02-03-2021, 09:59 PM
Premier bisou,
'Question : voudrais-je ça ?' m’étais-je demandé en voyant le petit bisou de goodbye que Greg accorde à Walter, à l’autre bout de la cour de l’entreprise. 'Réponse : oui, mille fois oui !'
En fait, n’importe quoi plutôt que la claque que le mec de la veille m’avait tapée pas trop délicatement sur les fesses après avoir remonté son jeans. Ma faute, la backroom d’un bar gay n’invite pas vraiment à la tendresse, mais quand même… "T’es une brindille au cul osseux, mais au rectum accueillant, j’y ai pris goût, mon petit Basile. T’es juste chiant pour le latex, prochaine fois, je te prends en bareback, je vais te crémer comme tu ne l’as jamais été" il avait grogné. "Tu viens de te gagner un abonnement à ma newsletter des choses qui n’arriveront jamais" avais-je murmuré avec un air de mépris sur le visage, qui a tourné à la grimace de dépit à peine avait-il le dos tourné.
'Lui, il a droit à un petit bisou' avais-je pensé en les voyant se séparer après la pause-repas que Greg avait passée à l’arrière de la cabine du camion avec Walter, le chauffeur châtain du vendredi midi. Trois jours plus tôt, c’était Norbert, le mec aux cheveux décolorés… Ce ne sont pas leurs prénoms, que je ne connais pas, je les ai baptisés de ceux affichés sur les remorques, comme j’ai décidé que le grand Polonais à la coupe navy seal qui passera ce soir, avant la fermeture, s’appelait Władysław. Il le suivra chez lui pour le weekend. Greg organise son planning de livraisons comme tout le reste, impeccablement, m’a dit François, le comptable. Mais bon, deux mecs sur une journée… C’est pas ça, je l’ai fait aussi, enfin, techniquement, je l’ai subi, et même trois à l’anniv’ de mon meilleur, mais déjà avec le deuxième, je n’avais plus rien ressenti, ni même eu l’énergie… l’envie ? de me branler. Alors Greg, là, ben… respect, quoi.
Au grand désespoir des employées qui doivent ovuler rien qu’à le croiser, Greg est gay, c’est de notoriété publique dans la société, mais contre tous les clichés – souvent avérés – dans le milieu ouvrier, pour lui, ça passe crème. Pour beaucoup grâce au DG, faut dire, mais depuis qu’il est en place, les stocks sont gérés à l’article près, plus rien ne disparait et les documents de transport sont parfaitement complétés, forcément ça plait au boss, et pas mal aussi au comptable, dont l’intérêt pour Greg dépasse clairement la qualité de son travail administratif.
Le mien avait forcément éveillé la curiosité de François, puis sa fausse compassion teintée d’ironie légèrement désespérée, lorsqu’il m’avait rejoint à la fenêtre.
- Tu te fais du mal, Basile, ça le fera pas.
- Qu’est-ce qui… ?
- Ne me prends pas pour une bille" avait-il soufflé en passant un doigt léger sur ma braguette "Tu maitrises tes érections pendant les heures de travail, mais les regards, c’est moins facile, hein ! Après, je ne te blâme pas, c’est une belle bête, puis il est sympa, et vraiment gentil. J’ai tenté, tu sais, je lui ai proposé d’aller boire un verre et j’ai passé une des meilleures soirées de ma petite vie, malgré qu’il m’ait fait comprendre avec infiniment de diplomatie que j’étais pas son kiff. Tellement adorable que je ne lui en avais pas voulu, et pour te dire, j’avais même eu un peu honte de me chercher un date ensuite pour ne pas trop flinguer mon weekend, un plan cul qui avait viré au plan con, au final."
- Oh !
- Oui, Oh… Le truc, c’est que blonds, bruns, tête rasée…" a-t-il soufflé, me faisant comprendre qu’il continuait pourtant à l’observer malgré tout, "Il y a une constante de taille, de corpulence et de niveau de testostérone, et sans vouloir te vexer, t’es pas moins taillé crevette que moi… C’est râlant, je sais, surtout que sorti de ça, il n’est pas trop sélectif, je veux dire, il n’y a pas trop de schéma, ça va du tas de muscles d’Europe de l’Est qui ne gémit même pas en français, à… La légende locale veut que le propre fils du DG, en stage étudiant ici avant toi, un grand connard arrogant de la pointe de ses Vans à son bun (*) ridicule, si tu vois..."
