux que de confier cela à quelqu’un d’autre, en particulier à Florine. Il s’était donc débrouillé seul, avec une certaine fierté mais avec pas mal de précautions douloureuses.
Ce fut avec un réel plaisir qu'il retrouva ensuite Florine à la table de la cuisine. Il était 9h et elle prenait son petit déjeuner. Elle portait toujours son pantalon léger et son débardeur blanc. Elle était à croquer dans le soleil matinal. Quand elle se tourna vers lui avec son sourire charmant et un mot de bienvenue, Clément lui aurait sans doute sauté au cou si ses bras et sa timidité ne l'avaient pas empêché.
- "Te voilà levé ! Tu veux prendre ton petit déjeuner avec moi ?" proposa-t-elle.
- "Avec plaisir !" accepta Clément avec un large sourire.
Florine l'aida à s'installer et elle lui donna à manger patiemment. C'était une magnifique matinée. Le jeune homme ne pouvait empêcher son regard de se promener sur sa garde-malade. Son cou qu'il devinait entre les mèches de sa chevelure chocolat, ses épaules nues qui paraissaient si douces, ses seins prisonniers du tissu, ses mains fines et délicates qui lui portait la nourriture à la bouche. Oui, c'était un merveilleux moment, plein de délicatesse.
Après le petit déjeuner, ils passèrent sur la terrasse pour prendre le soleil. Ayant un peu chaud, Florine remonta dans sa chambre pour se changer et revînt vêtue d'un petit short moulant. Quand il l'aperçut, le coeur de Clément manqua un battement. Elle vînt s'allonger sur la chaise longue à côté de celle du jeune homme. Elle proposa de lui lire une nouvelle de Sherlock Holmes qu'elle allait commencer. Clément accepta. Ses balbutiements avaient nettement diminué et il parvenait à ne plus avoir l’air d’un parfait idiot à chacune de ses questions.
Elle lisait admirablement bien. Sa voix coulait dans la tête du jeune homme, telle une berceuse. Ses yeux caressèrent les cuisses nues de la jeune fille. Une peau de pêche, un léger duvet. Elle changeait parfois de position et la danse de ses jambes était un régal. Lorsqu'il l'osait, son regard remontait le long des cuisses, entre elles, vers son short qui cachait... Puis la pudeur et la culpabilité de ses pensées le ramenaient à l'histoire de Conan Doyle.
Lorsque la nouvelle fut finie, Florine se tourna vers son patient.
- "Bon, maintenant, si on pensait à faire ta toilette ?" lança-t-elle brusquement. Clément était dans un tel état de bien-être et de rêveries qu'il ne pensa pas à protester.
Ils se retrouvèrent dans la salle de bain avant que Clément ait pu réaliser.
- "Je te propose de te mettre sous la douche. Je vais te laver avec le jet d'eau là où je peux et je prendrai le gant pour tes épaules et tes bras au-dessus du plâtre. Ca te va ?"
- "Ou..oui. Mais il faut que je me mette tout nu ?"
- "Ahaha, c'est mieux oui." rit-elle spontanément, avant de réaliser le malaise du jeune homme. "Tu vas pas avoir le choix si tu veux que je te lave complètement. Je comprends que ça te gêne mais on va essayer de faire ça le plus vite possible."
- "Ok" fut tout ce que put répondre Clément, pensant à tout ce qu'être nu devant une fille allait impliquer.
Pour la première fois depuis qu'il était rentré, Clément se déshabilla, ou plutôt se fit déshabiller. Avec précaution, Florine ôta son T-shirt puis se baissa pour dénouer son short et le lui enlever. Déjà, le jeune homme devait se concentrer pour ne pas être excité par la situation et les caresses involontaires de Florine. Le temps sembla se figer quand il fallut lui ôter son caleçon.
- "Euh, je peux ?" demanda timidement Florine en désignant le caleçon du doigt.
- "Oui...puisqu'il le faut."
Clément pouvait voir la scène au ralenti. Florine posa ses mains délicatement sur les bords de son caleçon et commença à le baisser. Il pouvait voir sa toison brune apparaître quand elle dévoila son pubis. Finalement, le geste de la jeune fille finit par dévoiler son intimité et il se retrouva nu devant son visage. Quel effort il lui fallut pour retenir une érection ! Il craignait de gâcher la relation qui s'était installée avec sa gardienne. Son sexe palpita une fois, deux fois puis il se calma. L'avait-elle vu ? Peut-être pas mais il lui semblait qu'elle avait rougi quand il apparu nu devant elle. Et puis, en y réfléchissant, depuis qu'il était nu, elle semblait éviter son regard et ne prononçait plus un mot.
- "Allez, on s'y met ?" fit-elle avec un peu trop de vigueur en se relevant.
- "Plus vite ce sera fait, mieux ce sera !" répondit Clément, retrouvant un peu de présence en constatant la gêne de Florine.
- "Alors, tu vas lever tes bras et je vais te laver le torse et le bas du corps. Ensuite, on passera aux épaules et aux cheveux. Tu me dis si c'est froid ?" finit-elle en attrapant la pomme de douche.
- "Oh, je ne suis pas contre une douche froide !" annonça-t-il en pensant que cela calmerait ses ardeurs.