CHAPITRE IV
Casque sur la tête, gants et combinaison ignifugée sur le corps, me voila fin prêt pour la séance d'essais libres. Dans ma catégorie, les kartings sont démunis de démarreur et pour lancer le moteur, on utilise la technique de la poussette. Pour cela, il suffit de s'élancer à côté de la machine, une main sur le volant, l'autre soulevant le train arrière et lorsque l'élan est suffisant, il n'y a plus qu'à se jeter dans le baquet en plaquant les roues arrières sur le sol. Normalement, ça démarre.
Pour un cent centimètres cube, la poussée du moteur est énorme. A seize mille tours, en fin de ligne droite, la vitesse dépasse les cent-cinquante kilomètres par heure. Mais pour l'instant, il faut juste mettre en température le moteur, chauffer les pneus pour monter en adhérence. Généralement, deux tours à faible allure suffisent.
Une fois que tout est en ordre, les choses sérieuses peuvent commencer. Quelques passages à grande vitesse permettent de se remémorer la trajectoire la plus efficace et de s'assurer que la pression des pneumatiques est adaptée à la température ambiante. Connaissant la piste, normalement il n'y a plus beaucoup de surprises. Je regagne mon stand pour y attendre la séance de qualification.
Le jour s'est enfin levé. Il fait beau. Il fait chaud. C'est une belle journée qui s'annonce et pourtant ...
Casque sur la tête, gants et combinaison ignifugée sur le corps, me voila fin prêt pour la séance d'essais libres. Dans ma catégorie, les kartings sont démunis de démarreur et pour lancer le moteur, on utilise la technique de la poussette. Pour cela, il suffit de s'élancer à côté de la machine, une main sur le volant, l'autre soulevant le train arrière et lorsque l'élan est suffisant, il n'y a plus qu'à se jeter dans le baquet en plaquant les roues arrières sur le sol. Normalement, ça démarre.
Pour un cent centimètres cube, la poussée du moteur est énorme. A seize mille tours, en fin de ligne droite, la vitesse dépasse les cent-cinquante kilomètres par heure. Mais pour l'instant, il faut juste mettre en température le moteur, chauffer les pneus pour monter en adhérence. Généralement, deux tours à faible allure suffisent.
Une fois que tout est en ordre, les choses sérieuses peuvent commencer. Quelques passages à grande vitesse permettent de se remémorer la trajectoire la plus efficace et de s'assurer que la pression des pneumatiques est adaptée à la température ambiante. Connaissant la piste, normalement il n'y a plus beaucoup de surprises. Je regagne mon stand pour y attendre la séance de qualification.
Le jour s'est enfin levé. Il fait beau. Il fait chaud. C'est une belle journée qui s'annonce et pourtant ...
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