03-02-2021, 10:21 PM
8 - Yann : Visite et rencontres
Dimanche 2 juin
Je me réveille en douceur, émergeant lentement d'un sommeil réparateur.
Mon amour est lové contre moi.
Je suis le plus heureux des hommes.
J'ouvre les yeux pour le regarder et constate qu'il me regarde.
- Bonjour, lui dis-je d'une voix douce.
Il sourit, j'aime son sourire, j'aime tout en lui.
- Bonjour. Bien dormi ?
- Très bien.
Je le serre contre moi, il referme ses bras dans mon dos, je cale mon visage au creux de son épaule et ferme les yeux pour savourer pleinement mon bonheur.
Laurent passe sa main dans mes cheveux, doucement, je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais.
- Je t'aime, lui dis-je. Si tu savais à quel point. Ce mot est trop faible pour exprimer ce que je ressens.
- Je sais, Yann. Je t'aime tout autant.
Nous échangeons un long baiser, empli de tout ce que nous éprouvons l'un pour l'autre.
Nos corps cependant aspirent à d'autres choses, et nous finissons par nous lever pour entamer une nouvelle journée.
- Je voudrais aller voir Julien, me dit Laurent une fois le petit-déjeuner avalé.
- Je suis partant. Je vais regarder sur le net pour les horaires des visites.
- D'accord.
Nous retournons dans ma chambre, et le site de l'hôpital nous informe rapidement.
- De 13 heures à 19 heures 30, lit Laurent.
- Ça nous laisse la matinée à attendre.
- J'ai bien quelques idées pour passer le temps...
- Ah, quoi donc ?
- Devine...
- Du café ?
Nous partons en début d'après-midi vers l'hôpital, et sommes rejoints en route par David. Nous arrivons tous trois une demi-heure plus tard à l'entrée et nous enquérons de Julien auprès de l'accueil.
- Je suis désolée, jeunes gens, mais les visites ne sont pas autorisées pour cette personne.
- Pardon ? Demande Laurent. Pourquoi donc ?
- Je ne peux pas vous le dire.
- C'est ridicule. Hier, elles étaient bien autorisées, non ?
- Pas du tout.
- Nous pouvons au moins lui téléphoner ?
- Je regrette, mais c'est impossible.
- Raaaah !
Nous nous éloignons, énervés.
- Comment Fabien a-t-il pu lui parler ?
- Je ne sais pas. Ça m'énerve, ça ! Il irait beaucoup mieux si on pouvait le voir.
- Oui, c'est clair.
- C'est un ami à vous ?
Nous nous tournons vers un homme qui doit avoir dans les vingt-cinq ans, pas mal du tout le mec, un visage qui attire la sympathie.
- Oui, en effet. Qui êtes-vous ?
- Roger Dernik.
- Ça ne me dit rien.
- Oh, vous avez dû lire mon nom assez souvent mais sans y prêter attention. J'écris des articles pour la Gazette.
- Vraiment ? Qu'est-ce que vous savez ?
Il rit.
- D'habitude, c'est moi qui pose cette question.
- J'imagine, mais on aimerait vraiment savoir. On s'inquiète pour notre ami.
- Allons un peu dehors.
Nous sortons et marchons avec le journaliste jusqu'à l'ombre des arbres qui ornent le parc de l'hôpital.
- J'aimerais moi aussi savoir ce que vous connaissez de cette affaire. Alors, disons que nous pouvons procéder à un échange de bons procédés.
- Hum...
Laurent réfléchit un moment.
- On pourrait vous révéler bien des choses mais... nous allons d'abord en parler entre nous.
- Comme vous voulez, dit-il avant de s'éloigner.
- Qu'est-ce que tu as en tête, demande David.
- Tout révéler sur l'enfer que vivaient Julien et ses frères.
- Je comprends ce que tu veux faire, mais c'est un coup à te faire attaquer en diffamation.
- Mouais...
- Donc, on exige l'anonymat en échange de nos informations.
- OK. Tu es d'accord, Yann ?
- Je pense que ça pourrait aider Julien. Plus personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant. Sans compter que ça mettra les potes de son père dans une situation délicate.
- Ça marche, alors.
Nous faisons signe à Roger, qui nous rejoint.
- Bien, nous avons décidé de vous parler, mais c'est une histoire terrible qui touche pas mal de monde, alors, on demande l'anonymat pour notre protection. À prendre ou à laisser.
