13-03-2021, 12:56 AM
(Modification du message : 18-10-2022, 04:44 PM par fablelionsilencieux.)
Coucou les gens,
Pour vous faire patienter, un petit hors-série sur une ancienne photo
C’était romantique en diable, cet endroit-là ! Un genre de gargote vide de toute vie, au milieu de la nuit comme au milieu de nulle part… et où pourtant on n’avait point éteint les néons… curieux spectacle, où Kévin venait d’arriver dans une superbe automobile, en compagnie de Rudolf, dit Rudy, qui présentement soupirait doucement dans l’auto : il venait de s’assoupir.
La douceur du roulement comme de la conduite de Kévin ne l’avaient point éveillé lorsque Kévin avisa l’établissement.
Il en avait marre de rouler, et avait faim… et envie de dormir aussi. Mais il avait voulu accompagner Rudy chez ses parents, dans le nord du Wisconsin. Parents auxquels il devait être présenté…
Il avait traîné des pieds car… il ne se voyait pas encore tout à fait jouer le rôle du petit fiancé de son amant. Disons-le tout net, ces deux-ci avaient quelques semaines d’écart : Rudolf avait trente-huit ans, et Kévin venait de passer à vingt.
Ce qui avait séduit le second n’était pas seulement le confortable compte en banque du premier, non ! Car Rudy était un super beau mec châtain parfaitement entretenu physiquement, et qui faisait se retourner les têtes dans les rues et les salons, de par sa beauté comme par la grâce de son sourire et de ses manières.
Kévin était quant à lui le petit branleur de base, mignon et aguicheur comme tout, un brunet bien ficelé prêt à tous les ravages… Mais pas idiot, notez.
Or donc il ne réveilla pas Rudy et alla carrément sauter par-dessus le comptoir, dans l’espoir de trouver céans quelque pitance… Et il fouillait donc dans les placards du bas quand il sentit une rude pogne se plaquer vivement sur son petit derrière, à cet instant offert à toute concupiscence.
— Qu’est-ce qu’il veut, ce beau p’tit cul ? fit une voix mâle… mais non vulgaire, remarquez-le.
Kévin se redressa et tenta de se retourner mais l’autre lui plaqua l’autre main sur la bouche, tout en lui malaxant la fesse.
— De quoi se remplir ?... J’ai justement une saucisse de campagne qui devrait lui plaire, à ce beau p’tit cul !
Kévin se sentit alors retourner vitement et se retrouva nez à nez avec un mec blond, à l’œil bleu et portant un fin bouc relié à une étroite moustache… et qui s’apprêtait à lui rouler un patin quand on entendit :
— Laisse ce mec, s’te plaît ! Il a obéi à mon ordre et si…
La phrase resta en suspens. Rudy venait de parler et Kévin eut un genre de frisson : il était beau, son homme, quand il faisait preuve d’autorité ! Mais il eut là la surprise de sa vie. Le mec le lâcha et alla ouvrir la porte qui était à l’extrémité du comptoir pour aller se jeter sur Rudy en feulant :
— Toi ! C’est toi que je veux, le beau mec ! Ton p’tit con bouffe c’qu’y trouve, et moi c’est toi que j’bouffe !
— Mmm, mmm ! tenta de gémir Rudy, sur la bouche duquel venait de s’abattre celle du marchand de burgers… qui savait apparemment aussi rouler les patins.
Saisi, Kévin se sentit incapable de réagir : le taulier était tellement plus baraqué que lui ! Et puis… il vit que son homme n’était pas insensible à ce talent local… car il commença à se trémousser… en se frottant le bassin contre celui du mec… qui avait un nomdedieusement beau p’tit cul !
Il pensa vitement que ça l’arrangeait, cet épisode rural… et sauvage, et il se remit à chercher de la bouffe, qui ne trouva pas ; il entra donc dans une pièce ouvrant là et qui était la réserve, et trouva un immense frigo, où il dégota tout ce qu’il fallait pout se faire un p’tit réveillon sympa… même la vodka !
Et il se goinfra sans vergogne, oh, pas de mets de luxe ! Mais assez pour se rassasier… avec la vodka !
