05-03-2021, 09:57 PM
24 - Yann : Réveil facile
Samedi 8 juin
Ouh là... punaise, on ne peut pas dire que la nuit a été bonne, sur ce matelas pourri... et je ne sais pas si je peux être fier de m'être laissé dépouiller par cette fille. Qui a dû être déçue, car je n'avais pas amené grand-chose, et je n'ai pas de téléphone portable. Ma montre est tellement pourrie qu'elle me l'a laissé. J'ai dû perdre cinq ou six euros, en avait-elle autant besoin pour les avoir quand même embarqué ? Si oui, elle peut bien les garder...
Ce n'est pas cher payé pour avoir bluffé Michel, car m'est avis qu'elle a dû lui raconter des salades pour avoir la paix.
J'ai ressorti la boîte de capotes, et décide de finir de faire semblant, je déchire les emballages, m'apprête à les jeter dans les toilettes quand me vient une idée... c'est osé mais ça pourrait marcher.
J'en garde un, jette le reste, balance les emballages par terre, me déshabille et pense à Laurent, enfilant le préservatif, je m'offre un plaisir matinal qui m'aurait empli de culpabilité à une époque... mais j'ai dépassé ça. Grâce à Laurent. Le souvenir des moments chauds que nous avons vécus m'amène bientôt au plaisir, et je me laisse aller avant de replonger tel quel dans un sommeil factice.
Bon, je ne suis pas vraiment fier de moi... même si j'ai fait hier une belle imitation de sommeil d'ivrogne, faisant partir la fille et me tirant d'une situation délicate. Je me rends compte que je n'aurais plus été capable de regarder Laurent en face si j'avais tenté quoi que ce soit avec elle.
Et maintenant, je continue à mentir, mais je me sens confiant, comme ivre, j'ai passé l'épreuve, et je serai tranquille un bon moment maintenant, je pense.
Et en septembre, je vivrai loin de ces connards. De toute façon, le lycée se termine bientôt, très bientôt. Aussitôt le bac terminé, je ne reverrai plus Michel, c'est terminé, je me rends bien compte - un peu tard - que je me suis fourvoyé en lui offrant mon amitié.
J'entends la porte s'ouvrir. J'espère que ce n'est pas une fille... voire, la fille avec qui j'étais censé coucher. Mais la voix que j'entends est celle de Michel.
- Eh ben dis donc, tu t'es bien amusé !
Je reste sans réaction.
Pris tous deux d'un fou rire, Michel et Thierry s'approchent chacun d'un côté, je sens que je vais avoir droit à une blague de leur part. Je m'étonne moi-même de m'être livré à une telle mise en scène, allant jusqu'à m'exhiber nu devant eux, mais je ne suis plus le Yann d'autrefois. Ça, c'est certain.
Je reçois de l'eau sur le corps, et ouvre les yeux en protestant.
- Hé !
Ils se plient de rire.
- C'est pas drôle, putain, je... merde, je suis à poil !
Là, ils sont pliés en quatre, d'autant que je me rends bien compte que je dois me nettoyer un peu avant de remettre mon boxer. Michel me tend généreusement la bouteille et une serviette douteuse.
Je m'habille rapidement et secoue la tête, comme dégouté de ce qui vient de m'arriver.
- Bon, ça va... on y va ? J'ai la dalle moi.
- Ouais, ça creuse, hein ?
- Tu peux le dire.
- Alors, c'était bien, dit Michel.
- Ah oui ! C'est même super !
Là, je ne mens pas.
- C'est trop bien, je te jure, je vais voir ma copine et je vais lui faire découvrir des trucs, à cette coincée !
J'espère que je n'en fais pas de trop... mais ils se contentent de rire de plus belle.
- Dommage qu'on ait pas eu un appareil photo, on aurait pu en rire pendant des années, dit Thierry.
- Hum... je préfère pas...
- Allez, on va fêter ce dépucelage, bonhomme.
- Faut que je rentre... y a des limites qu'il faut pas que je dépasse, quand même.
- Ok, grand, je te ramène.
Je soupire intérieurement. Je vais avoir l'air fin, moi, à la maison...
- Merde... je peux pas me présenter comme ça, ni lavé ni coiffé... je vais me faire incendier.
- Tu les emmerde, tes parents, dit Michel.
- Je tiens à garder le respect de mon frère.
- Ouais... on va faire un détour par chez moi, propose-t-il, tu pourras prendre une douche.
- Super, merci.
La matinée est bien entamée lorsque je rentre, mais au moins suis-je présentable. Je salue vite fait mes parents tout en filant vers l'escalier. Je m'enferme dans ma chambre, ôtant tous mes vêtements pour en changer. Je veux... ne plus rien avoir à faire avec cette soirée. Mes vêtements empestent le tabac, ce qui explique pourquoi j'ai foncé droit vers ma chambre sans embrasser personne.
Il va falloir que je jette tout ça directement dans le lave-linge, que je m'explique avec mes parents, et que cette journée s'écoule afin que dimanche arrive.
