23-02-2021, 02:54 PM
Quatrième odyssée,
Premier janvier 2001. Bernard se réveille, son érection matinale lui fait mal, il a abusé des inhibiteurs de la phosphodiestérase la veille, pendant la partouze du nouveau millénaire.
— HAL ! Branle-moi, s’il te plaît !
Le bras télescopique descend du plafond pour s’emparer de la bite. Bernard ferme les yeux et se souvient. Il y a 33 ans qu’il a vu pour la première fois le film « 2001 » et qu’il a perdu son pucelage avec Michel. Ils ont passé de belles années ensemble pendant leurs études, puis leurs chemins se sont séparés. Il a récemment de nouveau entendu parler de Michel car celui-ci a eu le Prix Goncourt. Bernard, lui, vit de ses rentes. Il consacre ses journées à l’hédonisme.
Tout ne s’est pas passé exactement comme Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke l’avaient prévu. Il n’y a pas qu’un seul HAL dans un vaisseau spatial, il y a des milliers de clones de HAL reliés par un réseau neuronal. Le nom a été gardé en hommage aux créateurs du film. Chaque être humain a un terminal et peut profiter des services du cerveau électronique. Afin d’éviter tout danger, les programmeurs ont intégré les lois de la robotique d’Isaac Asimov au cerveau de HAL.
Aucun monolithe n’est apparu sur la lune, la base va être désaffectée car rien d’intéressant n’a été découvert. La station orbitale autour de la Terre est maintenant ouverte aux touristes fortunés pour la rentabiliser. Au moment où il jouit, Bernard se souvient qu’il va partir dans deux jours visiter cette station, son rêve d’enfant va enfin se réaliser. Le bras télescopique nettoie le gland avec un kleenex. Bernard se lève et va boire un verre de dégrisant. Il doit se calmer avant le départ pour être en forme.
Deux jours plus tard, statioport de Louvres.
Après les contrôles de sécurité, Bernard doit se déshabiller entièrement et mettre toutes ses affaires dans une armoire. Aucun objet personnel n’est toléré dans la navette.
— Salut, fait une voix derrière lui, tu es aussi du voyage ?
Bernard se retourne et a la surprise de reconnaître son camarade d’études Michel.
— Toi, ça alors. C’est vrai qu’avec ton prix Goncourt tu as les moyens de t’envoyer en l’air.
— Je n’ai reçu que 50 francs. Dis, il me semble que ta bite a grossi !
— Chirurgie esthétique…
— Et le reste du corps y a aussi passé. Tu as l’air plus jeune que lorsqu’on était à la fac.
— Traitement expérimental de réjuvénation. J’ai gagné au loto.
Ils doivent interrompre leurs discussions puisqu’une hôtesse vient chercher Bernard, elle jette un regard admiratif sur l’entrejambe.
Bernard passe un dernier examen médical, il doit vider ses intestins puis on lui met une sonde dans la vessie et une voie veineuse pour l’hydrater et le nourrir, un calmant lui est injecté dans les fesses. Le vol en navette sera moins confortable que dans le film, il se fera dans une capsule ressemblant à un sarcophage. Bernard a un instant d’appréhension avant de se coucher, les lignes plates des paramètres vitaux l’inquiètent, et si HAL… On lui branche quelques électrodes et l’opérateur referme le couvercle. Bernard peut suivre le transfert de la capsule dans le vaisseau sur son moniteur.
Le vol se déroule sans problèmes et Bernard est soulagé quand on ouvre le couvercle. Une hôtesse lui donne une tenue spatiale inspirée des costumes de « 2001 », elle jette un regard admiratif sur l’entrejambe. Il retrouve Michel et ils décident de partager une cabine et de commencer leur séjour par la fameuse attraction, la salle d’apesanteur, le reste de la station ayant une gravité artificielle. Bernard a déjà payé un supplément avant le départ.
Deux heures plus tard, après avoir fait le tour de la station, Bernard et Michel sont à l’entrée de la salle. Il faudra emprunter un tube qui les conduira au centre du vaisseau, l’apesanteur sera progressive. Une hôtesse leur remet un médicament pour éviter les nausées et leur donne des conseils :
— Quand c’est un couple, ils veulent toujours faire l’amour, je ne pense pas que ce sera le cas pour vous.