Des gémissements fournis lui parvenant de l’extérieur le firent sourire : il n’avait pas besoin d’en savoir plus… Et il songea, doucement, que cette parenthèse serait un bon moyen de rompre cette relation qui traînait sans que l’un ni l’autre osât y mettre fin.
Certes, Rudy était un fort beau mec, pour son âge, et il adorait faire l’amour avec lui… Le niquer, surtout… tant ses fesses étaient fermes et musclées…
Mais… les charmes de ses avances en liquide, au propre et au figuré, semblaient avoir atteint leurs limites et… il voyait dans cette bizarre occurrence le moyen de clore enfin ce louche épisode de sa jeune vie.
Il alla jeter un œil à l’extérieur, pour y voir son homme, les quatre fers en l’air sur le plan de travail, en prendre un maximum dans la rondelle. Ce que Kévin voyait surtout était que le mec avait un matériel qui faisait bien le double du sien… et cette vieille baiseuse de Rudy avait l’air d’y trouver son compte, et bien !
Bien qu’il fût ordinairement plutôt chaud, ce spectacle ne l’excita aucunement… et il se remit de la vodka dans le gosier, non à grandes goulées, mais à toutes petites gorgées : il voulait voir et savoir jusqu’où irait son ex…
Car c’était décidé, Rudy était son ex, désormais. Il pensa un instant se tirer en douce avec l’auto… mais il n’osa rompre de cette façon, qu’il trouva trop rude.
Soudain le taulier décula.
— Tonyyyyy ! beugla Rudy.
Ledit Tony remonta son froc et se saisit de Rudy, qu’il porta vers la carrée, Kévin s’effaçant promptement.
— Tu prends toute la bouffe qu’y a ici, et tu me laisses ton vieux ! déclara le mec en jetant Rudy sur le sofa.
— Eh ! J’ai que trente-huit ans ! gémit Rudy.
— Et moi-trente-sept, parfait ! répliqua Tony.
Qui déloqua vivement Rudy avant de se mettre à poil lui aussi. Oh, la belle bête ! songea Kévin. Qui osa :
— J’voudrais surtout dormir, plutôt que d’aller m’offrir aux coyotes !
— Prends le canapé ici, j’ai mon paddock là-haut ! Mais là, tu nous sers un coup de raide… avant que j’en file un à ton ex !
Kévin se changea illico en serveur et fit gracieusement le service de la vodka. Tandis que Tony remettait son rude engin ès profondeurs d’un Rudy qui semblait s’y habituer… mais ne regarda pas Kévin. Qui goinfra autant qu’il put, avant d’aviser une petite porte, qu’il alla ouvrir : c’était une petite salle de douche. Il se défit et ouvrit l’eau : elle n’était que tiède, mais lui fit du bien.
En ressortant nu, il fut accueilli par un sifflet qui eut réveillé la guerre avec les nations indiennes voisines !
— Putain, le beau p’tit blanc ! — il était de fait que le brun Kévin avait la peau très blanche — s’écria la beauté locale, amène-moi donc ta bite, avec un coup de vodka !
Ainsi fut fait. Le grand rustaud… qui était remarquablement beau, pensa alors Kévin, en le regardant dans les yeux, qu’il avait d’un bleu ciel à faire tomber les séquoias, lampa d’un trait le verre de vodka et fit signe à Kévin de lui mettre la pine en bouche — ce faisant, il n’avait point cessé de bourriquer un Rudy qui gémissait comme une jeune épousée… Vous voyez le tableau.
Et tandis que Kévin se sentait bander sous le rustique coup de langue de Tony, il se prit à songer que là était bien la solution de ses problèmes ! Selon toute apparence, Rudy n’aurait rien à refuser à son bel enculeur — car en sus de sa bite et de ses yeux bleus, il était réellement beau, ce rustre-là !
Aussi prévoyait-il déjà de prendre la tangente au petit matin… Pour l’heure, le programme était différent :
— J’aime bien ta p’tite pine : hop, tu me la mets !
Et le grand blond d’écarter ses fesses d’un geste… engageant. C’était si joli, ce petit val finement ombragé, que Kévin se pencha pour l’aller découvrir de la langue… au grand mugissement de Tony :
— P’tain ! Jamais on fait ça ici, oui, bouffe !
