CHAPITRE CXI
''Mea pretiosa''
''Mea pretiosa''
Burydan se déshabilla rapidement et s'assit au bord du lit. Il se caressa lentement le sexe, le faisant gonfler et durcir.
- Eh bien, qu'attends-tu, déshabille toi bébé...
Rhonin enleva ses chaussures et ses chaussettes et ôta sa chemise. Il allait baisser son pantalon quand Burydan l'arrêta.
- Non, attends. Viens là...
Rhonin s'approcha de son maître et se tint debout entre ses cuisses. Burydan le prit par la taille et embrassa son ventre tout doux et tout chaud. Il le lécha lentement en insistant sur le nombril. Il donna des petits coups de langue juste au dessus de la ceinture de son minet, qu'il déboucla. Il dégrafa son pantalon et le laissa tomber à ses cheville. Il pensait voir la jolie bite de Rhonin jaillir, déjà dure, mais elle était mi-molle et pendait entre ses cuisses.
- Tu n'as pas envie, ce soir ?
- Si... si maître...
- Tu sais, si tu n'en as pas envie, tu peux me le dire...
- Non, non, c'est pas ça...
- Alors quel est le problème ?
- Vous... vous ai-je déplu en quelque guise, maître ?
- Déplu... non... pourquoi ?
- Eh bien, vous avez été faire une course sans moi, et...
- Est-il dit qu'un maître doit traîner son esclave partout avec lui ? dit Burydan d'une voix dure.
- Non, non, bien sûr maître... pardonnez-moi...
- ''Pardonnez moi'' est un peu court. De plus je n'ai aucun ordre à recevoir de toi, esclave !
- Je... je vous prie de bien vouloir m'excuser, maître...
- Ce serait trop simple... tu mérites une punition... tu le sais n'est-ce pas...
Rhonin comprit très bien et dit :
- Oui, maître, j'ai été un vilain garçon et je mérite la fessée...
Burydan sourit.
- Allez, dit-il en tapotant ses cuisses, viens prendre ta correction...
Rhonin s'allongea sur les cuisses de son maître et encaissa les quelques claques que Burydan lui mit. Puis les tapes se changèrent en caresses de plus en plus sensuelles.
Burydan caressa tout doucement les adorables petites fesses de son minet et glissa ses doigts entre pour effleurer son œillet.
Il l'allongea sur le lit et lui fit l'amour intensément.
Trois jours plus tard, Burydan s'éclipsa de nouveau en laissant Rhonin avec Esmée et Candela qui essayaient les robes qu'elles avaient enfin reçues.
Il revint une heure plus tard. Quand il entra, il vit un drôlissou de 10 ou 11 ans qui patientait dans le vestibule. Il portait une livrée aux couleurs du roi.
- Bonjour, dit le garçon.
- Bonjour.
- Seriez-vous monsieur Burydan de Malkchour ?
- Oui c'est je...
- Dans ce cas je dois vous remettre cette missive en main propre...
Burydan prit le poulet et regarda le garçon qui attendait, les yeux pleins d'espoir.
- Attends-tu une réponse ?
- Nullement, monsieur...
Burydan comprit et sourit. Il fouilla dans son escarcelle et glissa une pièce dans la petite main du drôlissou. Il regarda la pièce.
- Monsieur a du se tromper. Il aura voulu me donner un capokei et m'a donné un simeris...
- En effet, sourit Burydan, je me suis trompé. Et je te conseille de filer avant que je ne me rende compte de ma méprise...
Après un petit salut et un grand sourire le garçonnet fila comme carreau d'arbalète.
Sur le pas du salon, toute la famille Dietriech et Rhonin regardaient Burydan, les yeux brillants de curiosité.
Il entra dans le salon, s'assit et ouvrit le pli. Il le lu en silence. Tout le monde était suspendu à ses lèvres.
- Hum hum, dit-il.
Tout le monde attendait en retenant son souffle.
- Mes amis, nous sommes conviés au palais après demain à 10 heures du matin.
Dolf rayonnait de fierté, sa femme et sa fille applaudirent et Rhonin sourit. La journée se passa sur les suppositions de tout un chacun : qui allait-on voir, Burydan serait il assez dextre pour battre le maître d'arme du roi, et comment serait habillée sa majesté la reine, etc...
Le soir dans le secret de leur chambre, Burydan déshabillait Rhonin pendant que Rhonin déshabillait Burydan. A chaque fois qu'ils dénudaient une parcelle de peau ils la couvraient de baisers brûlants. Rhonin avait enfin reçu ses habits neufs et Burydan le trouvait foutrement sexy avec juste un sous-vêtement blanc. Il adorait glisser les doigts sous la fine étoffe et prendre ses jolies petites fesses à pleines mains ou son sexe dans son poing. Et se faire mordiller sa jolie bite toute dure à travers ce carcan de tissu semblait beaucoup plaire à son petit minet.
Une fois nus, Burydan attira son blondinet et l'embrassa passionnément.
- Joyeux anniversaire, bébé...
- Anniversaire, maître ?
- Oui. Tu m'as bien dit que tu ne connaissais pas la date exacte de ta naissance, n'est-ce pas...
- En effet maître...
- Donc ce sera aujourd'hui. Aujourd'hui, mon petit chéri, tu as 17 ans...
- C'est la première fois, maître... la première fois qu'on me souhaite mon anniversaire, et la première fois que vous m'appelez ''mon petit chéri''.
- Ça te plaît ?
- Beaucoup. Mais...
- Mais ?
- Mais j'aime tellement quand vous m'appelez ''bébé''. Et j'aime tellement quand vous m'appelez ''esclave''...
- Alors joyeux anniversaire mon petit chéri, mon bébé, mon petit esclave...
- Merci maître...
- Et, comme à chaque anniversaire, tu as droit à un cadeau...
- Oh... chic alors...
Burydan fouilla dans sa besace et en sortit un écrin noir. Il le tendit à Rhonin
- Qu'est-ce... qu'est-ce que c'est ?
- Ouvre.
Rhonin ouvrit le coffret et resta interdit.
- Oh maître... mais c'est... trop... c'est beaucoup trop luxueux pour un esclave... c'est...
Burydan lui mit un doigt sur les lèvres et lui fit relever la tête. Il planta ses yeux gris dans les beaux yeux bleus et dit :
- Tu sais que tu es plus que ça, n'est-ce pas ? Certes j'adore quand tu te montres docile et obéissant et que tu te plies à tous mes... caprices... et j'adore quand tu m'appelles maître... mais tu sais que tu es bien plus pour moi... tellement plus...
Rhonin rougit et resta bouche bée.
- Tourne toi bébé.
Burydan attacha autour du cou de Rhonin une chaine en astrium avec un pendentif. L'oudjet que Rhonin avait vu chez le joailler.
- Et voilà un objet précieux autour du cou de la personne la plus précieuse à mes yeux...
Rhonin se retourna et se blottit dans les bras musclés de son maître. Il posa sa tête sur sa poitrine et dit :
- Je vous aime, maître...
Burydan se figea. Merde, il ne l'avait pas vu venir celle-là. Rhonin n'osait plus bouger et à peine respirer et Burydan ne savait pas quoi faire...