04-04-2021, 04:29 PM
L’été était là, pas de doute possible. Cette chaleur assommante, cette humidité qui vous colle à la peau, ce vent trop rare mais salvateur. Même habillée d’une robe légère Sonia sentait ses forces comme aspirées par le soleil de plomb. Décidément, c’était un jour à aller à la piscine du quartier. Ce n’est qu’en arrivant devant le bâtiment que Sonia se rendit compte qu’elle n’avait pas été la seule à penser ça. Tout le monde semblait chercher de quoi se rafraîchir. Il faut dire que la taille de cette piscine pouvait accueillir des centaines de personnes.
C’est donc avec l’espoir de pouvoir trouver un petit coin tranquille sur un espace de pelouse et pas trop loin du bassin que Sonia passa les portes de la piscine. Une 1ere douche l’attentait, mais pas aussi fraiche qu’elle aurait due. Une fille d’attente conséquente s’était formée aux deux caisses. La chaleur du hall était encore augmentée par la foule qui y attendait. Mais pas le choix. Si elle voulait se rafraîchir, c’était soit acheter un climatiseur pour son appart (hors de ses moyens) soit subir l’épreuve et mériter sa place dans l’eau. Elle emboita donc le pas au dernier quidam qui faisait la queue.
Les minutes passaient comme du sable humide dans un sablier. Il faisait chaud, le brouhaha de la foule lui emplissait la tête. Pourtant, une chose rendait l’attente plus supportable. Dans l’autre file, elle découvrit un homme qui attendait son tour. Il avait dû arriver après elle puisqu’il était plus loin dans la file. Heureusement, la configuration des files d’attente aux deux caisses faisait en sorte qu’elle puisse jeter un coup d’œil sur lui sans que cela soit trop ostensible.
Il était bel homme, c’était évident. La trentaine posée, grand, brun, les cheveux suffisamment longs pour voir qu’ils commençaient à boucler, la mâchoire et le menton solides, les épaules larges et le corps élancé d’un sportif. Plus Sonia l’observait plus elle trouvait de nouvelles raisons de le faire. Ses bras puissants, sa poitrine ferme, ses jambes qu’elle apercevait musclées sous le short évoquaient le mâle fort. Quand elle regardait son visage, le front volontaire, le nez charnu, les lèvres pulpeuses et une petite fossette au menton lui donnaient un air plus tendre. Cette impression fut renforcée quand leurs regards se croisèrent et qu’elle plongea dans ses yeux bleu-gris, des yeux qui semblaient vous regarder avec tendresse et curiosité. Ce regard l'avait instantanément faite rougir. Peut-être autant par honte de s'être faite surprendre à le regarder que par ce qu'elle y avait lu de craquant.
Détournant la tête pour se plonger dans l'admiration feinte de fresques enfantines, Sonia laissa son visage retrouver une teinte plus acceptable. La queue avançait lentement, pas après pas. L'envie de regarder à nouveau l'homme aux yeux gris s'instillait dans son esprit. Peut-être la regardait-il aussi ? Après tout, avec son mètre 70, ses longs cheveux châtain clair, ses yeux en amandes et son joli sourire, elle avait des chances de ne pas le laisser indifférente. En plus, elle portait sa robe préférée aujourd'hui, la longue en lin beige qui épousait si bien ses courbes.
-"Voilà que je deviens présomptueuse maintenant." pensa-t-elle.
Pourtant, résister à tourner la tête était vain. Elle céda. Il avait avancé à la même vitesse qu'elle dans sa file. Ils étaient plus près maintenant, presque à 3 mètres de distance. Quand elle avait levé les yeux vers lui, il lui avait semblé qu'il détournait la tête de sa direction. L'avait-il remarquée ? Un léger frisson parcourut son dos à cette pensée. Elle laissa son regard glisser sur le ventre plat du jeune homme, sa posture droite, ses épaules larges, sa nuque, son oreille...la contraction de son bas-ventre la fit rougir et ce fut ce moment qu'il choisit pour se tourner à nouveau vers elle. Un peu trop promptement, elle détourna à nouveau le regard. Trop tard, leurs regards s'étaient à nouveau croisés.
Le visage rougissant de Sonia ne la trompait pas sur l’effet que lui faisait l’inconnu. Sans y penser, elle effleura son ventre avec sa main et sentit le frisson de désir que la caresse provoqua. Elle fit l'effort de se ressaisir, s'imaginant plongeant enfin dans la piscine fraîche. L'image fit retomber un peu la tension.
-"Je suis excitée à ce point ? Faut se calmer ma p'tite Sonia. Ya trop longtemps que tu es célibataire." se morigéna-t-elle avec amusement.
Finalement, vint son tour de payer. Le précieux sésame en main, elle se dirigea vers les vestiaires, regrettant presque de laisser la source de son émoi derrière elle. La pensée fulgurante qu'il la matait peut-être lui traversa la tête et la fit un peu trop onduler du bassin en marchant.
-"Aha, ma pauvre, tu n'en mènes pas large" déclara-t-elle en poussant le tourniquet menant aux vestiaires.
