Le don de guérir (Florian 18 ans surdoué) Livre 4 Tome 2

[laurentdu51100]

CHAPITRE 99 : « Centre hospitalier De Bierne » « Afrique » « Alexandre »


Bien entendu ça n’échappe pas à Raphaël qui une fois de plus tente de comprendre cette passion soudaine entre les deux garçons, passion qui visiblement est réciproque au vu des regards torrides qu’ils se jettent.

- Ce n’est pas d’un café dont vous avez besoin, mais plutôt d’un seau d’eau froide ! Hi ! Hi ! Ne me dis pas que tu es revenu parce que tu n’en as pas eu assez la nuit dernière ?

Devant la mine faussement ingénue de Florian, Raphaël en a les yeux qui lui sortent de la tête d’étonnement à comprendre qu’il ne s’est pas trompé.

- Sérieux « Flo » !! On est encore sur les rotules de ta dernière visite et en plus on a passé la journée de boulot en mode zombie !!
- Tu deviens vieux mon grand ! Hi ! Hi !
- Moi je suis partant !!

Les deux amis se tournent avec étonnement vers celui qui vient de parler et dont l’expression dénote bien de la véracité de ses paroles, un sourire appréciateur marque alors le visage de Florian.

- Tu crois que ton patron acceptera que ta pause se prolonge un peu ?

Raphaël sursaute en comprenant que ses dernières paroles risquent de le mettre à l’écart, alors qu’elles n’ont été dites en grande partie par simple plaisanterie.

- Holà vous deux !! Hors de question que vous me laissiez en plan, c’est bien compris ??

Alexandre fronce les sourcils en faisant mine de marquer l’inquiétude.

- Tu es sûr que ton cœur va tenir le coup papy ?
- Papy !! Tu fais vite de moi un papy mon garçon, je n’ai pas encore quarante ans alors n’abuse pas quand même.
- OK ! OK ! Je rigole !! Si nous poursuivions cette petite conversation ailleurs qu’ici où n’importe qui peut entrer à tout moment ? Je ne sais pas moi !! Dans la chambre du vieux père Antoine qui sert pour le cas où, avouez que le fameux « cas où » ne pouvait tomber mieux !!

Raphaël en passant du regard de l’un à l’autre comprend que c’est bien dans leur intention, du coup une forte chaleur le prend et c’est avec impatience qu’il les pousse à terminer leur boisson, pour le suivre ensuite jusqu’à la fameuse chambre qu’ils ont gardée en souvenir de ce vieil homme qui jusqu’à son dernier souffle s’est donné sans compter aux plus miséreux.

La porte sitôt refermée, ils perdent toutes retenues en se jetant dans les bras les uns des autres en s’arrachant presque leurs vêtements tellement l’excitation d’être au contact de leurs corps nus est forte.

Alexandre cette fois encore devient l’objet principal de l’attention de ses deux amis, le grand rouquin se tenant tête bêche à se sucer mutuellement alors que le petit s’occupe de sa rosette en lui faisant une gâterie anale qui ne laisse pas insensible celui qui la reçoit de si belle façon.

Raphaël aide du mieux qu’il peut en plaquant ses deux mains sur les fesses d’Alexandre tout en les écartant au maximum pour laisser la place plus aisément à cette langue qui n’a de cesse de s’enfouir le plus profondément possible.

Le sexe d’Alexandre se tend et vibre comme s’il avait sa vie propre, alertant celui qui l’a en bouche d’y aller plus tranquillement sous peine d’avoir droit à l’arrosage.

Il en profite pour encourager Florian à cesser ces préliminaires pour passer aux choses sérieuses.

- Prends le « Flo » !! Il ne tiendra pas bien longtemps sinon !!

Il ne faut pas le lui dire deux fois que déjà il se redresse en se positionnant de façon à ce que son sexe bute devant l’entrée déjà plus ou moins béante après sa petite séance d’assouplissement.

