17-02-2021, 10:32 AM
CHAPITRE VI
La première série de qualification démarre dans cinq minutes. je pars en deuxième ligne, ce qui est plutôt pas mal. J'avance mon kart sur la piste pour le positionner à l'emplacement qui m'est donné.
- Tu as vu Dominique ? Elle te cherchait.
- Non, qu'est ce qu'elle me voulait ? Elle ne devait arriver qu'en début d'après-midi !
- Je ne sais pas. Mais elle avait l'air pressé, bouleversé et elle m'a demandé de te dire si je te voyais de rentrer au plus vite.
Je comprends qu'il s'est passé quelque chose d'anormal mais je ne saisis pas quoi. Ce n'est pas dans les habitudes de ma petite amie de se lever tôt d'une part et de passer en coup de vent d'autre part. Les qualifications démarrent dans quelques instants. J'hésite. Impossible de sortir mon karting de son emplacement sans chambouler toute la grille de départ. Je décide malgré tout de participer à la compétition ; quinze tours, il y en a pour un quart d'heure environ. Je rentrerai vite fait à la maison juste après, ce qui me laissera le temps de pouvoir revenir, participer à la deuxième série et terminer par la finale.
En karting dans ma catégorie, c'est un départ lancé. On démarre chacun notre machine à la poussette en enchaînant sur deux tours à petite vitesse pour monter les pneus en température. A la fin du deuxième tour de chauffe, le drapeau se baisse et la compétition prend le pas.
Je suis difficilement concentré. je m'interroge. En fin de ligne droite, je frise la sortie de piste et me retrouve au milieu du peloton. Je me reprends en faisant le vide dans ma tête, les yeux rivés sur la piste sinueuse et les concurrents qui m'ont dépassé. Au fil des tours, je remonte tant bien que mal mon handicap et lorsque le drapeau à damier se baisse, je suis à la huitième place, déçu et en même temps contrarié.
J'amène mon kart à son stand. je laisse le matériel sur place, direction la maison. Il faut préciser qu'à l'époque, le téléphone portable prenait la forme d'une valise de trois kilos, réservée à l'élite de l'élite.
La première série de qualification démarre dans cinq minutes. je pars en deuxième ligne, ce qui est plutôt pas mal. J'avance mon kart sur la piste pour le positionner à l'emplacement qui m'est donné.
- Tu as vu Dominique ? Elle te cherchait.
- Non, qu'est ce qu'elle me voulait ? Elle ne devait arriver qu'en début d'après-midi !
- Je ne sais pas. Mais elle avait l'air pressé, bouleversé et elle m'a demandé de te dire si je te voyais de rentrer au plus vite.
Je comprends qu'il s'est passé quelque chose d'anormal mais je ne saisis pas quoi. Ce n'est pas dans les habitudes de ma petite amie de se lever tôt d'une part et de passer en coup de vent d'autre part. Les qualifications démarrent dans quelques instants. J'hésite. Impossible de sortir mon karting de son emplacement sans chambouler toute la grille de départ. Je décide malgré tout de participer à la compétition ; quinze tours, il y en a pour un quart d'heure environ. Je rentrerai vite fait à la maison juste après, ce qui me laissera le temps de pouvoir revenir, participer à la deuxième série et terminer par la finale.
En karting dans ma catégorie, c'est un départ lancé. On démarre chacun notre machine à la poussette en enchaînant sur deux tours à petite vitesse pour monter les pneus en température. A la fin du deuxième tour de chauffe, le drapeau se baisse et la compétition prend le pas.
Je suis difficilement concentré. je m'interroge. En fin de ligne droite, je frise la sortie de piste et me retrouve au milieu du peloton. Je me reprends en faisant le vide dans ma tête, les yeux rivés sur la piste sinueuse et les concurrents qui m'ont dépassé. Au fil des tours, je remonte tant bien que mal mon handicap et lorsque le drapeau à damier se baisse, je suis à la huitième place, déçu et en même temps contrarié.
J'amène mon kart à son stand. je laisse le matériel sur place, direction la maison. Il faut préciser qu'à l'époque, le téléphone portable prenait la forme d'une valise de trois kilos, réservée à l'élite de l'élite.
- °° -