05-04-2021, 02:00 AM
Troisième défi,
Incroyable, mais vrai !
Je quittais mon minuscule studio pour une semaine de vacances, invité en la résidence secondaire -villa pied dans l'eau du côté du Lavandou- des parents huppés de Jacques Dekonijn, un jeune élève du conservatoire de danse.
Issu des cités, la castagne ne me fait pas peur, aussi quand j'ai vu ces deux connards éméchés attaquer un jeunot d’à peine 17 ans et épais comme un sauret, la rage m'a envahie et moins de trois minutes plus tard, j'aidais la victime alors que les trouducs détalaient, l'un en boitant et l'autre en se tenant les côtes.
Je pensais que les choses en resteraient là… pourtant, deux mois après cette soirée assez mouvementée – hôpital : Jaques (un coquard, des hématomes et égratignures, plus un léger trauma), les parents (arrivés en panique), le héros (votre serviteur), la séparation (pleine de promesses auquel je ne crus pas) - moi, Jeannot, le smicard de 21 ans, me voilà en première classe, tout frais payé, direction l'inconnu.
Jacques, qui me contactait régulièrement et me voyait occasionnellement depuis l’incident, tenait toujours à me remercier et, pour le concrétiser, les vacances de Pâques allaient arriver à point nommé. Mon intérim du moment se finissant avant, les dates étaient compatibles et comme ma copine m’avait largué trois mois plus tôt pour un mieux nanti – la salope – rien n’empêchait le projet.
Nous voilà donc le dernier vendredi des cours, assis dans le dernier avion de la journée pour Marseille.
Revenons une bonne quinzaine plus tôt :
Samedi midi,
Je sonne à la porte d’une maison de maitre.
Les parents m'accueillent avec chaleur et émotion … Jacques me saute carrément dessus et me fait sans complexe la bise sur les deux joues. Il est fébrile.
- Jacques, voyons, dit le père, laisse-donc ce jeune homme arriver !
- J'ai toujours tellement envie de remercier celui qui m'a sauvé la vie, Papa.
- Je sais, mais, bon, nous avons aussi envie de le remercier de ce qu'il a fait pour toi… pour nous… Nous vous en sommes terriblement reconnaissant, Jean, si vous me permettez de vous appeler par votre prénom.
- Oui, oui, pas de problème, vous pouvez même m’appeler Jeannot, comme mes amis me surnomment, et si Jacques veut encore m'exprimer sa reconnaissance, laissez-le faire, je me suis habitué à son… exubérance démonstrative. Avec lui, je me sens comme Superman ! Je termine en riant.
Ça fait rosir l’intéresser et rire les parents.
Le repas est simple et délicieux, la mère de Jaques se révèle cordon bleu !
On mange tout en discutant d’un tas de sujets, j’ai droit aussi à un gentil interrogatoire sur mon parcours, mes hobbys, mes boulots et même si j’ai mon permis... Jacques me semble de plus en plus nerveux.
Et lorsque peu après quinze heures j’estime que le moment est venu pour moi de prendre congé - j’ai encore à faire - ce beau diable dit d’un ton surexcité :
- Papa, Maman, est-ce que… maintenant je peux ?
Ils acquiescent en souriant.
- Jeannottuviensavecmoiunesemainesurlacôtedazur !
Les parents sont hilares et moi je le regarde avec les yeux écarquillés, j’ai rien compris.
- Heuuu ! Tu peux répéter s’il te plait ?
- J’ai dit, Jeannot tu viens avec moi une semaine sur la côte d’azur. Tu es invité pour Pâques !
- Quoi ??? je m’étrangle presque, déclenchant le rire de mes hôtes.
Je vous passe les détails de tous les sentiments qui m’ont assaillis ce jour-là et toutes les explications qu’il a fallu me donner… Mon cerveau refusait d’y croire !
Bref ! J’avoue ne connaitre la méditerranée que via un écran et mon impatience d’y être. Affaire conclue…
Dans leurs explications : Eux sont chocolatiers, monsieur crée puis fabrique et madame s’occupe du magasin et de la vente via leur site.
Comme chaque année, ce week-end sera marqué par les traditionnelles chasses aux œufs et les orgies de chocolats. C’est leur deuxième moment le plus important de l’année, après les fêtes de fin d'année. C’est Jacques qui a proposé l’idée. La villa étant libre, il voulait déjà s’y rendre seul ou avec un copain de son âge et, jusqu’à présent, c’était non. Leurs refus n’empêchaient pas qu’il revienne à la charge. L’asticot a redemandé, mais en m’incluant dans l’équation après le sauvetage, et a fini par l’emporter. D’où l’invitation avec la petite mise en scène… et lui parade fier comme Artaban. J’ai cru un instant qu’il monterait sur la table pour danser. Sacré bonhomme !
En bonus, un contrat de chauffeur livreur, m’attend au retour.
…
L’hôtesse annonce notre descente et nous demande de boucler nos ceintures.
Sortis du terminal, moi avec mon gros sac et lui avec un petit sac à dos, nous embarquons dans la voiture que les parents ont réservé pour rejoindre notre lieu de villégiature – quelle organisation incroyable.
Évidemment, durant le parcours autoroutier le babillage de mon compagnon continue sur l’endroit où nous allons. Auparavant j’avais eu droit au descriptif de la villa, son jardin, sa piscine plein sud, le garage - où se trouve les vélos de la famille ainsi que les deux Smart des parents qui nous permettront les balades plus éloignées - le tout clôturé et sans vis à vis. Le frigo est garni et du pain frais doit nous attendre. Il joue le monsieur météo, annonçant de 16 à18° en moyenne et un beau soleil printanier. J’ai la certitude qu’il a préparé son speech !
Je m’amuse de toutes ces anecdotes sur des lieux qu’il veut me faire visiter. À l’écouter, on reste au minimum huit mois et non huit jours. Je lui rappelle que je suis là relax, pas pour un marathon. Le conducteur coupe le moteur que je n’ai pas vu le temps passer, pourtant il est vingt et une heures trente. On remercie notre chauffeur qui reviendra pour le retour.
Mon guide m’entraine en courant, seul le perron est allumé et il m’est difficile d’englober l’ensemble. La porte ouverte, il attrape la lanière de mon sac et le jette avec le sien dans le couloir puis referme le battant. Jacques se marre de l’air dubitatif que je dois avoir. Il me prend par la main et me traine en remorque, me disant :
— Grouille ! il y a une dernière surprise pour terminer la journée !
Je ne cherche pas à savoir où l’on va. Sept ou huit minutes plus tard on s’arrête devant la vitrine d’un restaurant pakistanais.
— Voilà ! me fait-il joyeusement, mes parents ont réservé une table. On a l’habitude d’y venir, il n’y a rien à payer, tout est prévu.
J’en suis baba et lui se bidonne !
…
(suite>)
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)