28-03-2021, 09:28 PM
11 - Laurent : Amitié réconfortante
J'ai une boule dans la gorge, qui ne veut pas me quitter. Le sentiment d'une perte cruelle, d'une injustice contre laquelle je ne peux rien. Je voudrais tout lâcher, ma vie, mon avenir, et partir avec Yann, mais je sais que c'est impossible. Maudits soient ses parents, et Michel et sa bande, et Steve. Ne peuvent-ils pas nous laisser en paix, bordel ?
Je décide de sortir, et prends le bus pour rejoindre un cyber que je connais. Vu l'état de mon ordinateur, ce n'est pas demain la veille que je vais pouvoir m'en resservir.
C'est une fois installé que je me demande ce que je suis venu chercher. C'est vrai que l'ordi de Yann est en panne... et zut !
Je vais sur le net, un peu désœuvré, n'ayant pas trop goût à rien, et répondant aux messages de mes connaissances par automatisme. Jusqu'à ce qu'Adeline se connecte, en tout cas.
Adeline dit : Salut Laurent !
Laurent dit : Salut.
Adeline dit : Comment va ?
Laurent dit : Bof... ça va pas trop.
Je passe un moment à lui expliquer ce qui se passe. Elle est effarée et révoltée.
Adeline dit : Il faut faire quelque chose.
Laurent dit : Quoi donc ? Hors de question de faire appel à la police en tout cas. Tu sais que le père de Thierry en fait partie, en plus. Nan, hors de question de confirmer à sa bande les dires de Steve.
Adeline dit : Tu as raison. Hum... et si on leur donnait à penser le contraire ?
Laurent dit : Comment ça ?
Adeline dit : Je peux venir pour en discuter ?
Laurent dit : Je suis dans un cyber, mon pc est détruit. Le temps que je revienne, compte une demi-heure, ça te va ?
Adeline dit : Pas de problème, à tout de suite !
Laurent dit : Merci.
Adeline dit : Mais de rien voyons.
Je rentre donc, et elle arrive un peu plus tard. Après les salutations d'usage auprès de mes parents, je monte avec elle dans ma chambre.
C'est marrant, c'est la première fille que j'amène dans ma chambre. Ça aurait dû être Annie... mais maintenant, le seul fait de penser à cette conne me donne envie de lui flanquer mon poing dans la gueule. C'est de sa faute si tout s'est détraqué. Et tout ce qu'elle a gagné dans tout ça, c'est de perdre Pascale. Quel gâchis. Elle n'aurait pas pu mettre sa jalousie et sa rancune de côté et agir en personne civilisée ? Mais non, il a fallu qu'elle s'en prenne à nous, pour le seul fait qu'on était les amis de David, qui courtisait Pascale. Elle mérite ce qui lui est arrivé, mais c'est encore trop doux pour elle.
Je me suis plongé dans ces réflexions en m'immobilisant dans ma chambre encore en piteux état. Adeline pose une main réconfortante sur mon épaule.
- Tu n'es pas tout seul, Laurent. Tu as des amis. On t'aidera.
- Merci... mais en ce moment, mon cœur hurle de solitude.
- On va tous se rassembler, dit-elle soudain, sous le coup d'une idée.
- Quoi ?
- Tu fais une fête de temps en temps non, où tu invites plein d'amis.
- Oui, pour les anniversaires, des trucs comme ça.
- Eh bien, qu'est-ce qui t'empêches d'en faire une sans réel motif ? Une dernière fête avant la grande séparation... en invitant aussi quelques potes du lycée. Parmi ceux qui vont rester sur place. Tu vas te construire une réputation Laurent.
- Je ne te suis pas, là.
- Si tu veux avoir la paix ici, tu vas devoir vivre dans le mensonge. C'est ça ou ils finiront par avoir ta peau.
- Ouais, dis-je en soupirant.
Dans ses pensées, elle est déjà partie en avant, organisant tout.
- Myriam, déjà. Obligé de l'inviter. C'est radio-lycée cette fille. Tu ne pouvais pas avoir un bouton d'acné sans qu'elle soit au courant.
- Alors elle doit savoir pour Yann et moi, j'imagine.
- Pas forcément. Elle a pu entendre des bruits, et encore, ce n'est pas dit, et elle est peut-être pipelette mais pas idiote. Elle sait faire la part des choses entre rumeurs et faits avérés.
- Hum.
- Yves, ensuite.
- Lui ? C'est un veau ce mec.
- Il traîne parfois avec Thierry, sans faire vraiment partie de leur bande. Il confirmera les bruits lancés par Myriam.
- Pas bête... euh, attends, quels bruits ?
- Qu'il est impossible qu'il y ait quoi que ce soit entre Yann et toi.
- Euh, oui, mais comment veux-tu t'y prendre ?
- Tu veux sauver ton avenir avec Yann ?
- Oui...
- Tu ne ferais pas n'importe quoi pour lui ?
- Si, bien sûr. Tu as raison... mais on ferait mieux de le prévenir.
- Je m'en occuperai, ne t'en fais pas. Évite de le voir, toi, par contre.
- Je suis pas fou.
- Bon, maintenant qu'on a notre idée, il va falloir préparer tout ça, et vite. Si j'ai bien compris, Yann s'en va bientôt.
- Ne m'en parle pas...
- Alors on va foncer. Toi, tu vas appeler Julien, Myriam et quelques autres, et je me charge d'Yves et de Yann. Mais avant ça...
- Quoi donc ?