Du coup, ce fut à Rudy de se trémousser, pour sentir en lui les effets du chaud gourdin local… Après un temps de ces fantaisies mondaines, Kévin inséra, facilement, sa fine épée dans le pertuis de leur hôte, qui recommença à bourrer Rudy comme un fou. Ambiance garantie !
Enfin, après un fort laps, voire une petite ère, de ces exercices, Tony commanda, après jouir en Rudy :
— Je vous branle, et vous me giclez sur la gueule !
On s’exécuta sans commentaire… Puis Tony nourrit Rudy et l’abreuva quasiment à la becquée, tant ce pauvre homme avait été secoué…
Avant de le doucher, puis de le monter à bout de bras en sa carrée du dessus. Et Kévin se vautra enfin sur l’antique canapé, heureusement pourvu d’un joli plaid. Pour sombrer aussitôt dans un épais sommeil…
Son réveil fut somme toute assez digne de cette rutilante épopée : c’est par une succion au bon endroit qu’il quitta les bras de Morphée, ou plutôt qu’il passa du dernier rêve offert par iceluy à une réalité tout aussi fantasmatique.
Il soupira longuement avant d’ouvrir un œil, puis deux : ô surprise ! Un garçon noir était en train de le pomper de la plus exquise façon.
— Oh ! T’es qui toi ? finit-il par soupirer.
— Moi ? fit le garçon en relevant le museau, Paul !
— Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
— Je te suce, tellement t’es beau !
— Mais… pourquoi t’es là ?
— Je travaille ici.
— Ah !
Kévin regarda le garçon, qui lui parut être de son âge… et qui était une authentique beauté. Et l’air gentil !
— Tu veux me sucer aussi ?
— Oh, je… Non, je crois pas !... Si, si !
Ainsi commença le plus intrépide soixante-neuf de Kévin. La pine du mecton n’étant pas un pâle fétu, il dut y mettre du sien… mais les ronronnements du mec lui prouvèrent sous peu qu’il y arrivait.
— Tu voudrais me baiser ? demanda le garçon.
— Mais…
— Baise-moi, s’te plaît ! Ta queue est si belle… et toi aussi. C’est quoi, ton nom ?
— Kévin.
— Kévin ! Fais-moi l’amour ! C’est si rare, les anges, par ici ! Viens, s’te plaît !
Kévin céda. Paul était le premier noir qu’il voyait de près, et il fut étonné par la douceur de sa peau. Il le pénétra facilement, et le fourra avec allégresse un bon moment, par derrière, avant que le mec se retournât et l’attirât vers lui.
Le sourire de ce mec était étonnant, et Kévin en eut même un instant d’hésitation. Et sans réfléchir, il vint poser sa bouche sur cet éclatant sourire. Violemment.
Jamais connu ça, ce gigolo ! Qui, tout en faisant coulisser sa fine quéquette entre les fesses musclées de Paul, commençait à gamberger…
Il était en rupture de ban, ou presque, avec ses riches parents. Depuis surtout qu’il était avec Rudy. Or ces parents-là avaient des principes… dont l’un était de subventionner des associations destinée à aider les jeunes et pauvres noirs.
S’il quittait Rudy, ce qui était du reste acquis, il devrait se trouver une autre source de revenus… et il n’était point disposé à faire le trottoir… après avoir vécu dans le luxe avec un Rudy qui n’y regardait pas… Bref, le bel et élégant Paul était une solution toute trouvée.
— Tu fais quoi, ici ?
— Comme tout le monde : je m’emmerde, tiens !
— T’as appris des trucs, à l’école ?
— J’ai un diplôme de comptabilité.
— Et tu vends des burgers aux routiers ?
— Et mon cul aussi… mais c’est plus cher !
— Oh, Paul ! s’écria Kévin, saisi, non, non !
Il serra alors Paul de toutes ses forces, avant de souffler :
— Viens avec moi ! J’habite Chicago, et mes parents te trouveront un boulot vite fait.
Quelques phrases bien senties eurent tôt fait de convaincre la jeune beauté noire… et l’on s’en fut en laissant ce mot : « On vous appelle ».
Ce qu’on fit de la commune suivante…. Sans dire où l’on était. Tony n’insista pas pour qu’on vînt récupérer Rudy… qui n’eut d’ailleurs pas droit à la parole.