La moiteur des douches se diffusait jusqu'à elle. C'était le type de vestiaire tout en longueur, où les cabines ont une porte des deux côtés pour faire la transition entre l'espace d'entrée et celui des douches et des casiers. Des gens attendaient de trouver une cabine libre. Bien sûr, s'il y avait la queue pour payer, cette queue se retrouvait aux vestiaires. Mais il lui tardait d'ôter cette robe qui commençait à lui coller à la peau sous l'effet de la moiteur des douches. Toutefois, la chaleur dans son bas-ventre augmenta encore à l’idée de se retrouver nez à nez avec le beau brun.
Finalement, la chance lui sourit puisque la cabine devant laquelle elle errait s'ouvrit soudain tandis que son occupant sortait vers les douches. Elle s'y engouffra avant que quelqu'un ne la remarque et repoussa la porte derrière elle.
Elle était plus au calme maintenant. Les cris des enfants autour, les recommandations des parents lui paraissaient plus lointaines. Elle accrocha son sac au portemanteau et ôta enfin sa robe. Elle respirait mieux. D'une main agile, elle dégraffa son soutien-gorge et le laissa glisser le long de ses bras. Baissant la tête vers ses seins nus, la question de savoir s'il aimerait ses seins lui traversa la tête.
-"Mais bien sûr!" se félicita-t-elle mentalement en attrapant ses seins à pleine main. "Ils sont ir-ré-sis-ti-bles" chantonna-t-elle à voix basse en s'amusant.
Elle n'avait jamais été vraiment complexée par sa poitrine, comme toutes ses amies. Elle jugeait que s'ils remplissaient la main de ses amants, ils avaient la taille adéquate. Et elle n'aimait pas les hommes aux petites mains. Cette pensée la fit sourire.
Ce fut à cet instant que la porte par laquelle elle était entrée s'ouvrit. Par ce réflexe inné que semblent avoir les femmes, elle se couvrit la poitrine de ses mains dans un sursaut en découvrant...le jeune homme de l'entrée déjà à moitié entré dans sa cabine. Quand il la découvrit, il se stoppa net dans son élan. Une seconde figé, il rougit légèrement et il se ressaisit.
-"Oh ! Je suis désolé. La serrure indiquait une cabine libre et je n'ai pas vérifié."
Même sa voix correspondait à son apparence, grave, douce, vibrante. Sonia sentit son bas-ventre se contracter à nouveau en voyant ses yeux glisser sur elle.
-"Je m'excuse encore une fois, je ressors tout de suite."
Elle se souvenait maintenant que, dans son empressement à prendre possession de la cabine, elle avait oublié de tourner le verrou. Quelle idiote ! pensa-t-elle.
-"Non, non, c'est de ma faute ! Je suis trop tête en l'air. Vous pouvez rester."511
C’est donc avec l’espoir de pouvoir trouver un petit coin tranquille sur un espace de pelouse et pas trop loin du bassin que Sonia passa les portes de la piscine. Une 1ere douche l’attentait, mais pas aussi fraiche qu’elle aurait due. Une fille d’attente conséquente s’était formée aux deux caisses. La chaleur du hall était encore augmentée par la foule qui y attendait. Mais pas le choix. Si elle voulait se rafraîchir, c’était soit acheter un climatiseur pour son appart (hors de ses moyens) soit subir l’épreuve et mériter sa place dans l’eau. Elle emboita donc le pas au dernier quidam qui faisait la queue.
Les minutes passaient comme du sable humide dans un sablier. Il faisait chaud, le brouhaha de la foule lui emplissait la tête. Pourtant, une chose rendait l’attente plus supportable. Dans l’autre file, elle découvrit un homme qui attendait son tour. Il avait dû arriver après elle puisqu’il était plus loin dans la file. Heureusement, la configuration des files d’attente aux deux caisses faisait en sorte qu’elle puisse jeter un coup d’œil sur lui sans que cela soit trop ostensible.
Il était bel homme, c’était évident. La trentaine posée, grand, brun, les cheveux suffisamment longs pour voir qu’ils commençaient à boucler, la mâchoire et le menton solides, les épaules larges et le corps élancé d’un sportif. Plus Sonia l’observait plus elle trouvait de nouvelles raisons de le faire. Ses bras puissants, sa poitrine ferme, ses jambes qu’elle apercevait musclées sous le short évoquaient le mâle fort. Quand elle regardait son visage, le front volontaire, le nez charnu, les lèvres pulpeuses et une petite fossette au menton lui donnaient un air plus tendre. Cette impression fut renforcée quand leurs regards se croisèrent et qu’elle plongea dans ses yeux bleu-gris, des yeux qui semblaient vous regarder avec tendresse et curiosité. Ce regard l'avait instantanément faite rougir. Peut-être autant par honte de s'être faite surprendre à le regarder que par ce qu'elle y avait lu de craquant.