- Je prends.
Dimanche 2 juin
Je me réveille en douceur, émergeant lentement d'un sommeil réparateur.
Mon amour est lové contre moi.
Je suis le plus heureux des hommes.
J'ouvre les yeux pour le regarder et constate qu'il me regarde.
- Bonjour, lui dis-je d'une voix douce.
Il sourit, j'aime son sourire, j'aime tout en lui.
- Bonjour. Bien dormi ?
- Très bien.
Je le serre contre moi, il referme ses bras dans mon dos, je cale mon visage au creux de son épaule et ferme les yeux pour savourer pleinement mon bonheur.
Laurent passe sa main dans mes cheveux, doucement, je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais.
- Je t'aime, lui dis-je. Si tu savais à quel point. Ce mot est trop faible pour exprimer ce que je ressens.
- Je sais, Yann. Je t'aime tout autant.
Nous échangeons un long baiser, empli de tout ce que nous éprouvons l'un pour l'autre.
Nos corps cependant aspirent à d'autres choses, et nous finissons par nous lever pour entamer une nouvelle journée.
- Je voudrais aller voir Julien, me dit Laurent une fois le petit-déjeuner avalé.
- Je suis partant. Je vais regarder sur le net pour les horaires des visites.
- D'accord.
Nous retournons dans ma chambre, et le site de l'hôpital nous informe rapidement.
- De 13 heures à 19 heures 30, lit Laurent.
- Ça nous laisse la matinée à attendre.
- J'ai bien quelques idées pour passer le temps...
- Ah, quoi donc ?
- Devine...
- Du café ?
Nous partons en début d'après-midi vers l'hôpital, et sommes rejoints en route par David. Nous arrivons tous trois une demi-heure plus tard à l'entrée et nous enquérons de Julien auprès de l'accueil.
- Je suis désolée, jeunes gens, mais les visites ne sont pas autorisées pour cette personne.
- Pardon ? Demande Laurent. Pourquoi donc ?
- Je ne peux pas vous le dire.
- C'est ridicule. Hier, elles étaient bien autorisées, non ?
- Pas du tout.
- Nous pouvons au moins lui téléphoner ?
- Je regrette, mais c'est impossible.
- Raaaah !
Nous nous éloignons, énervés.
- Comment Fabien a-t-il pu lui parler ?
- Je ne sais pas. Ça m'énerve, ça ! Il irait beaucoup mieux si on pouvait le voir.
- Oui, c'est clair.
- C'est un ami à vous ?
Nous nous tournons vers un homme qui doit avoir dans les vingt-cinq ans, pas mal du tout le mec, un visage qui attire la sympathie.
- Oui, en effet. Qui êtes-vous ?
- Roger Dernik.
- Ça ne me dit rien.
- Oh, vous avez dû lire mon nom assez souvent mais sans y prêter attention. J'écris des articles pour la Gazette.
- Vraiment ? Qu'est-ce que vous savez ?
Il rit.
- D'habitude, c'est moi qui pose cette question.
- J'imagine, mais on aimerait vraiment savoir. On s'inquiète pour notre ami.
- Allons un peu dehors.
Nous sortons et marchons avec le journaliste jusqu'à l'ombre des arbres qui ornent le parc de l'hôpital.
- J'aimerais moi aussi savoir ce que vous connaissez de cette affaire. Alors, disons que nous pouvons procéder à un échange de bons procédés.
- Hum...
Laurent réfléchit un moment.
- On pourrait vous révéler bien des choses mais... nous allons d'abord en parler entre nous.
- Comme vous voulez, dit-il avant de s'éloigner.
- Qu'est-ce que tu as en tête, demande David.
- Tout révéler sur l'enfer que vivaient Julien et ses frères.
- Je comprends ce que tu veux faire, mais c'est un coup à te faire attaquer en diffamation.
- Mouais...
- Donc, on exige l'anonymat en échange de nos informations.
- OK. Tu es d'accord, Yann ?
- Je pense que ça pourrait aider Julien. Plus personne ne pourra dire qu'il n'était pas au courant. Sans compter que ça mettra les potes de son père dans une situation délicate.
- Ça marche, alors.
Nous faisons signe à Roger, qui nous rejoint.
- Bien, nous avons décidé de vous parler, mais c'est une histoire terrible qui touche pas mal de monde, alors, on demande l'anonymat pour notre protection. À prendre ou à laisser.
- Je prends.
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