Florian sent l’impatience d’Alexandre à le recevoir, ses cuisses tremblent légèrement alors que son anus palpite dans l’attente d’être investi.

Lui aussi se sent soudainement devenir plus fébrile, l’envie le prenant de façon impérieuse et c’est donc sans plus se poser de questions qu’il donne le coup de reins qui l’amène dans cette gaine chaude et souple, qui manque déjà de lui déclencher l’orgasme.

Florian se colle bien au fond en bloquant tout mouvement de ses deux mains, le temps de retrouver la maîtrise de son corps alors qu’Alexandre geint comme un jeune chiot sous le choc de la pénétration.

- Ahhh !!! Ouiii !! Vas-y, lâche-toi !!
- Doucement « Flo » sinon il ne va pas durer longtemps, un éléphant, ça trompe ça trompe, un éléphant, ça trompe énormément !! Deux éléph…
- Eh !! Qu’est-ce que tu nous fais là !!

Alexandre éclate de rire alors que Raphaël n’en est pas loin, d’avoir entendu chanter Florian dans ce moment peu propice à le faire.

- Ce n’est pas toi qui voulais qu’on se calme un peu ?
- Oui mais pas comme ça ! Hi ! Hi !

Florian les laisse s’éclater en voyant bien que du coup la tension a bien descendu, suffisamment en tout cas pour qu’il se mette en mode marteau-piqueur dans la gaine anale du plus jeune.

- Et c’est reparti !!
- Arrh !! Le salaud qu’est-ce qu’il me met !!

Les yeux de Raphaël se rallument à leur tour devant la scène à laquelle il assiste, reprenant sa gâterie sur le sexe de son partenaire tout en bougeant du bassin pour signifier à ce dernier que lui aussi doit se remettre au travail.

Les minutes qui suivent ne sont que borborygmes et autres cris démontrant le plaisir qu’ils y prennent et surtout qu’ils se donnent, chacun tentant au mieux de retenir l’explosion finale alors que leurs corps ne sont plus que frémissement et pâmoisons, d’un plaisir montant crescendo jusqu’à en devenir presque douloureux.

La respiration haletante d’Alexandre donne le top final à son pourfendeur, alternant les pénétrations profondes à celles où son gland se contente d’écarter sans en sortir l’anneau maintenant brûlant d’impatience de ressentir l’orgasme final qui déjà chauffe ses chairs.

La morsure jouissive arrive alors si forte que tout son corps est pris de tremblements nerveux, signifiant à quel point l’orgasme le transporte dans un plaisir peu commun.

Les resserrements des sphincters deviennent tout aussi puissants et Florian s’y laisse prendre à son tour, en se calant loin au plus profond de cette gaine vibrante de plaisirs pour y lâcher son jus tout en entourant de ses bras l’abdomen imberbe de son nouveau copain et en venant caler sa tête dans son cou avec de longs soupirs de libération.

Raphaël qui en voyant dans quel état se mettait Alexandre avait sorti par précaution son sexe de sa bouche, lui tapote la joue maintenant qu’il voit le calme de fin d’orgasme s’instaurer et l’invite à reprendre là où ils s’étaient arrêtés, ne tardant pas à son tour à gémir en se déversant par longues saccades dans la gorge réceptrice et gourmande, qui le tète pour finir sans perdre une goutte de ce nectar divin.

Les trois corps s’affalent en faisant pousser un cri à Raphaël qui reçoit tout le poids de ses deux partenaires sur lui, les repoussant de la main pour se libérer.

Le temps semble s’arrêter pour les trois amants qui petit à petit retrouvent leur respiration et le contrôle de leurs corps, Alexandre se relevant le premier en jetant un coup d’œil amusé alternativement sur ses deux amis toujours affalés de chaque côté de lui.

Alors que pour Raphaël, il sent bien que c’en est terminé pour l’instant, le regard porté à Florian lui amène un frisson de désir devant les yeux pétillants de ce dernier qui comprend lui aussi les intentions peu sages du sourire qu’il reçoit.