Je l'ai échappé belle.
Samedi 8 juin
Ouh là... punaise, on ne peut pas dire que la nuit a été bonne, sur ce matelas pourri... et je ne sais pas si je peux être fier de m'être laissé dépouiller par cette fille. Qui a dû être déçue, car je n'avais pas amené grand-chose, et je n'ai pas de téléphone portable. Ma montre est tellement pourrie qu'elle me l'a laissé. J'ai dû perdre cinq ou six euros, en avait-elle autant besoin pour les avoir quand même embarqué ? Si oui, elle peut bien les garder...
Ce n'est pas cher payé pour avoir bluffé Michel, car m'est avis qu'elle a dû lui raconter des salades pour avoir la paix.
J'ai ressorti la boîte de capotes, et décide de finir de faire semblant, je déchire les emballages, m'apprête à les jeter dans les toilettes quand me vient une idée... c'est osé mais ça pourrait marcher.
J'en garde un, jette le reste, balance les emballages par terre, me déshabille et pense à Laurent, enfilant le préservatif, je m'offre un plaisir matinal qui m'aurait empli de culpabilité à une époque... mais j'ai dépassé ça. Grâce à Laurent. Le souvenir des moments chauds que nous avons vécus m'amène bientôt au plaisir, et je me laisse aller avant de replonger tel quel dans un sommeil factice.
Bon, je ne suis pas vraiment fier de moi... même si j'ai fait hier une belle imitation de sommeil d'ivrogne, faisant partir la fille et me tirant d'une situation délicate. Je me rends compte que je n'aurais plus été capable de regarder Laurent en face si j'avais tenté quoi que ce soit avec elle.
Et maintenant, je continue à mentir, mais je me sens confiant, comme ivre, j'ai passé l'épreuve, et je serai tranquille un bon moment maintenant, je pense.
Et en septembre, je vivrai loin de ces connards. De toute façon, le lycée se termine bientôt, très bientôt. Aussitôt le bac terminé, je ne reverrai plus Michel, c'est terminé, je me rends bien compte - un peu tard - que je me suis fourvoyé en lui offrant mon amitié.
J'entends la porte s'ouvrir. J'espère que ce n'est pas une fille... voire, la fille avec qui j'étais censé coucher. Mais la voix que j'entends est celle de Michel.
- Eh ben dis donc, tu t'es bien amusé !
Je reste sans réaction.
Pris tous deux d'un fou rire, Michel et Thierry s'approchent chacun d'un côté, je sens que je vais avoir droit à une blague de leur part. Je m'étonne moi-même de m'être livré à une telle mise en scène, allant jusqu'à m'exhiber nu devant eux, mais je ne suis plus le Yann d'autrefois. Ça, c'est certain.
Je reçois de l'eau sur le corps, et ouvre les yeux en protestant.
- Hé !
Ils se plient de rire.
- C'est pas drôle, putain, je... merde, je suis à poil !
Là, ils sont pliés en quatre, d'autant que je me rends bien compte que je dois me nettoyer un peu avant de remettre mon boxer. Michel me tend généreusement la bouteille et une serviette douteuse.
Je m'habille rapidement et secoue la tête, comme dégouté de ce qui vient de m'arriver.
- Bon, ça va... on y va ? J'ai la dalle moi.
- Ouais, ça creuse, hein ?
- Tu peux le dire.
- Alors, c'était bien, dit Michel.
- Ah oui ! C'est même super !
Là, je ne mens pas.
- C'est trop bien, je te jure, je vais voir ma copine et je vais lui faire découvrir des trucs, à cette coincée !
J'espère que je n'en fais pas de trop... mais ils se contentent de rire de plus belle.
- Dommage qu'on ait pas eu un appareil photo, on aurait pu en rire pendant des années, dit Thierry.
- Hum... je préfère pas...
- Allez, on va fêter ce dépucelage, bonhomme.
- Faut que je rentre... y a des limites qu'il faut pas que je dépasse, quand même.
- Ok, grand, je te ramène.
Je soupire intérieurement. Je vais avoir l'air fin, moi, à la maison...
- Merde... je peux pas me présenter comme ça, ni lavé ni coiffé... je vais me faire incendier.
- Tu les emmerde, tes parents, dit Michel.
- Je tiens à garder le respect de mon frère.
- Ouais... on va faire un détour par chez moi, propose-t-il, tu pourras prendre une douche.
- Super, merci.
La matinée est bien entamée lorsque je rentre, mais au moins suis-je présentable. Je salue vite fait mes parents tout en filant vers l'escalier. Je m'enferme dans ma chambre, ôtant tous mes vêtements pour en changer. Je veux... ne plus rien avoir à faire avec cette soirée. Mes vêtements empestent le tabac, ce qui explique pourquoi j'ai foncé droit vers ma chambre sans embrasser personne.
Il va falloir que je jette tout ça directement dans le lave-linge, que je m'explique avec mes parents, et que cette journée s'écoule afin que dimanche arrive.
Je l'ai échappé belle.
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