19-02-2021, 07:22 PM
Deuxième odyssée,
Michel et Bernard commencent leur première année de fac, en lettres, à l’université de Franche-Comté. Ils ne se connaissaient pas et c’est le hasard qui leur fait partager la même chambre. Ils sont arrivés au début de l’après-midi, Michel est venu en train de Morteau, ce sont les parents de Bernard qui l’ont conduit en voiture depuis Septfontaines.
Après avoir rangé leurs affaires, ils se retrouvent devant un tableau d’affichage pour prendre connaissance du programme du lendemain. Ils font connaissance avec deux autres futurs étudiants, Jean-Claude et Patrick, qui partagent aussi une chambre. Le programme des cinémas est affiché, les jeunes gens décident de se faire une toile. Le choix est vite fait, à l’unanimité, ce sera « 2001, l'Odyssée de l’espace », de Stanley Kubrick, en Super Panavision 70, son stéréo 6 pistes. Le cinéma n’est pas loin, ils ont largement le temps d’y arriver pour la séance de 17 heures. La salle a été rénovée pour l’occasion, nouveau projecteur, larges fauteuils rouges et même des popcorns à l’entracte, ambiance américaine garantie.
Après la séance, ils s’arrêtent dans une brasserie pour dîner. Michel leur révèle qu’il a son anniversaire et leur offre une bouteille de crémant du Jura pour fêter l’évènement.
— Vous avez aimé le film ? demande Bernard.
— Les effets spéciaux étaient géniaux, dit Patrick, mais je n’ai pas compris la fin, le cosmonaute qui vieillit et qui renaît sous la forme d’un fœtus.
— Bah, fait Jean-Claude, c’est pour te faire réfléchir pendant les nuits d’insomnie.
— Peut-être une réincarnation, comme les bouddhistes ? propose Bernard.
— Ou c’était pour dire que ce sont les extraterrestres qui ont créé l’homme, dit Michel.
— Attendons quelques années, dit Jean-Claude, on aura droit à la suite pour remplir les tiroir-caisses.
Le serveur les interrompt, il apporte les entrées, des œufs à la russe. Les jeunes hommes reprennent ensuite leur conversation.
— Il y a deux choses qui ne sont pas très réalistes, dit Bernard, tout d’abord l’épidémie pour justifier l’isolement de la base lunaire. Il n’y aura plus d’épidémies au vingt-et-unième siècle. Si la médecine est capable de congeler des hommes pour les envoyer sur Jupiter, elle pourra aussi tuer des virus.
— Puisque tu les dis, fait Michel, ce ne serait pas agréable d’être confiné chez soi, ce serait « La Peste », de Camus. Et la deuxième chose ?
— HAL, le cerveau électronique qui surveille tout, les hommes n’accepteraient jamais qu’on les suive à la trace, qu’on les filme dans leur intimité, qu’on confie leurs vies à des machines pour les soigner.
— Oui, et tu imagines le nombre d’ordinateurs qu’il faudrait ? dit Patrick, impossible.
— On aura déjà un aperçu en 1984, dit Michel, comme dans le roman d’Orwell.
Le plat principal est une escalope de veau comtoise, accompagnée de deux bouteilles de Beaujolais, toujours offertes par Michel. L’alcool a désinhibé les jeunes gens. Patrick dit :
— Ce devait être difficile de ne pas avoir de sexe pendant le voyage, il n’y avait que deux hommes à bord, pas de femmes.
— Ils devaient se branler, comme tout le monde, dit Michel, tu demanderas à Jean-Claude de t’expliquer comment on fait si tu ne sais pas.
— Ou c’étaient des pédales, dit celui-ci, tu imagines l’annonce : recherchons cosmonautes, de préférence homosexuels.
— Ils devaient sûrement donner leur sperme pour des expériences.
— Ils avaient HAL, dit Bernard, ils n’avaient qu’à lui demander : « HAL ! Branle-moi, s’il te plaît », un bras télescopique sortait du plafond pour lui secouer la quéquette.
— Et un deuxième bras récoltait le foutre dans une éprouvette, dit Michel. À propos, l’arrivée de la navette dans la station, ça ne vous a pas fait penser à une pénétration ?
— Tu es obsédé, toi, fit Jean-Claude, prenons un vacherin glacé, je vous l’offre, ça vous calmera.
Les étudiants regagnent la résidence vers 23 heures. Michel et Bernard se couchent rapidement après s’être lavé les dents. Sans se concerter, ils dorment nus, tout en laissant leur slip.
— Cette soirée était très agréable, nos deux nouveaux amis sont sympas, dit Bernard.
— Ouais, mais je n’aurais pas les moyens de me payer tous les jours un gueuleton, répond Michel.
— Moi non plus, on se contentera de la cantine. Les lits sont confortables, tu ne trouves pas ?
— En effet, plus que les sarcophages du film.
— On est un peu comme les cosmonautes, on est dans une capsule et on va devoir cohabiter pendant des mois, ajoute Bernard.
— Et on n’a même pas de cerveau électronique pour nous masser le dos, à moins que, regarde la lampe ronde, elle ne te fait pas penser à HAL ?
— Tu as raison, je vais essayer : « HAL ! Branle-moi, s’il te plaît ».
— Ça ne marche pas, constate Michel en riant.
— « HAL, tu m’écoutes ? Branle-moi, s’il te plaît ».
— Toujours rien, on va devoir utiliser les vieilles méthodes. Que dirais-tu d’une main de chair et d’os ?
— Tu ferais ça pour moi ?
— Autant te le dire tout de suite, je ne voulais pas te le cacher alors que nous ferons un long vol ensemble, je suis homosexuel. J’espère que cela ne te dérange pas.
— Tiens donc…
Bernard écarte sa couverture et baisse son slip, il bande déjà.
