le colocataire (récit gay terminé)

[laurentdu51100]

un moment de silence s’installe nous laissant tout les deux pensifs à ses dernières phrases échangées ensemble ; il se décide enfin à reprendre la parole voyant que j’en serais incapable.

- tu crois que cela ira nous deux ?
- oui je crois et toi ?
- je le crois aussi, et je suis sur que l’option choisi n’a pas vraiment d’importance, pas vrai ?
- c’est sur !!
- ( il regarde sa montre, fronce les sourcils ) bon !! il faut que j’y aille, tu auras ma réponse très rapidement je crois
- d’accord mais prends ton temps quand même et réfléchis bien ( je vois qu’il est surpris de ma dernière phrase ) non !! non !! c’est pas ce que je voulais dire, juste que quoique tu décides, il ne faudra pas revenir dessus, cela me ferais trop mal au cœur
- non ? déjà ? cela fait à peine une demi heure que l’on ce connaît pourtant
- ( le rouge de confusion me reprend aux joues ) je suis comme ça je n’y peux rien
- ( amical ) ne change pas c’est cool ( il ce dirige vers la sortie ) allez !! à très vite
- d’accord ( j’hésites ) à très vite alors

après ses paroles, je referme la porte derrière lui et en tournant le verrou j’ai un énorme frisson de stress qui me vient d’un coup.
Cinq minutes plus tard, la sonnerie de l’entrée retenti une nouvelle fois

Dringggg !!!

Je vais voir qui peux bien venir à cette heure, sans doute encore un vendeur qui fait du porte à porte ; j’ouvre, et là !! quel n’est pas mon étonnement de voir Tyler qui avant que je dise quoi que ce soit met un doigt devant sa bouche et me dis.

- bonjour ou plutôt re-bonjour, ( il tourne la tête vers la rue ou un couple d’adulte attend derrière lui ) voici mes parents ils voudraient te parler.
- ( pas rassurer du tout sur ce coup là ) et bien pas de problèmes entrés donc.

Je le regarde en douce ce qu’il repère aussitôt en me faisant un clin d’œil avec un sourire rassurant pour moi ; aussi c’est avec un peu moins de tension que je fais entré tout ce beau monde au salon.

- je vous en pries asseyez vous, vous voulez boire quelque chose ?
- ( le père ) merci beaucoup tout à l’heure peut être
- pas de soucis, puis je savoir ce qui me vos cette visite aussi rapide ?
- ( le père regardant amuser son fils qui ce trémousse sur le canapé ) il ne faut vous en prendre qu’à Tyler, soit disant qu’il ne fallait pas tarder avant que la place ne soit prise
- pourtant je lui ai bien dis qu’il avait quand même le temps de réfléchir
- ( la mère toute timide ) on voit bien que vous ne connaissez pas mon fils
- ( le père souriant ) surtout quand il a décidé de quelque chose
- donc je présume que vous venez discuté des conditions
- ( le père ) d’après Tyler il y aurait deux choix ?
- ( nouveau clin d’œil de la part du garçon ) en effet oui
- ( le père ) nous en avons discuté ( il sourit ) rapidement et avec ma femme nous préférons la première option
- pension complète ?
- ( le père ) oui c’est cela, comme ça nous serons au moins sur qu’il aura des repas régulier
- pas de problèmes j’adore cuisiner en plus, mais l’environnement lui conviens ? vous êtes sûr ?
- ( le père étonner ) comment ça je ne comprend pas
- ( voyant l’air affolé de Tyler je m’empresse à lui sourire pour le réconforter ) oui c’est un petit village et la première gare est à trois kilomètres d’ici, alors pour aller à la fac ce n’est pas évident comme parcourt du combattant
- ( le père ) si il n’y a que ça ne vous en faite pas, il a sa voiture
- ah !! ok !! d’accord, dans ce cas c’est bon pour moi, vous voulez que je vous fasses visité
- ( le père en ce levant ) avec plaisir

et nous revoilà parti pour la visite, apparemment les deux pièces réservées à leur fils conviennent bien à ses parents car c’est avec le sourire aux lèvres qu’ils redescendent au salon et accepte le verre offert plus tôt.