Florian se sent attiré par les lèvres gonflées de désirs de ce garçon, cherchant toujours à comprendre le pourquoi de ce sentiment qu’il a ressenti pour lui dès le premier regard.

Alexandre lève la tête pour parcourir les derniers centimètres nécessaires pour qu’elles entrent en contact, laissant échapper un son grisant qui emporte une nouvelle fois Florian dans un déversement de libido hors du commun.



CHAPITRE 100 : « Centre hospitalier De Bierne » « Afrique » « Raphaël »


Raphaël les observe avec une forte stupéfaction de les voir tout autant excités l’un que l’autre, n’ayant jusqu’à présent pas cette vision d’Alexandre et encore moins de Florian, bien qu’il connaisse parfaitement sa propension à avoir plusieurs amants.

Pourtant il lui semblait bien que ça ne pouvait se faire qu’avec l’accord de Thomas et il émet un doute sur le fait que ce dernier soit au courant des événements de ces derniers jours.

Aussi les fixe-t-il en cherchant à comprendre ce déchaînement évident de passion, allant même jusqu’à éprouver une pointe de jalousie envers Alexandre pour son laisser-aller avec une personne qui lui était encore inconnue il n’y a pas si longtemps.

Il en est tellement ébranlé qu’il préfère quitter la chambre, sans se faire remarquer par les deux amants qui s’embrassent en veux-tu en voilà sans plus faire attention à sa présence.

C’est en hochant la tête d’incompréhension, qu’il quitte la clinique vétérinaire pour se rendre à la tour administrative où il sait pouvoir rencontrer les personnes avec qui parler.

C’est en salle de pause qu’il trouve effectivement ceux qu’il cherchait inconsciemment, se dirigeant vers eux alors qu’étrangement ceux-ci semblent eux aussi dans une conversation où les prénoms d’Alexandre et de Florian lui arrivent aux oreilles.

C’est Frédéric le visage tourné vers lui qui le remarque le premier.

- Ah… Raphaël !! Justement tu tombes bien, avec Annie nous parlions de la dernière demande formulée par Florian et comme elle concerne directement Alexandre, nous voulions te demander de t’en charger.
- Hein… euh… oui !! De quoi s’agit-il ?

C’est Annie qui lui donne la réponse en lui répétant dans les grandes lignes la dernière visite que Florian lui a faite. Le visage de Raphaël au fur et à mesure qu’il l’écoute, l’alerte rapidement.

- Pourquoi fais-tu cette tête ?
- Hein ?? Ha, oui… justement parce que je venais vous voir avec un peu le même genre d’idée !!

C’est à son tour de relater les dernières minutes avant son arrivée, il termine avec la question qu’il était venu leur poser.

- Vous ne trouvez pas ça bizarre la rapidité avec laquelle ils se sont rapprochés ? Et quand je dis rapprochés, c’est juste pour rester décent.
- C’est à ce point-là ?
- Il faut l’avoir vu pour comprendre, j’avoue que c’est plus que troublant et même que quelque part ça me dérange vraiment, c’est comme si plus personne n’existait autour d’eux vous comprenez ?

Frédéric lui aussi semble également fortement troublé par les paroles de Raphaël, comprenant bien le ressenti de jalousie qu’il entend dans sa voix.

- C’est étrange en effet !!
- Peut-être est-ce en rapport direct avec la demande de Florian et qu’il s’y sera laissé prendre avant même d’en avoir les résultats !!

Frédéric hoche la tête en signe d’assentiment aux paroles de son épouse, cherchant quel pourrait être le lien entre tous ces événements qui perturbent la bonne marche du complexe depuis ces dernières semaines.

- Je me demande ce que recherche exactement Florian avec sa demande d’analyse ADN ?

Il se tourne vers Raphaël.

- C’est comment déjà son nom de famille ?
- Bertaux !!
- Bertaux… Bertaux… Ce nom ne me dit rien pourtant, Alexandre à vingt-huit ans c’est bien ça ?
- Oui !! Mais pourquoi ces questions ?
- Figure-toi que je cherche un éventuel rapport avec quelqu’un qui serait comme nous !!
- Comment ça comme nous ??