- Hmm-hmm.
- Ben, il se serait retrouvé à quatre pattes dans le stock papier, son jeans griffé en accordéon sur les chevilles, les cheveux défaits tirés en arrière pendant que Greg le faisait couiner en le pilonnant en levrette, le truc hyper humiliant pour ce petit bourge, avant que notre magasinier préféré décule et de lui dise d’éponger le sol de son entrepôt. Vu la réputation du merdeux, ça a fait le tour de la boîte, et il y avait trop de détails pour que ça ne soit pas vrai. Mais sinon, de réputation dans le milieu, il est cool et… Oui, sympa et attentionné.
- Tout ce que je voudrais, mais inaccessible" avais-je soupiré.
- Dis, Basile, je… Je ne sais pas si la testostérone est un must-have dans tes critères pour les mecs, mais il y en a d’autres, un peu en déficit musculaire, mais qui sans se vanter, ont deux-trois autres qualités, et sans que ça compense tout à fait…
C’était il y a deux semaines, dont neuf nuits avec François, et sept où je me suis découvert, sinon actif, au moins autoreverse, puis apparemment pas trop manchot, vu qu’il en redemande, lui ! Les deux fois où il m’a possédé, je n’ai probablement atteint le plaisir qu’en substituant mentalement à son image celle de Greg, qui me faisait l’amour avec force et tendresse.
Quinze jours à maintenir le 'no latex, no sex' mais à passer de la localisation de sa prostate à l’horizontale, à la découverte d’autres éléments du garçon, plus ‘cérébraux’, à la verticale.
Puis là, quinze minutes qu’il m’a retiré le préservatif et l’a noué, avant de murmurer un truc sur le budget que ça finirait par représenter, puis sur un test qui nous autoriserait à nous en passer. Et l’idée commence à faire son chemin…
(*) sorte de chignon que portent certains jeunes bobos métrosexuels
'Question : voudrais-je ça ?' m’étais-je demandé en voyant le petit bisou de goodbye que Greg accorde à Walter, à l’autre bout de la cour de l’entreprise. 'Réponse : oui, mille fois oui !'
En fait, n’importe quoi plutôt que la claque que le mec de la veille m’avait tapée pas trop délicatement sur les fesses après avoir remonté son jeans. Ma faute, la backroom d’un bar gay n’invite pas vraiment à la tendresse, mais quand même… "T’es une brindille au cul osseux, mais au rectum accueillant, j’y ai pris goût, mon petit Basile. T’es juste chiant pour le latex, prochaine fois, je te prends en bareback, je vais te crémer comme tu ne l’as jamais été" il avait grogné. "Tu viens de te gagner un abonnement à ma newsletter des choses qui n’arriveront jamais" avais-je murmuré avec un air de mépris sur le visage, qui a tourné à la grimace de dépit à peine avait-il le dos tourné.
'Lui, il a droit à un petit bisou' avais-je pensé en les voyant se séparer après la pause-repas que Greg avait passée à l’arrière de la cabine du camion avec Walter, le chauffeur châtain du vendredi midi. Trois jours plus tôt, c’était Norbert, le mec aux cheveux décolorés… Ce ne sont pas leurs prénoms, que je ne connais pas, je les ai baptisés de ceux affichés sur les remorques, comme j’ai décidé que le grand Polonais à la coupe navy seal qui passera ce soir, avant la fermeture, s’appelait Władysław. Il le suivra chez lui pour le weekend. Greg organise son planning de livraisons comme tout le reste, impeccablement, m’a dit François, le comptable. Mais bon, deux mecs sur une journée… C’est pas ça, je l’ai fait aussi, enfin, techniquement, je l’ai subi, et même trois à l’anniv’ de mon meilleur, mais déjà avec le deuxième, je n’avais plus rien ressenti, ni même eu l’énergie… l’envie ? de me branler. Alors Greg, là, ben… respect, quoi.