- On va répéter notre plan. Parce que tout devra être joué à la perfection.
J'ai une boule dans la gorge, qui ne veut pas me quitter. Le sentiment d'une perte cruelle, d'une injustice contre laquelle je ne peux rien. Je voudrais tout lâcher, ma vie, mon avenir, et partir avec Yann, mais je sais que c'est impossible. Maudits soient ses parents, et Michel et sa bande, et Steve. Ne peuvent-ils pas nous laisser en paix, bordel ?
Je décide de sortir, et prends le bus pour rejoindre un cyber que je connais. Vu l'état de mon ordinateur, ce n'est pas demain la veille que je vais pouvoir m'en resservir.
C'est une fois installé que je me demande ce que je suis venu chercher. C'est vrai que l'ordi de Yann est en panne... et zut !
Je vais sur le net, un peu désœuvré, n'ayant pas trop goût à rien, et répondant aux messages de mes connaissances par automatisme. Jusqu'à ce qu'Adeline se connecte, en tout cas.
Adeline dit : Salut Laurent !
Laurent dit : Salut.
Adeline dit : Comment va ?
Laurent dit : Bof... ça va pas trop.
Je passe un moment à lui expliquer ce qui se passe. Elle est effarée et révoltée.
Adeline dit : Il faut faire quelque chose.
Laurent dit : Quoi donc ? Hors de question de faire appel à la police en tout cas. Tu sais que le père de Thierry en fait partie, en plus. Nan, hors de question de confirmer à sa bande les dires de Steve.
Adeline dit : Tu as raison. Hum... et si on leur donnait à penser le contraire ?
Laurent dit : Comment ça ?
Adeline dit : Je peux venir pour en discuter ?
Laurent dit : Je suis dans un cyber, mon pc est détruit. Le temps que je revienne, compte une demi-heure, ça te va ?
Adeline dit : Pas de problème, à tout de suite !
Laurent dit : Merci.
Adeline dit : Mais de rien voyons.
Je rentre donc, et elle arrive un peu plus tard. Après les salutations d'usage auprès de mes parents, je monte avec elle dans ma chambre.
C'est marrant, c'est la première fille que j'amène dans ma chambre. Ça aurait dû être Annie... mais maintenant, le seul fait de penser à cette conne me donne envie de lui flanquer mon poing dans la gueule. C'est de sa faute si tout s'est détraqué. Et tout ce qu'elle a gagné dans tout ça, c'est de perdre Pascale. Quel gâchis. Elle n'aurait pas pu mettre sa jalousie et sa rancune de côté et agir en personne civilisée ? Mais non, il a fallu qu'elle s'en prenne à nous, pour le seul fait qu'on était les amis de David, qui courtisait Pascale. Elle mérite ce qui lui est arrivé, mais c'est encore trop doux pour elle.
Je me suis plongé dans ces réflexions en m'immobilisant dans ma chambre encore en piteux état. Adeline pose une main réconfortante sur mon épaule.
- Tu n'es pas tout seul, Laurent. Tu as des amis. On t'aidera.
- Merci... mais en ce moment, mon cœur hurle de solitude.
- On va tous se rassembler, dit-elle soudain, sous le coup d'une idée.
- Quoi ?
- Tu fais une fête de temps en temps non, où tu invites plein d'amis.
- Oui, pour les anniversaires, des trucs comme ça.
- Eh bien, qu'est-ce qui t'empêches d'en faire une sans réel motif ? Une dernière fête avant la grande séparation... en invitant aussi quelques potes du lycée. Parmi ceux qui vont rester sur place. Tu vas te construire une réputation Laurent.
- Je ne te suis pas, là.
- Si tu veux avoir la paix ici, tu vas devoir vivre dans le mensonge. C'est ça ou ils finiront par avoir ta peau.
- Ouais, dis-je en soupirant.
Dans ses pensées, elle est déjà partie en avant, organisant tout.
- Myriam, déjà. Obligé de l'inviter. C'est radio-lycée cette fille. Tu ne pouvais pas avoir un bouton d'acné sans qu'elle soit au courant.
- Alors elle doit savoir pour Yann et moi, j'imagine.
- Pas forcément. Elle a pu entendre des bruits, et encore, ce n'est pas dit, et elle est peut-être pipelette mais pas idiote. Elle sait faire la part des choses entre rumeurs et faits avérés.
- Hum.
- Yves, ensuite.
- Lui ? C'est un veau ce mec.
- Il traîne parfois avec Thierry, sans faire vraiment partie de leur bande. Il confirmera les bruits lancés par Myriam.
- Pas bête... euh, attends, quels bruits ?
- Qu'il est impossible qu'il y ait quoi que ce soit entre Yann et toi.
- Euh, oui, mais comment veux-tu t'y prendre ?
- Tu veux sauver ton avenir avec Yann ?
- Oui...
- Tu ne ferais pas n'importe quoi pour lui ?
- Si, bien sûr. Tu as raison... mais on ferait mieux de le prévenir.
- Je m'en occuperai, ne t'en fais pas. Évite de le voir, toi, par contre.
- Je suis pas fou.
- Bon, maintenant qu'on a notre idée, il va falloir préparer tout ça, et vite. Si j'ai bien compris, Yann s'en va bientôt.
- Ne m'en parle pas...
- Alors on va foncer. Toi, tu vas appeler Julien, Myriam et quelques autres, et je me charge d'Yves et de Yann. Mais avant ça...
- Quoi donc ?
- On va répéter notre plan. Parce que tout devra être joué à la perfection.
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