Revenu à Chicago, Kévin eut le culot d’épater ses parents en leur vantant les mérites d’un Paul dont la beauté et les bonnes manières séduisirent immédiatement ces bonnes gens. Papa s’occupa de lui trouver un poste chez un de ses amis entrepreneurs… et Maman suggéra de lui louer un studio qu’ils avaient, et qui était justement libre.
Autant vous dire que le studio servit à autre chose qu’à dormir ! Mais… il se trouva qu’en y arrivant un jour, Kévin, qui en avait évidemment la clé, tomba sur une mignonne scène de genre : Paul en train de baiser une remarquable splendeur noire. Où Kévin eut cette inspiration :
— Ou je me barre… et je reviens plus… ou je mate.
— Reste ! hurla Paul. J’te… Han !... J’te… dirai !
Kévin se déloqua sans plus de façons que ça et se prit la quéquette en observant les mecs : l’autre était une belle réussite, certes moins beau de visage que Paul, mais plus baraqué. Et le spectacle valait le prix de la place !
Quand tout le monde eut débordé dans les grandes largeurs, Paul s’expliqua enfin, contrit :
— C’est mon cousin John… qui m’a appris des trucs, quand on était petit, au bled ! Dis-lui, John !
— Excuse-nous, Kévin ! Ça faisait si longtemps qu’on s’était vus… et… Oh ! C’est moi qui ai voulu et…
— Laisse tomber, va. La prochaine fois… j’aimerais juste être prévenu… On bouffe ensemble, ce soir ?
La soirée pizza fut riche en enseignements pour un Kévin qui découvrit que la vie « au bled » n’était pas moins trépidante que celle des boîtes chaudes de Chicago…
Et l’on ne termina pas la soirée sans se mélanger gentiment, comme bien vous pensez. Kévin intrigua après de ses parents pour placer aussi le cousin John… avec succès.
Mais il le laissa se trouver un amoureux tout seul ! Lui avait trouvé le sien. On se maria d’ailleurs dans la gargote de Tony… qui épousa ce jour-là Rudy. Maman mena son joli gendre Paul au pasteur, rayonnante !
Allez dire que la vie n’est pas belle !
Pour vous faire patienter, un petit hors-série sur une ancienne photo
C’était romantique en diable, cet endroit-là ! Un genre de gargote vide de toute vie, au milieu de la nuit comme au milieu de nulle part… et où pourtant on n’avait point éteint les néons… curieux spectacle, où Kévin venait d’arriver dans une superbe automobile, en compagnie de Rudolf, dit Rudy, qui présentement soupirait doucement dans l’auto : il venait de s’assoupir.
La douceur du roulement comme de la conduite de Kévin ne l’avaient point éveillé lorsque Kévin avisa l’établissement.
Il en avait marre de rouler, et avait faim… et envie de dormir aussi. Mais il avait voulu accompagner Rudy chez ses parents, dans le nord du Wisconsin. Parents auxquels il devait être présenté…
Il avait traîné des pieds car… il ne se voyait pas encore tout à fait jouer le rôle du petit fiancé de son amant. Disons-le tout net, ces deux-ci avaient quelques semaines d’écart : Rudolf avait trente-huit ans, et Kévin venait de passer à vingt.
Ce qui avait séduit le second n’était pas seulement le confortable compte en banque du premier, non ! Car Rudy était un super beau mec châtain parfaitement entretenu physiquement, et qui faisait se retourner les têtes dans les rues et les salons, de par sa beauté comme par la grâce de son sourire et de ses manières.
Kévin était quant à lui le petit branleur de base, mignon et aguicheur comme tout, un brunet bien ficelé prêt à tous les ravages… Mais pas idiot, notez.
Or donc il ne réveilla pas Rudy et alla carrément sauter par-dessus le comptoir, dans l’espoir de trouver céans quelque pitance… Et il fouillait donc dans les placards du bas quand il sentit une rude pogne se plaquer vivement sur son petit derrière, à cet instant offert à toute concupiscence.
— Qu’est-ce qu’il veut, ce beau p’tit cul ? fit une voix mâle… mais non vulgaire, remarquez-le.