Au grand désespoir des employées qui doivent ovuler rien qu’à le croiser, Greg est gay, c’est de notoriété publique dans la société, mais contre tous les clichés – souvent avérés – dans le milieu ouvrier, pour lui, ça passe crème. Pour beaucoup grâce au DG, faut dire, mais depuis qu’il est en place, les stocks sont gérés à l’article près, plus rien ne disparait et les documents de transport sont parfaitement complétés, forcément ça plait au boss, et pas mal aussi au comptable, dont l’intérêt pour Greg dépasse clairement la qualité de son travail administratif.
Le mien avait forcément éveillé la curiosité de François, puis sa fausse compassion teintée d’ironie légèrement désespérée, lorsqu’il m’avait rejoint à la fenêtre.
- Tu te fais du mal, Basile, ça le fera pas.
- Qu’est-ce qui… ?
- Ne me prends pas pour une bille" avait-il soufflé en passant un doigt léger sur ma braguette "Tu maitrises tes érections pendant les heures de travail, mais les regards, c’est moins facile, hein ! Après, je ne te blâme pas, c’est une belle bête, puis il est sympa, et vraiment gentil. J’ai tenté, tu sais, je lui ai proposé d’aller boire un verre et j’ai passé une des meilleures soirées de ma petite vie, malgré qu’il m’ait fait comprendre avec infiniment de diplomatie que j’étais pas son kiff. Tellement adorable que je ne lui en avais pas voulu, et pour te dire, j’avais même eu un peu honte de me chercher un date ensuite pour ne pas trop flinguer mon weekend, un plan cul qui avait viré au plan con, au final."
- Oh !
- Oui, Oh… Le truc, c’est que blonds, bruns, tête rasée…" a-t-il soufflé, me faisant comprendre qu’il continuait pourtant à l’observer malgré tout, "Il y a une constante de taille, de corpulence et de niveau de testostérone, et sans vouloir te vexer, t’es pas moins taillé crevette que moi… C’est râlant, je sais, surtout que sorti de ça, il n’est pas trop sélectif, je veux dire, il n’y a pas trop de schéma, ça va du tas de muscles d’Europe de l’Est qui ne gémit même pas en français, à… La légende locale veut que le propre fils du DG, en stage étudiant ici avant toi, un grand connard arrogant de la pointe de ses Vans à son bun (*) ridicule, si tu vois..."
- Hmm-hmm.
- Ben, il se serait retrouvé à quatre pattes dans le stock papier, son jeans griffé en accordéon sur les chevilles, les cheveux défaits tirés en arrière pendant que Greg le faisait couiner en le pilonnant en levrette, le truc hyper humiliant pour ce petit bourge, avant que notre magasinier préféré décule et de lui dise d’éponger le sol de son entrepôt. Vu la réputation du merdeux, ça a fait le tour de la boîte, et il y avait trop de détails pour que ça ne soit pas vrai. Mais sinon, de réputation dans le milieu, il est cool et… Oui, sympa et attentionné.
- Tout ce que je voudrais, mais inaccessible" avais-je soupiré.
- Dis, Basile, je… Je ne sais pas si la testostérone est un must-have dans tes critères pour les mecs, mais il y en a d’autres, un peu en déficit musculaire, mais qui sans se vanter, ont deux-trois autres qualités, et sans que ça compense tout à fait…
C’était il y a deux semaines, dont neuf nuits avec François, et sept où je me suis découvert, sinon actif, au moins autoreverse, puis apparemment pas trop manchot, vu qu’il en redemande, lui ! Les deux fois où il m’a possédé, je n’ai probablement atteint le plaisir qu’en substituant mentalement à son image celle de Greg, qui me faisait l’amour avec force et tendresse.
Quinze jours à maintenir le 'no latex, no sex' mais à passer de la localisation de sa prostate à l’horizontale, à la découverte d’autres éléments du garçon, plus ‘cérébraux’, à la verticale.
Puis là, quinze minutes qu’il m’a retiré le préservatif et l’a noué, avant de murmurer un truc sur le budget que ça finirait par représenter, puis sur un test qui nous autoriserait à nous en passer. Et l’idée commence à faire son chemin…
(*) sorte de chignon que portent certains jeunes bobos métrosexuels
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)