- ( la mère ) c’est parfait je n’aurais pas espéré mieux
- merci beaucoup c’est gentil, c’était l’antre de mon fils jusqu’à il y a à peine trois mois vous savez alors je pensais bien que cela conviendrait à quelqu’un de jeune ( je vois le père de Tyler sortir son stylos et son carnet de chèques ) hé !! vous faites quoi là ?
- ( le père ) je vous paye trois mois d’avance et vous recevrez le même chaque trimestre, cela vous vas ?
- ( décontenancé ) heu !! oui !!
- ( le père ) vous préférez autrement ?
- ( je regarde son fils qui comprend mon coup d’œil et qui rougis d’un coup ) non !! non !! c’est très bien, je ne m’attendait pas à ce que cela ce fasse aussi rapidement
- ( la mère ) je suis sure que mon fils sera bien ici
- ( le père ) moi aussi ( il regarde son fils en me tendant le chèque ) alors pas de regret ? c’est toujours ce que tu veux ?
- ( rayonnant de joie ) oh !! oui papa c’est ce que je veux
- ( une boule d’émotion me prends en même temps que j’accepte le paiement ) et bien l’affaire est faite, il faudra juste me dire à partir de quand et jusqu’à quand
- ( le père ) à partir de quand ? ( il regarde son fils et sourit en le voyant le regardé les mains jointes comme pour une prière ) et bien maintenant je pense ( il voit mon air surpris ) sauf si cela est trop rapide pour vous et que vous préfériez une autre date
- non pour moi c’est bon, je pensais surtout que c’était rapide pour vous ?
- ( la mère ) c’est vrai ça tu !! aurais pu au moins expliqué pourquoi c’est si rapide
- ( le père ce rendant compte qu’il n’a pas abordé le sujet avant ) excusez moi, c’est parce que nous devons quitté rapidement la France, j’ai une opportunité de travail que je ne voudrais pas laisser passer
- ( la mère ) et je suis sure maintenant que Tyler sera très bien ici
- ah bon !! et si je peux vous posez la question ? qu’est ce qui vous fait dire ça ?
- ( la mère ) les clins d’œils que vous échangez depuis tout à l’heure
- ah oui ???
- ( un rire amuser retenti dans la pièce ) on c’est fait capté là pas vrai ?
- ( comment dois je le prendre ? ) oui on dirait ( je me tourne vers son père ) et pour la durée ?
- ( le père ) normalement ( il scrute son fils ) si tout va bien il y en a pour six ans minimum
- ( je ne peux me retenir de tousser) tant que ça ?
- ( le père notant mon expression de surprise ) pourquoi c’est trop long ?
- non !! non !! c’est pas ça juste que c’est le temps ou je comptais encore rester ici avant de préparer mon départ en retraite
- ( la mère regardant son fils qui était devenu blanc comme un linge ) tu sais ce qu’il te reste à faire ? tu n’as pas intérêt à rater une année
- ( voulant être réconfortant ) je ne suis quand même pas à une année prêt
- ( le père par curiosité ) et sans indiscrétion vous comptez vous installer ou pour votre retraite
- Aix en Provence ou à coté, j’ai de la famille là bas et j’adore la région ( voyant l’air surpris qu’ils prennent tout les trois ) qu’est ce qu’il y a ?
- ( Tyler ) juste que c’est là bas que je veux m’installer après mes études
- ( le père ) sacré coïncidence non ?
- ( la mère ) en effet !!

la discutions ce prolonge encore une bonne heure quand ils décident de repartir.

- ( le père ) content de vous connaître ( il sourit ) et je suis sincère
- ( la mère ) moi aussi je vois que mon fils sera entre de bonnes mains
- ( le père à son fils) vers quel heure tu prévois d’emménager ?
- ( Tyler ) cet après midi ( il me regarde ) vers 17 heures c’est bon ?
- pas de soucis je vais avoir le temps de préparer la chambre

une fois dans la rue, après un dernier signe de la main pour leurs souhaiter bonne route ; je vais pour refermé la porte quand Tyler arrive comme une fusée avec une enveloppe à la main.

- tien !! j’ai remplie les cases

il file alors sans ce retourner rejoindre ses parents ; c’est une fois assis tranquillement dans la cuisine que j’ouvre l’enveloppe contenant mon questionnaire et lis avec avidité son contenu ayant hâte de découvrir ses choix.
Les larmes me viennent d’un coup et je reste ainsi un long moment à pleurer seul tenant d’une main tremblante le papier ou une seule case est cochée……. Choix option 4 …….


SIX ANS PLUS TARD

Je file direction le sud de la France précédant de peux le camion de déménagement qui emmène tout le mobilier pour la nouvelle maison.
Je sifflote heureux de cette belle journée quand mon téléphone sonne, je fais passer l’appel via la radio et décroche.