Détournant la tête pour se plonger dans l'admiration feinte de fresques enfantines, Sonia laissa son visage retrouver une teinte plus acceptable. La queue avançait lentement, pas après pas. L'envie de regarder à nouveau l'homme aux yeux gris s'instillait dans son esprit. Peut-être la regardait-il aussi ? Après tout, avec son mètre 70, ses longs cheveux châtain clair, ses yeux en amandes et son joli sourire, elle avait des chances de ne pas le laisser indifférente. En plus, elle portait sa robe préférée aujourd'hui, la longue en lin beige qui épousait si bien ses courbes.
-"Voilà que je deviens présomptueuse maintenant." pensa-t-elle.
Pourtant, résister à tourner la tête était vain. Elle céda. Il avait avancé à la même vitesse qu'elle dans sa file. Ils étaient plus près maintenant, presque à 3 mètres de distance. Quand elle avait levé les yeux vers lui, il lui avait semblé qu'il détournait la tête de sa direction. L'avait-il remarquée ? Un léger frisson parcourut son dos à cette pensée. Elle laissa son regard glisser sur le ventre plat du jeune homme, sa posture droite, ses épaules larges, sa nuque, son oreille...la contraction de son bas-ventre la fit rougir et ce fut ce moment qu'il choisit pour se tourner à nouveau vers elle. Un peu trop promptement, elle détourna à nouveau le regard. Trop tard, leurs regards s'étaient à nouveau croisés.
Le visage rougissant de Sonia ne la trompait pas sur l’effet que lui faisait l’inconnu. Sans y penser, elle effleura son ventre avec sa main et sentit le frisson de désir que la caresse provoqua. Elle fit l'effort de se ressaisir, s'imaginant plongeant enfin dans la piscine fraîche. L'image fit retomber un peu la tension.
-"Je suis excitée à ce point ? Faut se calmer ma p'tite Sonia. Ya trop longtemps que tu es célibataire." se morigéna-t-elle avec amusement.
Finalement, vint son tour de payer. Le précieux sésame en main, elle se dirigea vers les vestiaires, regrettant presque de laisser la source de son émoi derrière elle. La pensée fulgurante qu'il la matait peut-être lui traversa la tête et la fit un peu trop onduler du bassin en marchant.
-"Aha, ma pauvre, tu n'en mènes pas large" déclara-t-elle en poussant le tourniquet menant aux vestiaires.
La moiteur des douches se diffusait jusqu'à elle. C'était le type de vestiaire tout en longueur, où les cabines ont une porte des deux côtés pour faire la transition entre l'espace d'entrée et celui des douches et des casiers. Des gens attendaient de trouver une cabine libre. Bien sûr, s'il y avait la queue pour payer, cette queue se retrouvait aux vestiaires. Mais il lui tardait d'ôter cette robe qui commençait à lui coller à la peau sous l'effet de la moiteur des douches. Toutefois, la chaleur dans son bas-ventre augmenta encore à l’idée de se retrouver nez à nez avec le beau brun.
Finalement, la chance lui sourit puisque la cabine devant laquelle elle errait s'ouvrit soudain tandis que son occupant sortait vers les douches. Elle s'y engouffra avant que quelqu'un ne la remarque et repoussa la porte derrière elle.
Elle était plus au calme maintenant. Les cris des enfants autour, les recommandations des parents lui paraissaient plus lointaines. Elle accrocha son sac au portemanteau et ôta enfin sa robe. Elle respirait mieux. D'une main agile, elle dégraffa son soutien-gorge et le laissa glisser le long de ses bras. Baissant la tête vers ses seins nus, la question de savoir s'il aimerait ses seins lui traversa la tête.
-"Mais bien sûr!" se félicita-t-elle mentalement en attrapant ses seins à pleine main. "Ils sont ir-ré-sis-ti-bles" chantonna-t-elle à voix basse en s'amusant.
Elle n'avait jamais été vraiment complexée par sa poitrine, comme toutes ses amies. Elle jugeait que s'ils remplissaient la main de ses amants, ils avaient la taille adéquate. Et elle n'aimait pas les hommes aux petites mains. Cette pensée la fit sourire.
Ce fut à cet instant que la porte par laquelle elle était entrée s'ouvrit. Par ce réflexe inné que semblent avoir les femmes, elle se couvrit la poitrine de ses mains dans un sursaut en découvrant...le jeune homme de l'entrée déjà à moitié entré dans sa cabine. Quand il la découvrit, il se stoppa net dans son élan. Une seconde figé, il rougit légèrement et il se ressaisit.
-"Oh ! Je suis désolé. La serrure indiquait une cabine libre et je n'ai pas vérifié."
Même sa voix correspondait à son apparence, grave, douce, vibrante. Sonia sentit son bas-ventre se contracter à nouveau en voyant ses yeux glisser sur elle.
-"Je m'excuse encore une fois, je ressors tout de suite."
Elle se souvenait maintenant que, dans son empressement à prendre possession de la cabine, elle avait oublié de tourner le verrou. Quelle idiote ! pensa-t-elle.
-"Non, non, c'est de ma faute ! Je suis trop tête en l'air. Vous pouvez rester."511