25-03-2021, 10:05 PM
8 - Laurent : Un doux adieu
La soirée d'hier a été difficile avec mes parents après ce qui s'est passé. On a dû attendre que la police fasse ses constatations avant de pouvoir ranger, enfin, plus ou moins. J'ai toujours des envies de meurtre à chaque fois que je pense à mon ordi et à ma chaîne. Steve me le paiera...
David s'en est allé avec Pascale, j'ai encore du mal à réaliser qu'on ne le reverra plus avant un bon moment. Ça fait un vide... j'espère avoir bientôt de ses nouvelles.
Et pour ce qui est de Yann... énervé par tous ces évènements, j'ai été trop brusque avec lui, il faut que je lui parle. La porte de ma chambre s'ouvre, et je m'apprête à protester qu'on entre pas comme ça sans frapper, mais c'est justement mon homme qui se rue sur moi et m'étouffe dans ses bras.
- Yann, c'est pas prudent ! Dis-je, tout en appréciant follement de le sentir dans mes bras.
Jamais je n'avais autant eu besoin de lui, et savoir tout ce qu'il risque à venir ainsi pour moi me fait chaud au cœur.
- Laurent, je ne peux pas vivre sans toi !
- Nous devons être patients, sinon, nous serons séparés, ou pire encore. Nous avons trop d'ennemis, Yann, et même tes parents...
- Je m'en fous de mes parents, je veux rester avec toi.
- Moi aussi, mais on doit être raisonnables.
- J'ai trop besoin de toi, Lo.
- Tu ne mets pas que toi en danger, Yann, moi aussi. J'ai assez à faire avec Steve sans avoir à gérer en plus la bande de Thierry. Julien aussi risque gros. Ne vas pas croire que je n'ai pas envie de te revoir, bien au contraire, mais on doit être raisonnables si on ne veut pas ruiner toutes nos chances d'avoir un avenir ensemble.
- Tu as raison, dit Yann en soupirant.
- Je suis quand même heureux que tu sois venu, dis-je sincèrement.
- Ça ne se fait pas, un adieu par téléphone, sourit-il tristement.
- Oui, je suis désolé mon amour, je n'étais pas vraiment moi-même hier.
- J'imagine... mais il va falloir que tu te fasses pardonner, répond-il avec un petit sourire en coin qui ne me laisse aucun doute sur ce qu'il acceptera comme « excuses ». Aucun souci, enfin, j'espère juste qu'on ne sera pas dérangés, avec tout ce qui s'est passé ici, il risque d'y avoir du passage. Je verrouille ma porte, ce sera toujours ça, puis je reviens vers mon homme.
- Je voudrais te faire l'amour toute la journée, et même toute la nuit, mais on risque d'être dérangés à tout moment.
- Qu'ils viennent... Ils ne passeront pas. Et de toute façon, j'ai encore mal un peu partout après tous les coups que j'ai reçu.
- Et moi donc !
- Faisons-le tout en douceur alors...
- Ça me va.
Nous nous déshabillons, et je me mets à le caresser lentement, prenant mon temps pour pouvoir pleinement le déguster, sachant que ce sera là notre dernière fois avant longtemps.
Mes lèvres se posent sur sa peau, remontant dans son cou, descendant sur son torse, je commence à m'exciter sérieusement à parcourir ce corps adoré. Je passe dans son dos, mes lèvres s'emparant de sa nuque, descendant ensuite, je l'entends respirer fortement, j'atteins ses jolies fesses que je caresse de mes mains avant de revenir devant lui, admirant son sexe dressé par le désir, qui me fait très envie, mais je le laisse de côté pour remonter sur son torse, mes mains parcourant son corps à l'instar de mes lèvres, de ma langue qui joue avec un téton durci, je me relève enfin, l'allonge sur le lit et viens contre son corps, je colle ma peau à la sienne, appréciant de sentir tout le long de mon corps, sa chaleur, son désir, son contact. Lui.
Nos bouches fusionnent, nos langues jouent l'une avec l'autre, tandis que ses mains parcourent mon dos, l'une venant se loger sur ma nuque pour approfondir notre baiser. Finissant par avoir envie de plus que son simple contact, je descends vers son membre que je lèche avec application, jouant avec ses testicules, avant de le gober et de le sucer, levant les yeux vers lui pour voir sur son visage le plaisir que je lui donne. Il me sourit, fermant les yeux parfois, puis, tandis que s'accentuent mes va-et-viens, il bascule sa tête en arrière, la bouche ouverte, je le sens sur le point de jouir, je m'arrête alors, laisse la pression retomber, l'embrasse et le laisse prendre la relève. À son tour il m'offre le doux refuge de sa bouche, refermant une main sur mon sexe pour accompagner le mouvement de sa tête, à mon tour je gémis de bonheur, manquant terminer prématurément tant c'est agréable.