- allô !! alors ces vacances en famille ce passent bien ?
- oui c’est cool mais tu me manque trop tu sais
- à moi aussi, aller !! encore deux jours et tu verras notre nouvelle maison
- j’espère que tu as prévu de pendre la crémaillère
- bah oui !! je n’ai pas pu y échappé tu te doute bien
- ils viennent quand ?
- la semaine prochaine ( amuser ) nous n’aurons que le week end pour nous retrouver
- j’espère que tu es en forme ( le rire que j’aime tant me traverse la tête ) les petits viennent aussi ?
- tu penses bien que oui, ils ( ce sont mes petits enfants ) ne ratent jamais l’occasion de voir leur « tonton » Tyler
- heureusement que nous avons prévu grand quand on a fait construire
- ça c’est bien vrai !!
- je n’en reviens toujours pas de comment ils m’ont tous accepté
- oui !! rappel toi ce n’était pas évidant d’aller leurs avouer que leur père et grand père est tombé amoureux d’un garçon qui en plus a trente six ans de moins que lui
- bah !! ça c’est bien passé alors c’est cool
- surtout grâce à toi
- ( faisant l’étonner ) ah oui ? comment ça ?
- ils ont bien vu que l’on étaient heureux ensemble et comme tu adores les gosses, ils te l’on bien rendu tu ne crois pas ?
- wouaih!!! c’est cool !!
- ( revenant au but de son voyage ) alors !! tes parents sont content d’avoir un « monsieur le juge » dans la famille ( je rie car il n’aime pas trop que je l’appel comme ça )
- ( il me répond du tac au tac d’une voie bizarre ) autant que d’avoir un nouveau retraité
- hein !!!!
- et oui que veux tu !! quel excuse voulait tu que je trouve pour rester à mon age avec mon ancien ( il rit ) « propriétaire » une fois établis
- alors tu leur à dis ? comme ça ?
- même pas eu besoin, c’est eux qui ont abordé le sujet en premier
- de quoi !!!!
- j’ai été aussi surpris que toi figure toi et c’est là que j’en ai appris une bien bonne venant de toi, une qui m’a laissé sur le cul à pleurer comme une madeleine dans les bras de ma mère pendant au moins une heure.
- De quoi tu parles là !!!
- Des chèques que mon père envoyait tout les trimestre et que « monsieur » mon « propriétaire » n’a jamais encaissé.
- Tu le savais non ?
- Hein !! comment ça je le savais !! et comment je l’aurais su moi que tu as tout payé pour moi pendant ses six années ? hein ? explique ?
- J’ai juste respecté ton choix
- mon choix ?
- et bien oui quoi !! c’est bien toi qui a coché la case « option 4 »
- ( je sent son émotion dans la voie quand il répond ) mais quand même !! tu es grave tu sais !!
- je t’aime c’est tout
- ( sanglot à l’autre bout du fil ) et moi donc !! plus que tu l’imagines
- ( ému de ces paroles je décides de changer le sens de la conversation pour qu’il se calme ) alors comme ça c’est parce que je ne tirais pas ses chèques que tes parents on ont déduis que l’on étaient ensemble ?
- ( sa voie reprend de l’assurance ) disons que ça a été l’élément déclencheur
- et ensuite ?
- bah je n’en sais trop rien !! en fait je n’ai pas eu à leur demander ; quand ils ont abordé le sujet je leur ai tout avoué d’une traite, tu sais, il y a un moment que j’y pensais alors là en plus qu’ils m’ont tendu la perche, je n’allais pas la manqué
- alors !!
- alors quoi ?
- comment ils ont réagis ?
- très bien
- quoi !!!!
- ils m’ont simplement dis de te dire que tu fais parti de la famille et ils nous invitent tout les deux à noël pour les fêtes
- ( j’en tombe sur le cul et je cherche rapidement à me garer trop perturber pour continué à conduire ) et bien ça alors !!!
- ( amuser cette fois ) ça t’en bouche un coin hein !!! ( puis en riant ) pour une fois que c’est toi
- ( comprenant l’allusion ) très drôle !!! bon !! et bien décidément c’est une très bonne journée ; ah !! oui !! au fait !! invites les pour la crémaillère, plus il y a de fous plus on rient
- t’inquiète j’y ai pensé et ils sont d’accord
- cool
- bon !! je te laisses, fais bien attention à toi , sois prudent sur la route ( un cour silence puis d’une voix chaude qui me dresse les poils ) je t’aime
- ( ému malgré les six années de pure bonheur que nous venons de passé ) je t’aime

FIN