22-03-2021, 09:33 PM
5 - Laurent : De mal en pis
- Bon, dit Franck, je vois le tableau. La première chose à faire, c'est éloigner Pascale de là. Idéalement, lui faire quitter la ville.
- Je vais l'emmener avec moi, dit David. Je...
- Mieux vaut qu'on ne sache pas où. Tu peux partir maintenant ?
- Euh, faut que je voie avec mes parents, mais à priori, oui.
- Ok, préviens-les.
David sort pour appeler avec son portable depuis la chambre de mon frère.
- Quelle galère...
- Tu l'as dit. On croirait que tu les attire, ces derniers temps.
- Ouais...
- Je vais aller voir ce connard, dit-il en se levant.
Il sort de la chambre, me laissant seul avec Yann. Mon regard se porte à nouveau sur ma chambre dévastée... ce qui me déprime et m'enrage.
- Je ne veux plus voir ce désastre, dis-je.
- Je te comprends.
Nous descendons donc pour rejoindre Julien, que nous trouvons en larmes dans les bras de Kévin.
- Julien ? Qu'y a-t-il ?
- Ça va, juste un coup de cafard. Après tout ce que j'ai traversé ces derniers temps... c'est sorti d'un coup.
- Je suis désolé, Ju...
- Ça va aller, ça m'a fait du bien, je crois...
- Je m'occupe de lui, dit Kévin.
Ce serait bien que quelqu'un s'occupe de notre pauvre Julien... il est trop seul, et il voit des couples se former tout autour de lui, ça doit être dur pour lui.
- Merci Kévin.
David descend avec Pascale.
- C'est arrangé avec ma mère, nous partons maintenant, le temps de prendre des affaires... bah... voilà, quoi, reprend-il, gêné. Merci les gars. Merci pour tout.
Je le serre dans mes bras.
- Tu vas me manquer, Dave, sérieux.
- Vous aussi, vous allez tous me manquer.
Je salue aussi Pascale, et tout le monde leur dit au revoir. Ça me serre le cœur de le voir partir déjà... mais on se reverra, je me le promets.
Franck les accompagne avec Kévin et Julien, au cas où des copains de Steve traîneraient sur le chemin, et nous restons seuls tous les deux.
- Bon... qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Demande Yann.
- La question qui tue... je n'en ai aucune idée. Il va bien falloir que je dise ce qui s'est passé à mes parents...
- Autant le faire sans attendre.
Je téléphone donc à mon père, qui ne prend vraiment pas ça bien. Pas du tout. Il veut appeler tout de suite la police, et j'ai bien de la peine à le convaincre de ne rien en faire. Ce serait ruiner les chances de Pascale de tout quitter, de partir loin d'ici et de vivre enfin en paix.
Je finis par raccrocher et pousse un soupir.
- Bon, c'est fait... allons voir ce tordu.
Nous descendons dans la cave, nous préparant à le voir nous assaillir d'insultes, ou je ne sais quoi...
Mais pas préparés à voir ses liens par terre et le soupirail de la cave ouvert. Il est décidément plus robuste que je ne l'imaginais.
- Et merde...
- Pascale, dit Yann.
Nous remontons en courant et sortons. Je téléphone à David pour le prévenir, et nous nous ruons pour les rattraper. Nous ne serons pas de trop contre ce bulldozer.
- Manquait plus que ça ! Grogne Yann.
- Ouais... oh, merde, j'ai oublié de verrouiller la porte, j'y vais ! Sinon je vais me faire tuer par papa. Je te rejoins vite !
Je fais donc demi-tour, courant encore plus vite, laissant Yann tourner seul au coin de la rue. Je n'en ai pas pour longtemps...
Mais Yann est un champion de course. Je ne le rattraperai pas. Et zut !
J'arrive devant ma porte, sors mes clés et la verrouille.
Je ne me souvenais pas l'avoir laissée entrebâillée, on est vraiment sortis en catastrophe...