Kévin se redressa et tenta de se retourner mais l’autre lui plaqua l’autre main sur la bouche, tout en lui malaxant la fesse.
— De quoi se remplir ?... J’ai justement une saucisse de campagne qui devrait lui plaire, à ce beau p’tit cul !
Kévin se sentit alors retourner vitement et se retrouva nez à nez avec un mec blond, à l’œil bleu et portant un fin bouc relié à une étroite moustache… et qui s’apprêtait à lui rouler un patin quand on entendit :
— Laisse ce mec, s’te plaît ! Il a obéi à mon ordre et si…
La phrase resta en suspens. Rudy venait de parler et Kévin eut un genre de frisson : il était beau, son homme, quand il faisait preuve d’autorité ! Mais il eut là la surprise de sa vie. Le mec le lâcha et alla ouvrir la porte qui était à l’extrémité du comptoir pour aller se jeter sur Rudy en feulant :
— Toi ! C’est toi que je veux, le beau mec ! Ton p’tit con bouffe c’qu’y trouve, et moi c’est toi que j’bouffe !
— Mmm, mmm ! tenta de gémir Rudy, sur la bouche duquel venait de s’abattre celle du marchand de burgers… qui savait apparemment aussi rouler les patins.
Saisi, Kévin se sentit incapable de réagir : le taulier était tellement plus baraqué que lui ! Et puis… il vit que son homme n’était pas insensible à ce talent local… car il commença à se trémousser… en se frottant le bassin contre celui du mec… qui avait un nomdedieusement beau p’tit cul !
Il pensa vitement que ça l’arrangeait, cet épisode rural… et sauvage, et il se remit à chercher de la bouffe, qui ne trouva pas ; il entra donc dans une pièce ouvrant là et qui était la réserve, et trouva un immense frigo, où il dégota tout ce qu’il fallait pout se faire un p’tit réveillon sympa… même la vodka !
Et il se goinfra sans vergogne, oh, pas de mets de luxe ! Mais assez pour se rassasier… avec la vodka !
Des gémissements fournis lui parvenant de l’extérieur le firent sourire : il n’avait pas besoin d’en savoir plus… Et il songea, doucement, que cette parenthèse serait un bon moyen de rompre cette relation qui traînait sans que l’un ni l’autre osât y mettre fin.
Certes, Rudy était un fort beau mec, pour son âge, et il adorait faire l’amour avec lui… Le niquer, surtout… tant ses fesses étaient fermes et musclées…
Mais… les charmes de ses avances en liquide, au propre et au figuré, semblaient avoir atteint leurs limites et… il voyait dans cette bizarre occurrence le moyen de clore enfin ce louche épisode de sa jeune vie.
Il alla jeter un œil à l’extérieur, pour y voir son homme, les quatre fers en l’air sur le plan de travail, en prendre un maximum dans la rondelle. Ce que Kévin voyait surtout était que le mec avait un matériel qui faisait bien le double du sien… et cette vieille baiseuse de Rudy avait l’air d’y trouver son compte, et bien !
Bien qu’il fût ordinairement plutôt chaud, ce spectacle ne l’excita aucunement… et il se remit de la vodka dans le gosier, non à grandes goulées, mais à toutes petites gorgées : il voulait voir et savoir jusqu’où irait son ex…
Car c’était décidé, Rudy était son ex, désormais. Il pensa un instant se tirer en douce avec l’auto… mais il n’osa rompre de cette façon, qu’il trouva trop rude.
Soudain le taulier décula.
— Tonyyyyy ! beugla Rudy.
Ledit Tony remonta son froc et se saisit de Rudy, qu’il porta vers la carrée, Kévin s’effaçant promptement.
— Tu prends toute la bouffe qu’y a ici, et tu me laisses ton vieux ! déclara le mec en jetant Rudy sur le sofa.
— Eh ! J’ai que trente-huit ans ! gémit Rudy.
— Et moi-trente-sept, parfait ! répliqua Tony.
Qui déloqua vivement Rudy avant de se mettre à poil lui aussi. Oh, la belle bête ! songea Kévin. Qui osa :
— J’voudrais surtout dormir, plutôt que d’aller m’offrir aux coyotes !
— Prends le canapé ici, j’ai mon paddock là-haut ! Mais là, tu nous sers un coup de raide… avant que j’en file un à ton ex !
