12-02-2021, 01:42 PM
Mon texte « Sucettes » ayant été publié il y a deux semaines déjà, c’était le premier, et comme la Saint-Valentin va nous amener, je l’espère, de nombreuses nouvelles amour(ette)s, je désire remercier ceux qui ont fait des commentaires et revenir sur celui de [member=301]stuka132[/member].
Tu as écrit : « C’est encore une fois fort documenté »
J’ai interprété cette phrase comme ceci : « L’auteur doit être un habitué des hôtels de passe de Pigalle et j’aimerais en savoir plus »
Désolé si j’interprète mal tes pensées et s’il n’y avait pas de sous-entendu mais je me sens obligé de vous dire si c’est vrai ou pas. Ce sera un chapitre de mon hypothétique autobiographie.
Il y a effectivement des éléments autobiographiques dans ce récit. J’ai commencé un apprentissage à 18 ans, pas à la SNCF, aux CFF (Chemins de Fer Fédéraux suisses), c’était la profession dont je rêvais depuis l’enfance. J’ai fait mon premier voyage à Paris cette année-là, sans billet gratuit puisqu’on les recevaient seulement après une année. J’avais réservé suite à une annonce dans la « Vie du Rail » au moyen d’une lettre tapée à la machine à écrire (pour ceux qui savent encore ce que c’est). L’hôtel ressemblait à celui que j’ai décrit, j’avais été étonné qu’on puisse faire monter le petit déjeuner dans la chambre. Je ne sais plus si j’avais pissé dans le lavabo, j’était peut-être trop sage, je l’ai fait à d’autres occasions. Je ne sais plus où se trouvait l’hôtel, certainement pas à Pigalle et ce n’était pas un hôtel de passe. Je suis allé à la Tour Eiffel et j’ai découvert la la station « Champ de Mars » de l’obscure ligne de banlieue qui n’était pas encore le RER C et dont j’ignorais l’existence.
Je m’aperçois que je n’ai toujours pas répondu à la question. Oui, je suis allé dans un hôtel de passe à Pigalle, c’était lors d’un voyage ultérieur. Je ne sais plus quel âge j’avais, ce que je sais c’est que je n’avais pas découvert et/ou assumé mon homosexualité. En début de soirée, j’étais allé dans un théâtre où un couple (hétérosexuel) avait copulé sur la scène. J’avais surtout admiré l’organe de l’homme qui était au-dessus de la moyenne. Ensuite, j’avais soupé et bu une bière (grave erreur). Après le repas, j’ai abordé une dame qui m’a aimablement proposé de l’accompagner dans l’hôtel de passe susmentionné si je lui offrais un « cadeau ». J’ai dû ensuite payer la chambre au réceptionniste. La dame m’a demandé de me déshabiller et m’a lavé une partie de mon corps que la décence m’interdit de nommer. C’était avant le sida, pas de préservatif. Bien que la dame m’eût dit que je l’excitait, je ne l’ai pas crue, et moi, elle ne m’a pas du tout excité.
Je jurai, honteux et confus, mais un peu tard, qu’on ne m’y prendrait plus (ça m’a repris, mais c’est une autre histoire).
Tu as écrit : « C’est encore une fois fort documenté »
J’ai interprété cette phrase comme ceci : « L’auteur doit être un habitué des hôtels de passe de Pigalle et j’aimerais en savoir plus »
Désolé si j’interprète mal tes pensées et s’il n’y avait pas de sous-entendu mais je me sens obligé de vous dire si c’est vrai ou pas. Ce sera un chapitre de mon hypothétique autobiographie.
Il y a effectivement des éléments autobiographiques dans ce récit. J’ai commencé un apprentissage à 18 ans, pas à la SNCF, aux CFF (Chemins de Fer Fédéraux suisses), c’était la profession dont je rêvais depuis l’enfance. J’ai fait mon premier voyage à Paris cette année-là, sans billet gratuit puisqu’on les recevaient seulement après une année. J’avais réservé suite à une annonce dans la « Vie du Rail » au moyen d’une lettre tapée à la machine à écrire (pour ceux qui savent encore ce que c’est). L’hôtel ressemblait à celui que j’ai décrit, j’avais été étonné qu’on puisse faire monter le petit déjeuner dans la chambre. Je ne sais plus si j’avais pissé dans le lavabo, j’était peut-être trop sage, je l’ai fait à d’autres occasions. Je ne sais plus où se trouvait l’hôtel, certainement pas à Pigalle et ce n’était pas un hôtel de passe. Je suis allé à la Tour Eiffel et j’ai découvert la la station « Champ de Mars » de l’obscure ligne de banlieue qui n’était pas encore le RER C et dont j’ignorais l’existence.
Je m’aperçois que je n’ai toujours pas répondu à la question. Oui, je suis allé dans un hôtel de passe à Pigalle, c’était lors d’un voyage ultérieur. Je ne sais plus quel âge j’avais, ce que je sais c’est que je n’avais pas découvert et/ou assumé mon homosexualité. En début de soirée, j’étais allé dans un théâtre où un couple (hétérosexuel) avait copulé sur la scène. J’avais surtout admiré l’organe de l’homme qui était au-dessus de la moyenne. Ensuite, j’avais soupé et bu une bière (grave erreur). Après le repas, j’ai abordé une dame qui m’a aimablement proposé de l’accompagner dans l’hôtel de passe susmentionné si je lui offrais un « cadeau ». J’ai dû ensuite payer la chambre au réceptionniste. La dame m’a demandé de me déshabiller et m’a lavé une partie de mon corps que la décence m’interdit de nommer. C’était avant le sida, pas de préservatif. Bien que la dame m’eût dit que je l’excitait, je ne l’ai pas crue, et moi, elle ne m’a pas du tout excité.
Je jurai, honteux et confus, mais un peu tard, qu’on ne m’y prendrait plus (ça m’a repris, mais c’est une autre histoire).
Pour des récits plus anciens indisponibles sur Slygame, voir le lien ci-dessous :
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
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