- Bon, dit Franck, je vois le tableau. La première chose à faire, c'est éloigner Pascale de là. Idéalement, lui faire quitter la ville.
- Je vais l'emmener avec moi, dit David. Je...
- Mieux vaut qu'on ne sache pas où. Tu peux partir maintenant ?
- Euh, faut que je voie avec mes parents, mais à priori, oui.
- Ok, préviens-les.
David sort pour appeler avec son portable depuis la chambre de mon frère.
- Quelle galère...
- Tu l'as dit. On croirait que tu les attire, ces derniers temps.
- Ouais...
- Je vais aller voir ce connard, dit-il en se levant.
Il sort de la chambre, me laissant seul avec Yann. Mon regard se porte à nouveau sur ma chambre dévastée... ce qui me déprime et m'enrage.
- Je ne veux plus voir ce désastre, dis-je.
- Je te comprends.
Nous descendons donc pour rejoindre Julien, que nous trouvons en larmes dans les bras de Kévin.
- Julien ? Qu'y a-t-il ?
- Ça va, juste un coup de cafard. Après tout ce que j'ai traversé ces derniers temps... c'est sorti d'un coup.
- Je suis désolé, Ju...
- Ça va aller, ça m'a fait du bien, je crois...
- Je m'occupe de lui, dit Kévin.
Ce serait bien que quelqu'un s'occupe de notre pauvre Julien... il est trop seul, et il voit des couples se former tout autour de lui, ça doit être dur pour lui.
- Merci Kévin.
David descend avec Pascale.
- C'est arrangé avec ma mère, nous partons maintenant, le temps de prendre des affaires... bah... voilà, quoi, reprend-il, gêné. Merci les gars. Merci pour tout.
Je le serre dans mes bras.
- Tu vas me manquer, Dave, sérieux.
- Vous aussi, vous allez tous me manquer.
Je salue aussi Pascale, et tout le monde leur dit au revoir. Ça me serre le cœur de le voir partir déjà... mais on se reverra, je me le promets.
Franck les accompagne avec Kévin et Julien, au cas où des copains de Steve traîneraient sur le chemin, et nous restons seuls tous les deux.
- Bon... qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Demande Yann.
- La question qui tue... je n'en ai aucune idée. Il va bien falloir que je dise ce qui s'est passé à mes parents...
- Autant le faire sans attendre.
Je téléphone donc à mon père, qui ne prend vraiment pas ça bien. Pas du tout. Il veut appeler tout de suite la police, et j'ai bien de la peine à le convaincre de ne rien en faire. Ce serait ruiner les chances de Pascale de tout quitter, de partir loin d'ici et de vivre enfin en paix.
Je finis par raccrocher et pousse un soupir.
- Bon, c'est fait... allons voir ce tordu.
Nous descendons dans la cave, nous préparant à le voir nous assaillir d'insultes, ou je ne sais quoi...
Mais pas préparés à voir ses liens par terre et le soupirail de la cave ouvert. Il est décidément plus robuste que je ne l'imaginais.
- Et merde...
- Pascale, dit Yann.
Nous remontons en courant et sortons. Je téléphone à David pour le prévenir, et nous nous ruons pour les rattraper. Nous ne serons pas de trop contre ce bulldozer.
- Manquait plus que ça ! Grogne Yann.
- Ouais... oh, merde, j'ai oublié de verrouiller la porte, j'y vais ! Sinon je vais me faire tuer par papa. Je te rejoins vite !
Je fais donc demi-tour, courant encore plus vite, laissant Yann tourner seul au coin de la rue. Je n'en ai pas pour longtemps...
Mais Yann est un champion de course. Je ne le rattraperai pas. Et zut !
J'arrive devant ma porte, sors mes clés et la verrouille.
Je ne me souvenais pas l'avoir laissée entrebâillée, on est vraiment sortis en catastrophe...
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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