Kévin se changea illico en serveur et fit gracieusement le service de la vodka. Tandis que Tony remettait son rude engin ès profondeurs d’un Rudy qui semblait s’y habituer… mais ne regarda pas Kévin. Qui goinfra autant qu’il put, avant d’aviser une petite porte, qu’il alla ouvrir : c’était une petite salle de douche. Il se défit et ouvrit l’eau : elle n’était que tiède, mais lui fit du bien.
En ressortant nu, il fut accueilli par un sifflet qui eut réveillé la guerre avec les nations indiennes voisines !
— Putain, le beau p’tit blanc ! — il était de fait que le brun Kévin avait la peau très blanche — s’écria la beauté locale, amène-moi donc ta bite, avec un coup de vodka !
Ainsi fut fait. Le grand rustaud… qui était remarquablement beau, pensa alors Kévin, en le regardant dans les yeux, qu’il avait d’un bleu ciel à faire tomber les séquoias, lampa d’un trait le verre de vodka et fit signe à Kévin de lui mettre la pine en bouche — ce faisant, il n’avait point cessé de bourriquer un Rudy qui gémissait comme une jeune épousée… Vous voyez le tableau.
Et tandis que Kévin se sentait bander sous le rustique coup de langue de Tony, il se prit à songer que là était bien la solution de ses problèmes ! Selon toute apparence, Rudy n’aurait rien à refuser à son bel enculeur — car en sus de sa bite et de ses yeux bleus, il était réellement beau, ce rustre-là !
Aussi prévoyait-il déjà de prendre la tangente au petit matin… Pour l’heure, le programme était différent :
— J’aime bien ta p’tite pine : hop, tu me la mets !
Et le grand blond d’écarter ses fesses d’un geste… engageant. C’était si joli, ce petit val finement ombragé, que Kévin se pencha pour l’aller découvrir de la langue… au grand mugissement de Tony :
— P’tain ! Jamais on fait ça ici, oui, bouffe !
Du coup, ce fut à Rudy de se trémousser, pour sentir en lui les effets du chaud gourdin local… Après un temps de ces fantaisies mondaines, Kévin inséra, facilement, sa fine épée dans le pertuis de leur hôte, qui recommença à bourrer Rudy comme un fou. Ambiance garantie !
Enfin, après un fort laps, voire une petite ère, de ces exercices, Tony commanda, après jouir en Rudy :
— Je vous branle, et vous me giclez sur la gueule !
On s’exécuta sans commentaire… Puis Tony nourrit Rudy et l’abreuva quasiment à la becquée, tant ce pauvre homme avait été secoué…
Avant de le doucher, puis de le monter à bout de bras en sa carrée du dessus. Et Kévin se vautra enfin sur l’antique canapé, heureusement pourvu d’un joli plaid. Pour sombrer aussitôt dans un épais sommeil…
Son réveil fut somme toute assez digne de cette rutilante épopée : c’est par une succion au bon endroit qu’il quitta les bras de Morphée, ou plutôt qu’il passa du dernier rêve offert par iceluy à une réalité tout aussi fantasmatique.
Il soupira longuement avant d’ouvrir un œil, puis deux : ô surprise ! Un garçon noir était en train de le pomper de la plus exquise façon.
— Oh ! T’es qui toi ? finit-il par soupirer.
— Moi ? fit le garçon en relevant le museau, Paul !
— Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
— Je te suce, tellement t’es beau !
— Mais… pourquoi t’es là ?
— Je travaille ici.
— Ah !
Kévin regarda le garçon, qui lui parut être de son âge… et qui était une authentique beauté. Et l’air gentil !
— Tu veux me sucer aussi ?
— Oh, je… Non, je crois pas !... Si, si !
Ainsi commença le plus intrépide soixante-neuf de Kévin. La pine du mecton n’étant pas un pâle fétu, il dut y mettre du sien… mais les ronronnements du mec lui prouvèrent sous peu qu’il y arrivait.
— Tu voudrais me baiser ? demanda le garçon.
— Mais…
— Baise-moi, s’te plaît ! Ta queue est si belle… et toi aussi. C’est quoi, ton nom ?
— Kévin.
