05-02-2021, 10:41 PM
10 - Tous : Comme un lundi
Lundi 3 juin
Franck
Je regarde mon courrier. Des factures. Je pose les enveloppes de côté et prends la Gazette.
L'article en première page attire mon attention.
Un drame familial révèle les noirs secrets de notre ville
La gendarmerie complice
Vendredi soir, Marc Serguenec, père de trois enfants, est décédé d'une crise cardiaque alors qu'il tentait de tuer le cadet de ses fils, Julien, en l'étranglant. Cet homme violent, ancien champion de lutte, battait ses enfants depuis des années, sans qu'ils puissent se défendre...
- Hein ?
- Qu'est-ce qu'il y a, me demande Kévin.
- Merde, ils parlent de Julien... C'est terrible.
Kévin se penche sur le journal et commence à lire tandis que je continue l'article.
...selon les propres paroles du père, les gendarmes, qui étaient ses amis très proches, se vantaient auprès de lui de faire pareil avec ses enfants. Mensonges destinés à les empêcher de porter plainte, pourrait-on penser ? Voire. Car une enquête poussée a révélé bien des faits troublants...
- Il y va fort, le journaliste.
- Lis la suite...
Je continue à lire et passe à la page trois...
...cependant, des témoignages concordants ont révélé toute l'histoire....
- Qui peut bien avoir su ce qui se passait ?
- J'ai bien une petite idée sur la question...
- Bon sang, ça va faire du bruit, ça !
- Tu peux le dire. Hum. Ce soir, je vais avoir une petite conversation avec Laurent.
Laurent
- Mais c'est terrible ça ! Pauvre Julien !
- Ouais, maman. Seul son ami Fabien a pu le voir, je ne sais pas comment.
- Ça ne va pas se passer comme ça, je peux te le dire !
- Oui, c'est véritablement honteux ! Renchérit mon père. Ne t'en fais pas pour Julien, il est hors de question que ces salauds s'en tirent comme ça.
- Euh... Qu'est-ce que vous comptez faire ?
Yann
- Je n'arrive pas à y croire ! Ces journalistes racontent vraiment n'importe quoi.
- C'est la vérité, maman ! Je connais bien Julien, et il est bien à l'hôpital en ce moment. On a parlé avec les voisins, je peux te dire que c'est vraiment ce qui s'est passé.
- Mais c'est... mais c'est affreux !
- Oui... Tout le monde était au courant, mais laissait faire... parce que c'est plus simple de ne rien faire.
- La bonté se perd en ce monde... Mais il serait intolérable de rester sans rien faire. Ils disent dans le journal que ce pauvre Julien est retenu à l'hôpital, privé du soutien de sa famille et de ses amis par ces monstres de gendarmes !
- Oui, dit mon père, tu as tout à fait raison. Nous allons contacter les membres de la paroisse et faire bouger les choses.
- Alors là, si vous faites ça, dis-je, je serais vraiment fier de vous !
David
Mes parents sont sortis assez furibards. Je plains les gendarmes.
Je finis mon petit déjeuner, prends mes affaires et sors pour rejoindre le lycée.
Inutile d'être devin pour deviner l'ambiance qui va y régner.
Ça va discuter ferme aujourd'hui...
Ça ne loupe pas, les élèves sont attroupés et parlent à tout va.
Je louvoie entre les groupes et passe dans le dos de Thierry, qui discute avec sa bande.
- Je sais pas qui a tout balancé... Sûrement ce connard de Julien ! À cause de ce crétin, mon père était fou de rage. Je vais le crever !
Je me retourne vers lui...
Merde... c'est vrai que son père est gendarme.
Lundi 3 juin
Franck
Je regarde mon courrier. Des factures. Je pose les enveloppes de côté et prends la Gazette.
L'article en première page attire mon attention.
Un drame familial révèle les noirs secrets de notre ville
La gendarmerie complice
Vendredi soir, Marc Serguenec, père de trois enfants, est décédé d'une crise cardiaque alors qu'il tentait de tuer le cadet de ses fils, Julien, en l'étranglant. Cet homme violent, ancien champion de lutte, battait ses enfants depuis des années, sans qu'ils puissent se défendre...
- Hein ?
- Qu'est-ce qu'il y a, me demande Kévin.
- Merde, ils parlent de Julien... C'est terrible.
Kévin se penche sur le journal et commence à lire tandis que je continue l'article.
...selon les propres paroles du père, les gendarmes, qui étaient ses amis très proches, se vantaient auprès de lui de faire pareil avec ses enfants. Mensonges destinés à les empêcher de porter plainte, pourrait-on penser ? Voire. Car une enquête poussée a révélé bien des faits troublants...
- Il y va fort, le journaliste.
- Lis la suite...
Je continue à lire et passe à la page trois...
...cependant, des témoignages concordants ont révélé toute l'histoire....
- Qui peut bien avoir su ce qui se passait ?
- J'ai bien une petite idée sur la question...
- Bon sang, ça va faire du bruit, ça !
- Tu peux le dire. Hum. Ce soir, je vais avoir une petite conversation avec Laurent.
Laurent
- Mais c'est terrible ça ! Pauvre Julien !
- Ouais, maman. Seul son ami Fabien a pu le voir, je ne sais pas comment.
- Ça ne va pas se passer comme ça, je peux te le dire !
- Oui, c'est véritablement honteux ! Renchérit mon père. Ne t'en fais pas pour Julien, il est hors de question que ces salauds s'en tirent comme ça.
- Euh... Qu'est-ce que vous comptez faire ?
Yann
- Je n'arrive pas à y croire ! Ces journalistes racontent vraiment n'importe quoi.
- C'est la vérité, maman ! Je connais bien Julien, et il est bien à l'hôpital en ce moment. On a parlé avec les voisins, je peux te dire que c'est vraiment ce qui s'est passé.
- Mais c'est... mais c'est affreux !
- Oui... Tout le monde était au courant, mais laissait faire... parce que c'est plus simple de ne rien faire.
- La bonté se perd en ce monde... Mais il serait intolérable de rester sans rien faire. Ils disent dans le journal que ce pauvre Julien est retenu à l'hôpital, privé du soutien de sa famille et de ses amis par ces monstres de gendarmes !
- Oui, dit mon père, tu as tout à fait raison. Nous allons contacter les membres de la paroisse et faire bouger les choses.
- Alors là, si vous faites ça, dis-je, je serais vraiment fier de vous !
David
Mes parents sont sortis assez furibards. Je plains les gendarmes.
Je finis mon petit déjeuner, prends mes affaires et sors pour rejoindre le lycée.
Inutile d'être devin pour deviner l'ambiance qui va y régner.
Ça va discuter ferme aujourd'hui...
Ça ne loupe pas, les élèves sont attroupés et parlent à tout va.
Je louvoie entre les groupes et passe dans le dos de Thierry, qui discute avec sa bande.
- Je sais pas qui a tout balancé... Sûrement ce connard de Julien ! À cause de ce crétin, mon père était fou de rage. Je vais le crever !
Je me retourne vers lui...
Merde... c'est vrai que son père est gendarme.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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