Michel et Bernard commencent leur première année de fac, en lettres, à l’université de Franche-Comté. Ils ne se connaissaient pas et c’est le hasard qui leur fait partager la même chambre. Ils sont arrivés au début de l’après-midi, Michel est venu en train de Morteau, ce sont les parents de Bernard qui l’ont conduit en voiture depuis Septfontaines.
Après avoir rangé leurs affaires, ils se retrouvent devant un tableau d’affichage pour prendre connaissance du programme du lendemain. Ils font connaissance avec deux autres futurs étudiants, Jean-Claude et Patrick, qui partagent aussi une chambre. Le programme des cinémas est affiché, les jeunes gens décident de se faire une toile. Le choix est vite fait, à l’unanimité, ce sera « 2001, l'Odyssée de l’espace », de Stanley Kubrick, en Super Panavision 70, son stéréo 6 pistes. Le cinéma n’est pas loin, ils ont largement le temps d’y arriver pour la séance de 17 heures. La salle a été rénovée pour l’occasion, nouveau projecteur, larges fauteuils rouges et même des popcorns à l’entracte, ambiance américaine garantie.
Après la séance, ils s’arrêtent dans une brasserie pour dîner. Michel leur révèle qu’il a son anniversaire et leur offre une bouteille de crémant du Jura pour fêter l’évènement.
— Vous avez aimé le film ? demande Bernard.
— Les effets spéciaux étaient géniaux, dit Patrick, mais je n’ai pas compris la fin, le cosmonaute qui vieillit et qui renaît sous la forme d’un fœtus.
— Bah, fait Jean-Claude, c’est pour te faire réfléchir pendant les nuits d’insomnie.
— Peut-être une réincarnation, comme les bouddhistes ? propose Bernard.
— Ou c’était pour dire que ce sont les extraterrestres qui ont créé l’homme, dit Michel.
— Attendons quelques années, dit Jean-Claude, on aura droit à la suite pour remplir les tiroir-caisses.
Le serveur les interrompt, il apporte les entrées, des œufs à la russe. Les jeunes hommes reprennent ensuite leur conversation.
— Il y a deux choses qui ne sont pas très réalistes, dit Bernard, tout d’abord l’épidémie pour justifier l’isolement de la base lunaire. Il n’y aura plus d’épidémies au vingt-et-unième siècle. Si la médecine est capable de congeler des hommes pour les envoyer sur Jupiter, elle pourra aussi tuer des virus.
— Puisque tu les dis, fait Michel, ce ne serait pas agréable d’être confiné chez soi, ce serait « La Peste », de Camus. Et la deuxième chose ?
— HAL, le cerveau électronique qui surveille tout, les hommes n’accepteraient jamais qu’on les suive à la trace, qu’on les filme dans leur intimité, qu’on confie leurs vies à des machines pour les soigner.
— Oui, et tu imagines le nombre d’ordinateurs qu’il faudrait ? dit Patrick, impossible.
— On aura déjà un aperçu en 1984, dit Michel, comme dans le roman d’Orwell.
Le plat principal est une escalope de veau comtoise, accompagnée de deux bouteilles de Beaujolais, toujours offertes par Michel. L’alcool a désinhibé les jeunes gens. Patrick dit :
— Ce devait être difficile de ne pas avoir de sexe pendant le voyage, il n’y avait que deux hommes à bord, pas de femmes.
— Ils devaient se branler, comme tout le monde, dit Michel, tu demanderas à Jean-Claude de t’expliquer comment on fait si tu ne sais pas.
— Ou c’étaient des pédales, dit celui-ci, tu imagines l’annonce : recherchons cosmonautes, de préférence homosexuels.
— Ils devaient sûrement donner leur sperme pour des expériences.
— Ils avaient HAL, dit Bernard, ils n’avaient qu’à lui demander : « HAL ! Branle-moi, s’il te plaît », un bras télescopique sortait du plafond pour lui secouer la quéquette.
— Et un deuxième bras récoltait le foutre dans une éprouvette, dit Michel. À propos, l’arrivée de la navette dans la station, ça ne vous a pas fait penser à une pénétration ?
— Tu es obsédé, toi, fit Jean-Claude, prenons un vacherin glacé, je vous l’offre, ça vous calmera.
Les étudiants regagnent la résidence vers 23 heures. Michel et Bernard se couchent rapidement après s’être lavé les dents. Sans se concerter, ils dorment nus, tout en laissant leur slip.
— Cette soirée était très agréable, nos deux nouveaux amis sont sympas, dit Bernard.
— Ouais, mais je n’aurais pas les moyens de me payer tous les jours un gueuleton, répond Michel.
— Moi non plus, on se contentera de la cantine. Les lits sont confortables, tu ne trouves pas ?
— En effet, plus que les sarcophages du film.
— On est un peu comme les cosmonautes, on est dans une capsule et on va devoir cohabiter pendant des mois, ajoute Bernard.
— Et on n’a même pas de cerveau électronique pour nous masser le dos, à moins que, regarde la lampe ronde, elle ne te fait pas penser à HAL ?
— Tu as raison, je vais essayer : « HAL ! Branle-moi, s’il te plaît ».
— Ça ne marche pas, constate Michel en riant.
— « HAL, tu m’écoutes ? Branle-moi, s’il te plaît ».
— Toujours rien, on va devoir utiliser les vieilles méthodes. Que dirais-tu d’une main de chair et d’os ?
— Tu ferais ça pour moi ?
— Autant te le dire tout de suite, je ne voulais pas te le cacher alors que nous ferons un long vol ensemble, je suis homosexuel. J’espère que cela ne te dérange pas.
— Tiens donc…
Bernard écarte sa couverture et baisse son slip, il bande déjà.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)