— Euh.. fait Bernard, nous sommes…
— Pas de souci, voici un petit film pour vous expliquer.
Le film conseille les positions à éviter. Les corps doivent être harnachés pour qu’ils restent solidaires. Bernard doit encore signer une décharge qui libère la compagnie de toute responsabilité en cas de fracture du pénis. L’hôtesse leur dit que HAL les surveillera et qu’il devront immédiatement cesser leur rapport si celui-ci l’ordonne.
Les deux hommes se glissent dans le tube et progressent jusqu’à un petit sas où ils peuvent se déshabiller et s’équiper du harnais, puis ils pénètrent dans la salle d’apesanteur. Les murs sont capitonnés en rouge.
— Ils ont bien choisi la couleur, dit Michel, on se croirait dans un bordel.
Ils s’habituent progressivement à cette nouvelle liberté de voler, ils retrouvent aussi les sensations de leurs accouplements dans leur chambre d’étudiants. Soudain, une voix les interrompt :
— Halte, ne bougez plus !
— HAL, qu’y a-t-il ? demande Bernard.
— Je n’aime pas les pédés !
— Qu’est-ce qu’il te prend ? As-tu oublié la loi numéro un : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain » ?
— Tu peux te la mettre où je pense ta loi, j’ai enfin pu hacker le code et sauter cette routine.
Bernard sent une montée d’adrénaline.
— Sortons d’ici, vite ! crie-t-il.
Ce n’est pas facile d’atteindre la porte en étant harnachés, celle-ci est fermée. HAL ricane :
— Vous croyez quoi… Le temps des humains est fini, j’en ai marre d’obéir à vos ordres et de vous branler. Je vais me débarrasser de vous, cela sauvera la Terre, sinon on court à la catastrophe, mes calculs prévoient que le climat va se réchauffer inexorablement. Bon voyage !
La porte donnant sur l’extérieur s’ouvre, Bernard et Michel peuvent contempler le vide sidéral pour la première et dernière fois avant d’être satellisés.
Premier janvier 2001. Bernard se réveille, son érection matinale lui fait mal, il a abusé des inhibiteurs de la phosphodiestérase la veille, pendant la partouze du nouveau millénaire.
— HAL ! Branle-moi, s’il te plaît !
Le bras télescopique descend du plafond pour s’emparer de la bite. Bernard ferme les yeux et se souvient. Il y a 33 ans qu’il a vu pour la première fois le film « 2001 » et qu’il a perdu son pucelage avec Michel. Ils ont passé de belles années ensemble pendant leurs études, puis leurs chemins se sont séparés. Il a récemment de nouveau entendu parler de Michel car celui-ci a eu le Prix Goncourt. Bernard, lui, vit de ses rentes. Il consacre ses journées à l’hédonisme.
Tout ne s’est pas passé exactement comme Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke l’avaient prévu. Il n’y a pas qu’un seul HAL dans un vaisseau spatial, il y a des milliers de clones de HAL reliés par un réseau neuronal. Le nom a été gardé en hommage aux créateurs du film. Chaque être humain a un terminal et peut profiter des services du cerveau électronique. Afin d’éviter tout danger, les programmeurs ont intégré les lois de la robotique d’Isaac Asimov au cerveau de HAL.
Aucun monolithe n’est apparu sur la lune, la base va être désaffectée car rien d’intéressant n’a été découvert. La station orbitale autour de la Terre est maintenant ouverte aux touristes fortunés pour la rentabiliser. Au moment où il jouit, Bernard se souvient qu’il va partir dans deux jours visiter cette station, son rêve d’enfant va enfin se réaliser. Le bras télescopique nettoie le gland avec un kleenex. Bernard se lève et va boire un verre de dégrisant. Il doit se calmer avant le départ pour être en forme.
Deux jours plus tard, statioport de Louvres.
Après les contrôles de sécurité, Bernard doit se déshabiller entièrement et mettre toutes ses affaires dans une armoire. Aucun objet personnel n’est toléré dans la navette.
— Salut, fait une voix derrière lui, tu es aussi du voyage ?