— Kévin ! Fais-moi l’amour ! C’est si rare, les anges, par ici ! Viens, s’te plaît !
Kévin céda. Paul était le premier noir qu’il voyait de près, et il fut étonné par la douceur de sa peau. Il le pénétra facilement, et le fourra avec allégresse un bon moment, par derrière, avant que le mec se retournât et l’attirât vers lui.
Le sourire de ce mec était étonnant, et Kévin en eut même un instant d’hésitation. Et sans réfléchir, il vint poser sa bouche sur cet éclatant sourire. Violemment.
Jamais connu ça, ce gigolo ! Qui, tout en faisant coulisser sa fine quéquette entre les fesses musclées de Paul, commençait à gamberger…
Il était en rupture de ban, ou presque, avec ses riches parents. Depuis surtout qu’il était avec Rudy. Or ces parents-là avaient des principes… dont l’un était de subventionner des associations destinée à aider les jeunes et pauvres noirs.
S’il quittait Rudy, ce qui était du reste acquis, il devrait se trouver une autre source de revenus… et il n’était point disposé à faire le trottoir… après avoir vécu dans le luxe avec un Rudy qui n’y regardait pas… Bref, le bel et élégant Paul était une solution toute trouvée.
— Tu fais quoi, ici ?
— Comme tout le monde : je m’emmerde, tiens !
— T’as appris des trucs, à l’école ?
— J’ai un diplôme de comptabilité.
— Et tu vends des burgers aux routiers ?
— Et mon cul aussi… mais c’est plus cher !
— Oh, Paul ! s’écria Kévin, saisi, non, non !
Il serra alors Paul de toutes ses forces, avant de souffler :
— Viens avec moi ! J’habite Chicago, et mes parents te trouveront un boulot vite fait.
Quelques phrases bien senties eurent tôt fait de convaincre la jeune beauté noire… et l’on s’en fut en laissant ce mot : « On vous appelle ».
Ce qu’on fit de la commune suivante…. Sans dire où l’on était. Tony n’insista pas pour qu’on vînt récupérer Rudy… qui n’eut d’ailleurs pas droit à la parole.
Revenu à Chicago, Kévin eut le culot d’épater ses parents en leur vantant les mérites d’un Paul dont la beauté et les bonnes manières séduisirent immédiatement ces bonnes gens. Papa s’occupa de lui trouver un poste chez un de ses amis entrepreneurs… et Maman suggéra de lui louer un studio qu’ils avaient, et qui était justement libre.
Autant vous dire que le studio servit à autre chose qu’à dormir ! Mais… il se trouva qu’en y arrivant un jour, Kévin, qui en avait évidemment la clé, tomba sur une mignonne scène de genre : Paul en train de baiser une remarquable splendeur noire. Où Kévin eut cette inspiration :
— Ou je me barre… et je reviens plus… ou je mate.
— Reste ! hurla Paul. J’te… Han !... J’te… dirai !
Kévin se déloqua sans plus de façons que ça et se prit la quéquette en observant les mecs : l’autre était une belle réussite, certes moins beau de visage que Paul, mais plus baraqué. Et le spectacle valait le prix de la place !
Quand tout le monde eut débordé dans les grandes largeurs, Paul s’expliqua enfin, contrit :
— C’est mon cousin John… qui m’a appris des trucs, quand on était petit, au bled ! Dis-lui, John !
— Excuse-nous, Kévin ! Ça faisait si longtemps qu’on s’était vus… et… Oh ! C’est moi qui ai voulu et…
— Laisse tomber, va. La prochaine fois… j’aimerais juste être prévenu… On bouffe ensemble, ce soir ?
La soirée pizza fut riche en enseignements pour un Kévin qui découvrit que la vie « au bled » n’était pas moins trépidante que celle des boîtes chaudes de Chicago…
Et l’on ne termina pas la soirée sans se mélanger gentiment, comme bien vous pensez. Kévin intrigua après de ses parents pour placer aussi le cousin John… avec succès.
Mais il le laissa se trouver un amoureux tout seul ! Lui avait trouvé le sien. On se maria d’ailleurs dans la gargote de Tony… qui épousa ce jour-là Rudy. Maman mena son joli gendre Paul au pasteur, rayonnante !
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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