Nous nous serrons l'un contre l'autre, enlacés, embrassés, caressés, rêvant que ce moment puisse durer à jamais. Yann finit par me repousser sur le dos, et s'installe sur moi, me chevauchant, si excité qu'il ne prends même pas la peine d'une préparation qui en fin de compte n'est pas nécessaire. Je le sens tout autour de mon sexe, ressentant de nouveau ce bonheur d'être en lui. Je ne peux me satisfaire de cette position et redresse mon torse pour être tout contre lui tandis qu'il monte et descend en soupirant, grappillant un baiser au passage.
Le plaisir revient bientôt, nous emportant tous les deux vers un même orgasme, dans lequel je me vide en lui, et lui contre moi. Nous restons un bon moment immobiles, nous embrassant tendrement.
Il finit par se relever et regarde son sperme qui a jailli contre mon ventre. Il pose un doigt dessus et, joueur, fait un trait sur mon ventre.
- Ne joue pas avec la nourriture, dis-je en souriant.
Riant, il recueille un peu de sa semence pour l'amener à ma bouche, je suce son doigt longuement, le laissant reprendre ce jeu un petit moment. La bouche emplie du goût âcre du sperme, je songe à faire un saut dans la salle de bains pour me rincer mais mon excitation revient alors que Yann s'empare de mon sexe.
Laissant à plus tard l'opération douche, je m'empare du sien pour vérifier si lui aussi a rechargé ses batteries.
C'est le cas.
Après avoir longuement fait l'amour, chacun ayant reçu un peu de l'autre en lui, comme un dernier échange, comme une dernière promesse, nous nous douchons ensemble avant de revenir dans nos chambres. Nous restons nus, nous rallongeant sur des draps propres pour un long câlin pendant lequel nous tentons de graver en nous l'essence même de l'autre, pour le garder dans notre cœur tout au long de ces mois solitaires.
Une chanson me revient en tête - A kiss to build a dream on - et je soupire car tant ma chaîne que mon ordinateur sont en miettes, mais elle est suffisamment présente dans mon esprit pour que j'entende même la trompette qui l'accompagne. Elle est si appropriée, cette chanson de Louis Armstrong. Je la chante pour Yann, qui l'écoute avec attention.
Gimme a kiss to build a dream on
And my imagination
Will thrive upon that kiss
Sweetheart, I ask no more than this
A Kiss to build a dream on
Give me a kiss before you leave me
and my imagination
will feed my hungry heart
Leave me one thing before we part
A kiss to build a dream on
When I'm alone with my fancies
I'll be with you
Weaving romances
Making believe they're true
Oh, gimme your lips for just a moment
and my imagination
will make that moment live
Give me what you alone can give
A kiss to build a dream on
La soirée d'hier a été difficile avec mes parents après ce qui s'est passé. On a dû attendre que la police fasse ses constatations avant de pouvoir ranger, enfin, plus ou moins. J'ai toujours des envies de meurtre à chaque fois que je pense à mon ordi et à ma chaîne. Steve me le paiera...
David s'en est allé avec Pascale, j'ai encore du mal à réaliser qu'on ne le reverra plus avant un bon moment. Ça fait un vide... j'espère avoir bientôt de ses nouvelles.
Et pour ce qui est de Yann... énervé par tous ces évènements, j'ai été trop brusque avec lui, il faut que je lui parle. La porte de ma chambre s'ouvre, et je m'apprête à protester qu'on entre pas comme ça sans frapper, mais c'est justement mon homme qui se rue sur moi et m'étouffe dans ses bras.
- Yann, c'est pas prudent ! Dis-je, tout en appréciant follement de le sentir dans mes bras.
Jamais je n'avais autant eu besoin de lui, et savoir tout ce qu'il risque à venir ainsi pour moi me fait chaud au cœur.
- Laurent, je ne peux pas vivre sans toi !
- Nous devons être patients, sinon, nous serons séparés, ou pire encore. Nous avons trop d'ennemis, Yann, et même tes parents...
- Je m'en fous de mes parents, je veux rester avec toi.
- Moi aussi, mais on doit être raisonnables.
- J'ai trop besoin de toi, Lo.
- Tu ne mets pas que toi en danger, Yann, moi aussi. J'ai assez à faire avec Steve sans avoir à gérer en plus la bande de Thierry. Julien aussi risque gros. Ne vas pas croire que je n'ai pas envie de te revoir, bien au contraire, mais on doit être raisonnables si on ne veut pas ruiner toutes nos chances d'avoir un avenir ensemble.
- Tu as raison, dit Yann en soupirant.
- Je suis quand même heureux que tu sois venu, dis-je sincèrement.
- Ça ne se fait pas, un adieu par téléphone, sourit-il tristement.
- Oui, je suis désolé mon amour, je n'étais pas vraiment moi-même hier.
- J'imagine... mais il va falloir que tu te fasses pardonner, répond-il avec un petit sourire en coin qui ne me laisse aucun doute sur ce qu'il acceptera comme « excuses ». Aucun souci, enfin, j'espère juste qu'on ne sera pas dérangés, avec tout ce qui s'est passé ici, il risque d'y avoir du passage. Je verrouille ma porte, ce sera toujours ça, puis je reviens vers mon homme.