Annie tout comme son époux, le regarde en comprenant seulement qu’il n’est pas encore au courant de cette partie-là tout du moins et se rapportant à leur apparence aussi parfaite.

- Nous sommes génétiquement en avance sur notre temps, je pensais vraiment que ce n’était plus un secret pour personne parmi ceux qui sont proches de Florian !!
- Première nouvelle tu vois !!

Annie sourit en posant une main sur l’épaule du grand rouquin qu’elle chérit elle aussi particulièrement.

- Ça a toujours été comme ça avec Florian, il nous faut nous concentrer sur une question précise le concernant pour pouvoir tenir une conversation à son sujet. Il n’est donc pas étonnant que certaines choses que nous pensions actées ne le soient pas pour tout le monde.

Raphaël prend le temps de la réflexion avant de lui rendre son sourire.

- C’est vrai que déjà à l’époque nous étions souvent étonnés que certains semblaient en savoir plus que d’autres, juste du simple fait de ne pas en parler. Vous pensez donc qu’Alexandre serait comme nous ? Pourtant je suis suffisamment proche de « Flo » pour être certain de n’avoir jamais entendu parler d’un Bertaux !!
- Moi non plus !! Du moins ni au CHU de Reims, ni à l’université où Florian était. Ne reste plus que Paris avec l’hôpital militaire de Bégin, il suffit de demander à Maurice ou à Marcel s’ils n’ont pas une connaissance qui porte ce nom.
- Hum !! Je ne pense pas que ce soit la bonne direction à prendre !!

Les deux garçons regardent Annie qui montre à sa moue sceptique qu’elle ne croit pas qu’ils trouveront des informations de cette façon.

Ils lui laissent le temps de faire le tri dans ce qui lui a amené son avis négatif, la connaissant tous deux suffisamment pour savoir qu’elle ne s’arrêtera pas là dans son analyse de la situation et en effet, c’est après quelques hésitations bien visibles qu’elle reprend sa ligne de pensée.

- Ce que j’en ai vu et entendu, me laisse à penser que ce n’est pas aussi simple. Ne serait-ce déjà la réaction de Florian à la façon dont tu nous l’as décrite, cette attirance semble complètement disproportionnée surtout sur un temps aussi court.
- Tu penses à quelque chose en particulier ?

Annie se tourne vers son mari en serrant les lèvres et en gonflant les joues, montrant ainsi son incertitude avant de continuer après un bref soupir.

- Pffttt !! Je ne sais pas trop en fait, peut-être que le lien vient de tout autre chose.
- Comme quoi ?
- Comment le saurais-je ?? Juste une impression qu’entre Florian et Alexandre, il y a beaucoup plus qu’une simple attirance sexuelle, aussi puissante et forte soit-elle !!
- Un peu comme si c’était indépendant de leur volonté ? Tu penses à quoi ? Une espèce de piège que quelqu’un tendrait à « Flo » en se servant d’Alexandre ?

Autant Annie que Frédéric, fixent maintenant Raphaël avec les yeux ronds de stupeur de ce que ses paroles pourraient signifier si elles s’avéraient représenter la vérité.

Voyant que le grand rouquin n’ira pas plus loin dans l’idée qu’il vient d’exposer, c’est Frédéric qui amène la réflexion qui lui vient subitement à l’esprit.

- Il faudrait que ce soit commandité par quelqu’un a minima aussi puissant que Florian ou connaissant ses faiblesses, te rends-tu compte de ce que ça implique ?
- Hum !! Oui… mais ce n’était qu’une réflexion de ma part sans réelle preuve de quoi que ce soit, nous devrions commencer par faire les examens que nous a demandés « Flo » et cela nous donnera probablement une idée de savoir si nous avons vu juste, ou si nous nous sommes complètement plantés comme souvent dès qu’il s’agit de Florian !!