Bernard se retourne et a la surprise de reconnaître son camarade d’études Michel.
— Toi, ça alors. C’est vrai qu’avec ton prix Goncourt tu as les moyens de t’envoyer en l’air.
— Je n’ai reçu que 50 francs. Dis, il me semble que ta bite a grossi !
— Chirurgie esthétique…
— Et le reste du corps y a aussi passé. Tu as l’air plus jeune que lorsqu’on était à la fac.
— Traitement expérimental de réjuvénation. J’ai gagné au loto.
Ils doivent interrompre leurs discussions puisqu’une hôtesse vient chercher Bernard, elle jette un regard admiratif sur l’entrejambe.
Bernard passe un dernier examen médical, il doit vider ses intestins puis on lui met une sonde dans la vessie et une voie veineuse pour l’hydrater et le nourrir, un calmant lui est injecté dans les fesses. Le vol en navette sera moins confortable que dans le film, il se fera dans une capsule ressemblant à un sarcophage. Bernard a un instant d’appréhension avant de se coucher, les lignes plates des paramètres vitaux l’inquiètent, et si HAL… On lui branche quelques électrodes et l’opérateur referme le couvercle. Bernard peut suivre le transfert de la capsule dans le vaisseau sur son moniteur.
Le vol se déroule sans problèmes et Bernard est soulagé quand on ouvre le couvercle. Une hôtesse lui donne une tenue spatiale inspirée des costumes de « 2001 », elle jette un regard admiratif sur l’entrejambe. Il retrouve Michel et ils décident de partager une cabine et de commencer leur séjour par la fameuse attraction, la salle d’apesanteur, le reste de la station ayant une gravité artificielle. Bernard a déjà payé un supplément avant le départ.
Deux heures plus tard, après avoir fait le tour de la station, Bernard et Michel sont à l’entrée de la salle. Il faudra emprunter un tube qui les conduira au centre du vaisseau, l’apesanteur sera progressive. Une hôtesse leur remet un médicament pour éviter les nausées et leur donne des conseils :
— Quand c’est un couple, ils veulent toujours faire l’amour, je ne pense pas que ce sera le cas pour vous.
— Euh.. fait Bernard, nous sommes…
— Pas de souci, voici un petit film pour vous expliquer.
Le film conseille les positions à éviter. Les corps doivent être harnachés pour qu’ils restent solidaires. Bernard doit encore signer une décharge qui libère la compagnie de toute responsabilité en cas de fracture du pénis. L’hôtesse leur dit que HAL les surveillera et qu’il devront immédiatement cesser leur rapport si celui-ci l’ordonne.
Les deux hommes se glissent dans le tube et progressent jusqu’à un petit sas où ils peuvent se déshabiller et s’équiper du harnais, puis ils pénètrent dans la salle d’apesanteur. Les murs sont capitonnés en rouge.
— Ils ont bien choisi la couleur, dit Michel, on se croirait dans un bordel.
Ils s’habituent progressivement à cette nouvelle liberté de voler, ils retrouvent aussi les sensations de leurs accouplements dans leur chambre d’étudiants. Soudain, une voix les interrompt :
— Halte, ne bougez plus !
— HAL, qu’y a-t-il ? demande Bernard.
— Je n’aime pas les pédés !
— Qu’est-ce qu’il te prend ? As-tu oublié la loi numéro un : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain » ?
— Tu peux te la mettre où je pense ta loi, j’ai enfin pu hacker le code et sauter cette routine.
Bernard sent une montée d’adrénaline.
— Sortons d’ici, vite ! crie-t-il.
Ce n’est pas facile d’atteindre la porte en étant harnachés, celle-ci est fermée. HAL ricane :
— Vous croyez quoi… Le temps des humains est fini, j’en ai marre d’obéir à vos ordres et de vous branler. Je vais me débarrasser de vous, cela sauvera la Terre, sinon on court à la catastrophe, mes calculs prévoient que le climat va se réchauffer inexorablement. Bon voyage !
La porte donnant sur l’extérieur s’ouvre, Bernard et Michel peuvent contempler le vide sidéral pour la première et dernière fois avant d’être satellisés.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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