- Je voudrais te faire l'amour toute la journée, et même toute la nuit, mais on risque d'être dérangés à tout moment.
- Qu'ils viennent... Ils ne passeront pas. Et de toute façon, j'ai encore mal un peu partout après tous les coups que j'ai reçu.
- Et moi donc !
- Faisons-le tout en douceur alors...
- Ça me va.
Nous nous déshabillons, et je me mets à le caresser lentement, prenant mon temps pour pouvoir pleinement le déguster, sachant que ce sera là notre dernière fois avant longtemps.
Mes lèvres se posent sur sa peau, remontant dans son cou, descendant sur son torse, je commence à m'exciter sérieusement à parcourir ce corps adoré. Je passe dans son dos, mes lèvres s'emparant de sa nuque, descendant ensuite, je l'entends respirer fortement, j'atteins ses jolies fesses que je caresse de mes mains avant de revenir devant lui, admirant son sexe dressé par le désir, qui me fait très envie, mais je le laisse de côté pour remonter sur son torse, mes mains parcourant son corps à l'instar de mes lèvres, de ma langue qui joue avec un téton durci, je me relève enfin, l'allonge sur le lit et viens contre son corps, je colle ma peau à la sienne, appréciant de sentir tout le long de mon corps, sa chaleur, son désir, son contact. Lui.
Nos bouches fusionnent, nos langues jouent l'une avec l'autre, tandis que ses mains parcourent mon dos, l'une venant se loger sur ma nuque pour approfondir notre baiser. Finissant par avoir envie de plus que son simple contact, je descends vers son membre que je lèche avec application, jouant avec ses testicules, avant de le gober et de le sucer, levant les yeux vers lui pour voir sur son visage le plaisir que je lui donne. Il me sourit, fermant les yeux parfois, puis, tandis que s'accentuent mes va-et-viens, il bascule sa tête en arrière, la bouche ouverte, je le sens sur le point de jouir, je m'arrête alors, laisse la pression retomber, l'embrasse et le laisse prendre la relève. À son tour il m'offre le doux refuge de sa bouche, refermant une main sur mon sexe pour accompagner le mouvement de sa tête, à mon tour je gémis de bonheur, manquant terminer prématurément tant c'est agréable.
Nous nous serrons l'un contre l'autre, enlacés, embrassés, caressés, rêvant que ce moment puisse durer à jamais. Yann finit par me repousser sur le dos, et s'installe sur moi, me chevauchant, si excité qu'il ne prends même pas la peine d'une préparation qui en fin de compte n'est pas nécessaire. Je le sens tout autour de mon sexe, ressentant de nouveau ce bonheur d'être en lui. Je ne peux me satisfaire de cette position et redresse mon torse pour être tout contre lui tandis qu'il monte et descend en soupirant, grappillant un baiser au passage.
Le plaisir revient bientôt, nous emportant tous les deux vers un même orgasme, dans lequel je me vide en lui, et lui contre moi. Nous restons un bon moment immobiles, nous embrassant tendrement.
Il finit par se relever et regarde son sperme qui a jailli contre mon ventre. Il pose un doigt dessus et, joueur, fait un trait sur mon ventre.
- Ne joue pas avec la nourriture, dis-je en souriant.
Riant, il recueille un peu de sa semence pour l'amener à ma bouche, je suce son doigt longuement, le laissant reprendre ce jeu un petit moment. La bouche emplie du goût âcre du sperme, je songe à faire un saut dans la salle de bains pour me rincer mais mon excitation revient alors que Yann s'empare de mon sexe.
Laissant à plus tard l'opération douche, je m'empare du sien pour vérifier si lui aussi a rechargé ses batteries.
C'est le cas.
Après avoir longuement fait l'amour, chacun ayant reçu un peu de l'autre en lui, comme un dernier échange, comme une dernière promesse, nous nous douchons ensemble avant de revenir dans nos chambres. Nous restons nus, nous rallongeant sur des draps propres pour un long câlin pendant lequel nous tentons de graver en nous l'essence même de l'autre, pour le garder dans notre cœur tout au long de ces mois solitaires.
Une chanson me revient en tête - A kiss to build a dream on - et je soupire car tant ma chaîne que mon ordinateur sont en miettes, mais elle est suffisamment présente dans mon esprit pour que j'entende même la trompette qui l'accompagne. Elle est si appropriée, cette chanson de Louis Armstrong. Je la chante pour Yann, qui l'écoute avec attention.
Gimme a kiss to build a dream on
And my imagination
Will thrive upon that kiss
Sweetheart, I ask no more than this
A Kiss to build a dream on
Give me a kiss before you leave me
and my imagination
will feed my hungry heart
Leave me one thing before we part
A kiss to build a dream on
When I'm alone with my fancies
I'll be with you
Weaving romances
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Oh, gimme your lips for just a moment
and my imagination
will make that moment live
Give me what you alone can give
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